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La gestion participative des ressources naturelles dans le Bassin du Congo : l'exemple du Cameroun et de la République Démocratique du Congo

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par Aristide Taleng Faha
Université de Limoges - Master 2 Droit international et comparé de l'environnement 2006
  

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Introduction gÈnÈrale

1

PrÈcisions terminologiques

La gestion participative est un concept nouveau qui est entrain de faire du chemin. Elle consacre le rejet de la gestion statocentrÈ des ressources. DÈsormais, ce níest plus seulement lí...tat

et ses diffÈrentes institutions qui sont intÈressÈs par la gestion des ressources naturelles. Líaction de

gÈrer implique plusieurs degrÈs díintervention. Il peut síagir soit de líexploitation, de la conservation et de la protection. Líexpression "gestion participative" (qui dÈsigne la mÍme rÈalitÈ que la cogestion ou encore la gestion conjointe ou mixte, gestion multipartenaire ou accord conjoint

de gestion) dÈcrit une forme de partenariat par laquelle toutes les parties prenantes intÈressÈes síaccordent ‡ partager les fonctions de gestion, les droits et responsabilitÈs sur une portion de territoire ou une gamme de ressources1. Plus spÈcifiquement, la dÈfinition ÈnoncÈe ci haut síapplique ‡ une forme de gestion des aires protÈgÈes. Ainsi selon Grazia (1997), la gestion

participative intËgre une meilleure rÈpartition des droits, des responsabilitÈs et des pouvoirs dans la gestion. C'est dire que la gestion participative postule ‡ la fois un souci de dÈveloppement durable et díÈquitÈ2.

La notion de ressource naturelle renvoie ‡ une pluralitÈ de biens. Malafosse3, allant dans le mÍme sens que la convention de Lugano4 considËre que les 'ressources naturelles' recouvrent les trois ÈlÈments biotiques de la nature, ‡ savoir la faune, la flore, et les minÈraux auxquels on a ajoutÈ líeau. Le IXe plan franÁais pour sa part assimile les ressources naturelles au patrimoine naturel et au milieu naturel5. Ainsi, le terme ressource naturelle recouvre une signification plus ou moins large selon quíon la limite aux considÈrations Èconomiques ou au considÈrations Ècologiques. Pour les besoins de notre dÈmonstration, il semble intÈressant de mettre en Èvidence líaspect Èconomique

des ressources naturelles sans ignorer complËtement les considÈrations Ècologiques. Nous considÈrerons comme ressources naturelles non seulement les ÈlÈments de la biotique, mais aussi

les minÈraux. De ce point de vue, il apparaÓt que le Bassin du Congo et singuliËrement les deux

pays de notre Ètude constituent un important vivier de ressources naturelles. Et leur gestion

intÈresse doublement la planËte. Díabord sur un plan purement Ècologique, les forÍts du Bassin du

Congo sont, aprËs celle de líAmazonie, le premier pourvoyeur díoxygËne nÈcessaire ‡ la survie de

la vie sur terre. Ensuite, sur le plan Èconomique, les richesses du sol et du sous-sol du Bassin du

Congo et particuliËrement de la RDC ont conduit certains ‡ dire de ce pays que cíest un scandale gÈologique6.

Le Bassin du Congo se dÈploie sur toute líÈtendue de líAfrique centrale. Díailleurs une certaine dynamique tend ‡ identifier le Bassin du Congo ‡ líespace politique que constitue la CommunautÈ ...conomique et MonÈtaire de líAfrique Centrale (CEMAC). Cet espace comprend entre autres pays le Cameroun, la RÈpublique DÈmocratique du Congo, le Congo, le Gabon, la RÈpublique Centre Africaine, le Tchad, la GuinÈe ...quatoriale, le Rwanda. Le bassin du Congo est recouvert par une forÍt dense, qui jusqu'‡ un passÈ rÈcent Ètait encore vierge sur prËs de quatre vingt pour cent de sa superficie. Depuis la colonisation jusquí‡ trËs rÈcemment, lí...tat dÈtenait le monopole de la gestion des ressources forestiËres dans le Bassin du Congo. Face ‡ líÈchec des

1 BORRINI-FEYERABEND GRAZIA.- Gland, Gestion participative des aires protÈgÈes: L'adaptation au contexte, UICN, 1997.- 79p.- (SÈries sur les Politiques Sociales).

