0. INTRODUCTION GENERALE
0.1 PROBLEMATIQUE
De nombreuses organisations ignorent le climat social, et par
conséquent, la motivation au travail peut être très faible.
Le climat social de l'entreprise constitue notamment la manière dont les
individus d'une organisation perçoivent et caractérisent leur
environnement d'une manière attitudinale et basée sur les
valeurs.
Les perceptions peuvent, par exemple, inclure des notions de
coopération, de soutien du leadership, de confiance,
d'équité, de convivialité et de conflits, Ahmad et al
(2018) cité par marwa Bujimal et Sroka et Szántó (2018 p.
2) résument que le climat social de l'entreprise est
considéré comme une composante significative ayant des
implications importantes dans la gestion des ressources humaines et le
comportement organisationnel. Par conséquent, quelle que soit la taille
de l'organisation, il est important que celle-ci établisse une
excellente relation avec ses employés. Par exemple, selon Hamidianpour
et al. (2015 pg4) le climat organisationnel a un impact positif et significatif
sur la créativité des employés dans les petites et
moyennes organisations.
Le climat social a un impact positif et significatif sur
l'orientation entrepreneuriale. Mais les organisations de taille moyenne sont
déjà relativement grandes et les propriétaires ou les
gestionnaires peuvent ne pas être en mesure de gérer les
employés comme ils le devraient (Hornsby et al. (2019) et Roúman
et al. (2019), les organisations de taille moyenne identifient les mauvaises
compétences de gestion, en particulier les compétences
entrepreneuriales, comme un frein à leur croissance. C'est pourquoi il
est important de discuter des questions de climat Social dans les organisations
de taille moyenne et de souligner l'importance des questions de ressources
humaines lorsque l'organisation se développe (Hornsby & Kuratko,
2003). Il ne s'agit pas de savoir si le climat social est plus ou moins
important dans les grandes ou les petites organisations, mais plutôt de
savoir qu'avec la croissance de l'organisation, les exigences relatives
à sa gouvernance et à ses tâches de gestion changent
(trukelj et al. 2020). Viitala et al. (2015) résument qu'il existe une
forte relation entre le climat social et un niveau élevé de
bien-être au travail et la motivation des employés. Morris et
Bloom (2002), Schaufeli (2016) et Albrecht et al. (2018) soutiennent que les
employés travaillant dans des organisations avec un climat
organisationnel approprié sont plus susceptibles d'être
satisfaits, motivés et engagés. Lorsque les employés se
sentent bien au travail.
2
Selon Lu et al. (2016), les organisations devraient
prêter attention aux composantes du climat organisationnel avec
lesquelles elles peuvent influencer l'engagement au travail de leurs
employés. Ceci est particulièrement important dans les
entreprises de l'industrie 4.0 (Hariharasudan & Kot, 2018 ; Kovács
& Kot, 2016).
Ainsi nous avons été intéressés
par ce problème qui frappe plusieurs entreprises selon lequel les agents
de la Société Nationale des Chemins de fer au Congo à
Lubumbashi arrive à percevoir le climat social dans leur milieu du
travail, ainsi nous avons formulé un sujet de recherche où nous
avons posé une question principale suivante : quel est le climat social
au travail dans la Société Nationale des Chemins de fer au Congo
à Lubumbashi par rapport au rendement du personnel ?, cette question
nous a conduit à deux autres qui sont secondaires les voici :
? Comment est-ce que les agents de la Société
Nationale des Chemins de fer au Congo Lubumbashi perçoivent le climat
social dans leur milieu du travail ?
? Quels sont les effets de cette perception sur la
productivité des agents de la société nationale des
chemins de fer au Congo/Lubumbashi ?
Telles sont des questions qui orientent notre recherche
0.2 HYPOTHES DE RECHERCHE
D'après Lavarde (2005) cité Kalumba (2016 p19)
dans le mot hypothèse il y'a hypo qui signifie en dessous de avant
quelque chose et thèse du latin trésis qui signifie une opinion
dont on s'attache à montrer la vérité.
P. Roger 1990, l'hypothèse est une proposition de
réponse provisoire aux questions que l'on se pose dès le
départ de la recherche ;
Selon Kambulu Nshimba jacques (2021), l'hypothèse est
une réponse temporaire qu'un chercheur donne à sa question de
recherche a confirmé ou infirmité après une descente sur
le terrain.
Ainsi nous pouvons déduire de ce qui
précède que l'hypothèse est une réponse non
vérifier qui sera vérifier à travers une
vérification scientifique, compte tenu du problème
observé, nous anticipons que :
H1 : le climat social au travail à la
SNCC serait caractérisé par : ? Au style de commandement non
directif ;
3
· A L'information non accessible à tout le
monde
· A l'absence de reconnaissance
· A la Communication inefficace
· A la Faible autonomie au travail
H2 : Les agents de la société
nationale des chemins de fer au Congo à Lubumbashi percevraient le
climat social dans leur milieu du travail d'une manière
péjorative. Ils seraient indifférents :
· Le payement irrégulier de salaire ;
· La communication ambiguë ;
· La faible reconnaissance ;
· Faible soutien organisationnel ;
· La présence des conflits verticaux et
horizontaux.
H3 : Les effets de cette perception
péjorative du climat social des agents sur leurs rendements seraient
:
· Faible productivité des agents ;
· L'absentéisme ;
· Mauvaise qualité de travail fourni et la
Flânerie
0.3 OBJECTIFS DU TRAVAIL
Pour qu'un travail scientifique soit bien
rédigé est mené, il ; doit viser l'atteinte d'un certain
nombre d'objectifs ainsi notre travail vise des objectifs suivants :
· Identifier les caractéristiques du climat
social au sein de la société nationale des chemins de fer au
Congo. Nous avons choisi cet objectif en raison d'identifier les
caractéristiques du climat social au travail afin de prendre en compte
de mesure pour garder le climat social stable.
· Déceler la perception que les agents
manifestent face à ce climat social au travail. Nous avons choisi cet
objectif dans le but de connaitre les opinions des agents de la SNCC sur le
climat social au travail.
· Déterminer les effets de cette perception sur
le rendement des agents de la société nationale des chemins de
fer au Congo à Lubumbashi. Nous avons choisi cet objectif parce qu'il
est nécessaire de Connaitre les effets de cette perception sur la
productivité des agents et après les avoirs découvert nous
allons les exposés aux autorités pour qu'elles attirent
l'attention de ce phénomène et trouver une solution
adéquate.
4
0.4 METHODES ET TECHNIQUES
La scientificité d'une recherche repose sur l'usage des
méthodes et de techniques. Celle-ci nous permet d'affirmer la chose
d'une manière objective et fiable c'est ainsi que Kambulu Nshimba (2019)
affirme en disant pas des méthodes pas de scientificité ainsi
pour rendre notre travail scientifique nous avons utilisé deux
méthodes suivantes :
? La méthode d'enquête psychosociale, nous a
permis premièrement de vérifier la faisabilité de notre
recherche sur le terrain et à récolter les informations
nécessaires dont nous avons besoin dans notre recherche. Sur le plan
concret la méthode d'enquête nous aide à récolter
les informations verbales sur le terrain en rapport avec l'absence de
reconnaissance au travail, le style de commandement, la communication au
travail.
