5.3.5- Champs d'intervention
Dans la revue de littérature, on a fait mention de tous
les domaines qui doivent faire l'objet d'une intervention dans le cadre de la
gestion de la diversité biologique végétale. Parmi eux,
seulement trois (3) ont été pratiquement abordé. Ce
sont :
· Aménagement et gestion des aires naturelles
(Parc National Macaya);
· Protection et multiplication des espèces
végétales;
· Conservation des derniers témoins
d'écosystèmes naturels.
Un point très important qui est tout a fait
négligé est le contrôle des espèces exotiques
pouvant être nuisibles pour certaines espèces endémiques.
Les plus grands ennemis des espèces endémiques sont les
espèces envahissantes qui sont à croissance très
rapide.
Il y a certaines espèces endémiques à
Haiti qui peuvent être trouvées seulement au pays et d'autres
seulement dans le Sud. Donc pour ces espèces on devrait avoir une
attention toute particulière vu leur importance médicinale et
environnementale.
5.4-Analyse synthétique
des résultats
Après la prise de conscience faite à Rio de
Janeiro, Haïti se mettait d'accord avec la convention par sa signature. De
multiples travaux ont été entrepris en ce sens dans le Sud par
des institutions nationales et internationales pour protéger les
ressources végétales du pays. Cependant, le grand problème
est que parfois elles ne sont pas tout a fait bien imbues de la
préservation de la biodiversité végétale. Le type
d'intervention, le lieu d'établissement, l'espèce
utilisée, la zone touchée sont choisis en fonction des moyens
disponibles, de la philosophie des acteurs (exécuteur et bailleur) et
des contraintes présentées.
De jour en jour les espèces endémiques
deviennent plus rares et plus menacées parce que les acteurs ne les ont
jamais pris vraiment en considération surtout lors des interventions de
multiplication. Graduellement, il y a de nouvelles espèces qui viennent
s'installer pour remplacer celles qui disparaissent et qui s'adaptent
très bien aux conditions environnementales de la zone. Comme
conséquence, la biodiversité végétale du pays subit
une érosion.
Normalement, toute la couverture végétale
devrait être prise en considération quand il s'agit de protection.
Malheureusement les décisions ne sont pas toujours prises pour les zones
réellement nécessiteuses. D'où ici, le rôle de
l'Etat de jouer sa partition d'arbitre dans le jeu pour s'assurer que les
vraies actions sont menées et les attentes sont réellement
comblées.
Cependant le Sud reste quand même une zone très
déterminante dans la composition de la flore surtout du pays. Il ne faut
pas choisir la zone d'intervention avec passion mais plutôt sur la base
de menace et de nécessité.
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