2 Ceci se justifie aussi par le dÈbat croissant dans bien de pays sur la reconnaissance díun ' droit de líhomme ‡

líenvironnement .

3 MALAFOSSE, le droit de líeau. P8.

4 Convention de Lugano du 21 juin 1993 sur la responsabilitÈ civile des dommages rÈsultants díactivitÈs dangereuses pour líenvironnement, art 2 al. 11

5 Loi 83-645 du 13 juill. 1983 (2e partie, chap. 1-6, ' L'Èquilibre du territoire ).

6 BOBIA J, prÈsentation pendant la ConfÈrence sur Le trÈsor naturel de la RDC, Bruxelles 23-24 novembre 2005.

2

mÈthodes classiques de gestion, la situation tend ‡ Èvoluer depuis quelques dÈcades7. Au Sommet

de la terre, tenu ‡ RIO de Janeiro au BrÈsil en 1992, une option sÈrieuse pour la cogestion de l'environnement s'est dessinÈe. Ce Sommet a marquÈ un pas dÈcisif vers la gestion participative dans ce sens qu'il reprÈcise en l'Èlargissant les diffÈrents acteurs du Droit de l'Environnement8. Cette logique sous-tend la nÈcessitÈ díun partenariat impliquant toutes les parties prenantes, en particulier

les communautÈs locales et les associations de la sociÈtÈ civile, afin quíelles contribuent ‡ la sauvegarde díun patrimoine qui constitue en mÍme temps leur capital9. A la suite de Rio, díautres instruments juridiques tels que la dÈclaration de Johannesburg ont emboÓtÈ le pas pour Ètoffer davantage le cadre institutionnel et juridique international de participation des diffÈrentes parties

prenantes ‡ la gestion de líenvironnement. Mais cíest vÈritablement la convention díAarhus sur l'accËs ‡ l'information, la participation du public au processus dÈcisionnel et l'accËs ‡ la justice en matiËre environnemental, qui Ètablie les lignes directrices de líaspect participatif du dÈveloppement durable10.

Les deux pays principalement concernÈs par notre Ètude prÈsentent une diffÈrence de taille quíil convient de prÈciser in liminÈ litis. La comprÈhension des diffÈrences dans líÈvolution juridique et institutionnelle en dÈpend. Tandis quíau Cameroun la gestion des ressources naturelles

se passe dans un contexte de paix, de líautre cÙtÈ, en RDC la question de la gestion des ressources naturelles doit prendre en considÈration la situation díinstabilitÈ ambiante. Ceci dit, le Bassin du Congo est une vaste rÈgion forestiËre compacte díenviron 230 millions díhectares, qui constitue, aprËs líAmazonie, la seconde forÍt tropicale au monde, en terme de surface. Il reprÈsente environ 6

% de la surface forestiËre mondiale. Les forÍts du Bassin du Congo se situent majoritairement au

Cameroun, au Gabon, en GuinÈe-Èquatoriale, au Congo Brazzaville et en RÈpublique DÈmocratique

du Congo (RDC, ex-ZaÔre) et couvrent une petite partie de la RÈpublique Centrafricaine11.

ProblÈmatique

Tel que prÈsentÈs, le Bassin du Congo, ses ressources et la maniËre dont elles sont gÈrÈes induisent un ensemble díinterrogations. On remarque qu'ici, le cadre institutionnel de la gestion des ressources semble síouvrir ‡ la gestion participative, seulement beaucoup díobstacles surgissent qui freinent la nature participative de cette gestion. La question principale qui se trouve au coeur de la gestion participative des ressources naturelles, et qui fait líobjet de notre travail, c'est celle de la rÈpartition des responsabilitÈs entre les diffÈrents acteurs de cette gestion. Autrement dit il síagit de síinterroger sur l'implication de toutes les parties prenantes dans la prise de dÈcision concernant ces richesses naturelles. Simplement c'est l'Èpineuse question de la dÈmocratie en matiËre de gestion de

l'environnement. Depuis quelques annÈes12 cíest une exigence fondamentale posÈe par la communautÈ internationale dans le cadre de l'assistance des pays en voie de dÈveloppement. Il sera donc question d'identifier et díÈprouver les mÈcanismes juridiques et institutionnels qui gouvernent

la participation des diffÈrents acteurs ‡ la gestion des ressources naturelles dans le Bassin du Congo.

