5.2 Les résultats sur la qualité des
services de soins
Les informations que nous présentons dans cette section
sont tirées essentiellement, sont des desccriptions qualitatives. La
qualité des soins s'est posée depuis quelques années.Les
informations les plus fiables ont été fournies par quelques
formations sanitaires qui avaient testé le systèmes de
recouvrement des coûts. Après quelques années de mise en
place une étude fut menée pour évaluer et comparer des
indicateurs-clés dans le cadre du financement et de la participation des
décideurs notamment les améliorations de la qualité des
soins, et les implications des méthodes de financement du point de vue
équité. Après l'extension du système une
étude fut réalisée en 1994 pour évaluer les
diverses dimensions du système sanitaire actuel, notamment le cadre
juridique et réglementaire du financement de la santé,
l'efficacité des comités de gestion ; les coûts, le
financement et l'efficience des prestataires publics.
Ce sont les résultats de ces deux qui nous ont servi de
point départ pour réaliser les enquêtes sur la
qualité des soins en Mauritanie. Dans les recherches
précédentes nous nous sommes aperçus très vite que
les communautés n'ont pas été intégrées dans
la prise des décisions ce qui nous a poussé de revenir sur cette
dans notre étude, le tableau que voici nous édifie beaucoup plus
sur ce qui aurait donné plus de vivacité au système de
recouvrement des coûts ;
Tableau 20 : Etude thématique de l'impact du
système de recouvrement des coûts
Thèmes et questions
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Domaines étudiés
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Thèmes
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Question posée
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Qualité des soins
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Volonté à payer pour améliorer les services
de santé
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Recouvrement des coûts
|
Efficacité du système
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Mécanismes de renforcement pouvant encourager
l'efficacité
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Efficience productive
|
Réforme sectorielle
|
Faisabilité d'une grande efficience dans la production par
le biais de la décentralisation
|
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Réaménagement des charges
|
Définition d'un mode d'affectation optimale en
adéquation avec les activités
|
Financement Communautaire
|
Majorer le rôle des communautés
|
Choisir des options de partage des coûts de santé
|
Source : Auteur
Comme on le voit, pour le système de recouvrement des
coûts, ces thèmes et questions devaient non seulement non
seulement servir pour le plaidoyer, mais être utilisés comme
éléments de recueil des opinions, avant la mise en place du
système. Nous avons contasté que lors de l'extension du
système au Brakna, Trarza et Nouakchott que ces éléments
non pas été utilisés. Ce n'est pas un préalabre de
les utiliser, mais les occulter ne fait pas ressortir les nombreux liens
existant entre la qualité que le système devrait induire et les
coûts et l'efficacité.
On s'est vite aperçu que si l'on veut améliorer
la qualité des prestations dans plus de 90% des formations sanitaires
ciblées par notre recherche, qu'il faudrait dépenser trois fois
de plus que le système avait comme capital de départ
c'est-à-dire trois le fonds de roulement et les autres dépenses
consacrées au démarrage du système. A défaut,les
DRPSS devaient s'assurer que l'une des conditions sine qua non était
remplie ; c'est-à-dire un approvisionnement régulier et
satisfaisant pour les deux premières années. Cependant, la DPM ou
DPL ne pouvait pas garantir de la disponibilité permanente des
médicaments pour plusieurs raisons évidentes :
L'ouguiya la monnaie nationale est dévalue et les
médicaments sont payable dans l'union européenne avec le
dollar.
Les prescriptions ne sont pas rationnalisées dans les
formations sanitaires, il ya des wilayas plus voraces que d'autres en
médicaments.
L'argent provenant des formations sanitaires pour le
réapprovisionnement est versé dans le compte régi du
trésor public, donc pas tout de suite disponible.
L'achat de molécules en grandes quantités et donc
non utilisables car, elles ne répondent pas au profil
épidémiologique du pays.
Par ailleurs nous nous sommes rendus compte que
l'efficacité et la productivité est très faible dans un
contexte où la décentralisation annoncée n'ait pas
été précise et complète.Ce manque de
décentralisation est à l'origine de l'absence de participation
communautaire aux actions de santé. Car la participation des
bénéficiaires à la prise des décisions renforce la
responsabilité des professionnels de santé vis-à-vis de
l'efficacité et de la productivité. Dans le cas où la
participation des bénéficiaires est plus grande,
l'efficacité est plus grande et peut aller de pair avec la
qualité. Il fallait attendre l'année 2002, pour que la
problèmatque de la qualité du système de recouvrement soit
véritablement posée et notre étude a permis à
certaines wilayas d'aborder sereinement des questionnements sur la
qualité des services de santé qu'elles offrent. Les
résultats que nous allons présentés obtenus au niveaux de
plusieurs formations sanitaires guideront sans aucun nul doute les
interventions sur la qualité des soins en Mauritanie.