? La méthode d'observation systématique, nous a
permis d'observer directement le fait tel qu'il se révélais
naturellement et aussi d'avoir une représentation fidèle sur le
fait observé. Autrement dit observé les indicateurs suivants : la
faible productivité des agents, l'absentéisme, l'autonomie au
travail, la mauvaise qualité du travail fourni, la flânerie
Ces méthodes ont été
matérialisées par :
? La technique du questionnaire nous a permis de
récolter les données écrites au prêt des
concernés. Le questionnaire concerne les indicateurs suivants : style du
commandement, la faible autonomie au travail, l'absence de reconnaissance, la
communication au travail.
? La technique d'observation qui nous a permis à
observés faits naturel sur le lieu du travail sans modification, en
outre elle nous a permis à observer le flânerie et l'absence au
travail.
5
0.5 CHOIX DU SUJET ET INTERET DE L'ETUDE 0.5.1 CHOIX DU
SUJET
Le choix de ce sujet n'est pas un fait du hasard, mais c'est
l'aboutissement d'une une réflexion mure et minutieuse sur de multitudes
des sujets qui surgissent dans le domaine d'étude de la psychologie du
travail et des organisations.
Nous avons résolu de mener cette recherche sur ce
leitmotiv non seulement pour l'obtention du diplôme de
baccalauréat mais aussi d'être informé sur le
problème qui se passe dans les entreprises en particulier comment les
agents perçoivent le climat social dans la société
nationale des chemins de fer au Congo à Lubumbashi et connaitre
l'influence qu'a ce dernier sur leurs rendements.
Voici les faits observés sur le terrain :
? Le style du commandement non directif : cela signifie une
mauvaise manière de gérer les agents ;
? L'information non accessible à tout le monde dans le
milieu du travail : cela veut dire en présence d'une information, il y'a
une partie des agents qui se trouvent informés et une autre partie des
agents qui se trouvent non informés ;
? L'absence de reconnaissance des chefs : les agents fournis
un bon travail sans encouragement, remerciement ni prime ;
? La communication inefficace dans l'entreprise entre les
agents eux même et entre chef et les agents ;
? La faible autonomie au travail : qui dit que les agents ne
fournis pas un bon rendement au sein de l'entreprise.
Ces évènements observés ont comme rapport
avec le climat social à la Société Nationale des Chemins
de fer au Congo sur le fait que la SNCC se retrouve dans une difficulté
d'accroitre sa productivité parce que le climat social ne pas bien
stable et les agents ne se trouvent pas satisfait par conséquent, le
rendement baisse.
6
0.5.2 INTERET DE L'ETUDE
a) Intérêt personnel
Cette étude va nous aider personnellement à
accroitre la connaissance dans le domaine de la psychologie du travail et des
organisations. Il est d'une importance pour nous à la fin de cette
étude de connaitre la perception que les agents de la SNCC se fait sur
le climat social au travail et comment cette perception influence leur
productivité au sein de leur Société.
b) Intérêt social
Cette étude va aider la société comme un
guide de solution à ses problèmes qui cadrent avec le climat
social et le rendement. Ce travail veut montrer à suffisance que nous
avons atteint une Maturité dans la recherche scientifique, montrer
comment les agents rationalisent leurs comportements au travail et à la
fin montrer comment la société nationale des chemins de fer au
Congo( Lubumbashi) peut stabiliser le climat social des agents dans le but
d'accroitre sa productivité. Autrement dit la société
trouvera des solutions dans cette étude pour les aidés à
résoudre des problèmes dans leurs entités et faire
augmenter le rendement.
c) Intérêt scientifique
Tout chercheur universitaire digne de ce nom, sait que
l'université est un établissement d'enseignement et de recherche
scientifique. Ainsi, nous ne faisons pas ce travail pour notre
intérêt personnel seulement mais aussi une référence
pour les autres chercheurs qui viendront après nous. Comme nous n'avons
pas amorcés ce travail dans le vide, nous nous sommes
référés aux successeurs qu'eux aussi à leur tour
à ce document pour parachever leurs investigations dans le domaine du
climat social au travail. Donc notre travail intéressera tout chercheur
de n'importe quelle formation qu'il, soit surtout celui qui s'engagerait
d'étudier la perception du climat social au travail et rendements sous
une forme ou une autre. Cela serait pour eux un guide à suivre pour
l'amélioration des problèmes qui cadre avec le climat social.
d) Intérêt institutionnel
Cette étude sera favorable aux entreprises publiques et
privées qui seront confrontés à ce problème de
climat social pour les aidés à bien prendre note et savoir y
remédier à travers ce travail. Et plus particulièrement
à la hiérarchie de la Société Nationale des Chemins
de fer au Congo Lubumbashi à savoir objectivement comment est
perçu le climat social par les agents dans leur société et
quel impact a sur les rendements des agents en fin proposés une piste de
solution contre ce problème pour augmenter la productivité et le
rendement, c'est-à-dire la
7
Société Nationale des Chemins de fer au Congo
trouvera comme avantage dans notre étude l'amélioration du climat
social au sein de l'entreprise à fin d'accroitre la
productivité.
0.6 DELIMITATION DU TRAVAIL
Cette étude est délimitée dans le temps,
l'espace et dans le domaine typologique de la recherche
? Dans le temps : Dans le temps notre étude se
déroule durant la période allant de l'année 02/2024 vers
07/2024. Nous avons choisi cette intervalle dans la mesure où, elle
correspond à la période à laquelle nous avons
commencé à récolter quelques informations
nécessaires sur la Faible productivité des agents,
L'absentéisme, la Mauvaise qualité de travail fourni, la
Flânerie. Voilà les informations qui permet la réalisation
de cette étude non seulement ça mais aussi une période
où nous avons eu l'obligation de menée une recherche scientifique
selon les exigences académiques en République démocratique
du Congo.
? Dans l'espace : nous avons effectué notre recherche
à la société nationale des chemins de fer au Congo plus
particulièrement à la division administrative du personnel. Nous
avons choisi ce milieu parce qu'il nous parait la cible concernée pour
notre étude.
? Délimitation typologique : Dans le domaine
scientifique, cette recherche s'inscrit dans le domaine de la psychologie du
travail et des organisations dans la mesure où elle s'occupe de la
conduite de l'homme au travail, c'est ainsi que nous en tant que chercheur en
ce domaine voilà pourquoi nous avons voulu déceler l'influence de
climat social sur la performance des agents au travail.
