I.4
Répartition des enquêtés selon la durée
d'inscription à l'Université de Lomé.
Graphique 3 : Répartition des
enquêtés selon la durée d'inscription à l'UL
La durée d'inscription au campus étant retenue
comme élément pouvant déterminer le degré
d'engagement dans les mouvements étudiants, très peu
d'étudiants ayant fait seulement une année à
l'Université de Lomé ont été interrogés. Ils
constituent 3,3 % soit 5 enquêtés sur les 150. Par contre, les
étudiants ayant fait deux ans représentent 20 % (30/150) ;
les plus nombreux, ceux ayant fait trois ans, constituent 32,7 % (49/150).
Enfin, ceux qui ont fait quatre, cinq et six ans représentent
respectivement 28 % (42/150), 9,3 % (14/150) et 6,7 % (10/150).
I.5
Répartition des enquêtés selon l'ethnie d'origine
Tableau 2 : Répartition des
enquêtés selon l'ethnie.
ETHNIE
|
EFFECTIF
|
FREQUENCE (%)
|
Ewé
|
58
|
38,6
|
Kotokoli
|
9
|
6
|
Kabyè
|
14
|
9,3
|
Mina
|
15
|
10
|
Ana
|
4
|
2,7
|
Akposso
|
4
|
2,7
|
Lamba
|
3
|
2
|
Naouda
|
11
|
7,3
|
Moba
|
10
|
6,7
|
Tchokossi
|
1
|
0,7
|
Bassar
|
6
|
4
|
Akebou
|
6
|
4
|
Tchamba
|
4
|
2,7
|
Agnanga
|
5
|
3,3
|
TOTAL
|
150
|
100
|
Sur les 150 étudiants interrogés, les Ewé
représentent 38,6 %, les Kotokoli : 6 %, les Kabyè 9,3 %,
les Mina : 10 %, les Ana, les Akposso et les Tchamba représentent
chacun : 2,7 %, les Lamba : 2 %, les Tchokossi : 0,7 %, les Naouda :
7,3 %, les Moba : 6,7 %, les Bassar et les Akébou
représentent chacun 4 %, les Agnanga : 3,3 %.
Retenons que les Ewé sont les plus
représentés suivis par les Mina, les Kabyè, les Naouda,
les Moba, les Kotokoli, les Bassar et les Akébou, les Agnanga, les
Akposso et les Tchamba, tandis que les Lamba et les Tchokossi constituent les
ethnies les moins représentées.
I.6
Répartition des enquêtés selon la profession de leur
père ou tuteur.
Tableau 3 : Répartition des
enquêtés selon la profession du père ou tuteur.
PROFESSION DU PERE OU TUTEUR
|
EFFECTIF
|
FREQUENCE (%)
|
Cadre supérieur de l'administration publique
|
8
|
5,3
|
Cadre moyen de l'administration
|
20
|
13,3
|
Employé de bureau
|
3
|
2
|
Cadre du secteur privé
|
10
|
6,7
|
Employé de secteur privé
|
9
|
6
|
Commerçant
|
7
|
4,7
|
Artisan
|
8
|
5,3
|
Paysan / éleveur
|
20
|
13,3
|
Retraité
|
42
|
28
|
Sans emploi / chômeur
|
6
|
4
|
Décédé
|
14
|
9,3
|
Tailleur
|
3
|
2
|
TOTAL
|
150
|
100
|
Le tableau montre que les étudiants dont les
pères ou tuteurs sont retraités sont les plus nombreux soit 28 %.
Ils sont suivis par les enfants de cadres moyens de l'administration et de
paysans ou éleveurs (13,3 % chacun), les orphelins de père (9,3
%), les étudiants dont les pères sont : cadres du secteur
privé (6,7 %), employés du secteur privé (6 %), cadres
supérieurs de l'administration publique et artisans (5,3 % chacun),
commerçant (4,7 %), sans emplois ou chômeurs (4 %),
employés de bureau, tailleurs (2% chacun).
Il ressort en définitif de ce tableau que la proportion
des emplois précaires est très élevée chez les
parents d'étudiants. Ainsi, ces derniers sont à plus de 2/3
paysans, éleveurs, retraités, sans emplois, chômeurs et
décédés. Cela rejailli donc du coup les conditions de vie
des étudiants.
|
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