La qualité des services était sérieuse
absente dans la quasi-totalité des formations sanitaires du niveau
opérationnel (Hopitaux régionaux, centres de santé et
postes de santé).Nous avons fait notre enquête dans les formations
sanitaires de Nouakchott et de l'Assaba selon les données et mesures du
système de recouvrements des coûts pour la qualité de
l'offre des services. Nous nous sommes inspirés des items habituellement
utilisés pour évaluer les programmes de santé publique
selon le modèle PRECEDE et PARETO qui sont les structures (ossature
structurelle), les méthodes fonctionnelles de la pratique
médicale, paramédicale et infirmière et enfin les
résultats basés sur la perception à la fois du personnel
et des bénéficiaires des services de santé.
5.2.1 L'impact du système de recouvrement sur les
autres activités de santé à Nouakchott :
L'évaluation de la qualité dans les formations de
Nouakchott, concerne tous les domaines de l'offre des services de santé.
Nous avons pu recueillir cinq aspects de la qualité :
Les effectifs et les formations reçus au cours des 24
derniers précédents le jour de l'enquête. En effet plus de
52 % des des agents interviewés déclarent n'avoir pas
bénéficé de formations dans le cadre de leur poste
d'exercice au cours de ces 2 dernières années.Seuls les
médecins chefs et les surveillants des services déclarent avoir
reçu plusieurs formations.
Grahique 6: Taux d'agents de santé formés
Source : Auteur
La disponibilité des médicaments et autres
fournitures et consommables médicaux :
Tous les produits dits traceurs (indicateurs de rupture de stock)
étaient disponibles dans les dépôts de pharmacie, cependant
il n'y a pas d'antiseptiques dans plus de 67% des formations sanitaires. Nous
avons reporté les données des formations sanitaires pour la
disponibilité des médicaments traceurs en ce qui concerne le
franchissement du seuil d'alerte dans la figure suivante.O n constate que sur 8
postes de santé 5 ont franchi le seuil d'alerte à partir duquel
ils devaient lancer leur commande, même si les délais de livraison
sont négligeables, commander avant de franchir la ligne est une
régle inaliénable.
Grahique 7: Seuil d'alerte pour commander les produits
médicaments
Source : DRP Nouakchott
Cependant d'autres médicaments essentiels sont
fréquemment en rupture dans certaines formations sanitaires de la
capitale. En première ligne vient l'amoxicilline (antibiotique de la
famille des pénicillines), suivi par l'ibuprofen (antiinflammatoire non
stéroidien) voir figure 8. Ces ruptures se produisent souvent dans les
grandes formations. Il faut noter que ces formations sanitaires ont une grande
fréquentations d'usagers, mais l'explication viendrait du fait que ces
produits sont prescrits le souvent parce qu'ils sont des marges de
bénéfices très grandes, dès lors ces
bénéfices vont à la motivation des agents. Il arrive
souvent qu'ils soient délivrés sans ordonnances, ce
phénomène s'observe à la polyclinique. La Polyclinique de
Nouakchott est fréquemment exposée à ce problème,
car elle tourne 24 /24 heures.
Grahique 8 : Pourcentage de
disponibilité
Source : Auteur
Il est à noter que dans le système de recouvrement
des coûts un taux de rupture d'une molécule ne doit
dépasser plus de 15%.
Les autres fournitures et consommables, connaissent de
fréquentes ruptures de stocks. Les antiseptiques, les gants, l'alcool,
le coton, les seringues et aiguilles sont les principaux produits en manque, la
situation est résumée au graphique 9. Il faut rappeler que ces
produits ne sont pas dans la tarification, et elle est laissée à
l'appréciation des comités de gestion. On constate que plus on
est à la phériphérie plus le pourcentage de
disponibilité des autres consommables diminue.
Figure 9 : Disponibilité des fournitures et
consommables
Source : Auteur
Le respect par le personnel de santé des normes et
procédures en vigueur dans les formations sanitaires.Plus de 80 %
des services disposés de l'ensemble du référentiel de
santé, mais seule une infime partie des agents l'utilisait. Cependant le
guide clinique et thérapeutique et les ordinogrammes sont jugés
dépassés par le personnel médical et infirmier. Les
modules de prise en charge des infections sexuellement transmissibles sont
constamment consultés par les prestataires. Depuis 1993, les formations
sanitaires disposent des guides cliniques et thérapeutiques, des
ordinogrammes (ou arbres de décisions) qui servent de
référentiel pour les activités curatives. A partir de
1994, le programme SIDA, a mis à la disposition des formations
algorithmes pour la prise en charge des infections sexuellement
transmissibles. Et en 1999 le programme national de santé de la
reproduction a élaboré des guides sur les normes
procédures de santé de la reproduction. Avant la mise en place de
ces documents, il a été procédé à la
formation des formateurs. Mais force est de constater, que seul le personnel
nouvellement recrutéd les utilisent avant d'abonder dans la routine de
ses collègues de la place.Notre enquête révèle que
les outils les moins utilisés sont les guides cliniques et les
ordinogrammes, suivis par les guides de santé de la reproduction. Le
graphique 10 résume la situation.
