C. Nature et aspects du travail
Durant ce stage j'ai eu pour mission d'assister la direction,
notamment le directeur adjoint et son secrétariat, et les conseillers
sectoriels, sur les affaires de coopération culturelle
transfrontalière avec l'Espagne.
Cela nécessitait d'une part un travail administratif et
organisationnel, d'autre part un travail de recherche, concernant en majeure
partie la relance des projets de réseau des musées
pyrénéens, et d'itinéraires transfrontaliers et
interrégionaux du Patrimoine.
I. Travail administratif et organisationnel
1. Organisation et suivi de réunions
La relance des projets de coopération
transfrontalière, ainsi que leur inscription au Contrat de Plan, a
donné lieu à plusieurs réunions entre la DRAC et la
direction de la Culture du Conseil régional, pour prendre connaissance
des projets à soutenir et à mettre en oeuvre, et définir
les modalités du partenariat DRAC - Conseil régional.
Lors de ces réunions le directeur régional et le
directeur adjoint étaient présents, ainsi que les conseillers
sectoriels ou leurs assistants, ayant à présenter et
défendre des projets. La coopération culturelle franco-espagnole
intéresse également le commissariat à l'aménagement
des Pyrénées de la DATAR, basé à Toulouse. Le
Conseil régional était représenté par la directrice
des affaires culturelles, ainsi que par la responsable de l'association de
coopération interrégionale Les Chemins de
Compostelle.
D'autres personnes ont participé à ces
réunions: la déléguée aux relations internationales
de l'académie de Toulouse, le chargé de mission pour
l'éducation artistique à la DRAC, la chargée de mission
pour les musées à la direction de la Culture du Conseil
régional, etc.
De mai à juillet 2000, trois réunions de relance
de la coopération transfrontalière ont eu lieu à la DRAC :
le 12 mai, le 30 mai et le 11 juillet.
Chaque réunion nécessitait un travail en amont
et en aval.
a. En amont : préparer les documents de
travail
Dans un premier temps il s'est agi de travailler
d'après une Etude sur la coopération culturelle entre la
région Midi-Pyrénées et l'Espagne et l'Andorre,
réalisée en 1994 par Christine Laval, à la demande
conjointe de la DRAC et du Conseil régional . Pour chaque projet dont
Christine Laval rendait compte, il m'a fallu vérifier leur
actualité, recontacter les acteurs du projet, ou les lieux et structures
cités, afin de pouvoir rédiger une synthèse
réactualisée de l'étude (cf. II., 2).
L'étape suivante consistait à établir une
liste des projets de coopération transfrontalière, liste à
présenter lors des réunions. Pour cela il s'agissait d'entrer en
contact avec les services sectoriels, afin d'obtenir les informations
nécessaires à l'élaboration d'un tableau de
présentation des projets . A la suite de la réunion du 30 mai, le
directeur régional Richard Lagrange m'a demandé de rédiger
une nouvelle synthèse : en fonction de la liste des différents
projets par secteur, il fallait définir les axes principaux de la
coopération culturelle transfrontalière, afin d'en avoir une
vision à la fois globale, synthétique et précise(cf. en
Annexe).
Dans la mesure du possible, si les délais sont
suffisants, les documents de travail doivent être diffusés
auprès des participants attendus pour la réunion , afin qu'ils
préparent leur intervention. Il faut parfois leur rappeler la date de la
réunion, son ordre du jour, voire leur envoyer une invitation
officielle le cas échéant.
Les tableaux des projets, et la synthèse des axes de la
coopération, ont également servi à élaborer la
contribution de la DRAC à la préparation du programme INTERREG
III, contribution envoyée au SGAR (Secrétariat
Général des Affaires Régionales) dans le cadre des
réunions de préparation d'INTERREG. J'ai assisté la
direction de la DRAC sur ces réunions, le 24 mai, 22 juin, 28 juin, 12
juillet et 21 juillet. Parallèlement à la rédaction et
à l'envoi de la contribution écrite de la DRAC, j'ai eu pour
mission, à l'issue de ces réunions, de produire un compte-rendu
sur la méthodologie d'élaboration, de mise en oeuvre et
d'application d'INTERREG. Cette information est destinée au personnel de
la DRAC, afin de lui donner les moyens de conseiller et d'orienter les porteurs
de projet qui souhaitent monter un dossier INTERREG pour émarger
à des financements communautaires.
b. En aval : diffusion de l'information
A la suite des réunions, il faut en rédiger le
compte-rendu, rappelant les différents points abordés et
débattus, ainsi que les décisions prises et les actions à
réaliser.