8
0.7 SUBDIVISION DU TRAVAIL
Pour que nous soyons schématisés, cette
étude se divise de la manière que voici :
Outre les deux extrêmes à savoir l'introduction et
la conclusion, notre travail comporte trois chapitres suivants :
? Le chapitre premier porte sur le cadrage théorique de le
recherche, dans ce chapitre nous définissons des concepts clés de
notre travail, nous présentons des théories explicatives de notre
recherche et nous donnons les études antérieures ;
? Le deuxième chapitre porte sur le cadre
méthodologique de la recherche, dans ce chapitre nous décrivons
entre autre le champ d'investigation, la population d'étude, de
l'échantillon, des méthodes et techniques de recherche aussi les
difficultés rencontrées de la recherche et
? Le troisième chapitre porte sur les résultats de
la recherche, dans cette partie nous présentons le processus de
dépouillement, la présentation et l'analyse des données,
l'interprétation, la discussion des résultats ainsi que la
contribution de l'étude.
CHAPITRE PREMIER
CADRE THEORIQUE DE LA RECHERCHE
Dans ce chapitre nous évoquerons quelques points à
savoir : la définition des concepts
clés, les, théories sur le climat social, le
rendement au travail et les études antérieures dans le domaine
où nous menons notre étude.
1.1 DEFINITIONS DES CONCEPTS
Il est d'une extrême importance qu'un chercheur puisse
définir les concepts qui sera
fréquemment utilisé dans sa recherche, c'est
ainsi que Hervé Dumez (2011), affirme qu'un définir un concept,
consiste à prendre un mot du vocabulaire courant et à chercher
à lui donner un statut conceptuel.
Pour Karl Poopper (2009) insiste sur la
nécessité de clarifier les concepts utilisés dans le cadre
de la méthode scientifique pour éviter toute
ambiguïté et assurer la validité des résultats.
1.1.1 PERCEPTION
Le psychologue américain Joseph Jastrow cité S.
Dahmani a proposé en 1899 montrer
que la perception implique une activité mentale en plus
d'une activité visuelle.
En philosophie, La perception désigne l'ensemble des
mécanismes et des processus par lesquels l'organisme prend connaissance
du monde et de son environnement sur la base des informations
élaborées par ses sens. (Scribe)
Pour Lieury cité Kabatantshi, (2023), la perception
peut être définit comme étant un processus de
réception et d'interprétation de stimuli sensoriel, c'est
l'ensemble de mécanisme physiologique et psychologique dont la fonction
est la prise d'information dans l'environnement ou dans l'organisme
lui-même et son traitement.
Dans ce travail, la perception désigne le processus de
recevoir les informations extérieures les traités et les
interprétés, ce concept figure dans cette étude dans la
mesure où nous cherchons à savoir quelle perception se fait les
agents de la SNCC.
10
1.1.2 CLIMAT SOCIAL
D'après Jacques Kedochim cité par angel(2013),
le climat social peut être caractérisé comme une
représentation des relations existant entre l'entreprise et ses
collaborateurs forgées au fil du temps par-là perception qu'ont
ces derniers de la façon dont on les considère, les gères,
les faits participer et les informés. Le climat social peut
également être définit comme la vision que les salaries
possèdent sur les relations entretenus entre eux même et la
direction de l'entreprise, sachant que cette vision est variable en fonction de
la perception par les salaries des décisions prises pour la gestion et
le bon fonctionnement de l'entreprise.
Selon Leboyer, 1999 ; Stévenot et Guery, 2013). Le
climat social résulte alors de la satisfaction des attentes des
employés en termes de reconnaissance des efforts fournis, des conditions
de travail. Par ailleurs, le climat social constitue le vécu de
l'environnement du travail et lui donne le statut méthodologique de
variable intermédiaire eu égard à sa position de
résultat de la configuration organisationnelle et d'action directe sur
le niveau de satisfaction et de performance du système (Lawler et al,
1974). Par conséquent, le climat social désigne le degré
de satisfaction des employés vis-à-vis de leur environnement de
travail. Son analyse permet d'expliquer les caractéristiques de lien
entre les salariés et leur entreprise, d'anticiper les risques sociaux
collectifs ou individuels permettant ainsi un meilleur pilotage
stratégique et constituer son entourage (Feather et Rauter, 2020). Il en
ressort que le climat social dans l'entreprise renvoie à des perceptions
quant à la qualité des relations sociales et professionnelles,
dénotant une atmosphère psychologique générale qui
prévaut sur le lieu de travail (Payne et Pugh, 1976 ; Dastmalchian et
al, 1989).
Le climat social est un indicateur de ressources humain qui
mesure le degré de satisfaction des collaborateurs à
l'égard de leur entreprise et des conditions de travail qui leur sont
offertes par cette dernière. Un bon climat social est synonyme de
performance et d'attractivité de l'image de marque et de la marque
employeur.
Dans ce travail, le climat social c'est le degré de
satisfaction des agents dans leur milieu professionnel, nous avons mis ce
concept parce qu'il est le thème de cette étude et nous allons
étudier la corrélation qui existe entre le climat social et le
rendement.
11
1.1.3 TRAVAIL
Etymologiquement Il est devenu banal de rappeler que le mot
« travail » vient du latin tripalium qui désigne un instrument
de torture. Ce n'est pourtant qu'à moitié vrai, car le tripalium
n'est d'abord qu'un banal « trépied » (instrument à
trois pieux), qui peut sans doute servir à attacher les torturés,
mais aussi, et d'abord, à contenir les gros animaux pendant qu'on les
soigne ou les ferre. Ainsi, le « travail » a d'abord
désigné, dans un sens technique qui s'est maintenu jusqu'à
nos jours, cet innocent instrument de l'éleveur et du
maréchal-ferrant. C'est par le verbe (tripaliere : faire souffrir au
tripalium) qu'est apparu le sens moderne de peine. « Travailler » le
supplicié veut sans doute dire faire souffrir, mais aussi, selon une
logique dont l'époque moderne a perdu le sens, faire parler son corps :
« Le vrai supplice a pour fonction de faire éclater la
vérité ; et en cela il poursuit, jusque sous les yeux du
public.
Ainsi, sans doute, la notion de travail a, par son
étymologie, une dimension sacrificielle qui plonge ses racines dans
l'idéologie judéo-chrétienne. Selon le mythe biblique, le
travail est en effet né de la faute d'Adam, qui lui valut d'être
chassé de l'Eden primitif et condamné à « travailler
à la sueur de son front ». Par la même occasion, DIEU
condamna Eve à « enfanter dans la douleur » et on appelle
aussi, l'action physiologique de la mise au monde, le « travail ».
Mais, même dans cette représentation biblique, il faut noter
l'ambivalence de la notion. Pour la femme qui accouche, comme pour l'homme (au
sens générique) qui s'active pour obtenir sa subsistance, la
peine est associée au fruit, à la production, à la
satisfaction qui suivra l'effort. Le travail est peine, mais aussi, et
indissociablement, activité productive.
Selon Tshilonda Kasol'a (2011), le travail désigne
toute activité ou opération concrète d'une personne
exécutée effectivement pour accomplir les tâches qui lui
sont assignés.