Graphique 10 : Taux de disponibilité des
outils d'aide à la prise en charge
Source : Auteur
L'enquête que nous avons menée sur l'utilisation des
guides (guides des normes et procédures de santé, algorithmes et
ordinogrammes), la conformité du diagnostic et l'adéquation du
traitement, révèle que la plupart des formations sanitaires
visitées, ne savent pas là où se trouve leurs guides. La
disponibilité de ces outils dans formations sanitaires n'implique
forcément pas, leur utilisation et la confirmité des
prescriptions avec ses normes. Leur utilisation par le personnel lors des
consultations devait servir à la fois à la rationalisation des
prescriptions dans le but d'éviter les ruptures de stocks et
àl'adéquation entre symptomalogie et prescription. Mais ces
outils ont été rangés dans les placards juste après
la fin de la formation, ce qui rend difficile la mesure de l'adéquation
entre pathologie et prescription est surtout renforcée par les ruptures
fréquentes des supports du système d'informations sanitaires.
Ainsi nous avons trouvé l'existence d'importants écarts entre le
diagnostic évoqué sur la carte de soins et celui qui est
consigné dans les registres de consultation et de la conformité
des prescriptions avec le protocole de prise en charge d'une infection
respiratoire aigue (graphique 11). Cette étude indique seules les sages
femmes (43%) se servent des guides et que la conformité de leurs
prescriptions avec les protocles représentent un taux de 47%. Moins de
5% des médecins se servent de ces guides. Comme on le voit il est
très difficile d'évaluer la qualité des soins, si les
protocoles définis dans le référentiel ne sont pas
appliqués.Pour le cas de cette IRA, on sait qu'en l'absence de protocole
bien défini, on s'expose à une surprescription de
médicaments (antibiotiques, antiinflammatoires, antitussifs), on aura
tendance à traiter les antibiotiques même si c'est une infection
d'origine virale. La non utilisation des protocoles est surtout due au manque
d'intérêt porté par les superviseurs, car dans aucunes des
supervisions il n'a jamais été demandé de s'attarder un
peu sur ce volet.
Graphique 11 : Conformité de protocole
diagnostic et thérapeutique
Source : Auteur
Le système national d'information sanitaire a
été réformé en 1990, en 1998 et en 2005, et les
système de recouvrement des coûts a été mis en place
entre ces deux réformes.Il en a résulté la
créattion de nouvelles bases de données non pris en charge dans
le SNIS national jusqu'en 1997. Mais les quelques données
récoltées dans le cadre du système de recouvrement des
coûts n'ont pas pu être intégrées dans le SNIS. Ce
n'est d'ailleurs qu'à partir de 2000, que la DPCS s'est
décidée à s'attaquer à la déperdition des
informations sanitaires. Au niveau des formations sanitaires c'était la
rupture des outils ou l'absence de collectes d'information qui font que le SNIS
n'est pas opérationnel.Ainsi pour l'année 2OO4 sur les 84
synthèses mensuelles des circonscriptions sanitaires de moughaatas
attendues à la DRPSS, seuls 34% sont effectivement reçus. Deux
facteurs sont à l'origine de cette situation,il s'agit
premièrement d'un manque d'intérêt pour les
autorités sanitaires de collecter et d'utiliser les données. Il
n'est pas très étonnant que cela puisse être, car le DRPSS
de Nouakchott entre 1990 et 2002 avait l'habitude de manipuler les chiffres ,
lorsqu'il faisait fasse sa hierarchie pour dire que tout va bien , ou diminuer
les indicateurs lors qu'il était à la recherche de finnancement.
Le paradoxe est que tous ce sont inscrit dans cette pratique.
Deuxièmement le manque de formation focalisé sur le pourquoi et
les enjeux que représente le SNIS dans la planification explique,
pourquoi le personnel ne se tracasse pas pour ne se reste que collecter les
informations sanitaires .Très grave, les données issues du
système de recouvrement des coûts ne sont pas exploités,
alors que toutes les prévisions des formations sanitaires devaient y
dépendre. Les informations que nous avons récoltés durant
notre enquêtes (voir graphique 12) nous amène à dire que
seules les données financières intéressent les CSM et la
DRPSS et que les taux d'accessibilité et d'utilisation annoncés
dans les rapports ne sont pas du tout connus par leurs auteurs, donc fictifs.
Les sous systèmes d'informations sanitaires sont très
difficilement gérables au niveau central ou à la DRPSS, mais
peuvent servir à rehausser la qualité des prestations.