Les comptes-rendus sont diffusés auprès des
personnes présentes à la réunion, excusées, ou
encore devant restées informées de l'évolution des
affaires de coopération transfrontalière.
Parallèlement aux réunions de relance
générale de la coopération transfrontalière, se
tenaient régulièrement des réunions internes à la
DRAC, regroupant les personnes les plus impliquées et
intéressées dans le suivi de la coopération
transfrontalière (Martine Jaoul, Claire Fournier, MG Allabert, Pierre
Philibert, etc.), auxquelles s'associent Pierre-Jean Dupuy, directeur adjoint
chargé des affaires européennes. Ces réunions internes
assurent un suivi des projets de coopération, de leur évolution,
et permettent de préparer l'ordre du jour des réunions
générales avec les partenaires extérieurs. Là aussi
j'étais chargé de rédiger le compte-rendu, et de le
diffuser.
c. La réunion de relance du réseau des
musées pyrénéens
Cette réunion a eu lieu le 7 juillet, et regroupait les
professionnels des musées français et espagnols les plus
intéressés et motivés par la constitution du
réseau, et qui pourraient en être des correspondants
régionaux. J'ai travaillé à la préparation de cette
réunion sous la direction de Martine Jaoul.
Après avoir établi la liste des personnes
à inviter pour cette réunion, il a fallu rédiger les
lettres d'invitation officielles, en version française et espagnole,
à faire signer par Richard Lagrange, le directeur régional.
Entre temps, Martine Jaoul a déterminé la date
de la réunion en fonction des disponibilités de Aline Tomasin et
Jocelyne Saint Avit, chargées des affaires culturelles au Conseil
régional. En effet, le réseau des musées
pyrénéens est un projet inscrit au Contrat de Plan
Etat-Région 2000-2006. Le Conseil régional est donc le premier
partenaire naturel du projet, et sa participation à la réunion de
relance apparaissait comme indispensable. Le rythme de travail dans
l'administration régionale est soumis à l'imprévu et aux
changements, en fonction des priorités et préoccupations des
élus, c'est pourquoi Martine Jaoul a tenu à s'assurer de la
présence de représentants du Conseil régional pour
arrêter une date de réunion.
Il a fallu ensuite procéder, avec l'aide de Simonne
Foresti, secrétaire du service musées, à l'envoi des
courriers, comprenant chacun : la lettre d'invitation, un exemplaire de la
proposition la plus récente (février 99) de Charte du
réseau des musées pyrénéens, un coupon de
réponse détaillant l'adresse et le plan d'accès de la
DRAC, un plan de Toulouse sur lequel la DRAC était indiquée
(notamment pour les partenaires venant d'Espagne). Une fois les courriers
envoyés, j'étais chargé de collecter les réponses
(par lettre, fax ou courrier électronique), afin d'établir la
liste des participants effectifs de la réunion, et des
excusés.
Quelque temps avant le 7 juillet, j'ai commencé
à préparer les dossiers de travail pour les distribuer aux
participants avant la réunion. Chaque dossier comportait : l'ordre du
jour de la réunion, la liste des participants et des excusés,
classés par régions, avec présentation de leur fonction,
un extrait de l'axe Culture du Contrat de plan. De plus, les
correspondants de Navarre, après réception de la lettre
d'invitation, nous avaient envoyé leur contribution à la Charte
du réseau, qu'il a donc fallu intégrer dans une nouvelle version
de la Charte(cf. 2.). La Charte ainsi réactualisée figurait dans
le dossier de travail de la réunion. Tous ces documents devaient
être réalisés en Français et en Espagnol, ce qui m'a
permis de faire un exercice de traduction intéressant, avec l'aide de
Cristina San Juan-Foucher, du service régional de
l'archéologie.
Organiser la réunion signifie également
s'occuper de l'aspect "logistique" des choses : réserver les chambres
d'hôtels pour les participants restant la nuit à Toulouse, se
charger des rafraîchissements servis à la pause. Ainsi, Martine
Jaoul souhaitait garantir un accueil convivial et professionnel aux
correspondants potentiels du réseau des musées
pyrénéens.
A la suite de la réunion, j'ai été
chargé du compte-rendu, et de sa diffusion aux participants et aux
excusés par courrier postal ou électronique. Bien entendu il
fallait aussi leur envoyer la nouvelle version de Charte du réseau des
musées pyrénéens, établie au cours de la
réunion.
Les réunions permettent de susciter des collaborations
et partenariats, de faire avancer des projets. A ce titre elles
nécessitent un suivi attentionné, autant pour la
préparation, dont dépend en grande partie l'efficacité de
la réunion, que pour le compte-rendu, qui permet de valider les
décisions prises en réunion, et de garder le contact avec les
partenaires pressentis.
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