Roger Ndjibu (2023), le travail c'est une activité
professionnelle et rétribuée
Pour Kant cité Nsenga Manga (2021), le travail est une
valeur qui distingue l'homme de l'animal.
Pour nous, le travail implique une activité mentale,
psychique et physique qu'un homme ou un groupe d'individu exerce dont le but
est la production et cette dernière collée à la
rémunération, nous avons mis ces concepts dans cette étude
parce que notre étude se fait en milieu du travail de la SNCC.
12
1.1.4 RENDEMENT
Par son étymologie du latin reddere qui veut dire rendre,
donner en retour ce qu'on doit.
Selon R Foucher cité Kalumba Ngoy (2007), le rendement
est comme la produit, le résultat ou l'effet d'une personne au
travail.
Peter Drucker, économiste et théoricien du
management dans les années 1950 et 1960 : Le rendement est la
capacité d'une organisation à atteindre ses objectifs et à
maximiser l'utilisation de ses ressources.
Michael Porter, économiste et spécialiste de la
stratégie d'entreprise dans les années 1980 et 1990 : Le
rendement est la capacité d'une entreprise à créer de la
valeur pour ses actionnaires en générant des profits durables et
en maintenant un avantage concurrentiel sur son marché.
Pour nous, le rendement c'est le résultat de l'effort
fournis par le travailleur, nous avons mis ce concept dans cette étude
pour pouvoir connaitre si la productivité des agents dans leur milieu
professionnel est impactée par la perception qu'il se fait sur le climat
social au dans leur milieu du travail.
1.1.5 AGENT
Le terme d'agentivité est un néologisme issu de
la traduction de la notion anglophone d'agency.
Au sens large, l'agency désigne la capacité de
l'être humain à agir de façon intentionnelle sur
lui-même, sur les autres et sur son environnement. Ce dernier est alors
nommé « agent » au sens anglophone du terme,
c'est-à-dire « quelqu'un d'autonome, capable de définir ses
propres choix et de les réaliser de manière consciente et
rationnelle en leur affectant efficacement des moyens pour une finalité
» (dans Stanford Encyclopedia of Philosophy, 2005). En creusant la
question (Jézégou, 2019), on s'aperçoit que la
signification anglophone de the agent est proche de celle de « sujet
» en psychologie sociale. Plus précisément, «
être un agent signifie faire en sorte que les choses arrivent par son
action propre et de manière intentionnelle » (Bandura, 2009, p.
17), cela en interaction avec son environnement tout en dépassant ses
propres déterminismes et conditions d'existence (Bandura, 2006 ;
Pour Larousse (
www.larousse.fr ) un agent
est un employé des secteurs publics et privés exerçant une
fonction d'exécution sous le contrôle d'une autorité ou
titulaire des certaines charges jouant un rôle d'intermédiaire.
13
Pour le site web, agent désigne une personne
chargée de gérer, d'administrer les affaires d'une administration
publique de l'état d'une collectivité territoriale d'une
firme.
Pour nous, un agent est un personnel d'une administration public
ou privée ayant comme
fonction d'exercer plusieurs tâches qui lui ont
assignées. Nous avons mis ce concept dans ce travail pour nous permettre
de comprendre la perception qu'a les agents de la SNCC.
1.2 CONSIDERATION GENERALE SUR LE CLIMAT SOCIAL Les 9
facteurs du climat social selon J.P brun 2008
Nous présentons les facteurs du climat social et leurs
spécifications dans un tableau synthétique que voici :
Clarté du rôle, Respect et interaction, le soutien social,
équilibre entre vie privée et vie professionnelle, ergonomie,
utilisation des compétences, reconnaissance et participation aux
décisions. Ainsi nous donnons la mesure du climat social selon J.P
brun
Tableau 1 le facteur du climat social selon J.P Brun 2008
N°
|
LES FACTEURS DU CLIMAT SOCIAL
|
EXPLICATIONS
|
1
|
Clarté du rôle
|
Le travail de chaque collaborateur est clairement
défini, par exemple par un cahier des charges pertinent. Il y a conflit
de rôle lorsqu'une personne reçoit des demandes contradictoires
ayant pour effet que la réalisation d'une demande rend l'autre difficile
à accomplir.
|
2
|
Respect et interaction
|
Les normes de civilité au travail sont
préservées et les relations positives et constructives avec
autrui sont encouragées. Des relations sociales de qualité au
travail ont un lien important avec le bien-être au travail.
|
3
|
Soutien social
|
Le soutien social peut être émotionnel
(cohésion sociale, aide en cas de difficultés
émotionnelles, intégration dans le groupe) ou instrumental (aide
et
assistance apportées par les autres
dans l'accomplissement des tâches). Le soutien signifie que
l'organisation se préoccupe des besoins et du bien-être
|
14
|
|
de leurs collaborateurs autant que de leur contribution
à l'organisation.
|
4
|
Equilibre entre vie privée et professionnelle
|
Perception de la conciliation des rôles d'une personne
(travail vs vie privée), en tenant compte des
caractéristiques du poste et des
éventuelles répercussions d'un rôle sur l'autre.
Maintenir un bon équilibre permet de se préserver du stress
chronique au travail
|
5
|
Ergonomie
|
L'ergonomie traite de l'adaptation des conditions de travail
aux capacités et caractéristiques de la personne, ainsi que des
capacités d'adaptation de cette personne à sa fonction. De bonnes
conditions de travail dans l'activité professionnelle sont
génératrices de bien-être physique et psychique et sont
à même d'accroître la motivation et la performance des
travailleurs.
|
6
|
L'utilisation des compétences
|
Adéquation entre les compétences du
collaborateur et les exigences du poste. Lorsqu'un poste correspond aux
compétences d'une personne, cette dernière est davantage
satisfaite de son emploi et cette adéquation à un impact positif
sur son bien-être. Il existe une
relation entre l'opportunité de développer
les compétences (au travers de responsabilités
déléguées ou de formations) et la satisfaction au
travail.
|
7
|
Reconnaissance
|
Pratique qui consiste à témoigner de
l'appréciation de façon authentique et constructive. La
reconnaissance porte notamment sur la façon dont la personne s'acquitte
de ses tâches, sur l'effort et l'énergie qu'elle
déploie, sur les résultats qu'elle obtient, sur
sa contribution au sein de l'entreprise ou encore, sur sa façon
d'être en tant qu'être humain.
|
15
8
|
Participation aux décisions
|
Capacité d'avoir une influence sur le degré de
responsabilités, de participer à la prise de décisions et
de commenter l'information reçue du supérieur immédiat et
de la direction de l'entreprise. Marge de manoeuvre à disposition pour
décider de la manière d'effectuer le travail.
|
9
|
Charge du travail
|
Combinaison de ce qui est prescrit (demandé), de ce qui
est ressenti et de ce qui est réellement effectué.
|
|
|
Perception d'une sous- ou surcharge par le
collaborateur (en termes de quantité, délais,
intensité, rythme, fatigue, effort, difficulté de concentration,
usure, interruptions ou éléments internes à l'entreprise
accroissant la sensation de surcharge).
|
Source j.p brun 2008
La mesure du climat social selon J.P Brun
2008
Pour J. P. Brun, (2008), Le climat social est un indicateur de
la santé humaine et sociale de l'entreprise. C'est un baromètre
qui, à partir d'indicateurs précis, établit un diagnostic
de l'état de la relation qu'entretiennent les collaborateurs avec leur
travail et plus généralement avec leur entreprise.
