CONCLUSION
CONCLUSION
Au terme de cette étude, il est tout aussi difficile de
discerner quel rôle exact peut jouer la bonne foi car le panorama est
très contrasté. Toutefois, il nous est apparu que la notion de
bonne foi répond toujours à une seule et même idée
dans le rapport de travail. Le standard de la bonne foi apparaît comme un
point d'équilibre entre des exigences plus complémentaires que
véritablement contraires. Il s'agit d'une notion assurément
bilatérale dont le juge se saisit pour apporter selon les circonstances,
au gré des espèces un certain équilibre au rapport
contractuel. S'il y a bien une notion, entre autres qui n'a pas fini de
développer ses effets c'est bien celle de la bonne foi. Le droit du
travail branche étant en évolution constante, l'ajustement du
droit aux transformations des réalités du travail donnera
certainement au juge des occasions de s'immiscer dans ce rapport par essence
inégalitaire. L'arrêt du 24 janvier 2007 illustre parfaitement ce
phénomène car il en ressort que la bonne foi implique la prise en
compte des contraintes familiales, lorsque c'est possible.
En définitive on peut affirmer que la notion de bonne
foi est certes un concept à multiples formes, mais conserve somme toute,
une portée réelle en droit positif Face à l'essor qu'a
pris la bonne foi au cours des dernières décennies, aux
controverses que son impact a suscité, nous avons ainsi jugé
prudent et utile de tenter de rechercher ce à quoi elle correspondait
notamment ses incidences sur le rapport de travail. La bonne foi nous semble
à la fois inventive et évolutive .Comprendre son impact dans le
rapport d'emploi, c'est ce à quoi nous espérons avoir
contribué.
BIBLIOGRAPHIE
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