Graphique 12 :Nature des informations
collectées
Source : Auteur
Le niveau de satisfaction au sujet de la qualité tel
que perçu le personnel et les bénéficiaires. Les
services de santé de la reproduction du Minsitère de la
santé et des affaires sociales ont retenus comme critères de bon
accueil des usagers : les salutations adressées à l'usager,
l'invitation de l'usager à s'asseoir et l'interaction entre le
prestataire et l'usager. C'est dans cet ordre d'idée que l'observation
menée auprès des prestataires lors de l'offre de soins a
démontré que plus de 98 % avait salué « leur
client » et l'avait incité à s'asseoir sur la chaise.
Cependant on estime que plus 54% des prestataires n'ont pas engagé un
débat permettant une interaction.
Les échantillons soumis à notre interview pensent
que l'Etat n'a pas fait le nécessaire améliorer l'offre de soins,
mais que le personnel fait de son mieux. Ils croient que le personnel demande
beaucoup d'argent. Parmi les points forts évoquent figurent en
première place la disponibilité des médicaments. Les
usagers disent que seuls les médicaments comme le paracétamol,
l'aspirine sont moins chers, cela parce qu'ils sont vendus dans les boutiques.
Ils estiment également que les barrières linguistiques, sont
à l'origine d'un accueil mitigé qui leur est
réservé dans les services par certains prestataires.Nous avons
recueillis l'avis des usagers sur la qualité des services qui leurs sont
offerts. Le graphique suivant, montre les services relevant du curatifs sont
plus sollicités et les autres activités (administratifs et
social) viennent en dernière postion
Graphique 13 : Motifs évoqués par les
usagers pour l'utilisation des services
Source : Auteur
Les résultats montrent que l'intention de revenir en cas
de nécessité est très présente, mais cela ne suffit
pas, d'autant plus on sait qu'au niveau poste de santé, les usagers
n'ont pas assez alternatives.Il semble plus qu'ils soumettent, plutôt
qu'ils n'aient la possibilité de choisir. Dans le graphique suivant on
constate que l'intention de revenir se confond avec le taux de satisfaction. On
peut dire que leurs opinions sont influencées par manque d'autres
recours d'offre de soins. Beaucoup d'usagers ont évoqué que
l'attente durait plus que le reste de la demande de soins. Quant aux horaires
d'ouverture, 80% des usagers pensent qu'ils sont raisonnables et les 20 %
restant disent que le fait de ne pas ouvrir le week end un réel risque
pour les populations.
Les usagers interrogés disent qu'ils n'étaient pas
informés de l'existence des comités de gestions et que de toutes
façon, ils ne peuvent rien résoudre.
Graphique 14 : satisfaction des usagers
Source : Auteur
L'infrastructure de base et les procédures pour assurer la
qualité dans les formations du secteur public font souvent
défaut. Les évaluations de la qualité ont mis en
évidence des problèmes similaires. Les formations sanitaires
à tous les niveaux d'avant 1993 connaissaient des ruptures de stock
fréquentes pour les médicaments, les fournitures et le
matériel; il n'y avait pas de protocoles de diagnostic et de traitement;
on manquait fréquemment de données fiables. L'adoption et la mise
en place de l'initiative de Bamako à partir de 1993 constituent un
rempart pour asseoir les soins de santé primaires et atteindre
« la santé pour tous en 2000 ». Notre étude
révèle que les améliorations de la qualité des
services de soins sont souvent plus faciles à réaliser que celles
afférentes aux méthodes. Dans la wilaya de Nouakchott, les
efforts visant à rehausser la qualité de l'offre des soins de
santé primaires peuvent se traduire en progrès visibles. Cela
peut se réaliser grâce à la formation du personnel, la
disponibilité des vaccins et des contraceptifs, les fournitures
médicales, et la disponibilité des guides et des manuels pour les
protocoles de diagnostic et de traitement, pour la gestion des fonds et des
médicaments, et à l'implication des comités de gestion.
Mais, une fois en place cette infrastructure de base, même lorsqu'il y
avait des principes directeurs pour le diagnostic et le traitement, on
observait des lacunes majeures dans la mise en oeuvre de ces protocoles.
5.2.2 Système de recouvrement des coûts et
programme maternité sans risque en Assaba
La wilaya de l'Assaba, comme je le disais dans l'un des
précédents chapitres est le laboratoire d'expérimentation
des projets de développement sanitaire. Les formations sanitaires et le
personnel ont pu bénéficier d'une gamme variée de
formations et d'acquisition. Ainsi dans le cadre de la mise en oeuvre du
programme maternité sans risque cette wilaya a acquis des
capacités pour réduire la mortalité maternelle et
infantile.
Toutes les CSM avaient reçus les équipements
nécessaires au renforcement du système orientation recours et des
plateaux techniques. Ce qui devait logique conduire l'offre des prestations de
qualité.
