Les objectifs de la coopération
française
Un objectif majeur : la préservation des
écosystèmes forestiers. Pour la France, il s'agit principalement
de valoriser au mieux le patrimoine naturel du bassin du Congo au plan
économique, social et environnemental.
L'action de la France vise à la fois : l'augmentation du revenu des Etats par l'amélioration
du système d'octroi de concessions forestières et la
révision des législations sur la forêt dans les
différents pays de la région l'amélioration du niveau de vie des populations
locales par le soutien à la filière " bois " dans son ensemble et
par une meilleure implication des populations dans les processus de
décision au plan local (concession forestière,
périphérie des aires protégées...). la protection de la biodiversité dans les aires
protégées, mais surtout en dehors de ces aires au niveau des
concessions par le soutien au processus d'aménagement forestier et de
gestion locale contractuelle de ces ressources. Les engagements
stratégiques de la France vis-à-vis des forêts du Bassin du
Congo
A Johannesburg : la France a affirmé son
intérêt pour l'appui institutionnel aux pays en voie de
développement pour une meilleure prise en compte de l'environnement et
une gestion plus rationnelle et décentralisée du patrimoine
naturel... A Paris, en janvier 2003, lors de la première réunion
du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), elle a
rappelé ses engagements et confirmé sa volonté de
coopération dans le domaine des forêts dans le Bassin du Congo.
Les apports scientifiques, techniques et
financiers
La recherche : elle capitalise des décennies de
travaux en partenariat dans la région menés à
l'échelle locale, nationale et régionale principalement par trois
institutions : le CIRAD, l'IRD, le CNRS.
Les ressources humaines et l'assistance technique : plus de
20 assistants techniques et chercheurs scientifiques sont mobilisés sur
le terrain pour mener à bien, en concertation avec les équipes
locales et avec les autres bailleurs de fonds, la définition des
stratégies, la mise en oeuvre des actions, la réalisation des
objectifs. La formation des capacités locales constitue aussi l'une des
priorités, notamment grâce au projet à compétence
régionale " FORINFO " et au projet mobilisateur " forêt et
développement durable ".
En termes financiers, les engagements pris en 2003 étaient
les suivants : 50 M€ répartis comme suit : 15 M€
pour le MAE, 5M€ pour le FFEM et 30 M€ pour l'AFD. A ce jour, les
actions engagées ou devant l'être sur la période portent
sur plus de 40 M€ : MAE :11,5 M€ , AFD : 22 M€ , FFEM
:7 M€. Ces financements sont complétés par les ressources
propres des Organismes de recherches et des Organisations Non Gouvernementales.
Les perspectives
La France a accepté de jouer le rôle de facilitateur
dans le cadre du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo pour une
période de deux années à compter de février 2005.
Un plan d'action résultant d'une étroite
concertation entre les actuels 29 membres sera adopté à l'issue
du sommet de la COMIFAC et de la 3ème réunion du Partenariat. La
France s'attachera à promouvoir la réalisation des objectifs du
Plan de convergence de la COMIFAC retenus comme prioritaires pour 2003-2005.
Elle jouera par ailleurs son rôle de bailleur de fonds national et
régional, d'appui technique et scientifique à l'aide de ses
assistants techniques.
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