Impacté par des facteurs très variés, le
climat social est complexe à mesurer. Cependant, il existe des
indicateurs qui peuvent vous aider à prendre le pouls de votre
organisation mais nous ici nous présentons un indicateur qui est le
turn-over autrement dit appeler taux de rotation du personnel.
Le turnover, aussi appelé taux de rotation du
personnel, est le pourcentage de salariés qui quittent l'entreprise dans
une période définie. Il est inévitable dans chaque
entreprise, du fait des roulements naturels, des départs en retraite...
Cependant, si trop de salariés quittent l'entreprise, l'employeur va
devoir faire face à une perte d'activité et engager un surplus
financier pour remédier à ces départs
Voici la méthode à suivre pour calculer votre
turn-over annuel :
16
? Divisez le nombre total de départs survenus pendant
l'année par le nombre moyen d'employés en activité durant
cette période.
? Multipliez ce nombre par 100 pour obtenir la valeur en
pourcentage.
Ce qui donne : [Nombre de départs durant l'année
/ effectif moyen] x 100 = taux de turnover en pourcentage.
1.3 THEORIES EXPLICATIVES
Le rôle d'une théorie dans une recherche est de
fournir un cadre conceptuel et analytique pour comprendre et interpréter
les données recueillies. Une théorie permet de formuler des
hypothèses, de guider la collecte et l'analyse des données,
d'expliquer les résultats obtenus et de formuler des recommandations
pour l'action future. Elle aide également à structurer la
réflexion, à organiser les idées et à orienter la
recherche vers des questions pertinentes. En somme, une théorie permet
de donner un sens aux observations et de les inscrire dans un contexte plus
large de connaissances existantes.
En ce qui concerne notre recherche, nous avons
épinglé les théories selon le concept perception et les
variables qui est le climat social et le rendement. Ainsi, dans ce travail,
nous avons six théories c'est notamment la théorie de perception
de la forme ou le gestalt, la théorie écologique, la
théorie de l'identité sociale, la théorie de
l'échange social, la théorie de la motivation hygiène et
la théorie de l'équité. Nous avons pris ces
théories en raison de notre l'éclaircissement de notre
étude aussi pour nous permettre de bien recueillir les informations
concernées par notre recherche.
1.3.1 THEORIE SUR LA PERCEPTION
Etymologiquement du latin percipere, percevoir, c'est «
prendre ensemble», « récolter» c'est-à-dire
organiser des sensations en un tout signifiant. En psychologie, la perception
est le processus de recueil et le traitement de l'information sensorielle.
C'est une lecture de la réalité.
Cette lecture passe par trois étapes mises au jour par
les psychologues de la perception, il s'agit des étapes sensorielle,
perceptive et cognitive.
? L'étape sensorielle, ce premier niveau strictement
sensoriel de la perception est régi par des capteurs sensoriels qui sont
un héritage de notre évolution et permet de repérer les
caractéristiques du milieu extérieur.
17
· L'étape perceptive, elle correspond à
l'étape de traitement perceptif consistant à dépasser les
strictes données sensorielles pour les mettre en forme. Les formes nous
aident à organiser les données de l'environnement en
repérant les distinctions fond/ forme, les contours des objets, en
déformant ou complétant au besoin les éléments
manquants pour redonner aux choses une certaine cohérence. Le filtrage
des données de l'environnement est également
déterminé par l'attention et la motivation.
· L'étape cognitive, cette étape purement
cognitive, se greffe sur les niveaux précédents de la perception.
Elle consiste à attribuer une signification à l'information
(Dictionnaire en carta, 2009).
En cela B. Spinoza distingue quatre modes de perception :
· La perception par le sens,
· La perception par l'expérience,
· La perception par le raisonnement,
· La perception par l'intuition.
Les êtres humains disposent de plusieurs systèmes
perceptifs-vue ouïe, odorat, gout, toucher-qui participent de «
l'extéroception », c'est-à-dire la perception du monde
extérieur.
Il faut y ajouter la perception interne de notre
organisme-appelée « interception» -qui nous permet de
ressentir l'état de notre organisme. A cela s'ajoute la proprioception
qui nous renseigne sur la position de notre corps dans l'environnement.
Le concept de perception a donné lieu à des
nombreuses théories psychologiques et à de nombreux débats
philosophiques. Les plus dominants sont la théorie intellectualiste, la
théorie de Gestalt, la théorie de la perception de la
durée de Bergson et la théorie écologique.
Une autre théorie de perception est la théorie
de la « forme» ou de la GESTALT. Née en 1910, Suite aux
travaux du groupe de psychologues allemands Max Wertheimer, Kurt Koffka et
Woljaang Kohler, la théorie de la Gestalt prétend que les
intellectualistes ont exagéré le rôle de l'intelligence et
des constructions mentales dans la perception. Ce n'est pas l'intelligence qui
construit une forme avec des sensations dispersées, mais la forme qui
est sentie, ou perçue d'emblée. Toute perception serait
d'emblée perception d'un ensemble. Contrairement à la
théorie intellectualiste qui considère que les sensations sont la
matière de la perception, et que c'est le jugement et la mémoire
qui leur donne une forme ; la théorie de Gestalt soutient qu'il n'y a
plus de distinction entre sensation et perception. La forme est
inséparable de la matière et nous est donnée intuitivement
avec la matière.
18
Développé par Bergson, la théorie de la
perception de la durée fournit un champ de débat sur la
façon de percevoir le temps.
Cette théorie fait une distinction entre le temps et
l'espace, grâce à la distinction entre l'intellect et
l'intuition.
Elle soutient que l'intellect a le but de promouvoir l'action,
pas la connaissance, ce qui est le but de la perception et de l'intuition qu'on
a accès à la durée. L'intellect par contre, à
tendance à diviser tout dans des unités homogènes et
uniformes. Ces caractéristiques ont amené Bergson à
comparer l'intellect à une caméra de cinémas qui construit
le mouvement dans une série d'images fixes.
Selon la logique de l'intellect, tout doit être
coupé dans des parties distinctes et constantes et même des
nouvelles expériences ne peuvent être comprises que par rapport
à celles qui sont vielles et déjà bien définies
dans l'intellect. La lumière est faite sur la distinction entre la
perception du passé, la perception du présent et celle de
l'avenir.
