4.3 Typologie des organisations de
producteurs.
Les organisations de producteurs rencontrées ont
été classées suivant les paramètres suivants : la
nature des membres, le niveau de formalisation et le statut juridique.
4.3.1 Distribution des
organisations
Le tableau 8 et la figure 7 représentent respectivement
la distribution des OP dans les quatre régions de vulgarisation en
fonction de la nature de l'OP et du nombre d'enquêtés
échantillonnés.
Tableau 8 : Distribution des
OP enquêtées par région (N= 103).
Régions Producteurs échantillonnés
stratification des OP
Nature Fréquence
Pourcentage
OP homme 10 9,70
Nyong et Kéllé 38
OP femme 13 12,60
OP mixte 11 10,68
OP homme 4 3,88
Nyong et Mfoumou 32 OP femme
2 1,94
OP mixte 15 14,56
OP homme 5 4,85
Mbam et Inoubou 25 OP femme
6 5,83
OP mixte 14 13,59
OP homme 2 1,94
Lékié 43
OP femme 5 4,85
OP mixte 16 15,53
Total 138
- 103 100.0
Il se ressort de ce tableau que notre
échantillonnage était composé de 33 % OP du Nyong et
Kéllé, de 20 % OP du Nyong et Mfoumou, 25 % OP du Mbam et Inoubou
et de 22 % OP de la Lékié. Ces OP sont de différentes
nature comme l'indique la figure 7.
Figure 7 :
Répartition des OP selon la nature.
Il ressort de la figure 7 que 55, 25, et 20 % des OP sont des
groupes mixtes, de femmes et d'hommes respectivement. Bien que le nombre
d'enquêtés féminins soit supérieur aux hommes, les
groupes de femmes sont les plus nombreux que ceux des hommes. Ceci montre que
dans les zones rurales, les femmes sont plus enclin à vivre en
association que les hommes. Ces résultats concordent avec ceux de Djaleu
(1999) et de Ava Nanga (2003).
L'étude a montré que 88 % de ces organisations
sont légalisées. Ce qui est une preuve du partenariat existant
entre les regroupements paysans et les autres acteurs du développement
que sont le Gouvernement et les ONGs. Ces résultats sont en accord avec
ceux d'Ekoué (2003). En effet, ne sont éligibles aux appuis du
PNVRA que les organisations de producteurs ayant une existence
légale.
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