Le système des nations unies (FNUAP, OMS, FENU, UNICEF) a
livré en 2003 aux cinq centres de santé et au centre hospitalier
de Kiffa, une batterie complète d'équipement de service
gynéco obstétrique définie dans les normes de santé
de la reproduction. Il a été prouvé par les études
réalisées sur les précédents projets de
santé que la seule acquisition en
équipements (matériel médical, matériel
roulants et autre logistique) ne suffisait à asseoir des services de
santé fonctionnelles en l'absence de mesure d'accompagnement. Le forfait
obstétrical devait en principe pouvoir améliorer la
qualité des soisn en prenant en charge, la maintenance et le renouvelle
de la logistique. Ainsi nous avons demandé ce que le recouvrement des
activités de santé maternelle et infantile a pu changé
dans le domaine de l'acquistion et de la maintenance des équipements en
terme de sécurité, de disponibilité et d'efficacité
(voir les résultats dans le graphique 15). Les décideurs pensent
que ce forfait a permis de résoudre le crucial problème de
disponibilité et d'efficacité et ensuite de
sécurité, tandis que les professionnels de santé que seul
le critère de disponibilité est satisfait, mais que les
conditions de sécurité et d'efficacité ne sont pas encore
réunies. Les usagers pensent queb dans la mesure où le
problème lié à la disponibilité est résolu,
les autres vont certainement l'être.Il convient ce pendant de distinguer
me disait un professionnel « les déclarations
d'autosatisfaction politique des décideurs qui cherchent à
montrer au citoyen que leur politique est bonne ».Effectivement les
responsables du ministère de la santé avancent souvent la
disponibilité sur les autres critères, alors que celui de la
sécurité des professionnels et des usagers est rarement
évoqué. Alors on sait que l'absence de prise en compte de la
sécurité est un facteur de négligence et d'abandon de tels
équipements. Ce qui à moyen et long terme entrainera
l'inadéquation entre ces équipements et les tâches pour
lesquelles ils étaient destinés. Pour renforcer la
sécurité, il fallait déterminer et respecter des normes et
procédures d'utilisation fondée sur la traçabilité
des actions de cette sécurité.
Graphique 15 : Résultats du forfait
obstétrical
Source :Auteur
On sait que dans le cadre du plan national de
développement sanitaire (2003-2008)
avait défini des protocoles de maintenance et d'entretien
des équipements. Cependant
une fois sur le terrain, nous nous sommes aperçus que ces
protocoles n'étaient connus
et appropriés par les professionnels des cinq
maternités et du bloc opératoire de
l'hôpital. Ces protocoles supposent la disponibilité
d'un personnel formé à cet effet et
des moyens suffisants, on se rend compte qu'il se posait
même un problème pour
l'entretien des petits instruments. Le manque d'entretien des
équipements diminue
l'efficacité et expose à
l'insécurité. Ici le risque d'insécurité peut se
traduire sous forme
de contamination nosocomiale pour les usagers et les
professionnels et accroitre la
morbidité mortalité maternelle et infantile. Le
programme élargi de vaccination avait
élaboré, des protocoles de maintenance et
d'entretien dans les maternités pour lutter
contre les accidents liés aux injections et le
tétanos néonatal. Dans le cadre des projets
des soins obstétricaux et néonataux d'urgence
(SONU) en Assaba, les protocles
développés par le PEV, ont été mis en
place dans les grandes maternités de la wilaya.
Après deux années de mise en oeuvre, en
collaboration avec la DRPSS nous avons
réalisé une enquête pour voir quels
aménagements apporté au sujet de la maintenance
et d'entretien. Ainsi il ressort de cette enquête, que
parmi toutes les quatre maternités
seule celle de Guérou, semble avoir pu mettre en place des
activités compatibles avec
la maintenance et l'entretien de la logistique vaccinale. Les
résultats sont résumés dans
le graphique suivant.Comme on le voit, la maintenance des
équipements est l'un des
points faibles du système de santé mauritanien.
Certains responsables pensent les
équipements qui leurs sont affectés, sont peu
appropriés au regard du climat et de
l'environnement local, ce qui diminue leur durée
d'amortissement. Il était prévu dans le
cadre du réaménagement du décret 92.027,
l'intégration du forfait obstétrical qui vise à
permettre aux formations sanitaires de se payer des
équipements.Mais force est de
remarquer que les comités de gestions ne peuvent pas
entendre parler de l'achat des
équipements, car l'Etat ne doit pas se désengager
dans la fourniture des équipements.
En effet, les responsables des formations sanitaires pensent
l'acquisition des
équipements de bonne qualité se fait toujours par
appel d'offre internationale. En effet,
ils s'appuient sur le discours de certains responsables du niveau
central qui ne veulent
que la décentralisation soit effective sous le
prétexte que les DRPSS et les CSM n'ont
pas les capacités techniques pour mener certaines
activités. Chaque équipement doit
avoir une fiche signalitique pour le suivi des entretiens.
