Les remboursements
Cette courbe montre que le long du
côté gauche ou bon, la hausse de la valeur faciale de la dette est
associée avec la hausse du remboursement de la dette, jusqu'au point
d'inflexion de la courbe D (où le stock très grand de l'encours
de la dette commence à agir comme une taxe excessive sur
l'investissement) et au-delà de ce point, il y a baisse du remboursement
car les résultats déformés de l'environnement
macroéconomiques vont contribuer à baisser l'efficience et la
productivité de l'investissement.
Donc, ce point d'inflexion correspond au
niveau où la dette commence à avoir un effet négatif
marginal sur la croissance.
Enfin, le service de la dette comprenant les
intérêts et les amortissements, peut potentiellement affecter la
croissance en évinçant l'investissement privé ou
altérant la composition des dépenses publiques. Ceteris paribu,
un service élevé de la dette peut accroître les
déficits budgétaires réduisant ainsi l'épargne
publique ; peut aussi élever le taux d'intérêt ou
même évincer le crédit disponible pour les investissements
privés refroidissant la croissance.
Il a des effets pervers sur la composition
des dépenses publiques en se servant les montants des ressources
disponibles pour l'infrastructure et le capital humain avec effet
négatif sur la croissance.
En somme, le surendettement extérieur
constitue une véritable entrave pour l'économie des pays en
développement surtout africaine ; d'où il y a eu des
initiatives instituées par la communauté internationale pour
résorber à cette situation de surendettement.
C'est ce qui constitue le point qui suit.
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