De mÍme ce sera l'occasion de síinterroge sur la capacitÈ des mÈcanismes juridiques et institutionnels en oeuvre dans le Bassin du Congo, ‡ assurer la participation ‡ la gestion de ces

ressources. Une interrogation particuliËre concerne la question de líimplication des peuples autochtones et indigËnes dans la gestion des ressources naturelles du milieu dans lequel ils vivent.

7 MíBETE Roger Albert, La gestion participative des aires protÈgÈes (faune et flore) en Afrique. Etude de cas : la gestion participative du sanctuaire de gorille de LOSSI au Congo Brazzaville, MÈmoire en vue de líobtention du DiplÙme díEtudes SpÈcialisÈ en gestion des ressources animales et vÈgÈtales en milieux tropicaux, UniversitÈ de liËge

2002-2003.

8 DÈclaration de RIO Principes 20 ‡ 22.

9 GAMI N. CrÈation du sanctuaire ‡ gorille de LOSSI : cogestion et valorisation de la ressource gorille ‡ travers le tourisme et par les ayants droits, 2000.

10 MÍme si elle a ÈtÈ ÈlaborÈe dans le cadre du droit rÈgional europÈen, cette convention mÈrite quíon síen inspire dans

le Bassin du Congo.

11 Voir annexes.

12 On prend le point de dÈpart au Sommet de Rio.

3

Qu'en est-il dans les ordres juridiques internes du Cameroun et de la RÈpublique DÈmocratique du

Congo ?

De prime abord, le champ des ressources naturelles est trËs vaste. Et le bassin du Congo se rÈvËle Ítre une mine de ressources naturelles. De ce point de vue, il semble bon ‡ propos de nous focaliser sur la gestion participative des ressources ligneuses et des ressources forestiËres animales.

En gros, il síagit des ressources naturelles forestiËres renouvelables. Par ailleurs, il sera beaucoup

plus question de poser un regard critique sur les canaux juridiques de participation des populations autochtones, riveraines des zones forestiËres ; de mÍme que sur la prise en compte du travail des ONG internationales dans la gestion des ressources dans le Bassin du Congo. Aussi, notre travail se projettera sur une pÈriode qui remonte de 1994 ‡ nos jours. Ce choix n'est pas fortuit. En effet c'est

la date ‡ laquelle le Cameroun ‡ redÈfinit sa politique environnementale et de ce fait reformÈ sa loi

forestiËre ; alors que la RDC se trouve ‡ un moment important des consultations qui serviront de balises ‡ la reforme prochaine de sa politique environnementale.

IntÈrÍt de líÈtude

En dÈpit des nombreuses et intÈressantes Ètudes rÈalisÈes sur le Bassin du Congo, la question

de la gestion participative des ressources naturelles forestiËres renouvelables garde toute sa pertinence. Cet intÈrÍt síexplore ‡ travers plusieurs canaux. Sur le plan socio-Èconomique, la

gestion participative permettrait une bonne rÈpartition du fruit de la croissance, dans une Afrique centrale ocents la pauvretÈ sÈvit amËrement. Il est question díexplorer les pistes capables de corriger une certaine injustice, en faisant en sorte que les personnes qui vivent au contact des ressources naturelles en bÈnÈficient aussi. Dans le mÍme sens, ce travail permettra de dÈceler les diffÈrents niveaux de blocages, ‡ líorigine du disfonctionnement de la gestion partitive dans le Bassin du Congo. Par ailleurs, il est dÈsormais admis que le dÈveloppement durable implique que les gÈnÈrations prÈsentes utilisent les ressources naturelles pour satisfaire leurs besoins sans pour autant

compromettre la capacitÈ des gÈnÈrations ‡ venir de satisfaire les leurs13. De ce point de vue, notre

Ètude pourrait nous permettre de faire l'Ètat des lieux de la gestion participative au Cameroun et en RDC, afin Èventuellement díenvisager les mesures qui permettraient de renforcer ce mode de gestion.