Graphique 16 : Entretien et maintenance de la
logistique des services SONU
Source : Auteur
En matière de formation sur la santé maternelle et
infantile et des domaines connexes,
la wilaya de l'Assaba bénéficie du personnel bien
formé. Les formations dispensées au
cours des 24 derniers mois ont concerné 98 % des
sages-femmes et accoucheuses
auxiliaires, tandis que seulement 11 % des infirmiers chefs de
postes avaient été formés
en SONU et déclarent n'avoir qu'une formation sommaire sur
les normes des services
de santé de la reproduction. Les médecins chefs et
les surveillants des services
déclarent avoir reçu plusieurs formations dans le
cadre du management des services de
santé de la reproduction. Comme on le constate la wilaya
de l'Assaba a un potentiel
humain capable de faire réussir, le programme
maternité sans risque, mais a en croire
le personnel de santé, il y a plusieurs des agents qui
n'ont pas été formés, pourtant qui
sont directement impliqués dans la mise en oeuvre des
SONU. Le FNUAP a créé à Kiffa,
une unité chargée de formation et de supervision
des activités de santé de la
reproduction. Parmi les agents interviewés sur leurs
besoins en formations, plus de 69%
déclarent avoir reçu plusieurs formations en
santé de la reproduction, mais n'ont pas eu
à utiliser ces acquisitions sur le terrain. Quelques
modules sur la PCIME et sur le
système d'information sanitaire, devrait être
dispensés dans l'ensemble des
structures,mais la DRPSS est en retard pour l'exécution de
ces activités. Les agents
de santé pensent que toutle personnel devait
bénéficier de formations et d'informations
Sur la santé maternelle et infantile,notamment la
communication pour le changement
De comportement favorable à la santé. Les
résultats de notre interview, font ressortir
que le taux du personnel formé au cours des 24 derniers
mois( Voir graphique 17). Les
améliorations de la qualité passent
nécessairement par la formation continue du
personnel.
Graphique 17 : Répartition par
catégorie du personnel formé dans le cadre des SONU
Source : Auteur
Les services de santé maternelle et infantile, ont des
produits qui doivent y être disponibles pour un fonctionnement des
unités de soins et du système orientation recours. Bien que ne
figurant parmi les produits traceurs, la rupture de certaines molécules
tels que le méthyl ergométrine, l' occytocine, les
antispasmodiques est considérée comme un dysfonctionnement
altérant la qualité des services. Il convient de noter que les
solutions de perfusions (Sérums salé, glucosé et les
molécules de remplissage) sont souvent en rupture. Les unités de
soins manquent quelques fois les médicaments pédiatriques.Les
contraceptifs sont disponibles et même en excès. Il semble que
depuis leur intégration dans le système de recouvrement, leur
utilisation a sensiblement diminué. Concernant les vaccins, il n'ya pas
de problème sauf au niveau de la maternité de l'hôpital de
Kiffa, qui n'a pas de bonne chaîne de froid, de ce fait les vaccins sont
à la PMI de Kiffa. La disponibilité des médicaments de
maternité sans risque est l'un des principaux du succès.
L'absence d'une banque de sang fonctionnelle, constitue un handicap pour la
prise en charge des urgences. En ce qui concerne les autres consommables, il
est à constater, le manque d'oxygène dans les maternités
des CSM. Les antiseptiques, les gants, l'alcool, le coton, les seringues et
aiguilles sont les principaux produits en manque (Voir le graphique 18). Le
recouvrement de ces produits est intégré dans le forfait
obstétrical qui est de de 3000 ouguiyas. Les antiseptiques retenus dans
la liste sont la bétadine, l'hypoclhorite de sodium (javel), le
crésyl et la chlorexidine.
Les maternités ne disposent pas d'endroit approprié
pour la conservation (non climatisé, non aéré et
exposé à la lumière) des médicaments consommables.
Plusieurs produits de maternité (Vitamines, Sérum anti-D,
occytocine) exigent des conditions particulières de conservations. C'est
pour cela que nous avons recommandé aux équipes de mettre en
place un carnet de bord et des fiches signaliques de tous les produits. La
gestion de ces produits est souvent confiée à du personnel non
qualifié et qui ne connaît pas les régles de
préparation, de conditionnements, de conservation, d'utilisations et
d'élimination de ces produits.
Graphique 18 : Taux de disponibilité des
produits SONU
Source : Auteur
5.3 Les enseignements
En reprenant les six éléments de qualité
décrits par Judith Bruce, on se rend compte que dans ces deux wilayas,
des améliorations au sujet de la disponibilité, mais quant
à l'accessibilité et à l'utilisation des services de
santé de qualité, il y a lieu de revoir les stratégies
pour l'accès de tous à l'assurance qualité des soins.
