2. La nécessité
de définir ou redéfinir certaines politiques
Il s'agit notamment de :
Ø Politique de contrôle de
l'affaire :
L'introduction entraîne la mise à disposition du
marché d'une fraction minimal du capital. Il est donc nécessaire
de repenser à cette occasion la politique de contrôle de la
société, elle-même désormais liée au cours de
bourse, aux performances financières.
Ø Politiques
d'information :
La cotation de son titre entraîne obligatoirement, ne
serait ce que pour des raisons réglementaires, des modifications dans la
politique d'information. Dès sa cotation, la société est
tenue respecter une information périodique dont le contenu est
définit par des instances chargés de bon fonctionnement du
marché boursier (au Maroc il s'agit du CDVM).
L'inscription à la cote constitue en outre une
présomption d'appel public à l'épargne. De ce fait, la
société est tenue au respect de certaines formalités et
à une publicité définie dans diverses circonstances
occasionnelles, notamment lors des opérations financières
importante pouvant avoir une influence sur les cours en bourse des titres de la
société.
La politique d'information ne peut toute fois se satisfaire du
strict respect des exigences légales et réglementaires, pour
être crédible, l'information financière qui va permettre la
cotation puis contribuer au bon tenu du titre doit être claire,
cohérente, et bien présentée.
3. Le respect de la
procédure d'introduction
L'introduction en bourse suppose le respect de la
procédure d'introduction. La loi prévoit en outre un certain
nombre d'obligations pour les entreprises qui veulent s'introduire en bourse,
dont la plus importante est la publication d'une note d'information,
visée par le CDVM.
Cette note qui porte sur l'organisation de l'entreprise, sa
situation financière, l'évolution de son activité, ainsi
que sur les caractéristiques de l'opération envisagée doit
e^être présentée aux autorités de
marché. :
o La CDVM valide l'information délivrée.
o La PBVC se prononce sur l'admission de la valeur à la
cote.
|