Du point de vue Ècologique, la gestion participative des ressources naturelles permet une plus grande prise en compte des mesures Ècologiquement rationnelles. On considËre que la participation dans la gestion est une garantie de la durabilitÈ des ressources. Ceci d'autant que les risques, de destruction de la planËte, pËsent sur nos tÍtes comme une ÈpÈe de DamoclËs.

Prenant en compte les considÈrations politiques, la participation du plus grand nombre des acteurs concernÈs par la gestion des ressources naturelles est indÈniablement une avancÈe significative vers la dÈmocratisation des sociÈtÈs dans le Bassin du Congo. Elle ouvre un champ important au dÈbat public. De mÍme qu'elle offre une tribune d'expression qui pourrait bien aller au del‡ de la gestion des ressources naturelles pour Èbranler tous les aspects de la vie en communautÈ. Enfin et pas des moindres, le Bassin du Congo prÈsente des expÈriences lÈgislatives et des rÈflexions doctrinales qui au del‡ des systËmes culturels, Èconomiques et sociaux particuliers posent

en fait la mÍme question : Quel droit pour un meilleur environnement ? Ainsi, líaspect comparÈ de notre Ètude est ‡ la fois source et facteur d'unification ; c'est une nouvelle forme de solidaritÈ des peuples14.

13 Rapport Brundtland ' La terre : notre avenir ‡ tous , Commission Mondiale pour líEnvironnement et le

DÈveloppement.

14 Les forÍts et l'environnement, travaux du comitÈ international de DCE, PUF, 1984 ; et R DRAGO citÈ par E PONTAVICE, RJE, 1978-2, p.147 ; ainsi que R DRAGO association H Capitant, La protection du voisinage et l'environnement, pps, 1979, p.459.

4

Revue de la littÈrature

La gestion des forÍts des ressources naturelles forestiËres du bassin fait líobjet díune abondante littÈrature. Elle mobilise les universitaires, les chercheurs et autres membres de la sociÈtÈ civile.

en croire C. Doumengue : ' Du Cameroun ‡ la RDC, líAfrique Centrale est le grenier

forestier du continent. (Ö) mais ces ressources forestiËres sont en constant recul, [-2.300 km2/an soit -0.5% ‡ -0,6%/an], principalement du fait des activitÈs agricoles et de celle de collecte de bois, autour des villes et dans les zones rurales ‡ forte densitÈ de population 15. Cependant, il pense que

ces forÍts sont encore trËs mal connues, tant du point de vue de leur Ètat, de celui du potentiel ligneux ou de la diversitÈ biologique, que des diverses valeurs qui leurs sont attribuÈes. Ceci explique peut Ítre pourquoi les auteurs vont beaucoup plus se prÈoccuper de la protection de ces ÈcosystËmes.

Le Professeur Maurice KAMTO16 soutien que la protection des ÈcosystËmes forestiers du

Bassin du Congo passe nÈcessairement par líadoption et líapplication adÈquat des moyens juridiques et institutionnels nationaux et internationaux existants.

Patrice BIGOMBE LOGO17 pense que la protection des ÈcosystËmes forestiers díAfrique

...quatoriale nÈcessite la rÈconciliation entre les politiques forestiËres et leurs populations. Líobjectif

de cette rÈconciliation est de tenir compte, dÈs la conception de ces politiques, des mentalitÈs,

possibilitÈs technologiques nationales, capacitÈs institutionnelles rÈelles, conditions socio- Èconomiques et politiques de chaque pays.

Selon Marie madeleine Bassallang18, les ÈcosystËmes forestiers du bassin du Congo doivent

faire líobjet díune protection particuliËre. Cette protection doit tenir compte des rÈalitÈs sociales, Èconomiques politiques, et culturelles de chaque pays. Elle doit Ègalement impliquer tous les acteurs de la conservation et, tenir compte des exigences internationales de conservation des forÍts.