Nous ne percevons pratiquement, que le passé, le
présent pour étant l'insaisissable progrès du passé
rongeant l'avenir. Pour la théorie de la perception du temps de Bergson,
toute perception, si instantanée soit-elle, consiste donc en une
incalculable multitude d'éléments remémorés.
Autrement, toute perception est déjà mémoire.
Quant à la théorie dite écologique de la
perception, elle a été développé par James Gibson
en 1969 et considère la perception comme une « conduite»
adaptive permettant au sujet de s'adapter à son environnement.
L'action du sujet est une réponse cohérente
à la modification du milieu ; la perception n'a de sens qu'en relation
avec une action.
Cette théorie écologique est fondée sur
l'idée de redondance de l'information dans l'environnement, qui permet
au sujet d'avoir une certitude sur le monde perçu. Elle stipule donc
qu'avant d'être un monde de connaissance des choses, la perception est
l'activité de tout organisme en contact avec son milieu. Dans un grand
nombreux des situations quotidiennes, l'adaptation des réponses
dépend du lieu entre perception et action.
Cette théorie nous a permis de comprendre comment les
agents de la société nationale des Chemins de fer au Congo/
Lubumbashi perçoivent le climat social et s'adapte dans leur
environnement professionnel.
19
1.3.2 THEORIE SUR LE CLIMAT SOCIAL
1. Théorie de l'identité sociale d'Henri Tajfel
et John Turner (1970), elle se concentre sur le rôle de l'identité
sociale dans la formation des groupes et le climat social. Selon cette
théorie, les individus ont un besoin psychologique de s'identifier
à des groupes sociaux spécifiques, et cela influence leur
comportement et leur perception des autres. Le climat social peut être
façonné par les identités sociales partagées et les
relations entre les différents groupes.
L'identité sociale est donc une partie importante de
l'estime de soi et de la façon dont les individus se perçoivent
et sont perçus par les autres. Les individus ont tendance à se
comparer aux membres de leur groupe et à favoriser leur propre groupe
par rapport aux autres groupes.
La théorie de l'identité sociale met en
évidence l'importance des groupes sociaux dans la construction de
l'identité individuelle et propose que les individus sont motivés
à maintenir une image positive de leur propre groupe. Lorsque les
individus se sentent menacés dans leur identité sociale, ils
peuvent réagir de différentes manières, telles que la
discrimination envers les membres d'autres groupes ou la recherche de
stratégies pour restaurer leur estime de soi.
2. Théorie de l'échange social de Peter Blau
(1970), elle se concentre sur les relations d'échange entre les
individus et leur impact sur le climat social. Selon cette théorie, les
individus sont motivés par le profit social, c'est-à-dire les
avantages qu'ils peuvent obtenir dans les relations sociales. Le climat social
est influencé par la qualité des échanges et la perception
de l'équité dans ces relations.
La théorie de l'échange social est une
théorie sociologique et psychologique qui étudie le comportement
social de l'interaction de deux agents mettant en oeuvre une analyse
coûts-avantages pour déterminer les risques et
bénéfices. La théorie étudie également des
relations économiques. La théorie de l'échange social
s'applique aux relations amoureuses, amitiés, relations professionnelles
et relations éphémères aussi simples que l'échange
de mots avec une clientèle. La théorie de l'échange social
énonce que si les coûts de la relation sont plus
élevés que les bénéfices, alors la relation peut
être abandonnée.
Les théories les plus complètes des
échanges sociaux sont celles des psychologues sociaux américains
John W. Thibaut (en) (1917-1986) et Harold H. Kelley (1921-2003), des
sociologues américains George C. Homans (1910-1989), Peter M. Blau
(1918-2002), Richard
Proposition de privation-satiété : plus une
personne a reçu une rétribution particulière dans un
passé récent, moins toute autre unité de cet
bénéfice perd de sa valeur.
20
Marc Emerson (1982) et Claude Lévi-Strauss (1908-2009).
Homans défini l'échange social comme l'échange
d'activités, tangibles ou intangibles, et plus ou moins gratifiantes ou
coûteuses entre au moins deux personnes. Après que Homans ait
fondé la théorie, d'autres théoriciens ont
étudié ce sujet, en particulier Peter M. Blau et Richard M.
Emerson, qui, en plus d'Homans, sont généralement
considérés comme les principaux fondateurs de prise en compte de
l'échange en sociologie. Les travaux de Homans ont mis l'accent sur le
comportement individuel des acteurs en interaction les uns avec les autres.
Bien qu'il existe divers modes d'échange, Homans a centré ses
études sur l'échange binaire. John Thibaut et Harold Kelley sont
reconnus pour avoir axé leurs études sur les concepts
psychologiques, et les petits groupes. Lévi-Strauss est reconnu pour
avoir contribué à l'émergence de cette perspective
théorique à partir de ses travaux d'anthropologie centrés
sur les systèmes d'échange généralisés, tels
que les systèmes de parenté et l'échange de cadeaux.
Thibaut et Kelley ont basé leur théorie
principalement sur de petits groupes régis par des relations binaires.
Ils ont utilisé les matrices bénéfices-coût de la
théorie des jeux et ont explicité l'interdépendance
d'individus, tels que le pouvoir d'un parti sur les autres. De plus, ils
suggèrent qu'un individu peut affecter unilatéralement ses
propres résultats dans une relation par le biais de comportements
choisis. Ils pourraient prédire le déroulement possible d'une
interaction sociale à travers l'analyse de pouvoir dans une rencontre.
Ils ont également expérimenté comment les résultats
obtenus dans une relation pouvaient définir les attraits d'une personne
relativement aux relations.
Homans a fondé sa théorie sur les concepts
d'équilibration, d'attente et de justice distributive dans
l'échange binaire. Avec cela, il essaie d'expliquer l'interaction
sociale en petits groupes et les bénéfices reçus
proportionnellement aux coûts et investissements. Homans résume le
système en trois propositions : succès, stimulus et proposition
de privation-satiété, décrites ci-dessous.
Proposition de réussite : lorsque l'on constate qu'ils
sont récompensés pour leurs actions, ils ont tendance à
répéter l'action.
Proposition de stimulus : plus un stimulus particulier a
donné lieu à un bénéfice, plus il est probable
qu'une personne soit affectée.
21
L'intérêt personnel et l'interdépendance
sont des concepts centraux de l'échange social. Ce sont les formes
d'interaction de base lorsque deux ou plusieurs acteurs ont quelque chose de
valeur l'un pour l'autre. Homans utilise les concepts d'individualisme pour
expliquer les processus d'échange. Pour lui, la signification de
l'intérêt personnel est la résultante de besoins
économiques et psychologiques. La réalisation de
l'intérêt personnel est souvent courante dans le domaine
économique de la théorie de l'échange social où la
concurrence et la cupidité peuvent être courantes. Dans
l'échange social, l'intérêt personnel n'est négatif
; au contraire, lorsque l'intérêt personnel est reconnu, il agira
comme la force directrice des relations interpersonnelles pour l'avancement de
l'intérêt personnel des deux agents - Michael Roloff (1981)
Thibaut et Kelley définissent l'interdépendance mutuelle des
personnes comme central dans l'étude du comportement social. Ils ont
développé un cadre théorique basé sur
l'interdépendance des acteurs. Ils ont également mis en
évidence les implications sociales de différentes formes
d'interdépendance telles que le contrôle réciproque. Selon
leur définition de l'interdépendance, les résultats sont
basés sur une combinaison d'efforts des agents et d'arrangements mutuels
et complémentaires.