L'accessibilité aux prestations de qualité dans le
domaine de la santé et des affaires sociale suppose dans le contexte
actuel la disponibilité des équipements homologués par une
agence neutre, des consommables (médicaments, désinfectant et
autres fournitures) et personnel qualifié et motivé pour
réaliser les objectifs que les formations sanitaires se sont
proposé d'atteindre. Ces indicateurs peuvent être mesurés
de manière continuelle pour rehausser la qualité des soins
offerts par les formations sanitaires. Les DRPSS et les CSM peuvent mener des
analyses périodiques grâce aux items que nous avons
résumé dans le tableau suivant :
Tableau 21 : Mesures de la
qualité
Items
|
Nouakchott
|
Assaba
|
Structures
|
Equipements (matériel médical,
matériel roulants et autre logistique) : nombre
d'unités opérationnelles pendant l'année de
référence
Médicaments, fournitures et autres
consommables : disponibilité des produits au moment
de l'enquête, durée des ruptures de stocks des médicaments
et consommables de références
Qualifications du personnel : nombre
d'agents ayant reçus une formation dans le domaine au cours des deux
dernières années
Protocoles : Disponibilité et
utilisation des guides (guides des normes et procédures de santé,
algorithmes et ordinogrammes) de diagnostic et de traitement
Système d'information sanitaire et de
gestion : Système de fichiers et de renseignement pour des
points précis à jour
|
Equipements (matériel médical,
matériel roulants et autre logistique) : nombre
d'unités opérationnelles pendant l'année de
référence
Médicaments, fournitures et autres
consommables : disponibilité des produits au moment
de l'enquête, durée des ruptures de stocks de vaccins,
contraceptifs et produits de maternité
Qualifications du personnel : nombre
d'agents ayant reçus une formation en SOU, SONU, PCIME au cours des
deux dernières années
Caractéristiques de la formation
sanitaire: Disponibilité et utilisation des guides SR
(guides des normes et procédures de santé, algorithmes et
ordinogrammes)
Système d'information sanitaire et de
gestion : Système de fichiers et de renseignement pour des
points précis à jour
|
Méthodes
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Pratiques de prises en charge : observation
des procédures de diagnostic et de traitement pour comparer les
pratiques effectives avec les protocoles de diagnostics et de traitements des
problèmes de santé
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Pratiques de prises en charge : observation
de la prise encharge effective d'un échantillon de consultations
prénatale,d'accouchements de pédiatrie de planification familiale
et d'IEC avec les protocoles de d'offres de ces prestations en vigueur
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Résultats
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Perception du personnel : Comment il
perçoit et apprécie la politique de santé et le
recouvrement des coûts
Perceptions des
bénéficiaires : Interviews avec un
échantillon choisi dans les formations sanitaires au sujet des
caractéristiques de la structure utilisée, des perceptions de
changement au niveau de la qualité et de la satisfaction en
générale
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Perception du personnel : interviews avec
les spécialistes des maternités et PMI au sujet de
l'adéquation des fournitures et de l'auto-évaluation de la
qualité l'offre de soins
Perceptions des
bénéficiaires : Interviews avec un
échantillon choisi dans les formations sanitaires au sujet des
caractéristiques de la structure utilisée, et le désir
d'y retourner pour une prise en charge
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Source : Auteur
La perception de la qualité des services de
santé par les usagers est différemment
appréciée.Cela est lien à leur niveau élevé
de l'analphabétisme et ne connaissent pas aussi leur droit
d'accès aux services de qualité. En effet, il est très
difficile dans un contexte de dictature d'apprécier la qualité
des soins de santé offerts par les services de l'Etat, car parler de ces
insuffisances, c'est critiquer le régime et ses politiques. Ce sont des
informations que nous ne pouvions avoir lors de notre recherche. Nouakchott,
les usagers des formations sanitaires pensent qu'ils peuvent que se plairent
des soins dont ils ont accès, même si la qualité y est
absente. Cela n'est pas tout à fait faux, car la plupart des usagers ne
peuvent pas accéder aux soins offerts par le secteur privé. En ce
qui concerne le renforcement des capacités et des qualifications du
personnel de santé méritent une analyse pour mettre en
corrélation les compétences du personnel et la qualité des
soins demandée par les usagers. Les résultats prouvent les agents
de santé sont capables de s'adapter et de s'approprier des nouvelles
compétences pour développer des soins de santé de
qualité.Mais cela doit s'accompagner d'une réelle volonté
politique pour la mise en oeuvre des politiques de développement et de
leurs mesures d'accompagnement.Le défi qui se pose actuellement aux
acteurs et aux communautés est de faire en sorte que chaque individu,
chaque famille et chaque communauté aient accès à des
soins de santé essentiels de qualité.