Ce quíil faut dire cíest quíon síest beaucoup plus intÈressÈ ‡ la protection des ressources du Bassin du Congo. Les auteurs et chercheurs se comportent comme si la gestion ne prend en compte que la protection. Pourtant, la conservation et líexploitation des composantes importantes sans lesquelles la gestion ne fait pas sens.

Par ailleurs, certains chercheurs síintÈressant seulement ‡ certains aspects de la gestion participative en sont arrivÈs ‡ des conclusions emprunt de lÈgËretÈ. Ainsi, pour Lowe19: ' La Gestion participative des ÈcosystËmes forestiers est une rÈalitÈ en Afrique Centrale. Elle se dÈploie dans un cadre autant normatif que pratique qui laisse intervenir non plus seulement les Etats mais aussi et surtout les communautÈs locales, les associations, les ONG et le secteur privÈ . la vÈritÈ,

ce postulat dÈnote díune analyse superficielle de la pratique de la gestion participative dans le

Bassin du Congo.

HypothËses de travail

LíhypothËse de dÈpart est que dans le Bassin de Congo les mÈcanismes juridiques et institutionnels sont ouverts ‡ la participation, mais quíen rÈalitÈ ils níassurent pas vÈritablement la participation de toutes les parties prenantes de la gestion de líenvironnement et prÈcisÈment les populations locales. Par ailleurs, líimplication de ONG internationales va grandissante et elle offre des perspectives intÈressantes pour le partage des revenus de líexploitation des ressources et partant

15 C. Doumengue, La gestion des ÈcosystËmes forestiers du Cameroun, Du Gabon, et de la GuinÈe Equatoriale ‡ líaube

de lían 2000, UICN, p. 148, YaoundÈ, Cameroun dÈcembre 1998.

16 Maurice KAMTO, Droit de líenvironnement en Afrique, Edicef, p.110, 1996.

17 Patrice BIGOMBE LOGO, Le retournement de líÈtat forestier : líendroit et líenvers des processus de gestion forestiËre au Cameroun, Presses de líUniversitÈ Catholique díAfrique Centrale, p.332, YaoundÈ 2004.

18 BASSALANG Marie-Madeleine, La gestion des ÈcosystËmes forestiers díAfrique centrale,

MÈmoire Master en Droit de líHomme et action humanitaire, UCAC 2005 ;

19 Patrick Juvet LOWE GNINTEDEM, Les ONG et la protection de líenvironnement en Afrique Centrale, MÈmoire

Master DICE (M2), p.103, UniversitÈ de Limoges 2OO3

5

pour la gestion rationnelle des ressources.

MÈthodologie et plan

A líaide du paradigme descriptif, nous nous engageons dans une approche intÈgrÈe. C'est-‡- dire quíen mÍme temps que nous prÈsenterons les mÈcanismes de gestion participative des ressources naturelles au Cameroun et en RDC, nous nous attellerons du mÍme coup ‡ mener la rÈflexion critique. Ce n'est peut Ítre pas une innovation, tout de mÍme c'est une approche qui se veut originale. Par ailleurs, les canons de notre analyse seront essentiellement l'exÈgËse des textes, ainsi qu'une approche vÈritablement critique. Notre travail veut rompre avec la mÈthode classique qui consiste ‡ analyser dans une premiËre partie les concepts, prÈsenter les notions avant d'en ressortir les limites dans une seconde partie. Sous toutes les latitudes, on semble avoir pris la mesure de la globalitÈ du phÈnomËne environnemental. Depuis une trentaine d'annÈe, la communautÈ internationale montre bien qu'elle a comprise qu'on ne peut rÈpondre au dÈfi de la viabilisation de la planËte qu'en menant des actions concertÈes. On assiste ainsi ‡ une forte pression

de la sociÈtÈ des ...tats tant au niveau sous rÈgional que global (DeuxiËme partie). Cependant que la gestion participative et durable de l'environnement doit fondamentalement commencer ‡ la base avec l'intÈgration des acteurs locaux, et partant la prise en compte de leurs intÈrÍts immÈdiats

(PremiËre partie).

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote