4.1.3 Niveau d'éducation
formelle
La figure 5 présente le niveau d'éducation
formelle des enquêtés.
Figure 5 : Répartition des
enquêtés par niveau d'éducation
La figure 5 révèle que presque tous les
enquêtés (93 %) ont été à l'école.
Ceci est un grand atout pour la vulgarisation agricole. En effet, Rogers (1983)
a indiqué que les adotpeurs des innovations avaient un niveau
d'éducation formelle plus élevé que les non-adopteurs
(P.251). Ces résultats sont également en accord avec ceux de
Tchoumboué et al. (2001) et de Tchouamo et al.
(2004).
4.1.4 Situation matrimoniale
La figure 6 repartit les enquêtés selon leur
situation matrimoniale.
Figure 6 : Répartition des
enquêtés en fonction du statut matrimonial
Il en ressort que la majorité des
enquêtés (84 %) sont mariés. En effet, le mariage est un
facteur de statut social. De plus, il faut de la main d'oeuvre pour les
activités agricoles. Le tableau 4 indiquait d'ailleurs que les jeunes
susceptibles d'être célibataires avaient déserté les
villages.
4.1.5 Activités actuelles
des producteurs
Il ressort de notre étude que,
l'agriculture constitue l'activité principale des producteurs dans les
quatre régions, dans la mesure ou tous pratique l'agriculture telle que
présentée dans le tableau 5 :
Tableau 5 : Répartition des
différentes activités des enquêtés par région
(N=138 )
Régions Activité
principale Activités secondaires
Agriculture Elevage Artisanat
Commerce Autres
Nyong et Kéllé 38 (27,5)
21 (15,2) 3 (2,2) 8 (5,8) 4 (2,9)
Nyong et Mfoumou 32 (23,2) 21 (15,2) 4 (2,9)
7 (5,1) 4 (2,9)
Mbam et Inoubou 25 (18,1) 15 (10,9) 4
(2,9) 2 (1,4) 3 (2,2)
Lékié 43 (31,1) 22 (15,9) 5
(3,6) 12 (8,7) 3 (2,2)
Total 138 (100,0) 79 (57,2) 16 (11,6)
29 (21,01) 14 (10,01
De ces résultats, il ressort que la totalité
des producteurs (100 %) indépendamment de leur région pratiquent
comme activité principale l'agriculture. Par ailleurs, l'élevage
(57 %) et le petit commerce (21 %) constituent les principales activités
secondaires de ces producteurs.
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