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Dynamique urbaine et évaluation des zones inondable approche des prévisions par SIG (cas du bassin versant de Lukunga)


par Banny Mataba
Université de Kinshasa - Licence 2021
  

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I.1.5 Aperçus géomorphologique, pédologique et problématique de l'érosion hydrique dans le bassin versant de la Lukunga

Le bassin versant de la Lukunga se trouve dans un secteur constitué des collines et on y rencontre, les sables remaniés, les sables plus ou moins argileux et les grès (Ntombi et al., 2004 et 2006 ; Makanzu Imwangana et al., 2014).

Les sables remaniés qui constituent le terrain de couverture du bassin versant sont facilement érodables. Ils peuvent accentuer l'érosion par le simple fait que leurs éléments se trouvant en surface, sont très exposés au ruissellement de l'eau des pluies.

Les sables sont des matériaux non-cohérents, donc ce sont des particules facilement dispersibles, victimes du splash (De Ploey et Savat, 1968 ; Makanzu Imwanagana et al., 2014 et 2015). En outres, elles n'ont pas de structure compacte.

De ce fait, un sol sableux, et donc poreux, présente une très grande perméabilité (Makanzu Imwangana et al., 2015 ; Makanzu Imwanagana et al., 2014, 2015 ; De Ploey et Savat,1968), donc susceptible de minimiser la capacité de ruissellement. Ne peut ruisseler que le surplus d'eau.

I.1.6.Végétation

Jusqu'aux années 1970, le bassin versant de la Lukunga était naturellement protégé par une couverture forestière dense (Une strate arbustive constituée des essences suivantes : Loudetia sp, Syzygium macrocarpus, Hymenocardia acida, Anona carysophyllas et une strate herbacée inférieure composée de : Sporobolus sp, Rhynchalytrum roseum, Digitaria brazzae etc).

A ce jour, la forêt naturelle a complètement disparu laissant place au défrichement des forêts, à l'expansion agricole aléatoire, aux habitations informelles autour desquelles on retrouve quelques arbres fruitiers (Mangifera indica, Dacryodes edulis, Persea Americana, etc.) ainsi que diverses espèces de la famille de Poaceae (Pueraria javanica et Panicum maximum) utilisées comme plante antiérosive.

I.2. Matériels de travail

Pour réaliser cette étude, plusieurs types de données ont été nécessaires. L'analyse de ces données a nécessité l'utilisation de plusieurs logiciels selon le type de traitement requis :

ü Un GPS (Global Positionning System) pour prélever les coordonnés géographiques sur les différents sites inondés de la rivière Lukunga ;

ü Nous avons utilisés l'image SRTM 30m de résolution,

ü Microsoft 0ffice (Le tableur Excel) ;

ü WinRaR (Logiciel de compression et décompression des données)

ü Logiciel Arc Gis 10.5 avec l'extension Arc Hydro Tools 10.5 et hydrologie

ü Google Earth (Logiciel 3D avec les images satellitaires de haute à très haute résolution)

Le traitement des images satellitaires SRTM (30mx30m) de la ville de Kinshasa a permis d'extraire la zone d'étude. Quelques cartes de degrés carrés de la ville de Kinshasa au 1/100 000 provenant du Centre de Recherches Géologiques et Minières (CRGM) ont servi à l'extraction du réseau hydrographique et de la carte géologique. Des séries chronologiques de la quantité de pluie en mm, mensuelles de 1995à 2018de la station METTELSAT de Kinshasa à Binza ont fourni les informations nécessaires à l'appréciation de la hauteur pluviométrique.

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