La théorie de l'échange social considère
l'échange comme un comportement social qui peut avoir des
conséquences économiques et sociales. La théorie de
l'échange social a été généralement
analysée en comparant les interactions humaines avec le marché ;
l'étude de la théorie d'un point de vue microéconomique
est attribuée à Blau. Selon lui, chaque individu essaie de
maximiser ses gains. Blau a déclaré qu'une fois ce concept
compris, il est possible d'observer des échanges sociaux partout, non
seulement dans les marchés, mais aussi dans d'autres relations sociales
comme l'amitié. La principale différence entre l'échange
social et économique réside dans la nature de l'échange.
La théorie économique néoclassique considère que
l'acteur n'a pas affaire à un autre acteur mais à un
marché et à des paramètres environnementaux, tels que le
prix du marché. Contrairement à l'échange
économique, les éléments de l'échange social sont
très variés et ne peuvent être réduits à un
seul taux de change quantitatif. Selon Stafford, les échanges sociaux
impliquent une connexion avec une autre personne ; de la confiance et non des
obligations légales ; et impliquent rarement des négociations
explicites.
Dans notre travail, la théorie de l'identité
sociale nous a permis de comprendre comment est-ce que les agents fondent des
groupes sociaux et ce comparent à d'autres mais aussi de voir
l'influence des groupes sociaux sur l'identité des agents.
22
Quant à la théorie d'échange, elle nous a
permis de comprendre comment les agents maximisent leurs gains au travail
1.3.3 THEORIE SUR LE RENDEMENT
1. Théorie de la motivation-hygiène (ou
théorie des deux facteurs) - Frederick Herzberg (1959) : Herzberg a
proposé que le rendement au travail est influencé par deux types
de facteurs. Les facteurs de motivation (comme la reconnaissance, le
développement personnel et les responsabilités) peuvent conduire
à la satisfaction et à un rendement élevé, tandis
que les facteurs d'hygiène (comme les conditions de travail, la
rémunération et les relations interpersonnelles) sont
nécessaires pour éviter l'insatisfaction, mais ne contribuent pas
nécessairement à un rendement élevé.
2. Théorie de l'équité - J. Stacy Adams
(1963) : Selon cette théorie, le rendement au travail est
influencé par la perception de l'équité dans la
répartition des récompenses. Les individus comparent leur
rendement et leurs récompenses à ceux des autres et
évaluent ainsi si la situation est juste. Lorsqu'ils perçoivent
une injustice, cela peut affecter leur rendement et leur motivation.
La théorie de l'équité est une
théorie du management par la motivation développée par
John Stacey Adams à partir de 1963 et 1965 en s'appuyant sur les travaux
de Léon Festinger sur la comparaison sociale (1954) et sur sa
théorie de la dissonance cognitive (1957). Elle vise à expliquer
comment les employés répondent à la fois de façon
cognitive et comportementale à la perception d'injustice dans leur
milieu de travail. À la différence des autres théories, la
théorie de l'équité insiste plus sur les données
relatives (ratio d'input sur output) que sur les valeurs absolues. Cependant,
cette notion de justice est incomplète. La théorie de
l'équité se réfère plus à une justice
distributive en oubliant le contexte d'une justice procédurale. Ces
points seront développés par la suite, par Jerald Greensberg dans
la théorie de la justice organisationnelle.
Le montant du salaire n'explique pas la motivation des
salariés
La perception de « sous paiement » comme celle de
« sur-paiement » peuvent influencer le comportement des travailleurs.
Selon la théorie de l'équité, les individus s'efforcent de
maintenir le rapport entre leur effort au travail avec leurs revenus de
façon équivalente à celui de référents
(personnes qui sont considérées dans une situation similaire). Si
les études montrent que le salaire est positivement lié à
la productivité, ce n'est pas du fait du facteur externe qui est le
salaire mais du régulateur interne qui est l'agent économique. Le
taux de salaire, y compris
23
le taux de salaire minimum, ne peut donc pas servir
complètement comme acteur global sur la productivité au
travail.
Difficulté de management l'équité
salarial
Si les travailleurs estiment qu'ils ne sont pas assez
payés pour leur travail, ils vont revendiquer une hausse de salaire ou
alors réduire leur effort. Si un travailleur est jugé par les
autres en position d'inéquité, il va subir la pression de leaders
de l'équipe de travail en place qui l'informeront tacitement ou
directement de se conformer à la norme du groupe. S'il refuse ou feint
de comprendre, il sera « exclu » du groupe. Il sera soumis à
la « complaisance » volontaire ou non. Dès qu'ils se sentent
surpayés, les travailleurs ont aussi tendance à réduire
l'inéquité en accomplissant un travail de meilleure
qualité plutôt que de qualité moyenne, ce qui est
difficilement calculable dans un indice de productivité basé sur
le quantitatif pur (paiement à la pièce par exemple).
La théorie de l'équité met en valeur la
grande difficulté des managers à gérer la motivation de
leurs employés. En effet, il ne s'agit pas de faire attention au montant
de salaire alloué à ses collaborateurs pour se satisfaire d'une
bonne gestion de ressources humaines, et de façon élargie, il ne
suffit pas de calculer le ratio entre l'effort fourni et les dépenses
dégagées pour obtenir cet effort. Il est inutile de cacher les
bulletins de salaire des employés pour se croire à l'abri des
comparaisons. De façon inverse, une politique managériale active
de motivation par des facteurs extrinsèques en donnant à une
personne une promotion, en accordant une augmentation salariale voire en
demandant d'effectuer des heures supplémentaires mieux
rémunérées peuvent avoir un effet démotivant sur
les autres. Car la théorie de l'équité explique pourquoi
les gens peuvent être heureux et motivés par leur situation un
jour, et pourtant, sans aucune modification de leurs conditions de travail,
peuvent être très malheureux et démotivés le
lendemain, s'ils apprennent par exemple qu'un collègue (ou pire
l'ensemble du groupe) bénéficie d'une meilleure récompense
proportionnellement à leur effort. A cet effet, épinglons la
théorie de la contingence de la récompense - Victor Vroom (1964)
: Cette théorie soutient que les récompenses doivent être
adaptées aux besoins individuels des employés. Selon Vroom,
différentes personnes sont motivées par des récompenses
différentes, et les gestionnaires doivent tenir compte de ces
différences pour favoriser un rendement élevé.