Pour permettre à tous les usagers d'accéder aux
services de santé quelques soient leur niveau pyramidal, il faudra faire
respecter l'application des normes et procédures dans toutes les
formations que les services de l'Etat, la société civile et la
communauté auront à utiliser lorsque ce besoin se fera sentir en
terme d'évaluation.Les DRPSS et les CSM auront à ce titre, la
responsabilité de sélectionner les normes locales en
adéquation avec les profils épidémiologiques de leur
wilaya.
Les référentiels nationaux qui existent doivent
être utilisés par les agents des formations sanitaires. La phase
essentielle pour parvenir est de stimuler les efforts nécessaires, en
créant une ou des structures d'accréditation ou de
labélisation les formations sanitaires qui sont conforme à
l'offre des soins de normes. On sait que plus en plus les services de
santé qui sont soumis à l'accréditation sont soutenus les
agences d'accréditation. Ce qui permait de développer un esprit
d'engagement à l'égard des buts, cibles et activités
énoncés pour asseoir des services de santé de
qualité. Il convient de déterminer les
éléments d'un plan national d'accréditation qu'il faudra
confier aux structures prestataires et aux formations sanitaires.
Le principal support de la mise en oeuvre de la politique de
santé est le système national d'information sanitaire en ce sens
c'est à partir de l'analyse des données de collectes que sont
batis les programmes de santé publique. Il est utile de rappeler qu'il
n' y a pas été procédé de l'analyse de situation de
base permettant la d'étudier la faisabilité du système de
recouvrement des coûts dans toutes les wilayas.Seulement les nouveaux
programmes conçus à partir de 2000 ont été
élaborés sur la base des résultats de recherches
opérationnelles. Cependant les outils du système national
d'information sanitaires sont souvent mal remplis et entretenus en raison d'un
manque de suivi et de formation des agents chargés de la collecte. Il
faut signaler qu'à ce propos que certains agents de santé pensent
que la collecte des informations qui ne serviront à rien est une perte
de temps. C'est pour cela qu'il y a une nécessité absolue de
sensibiliser et de former le personnel le SNIS et qu'au niveau de chaque
formation sanitaire qu'il y ait un point focal ayant un carnet de bord et une
feuille de route permettant de suivre le régulièrement. Le
dynamisme du système d'information sanitaire stimule le système
orientation recours en apportant des réponses appropriées entre
les différents niveaux de la pyramide sanitaire.
Lorsque l'infrastructure physique est très
faible, le soutien financier pour créer ou améliorer les
installations sera nécessaire avant toute mise en oeuvre. Les formations
sanitaires de Nouakchott, n'ont pas eu les infrastructures en adéquation
la nomenclature et le plateau technique. Ainsi au cours de notre recherche
nous avons trouver dans un poste de santé une unité de radiologie
alors que plus de 98% des centres de santé ne possédent pas une
radioscopie. Il existe un grand contraste entre la réforme de la
nomenclature du système de santé et les infrastructures
disponibles. Seul le programme élargi de vaccination a su mettre en
place des approches de développement de la logistique vaccinale, ce qui
a permis d'obtenir de résultats de meilleure qualité. Les
équipements techniques intervenant dans l'offre des soins sont
très insuffisants et sont très mal entretenus, ce qui rend
souvent leur utilisation dangereuse. Le plan de développement
élaboré par le ministère de la santé n'a pas encore
été mis en application. La création des structures
régionales de suivi des infrastructures reste à cet effet une
nécessité pour améliorer les équipements et la
logistique des formations sanitaires.
Enfin les indicateurs que nous avons utilisés
démontrent que le système de recouvrement des coûts ne peut
pas à l'état actuel impulsé l'offre des services de
santé performants et de qualité. Le système de
santé pâtit de considérables carences de gestion,
d'organisation et de logistique dans son fonctionnement au niveau le plus
opérationnel. Le développement des progrès qualitatifs
permettant de rationaliser l'organisation se révèlent de plus en
plus difficiles à entreprendre en raison d'un manque viscéral de
morale et d'éthique.
La politique sectorielle de santé et notamment celle qui
se fonde sur les principes des soins de santé primaires et de
l'Initiative de Bamako. Les principaux objectifs sont axés sur
l'amélioration de la santé des populations, l'extension de la
couverture sanitaire, la recherche d'une plus grande viabilité et de
performance du système de santé.
L'incidence notable qu'une profonde réorganisation peut
apporter sur la qualité des services de santé et de l'action
sociale est une perspective, de ce fait le gouvernement par le biais du
ministère de la santé doit s'engager à améliorer
l'organisation du secteur de la santé pour faciliter la mise en oeuvre
des services de santé qualité effective.
Un redéploiement d'efforts de la part de tous les acteurs
doit être entrepris pour améliorer le système afin que les
services de soins puissent bénéficier sans problèmes de
moyens matériel, juridiques,et humains nécessaires à leur
fonctionnement optimal.
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de santé » 1995 p. 4
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