Deuxième
partie : Les Opérations bancaires islamiques
Comme on a pu le toucher dans la première partie
de cette recherche, la banque islamique repose sur des principes
différents de ceux adoptés par leurs concurrentes
conventionnelles, car le concept islamique de la profession bancaire se trouve
guidé par la Charia, aussi bien en matière de
réglementation, qu'en matière des produits proposés
à leurs clients que nous proposons de voir sous cette deuxième
partie.
Il convient aussi de faire une petite comparaison entre
la banque islamique et la banque conventionnelle, pour permettre
d'apprécier surtout la divergence entre la relation qu'entretient
chacune des deux banques avec leurs clients.
Section 1 : Types de
Comptes offerts par la banque islamique
De façon générale les banques
islamiques peuvent collecter des fonds du public (individus et
institutionnels), en utilisant deux types de comptes : les comptes
courants et les comptes de partage des pertes et profits.
Sous-section 1: Les comptes
courants
Il s'agit de comptes de dépôts sur demande
qui ne génèrent aucun intérêt ni profit ni toute
autre forme de rendement. Les titulaires de ces comptes
bénéficient gratuitement de chéquiers, de services de
transfert de fonds, etc. Ces fonds sont garantis par la banque islamique.
Les fonds collectés par le biais de ces comptes
constituent une infime partie des ressources de la banque islamique,
comparativement aux banques commerciales pour qui ces comptes
génèrent beaucoup de ressources.
Sous-section 2 : Comptes
de partage de pertes et de profits
Il s'agit là de comptes de dépôts
à terme basés sur le principe de partenariat mudaraba, (Partage
des pertes et des profits) entre la banque et le détenteur du compte. Le
détenteur du compte autorise la banque à gérer ses fonds
contre des frais de gestion (frais de Mudarib). Il partage les pertes ou les
profits d'un pool / fonds d'investissement dans lequel il participe.
Bien qu'il n'ait aucun droit de regard sur la
façon dont la banque gère ses fonds, celle-ci ne garantit au
détenteur du compte ni son principal ni un taux de rendement
prédéterminé comme le ferait la banque traditionnelle.
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