Conclusion
Aujourd'hui, l'informatique intègre et banalise des
savoirs- faire, les systèmes d'information rapprochent les outils des
décideurs, la multiplication des sources et des modalités
d'accès à l'information et à leur traitement étend
aux champs techniques jusqu'alors «préservés», des
procédures administratives ordinaires de mise en compétition.
Tous ces phénomènes se conjuguent pour modifier la relation de
l'information et du savoir. Il y a comme une sorte de glissement de pouvoir
associé à l'information, pouvoir qui passe du détenteur de
la «matière» information à celui qui possède la
capacité technique et méthodologique d'en exploiter
l'utilité.
Le devenir des SIG et plus généralement celui
des technologies de l'information localisée se trouve dans un large
accès à l'information localisée et dans un usage par un
nombre croissant d'utilisateurs. Pour offrir une solution à chacun, il
s'agira de développer et de configurer les outils en fonction
d'applications et de profils différents. Or, les approches sont
multiples (celle des spécialistes de l'information géographique,
celle du grand public non géomaticien et celle des utilisateurs), mais
complémentaires.
Le cas des périodiques, avec la coexistence de deux
supports : le papier pour la commande, la lecture, l'archivage ; le
numérique pour l'élaboration à plusieurs voix, la
relecture, les mises à jour et l'indexation, est caractéristique
de l'intégration des ces supports nouveaux dans les pratiques.
La normalisation rendue nécessaire par les exigences du
développement des produits numériques et les impératives
des échanges joue un rôle capital. A terme, elle résoudra
les problèmes d'ordre technique liés à la circulation des
données ; mais demeura le problème juridique inhérent
à toute information dématérialisée.
|