24
Dans ce travail, la théorie de la motivation nous a
permis de saisir le comportement des agents lorsqu'ils sont motivés ou
pas, récompensés ou non, elle nous a aidés à
déceler les avis des agents s'ils travaillent dans des bonnes
conditions.
Quant à la théorie de l'équité,
elle nous a permis de comprendre s'il y'a la relation directe entre les efforts
des agents et leurs revenus aussi si les répartitions des
récompenses influence le rendement des agents.
25
1.4 ETUDES ANTERIEURES
Le problème de climat social et rendement au travail ne
pas à prendre pour un problème nouveau il existe et il existera
toujours partant son ampleur nous n'osons pas dire que nous sommes le premier
à effectuer cette étude, il a déjà
été par nos prédécesseurs. C'est ainsi que Kambulu
Nshimba cité Mannix Kasongo(2022) insiste sur le fait que lorsqu'un
chercheur fait recours aux études de ses prédécesseurs
c'est tout simplement pour éviter de rédiger ce qui est
déjà connu.
De ce qui suit avant de se mettre d'accord sur ce thème
nous avons jeté un coup d'oeil dans la littérature
antérieure relative à notre problème de recherche. Ainsi
comme notre sujet de recherche porte deux concepts clés, nous jugeons
d'épinglé les études antérieures en rapport avec
ces concepts : le climat social au travail et le rendement des travailleurs au
travail
1, pour Gagné et Forest (2008) cité S.grenier
ont récemment souligné l'importance qu'il faut accorder à
la mise en place d'un système d'évaluation du rendement qui
permette la satisfaction des besoins psychologiques fondamentaux des
employés et ainsi favorise la motivation autonome au travail.
2, Selon Christian allouche (2009) cité M.Boujimal, le
climat social semble être la traduction) travers un ensemble des
manifestations de l'état d'esprit qui règne en quelque sorte chez
les membres de l'organisation, cet établissement d'esprit en
lui-même influence par plusieurs facteurs: Condition du travail,
environnement, style de gestion, présence du syndicat dans le but
d'analyser les déterminant du climat social.
D'après Simon Grenier et al (2012, pg 2) la
rétroaction suite à l'évaluation du rendement est un
processus qui favorise l'actualisation de soi et le rendement. Toute fois les
employés peuvent percevoir ce processus comme contrôlant et ainsi
occasionner une baisse de motivation au travail, une des étapes
cruciales d'un système de gestion du rendement est l'évaluation
du rendement des employés (S. Grenier)
26
4, Pour Luise Mutunda Nyabanda (2013), a parler sur la
formation professionnelle et optimisation du rendement des travailleurs de la
SNCC, elle a posée deux questions à savoir, la formation
professionnelle peut-elle réellement avoir des implications sur
l'optimisation du rendement des ressources humaines au sein d'une entreprise ?
et une autre qui se pose en ce sens qu'elle est la situation de la formation
professionnelle à l'optimisation du rendement des ressources humaines,
elle est partie de l'hypothèse selon laquelle la formation
professionnelle aurait des implications sur l'optimisation du rendement des
agents ressources humaines au sein d'une entreprise, quant à la SNCC, la
situation de la formation professionnelle serait en dent de scie et
l'optimisation du rendement des ressources humaines y serait entachée,
il avait comme objectif de savoir si la SNCC organisait les formations
professionnelles et déterminer l'impact de la formation professionnelle
sur le rendement des agents. Pour aboutir au résultat, le chercheur a
utilisé la méthode structuraliste et la méthode
fonctionnaliste appuyée par la technique d'observation directe, la
documentation et le questionnaire, l'effectif de sa population était de
390 agents et il extrait l'échantillon de 39, elle a abouti au
résultat selon lequel la société nationale des chemins de
fer organise la formation de son personnel rarement mais cela a un impact
positif sur l'optimisation du rendement des ressources humaines.
5, Hamidiampom et al(2015) cité M.boujimal, le climat
organisationnel a un impact positif et significatif sur la
créativité des employés dans la petite et moyenne
organisation.
6, Axint Lumbala Mpyana,(2018) impact de la division du
travail sur le rendement des agents de l'INSS Kamina, questions de
départ, la division du travail peut-elle amener le travailleur à
améliorer son rendement ?, si oui, par quels indicateurs
l'amélioration du rendement peut-elle se manifester ?, il est parti de
l'hypothèse selon laquelle la division du travail amènerait les
travailleurs à améliorer son rendement et cette
amélioration du rendement se manifesterait par la nature et
l'exécution correcte des taches, le manque de gaspillages des outils,
des matières et la réduction du temps du travail , avec objectifs
de sa recherche déterminer l'importance de la division du travail dans
une entreprise en général et en pratico savoir si la division du
travail conduit les travailleurs à rendre le meilleur d'eux même
avec la population minime de 28 Agents, pour aboutir au résultat il a
utilisé la méthode d'enquête appuyée par les
techniques de l'entretien et le questionnaire, il aboutis au résultat
selon lequel 100% des agents disent qu'un travailleurs spécialisé
ne gaspille pas les matériels et matières.
27
7, Bénédicte Lusakumunu, (2021) étudie
les conflit interpersonnel, et leurs effets sur le rendement des acteurs
scolaires dans les établissements scolaire secondaire privé de la
sous province éducationnelle de kisenso i, questions de départ,
quels sont les effets de conflits interpersonnel sur le rendement des
enseignants et des apprenants de l'établissement scolaire secondaire
privés de sous-province éducationnel ?, comment les conflits
interpersonnel sont-ils résolus dans ces écoles ?, elle a partie
de l'hypothèse selon laquelle les conflits interpersonnel seraient
fréquents et influenceraient négativement le rendement des agents
de l'école kisenso I avec objectifs de la recherche analyser les
mécanismes utilisés pour identifier les conflits interpersonnel
au sein de l'école kisenso I, identifier les styles et les
stratégies de résolution des conflits interpersonnel dans le
milieu du travail avec sa population de 46 établissements d'où le
chercheur a extrait l'échantillon de 13 établissements. Pour
aboutir au résultat elle a utilisé la méthode
d'enquête basée sur le questionnaire, documentation et entretien
pour aboutir au résultat selon lequel le vécu des conflits
interpersonnel influence négativement le rendement des enseignants et
apprenants de l'école de kisenso I.
8, Marwa Boujimal (2022, p2) insiste sur l'importance de
créer un climat social favorable, motivant et valorisant, les facteurs
du climat social constituent de ce fait un atout majeur d'attraction, de
gouvernance des ressources humaines et un outil efficace d'acquisition.
9, Hornsby et Kuratko, 2003, Newel et scardbrough,(2022, pg
3) cité M. Boujimal Le climat social a également un impact
positif et significatif sur l'orientation entrepreneuriale mais les
organisations de tailles moyennes sont déjà relativement grandes
et le propriétaire ou les gestionnaires peuvent ne pas être en
mesure de gérer les employé comme ils le devraient.
Notre étude se démarque de celle de nos
prédécesseurs cités ci haut car elle est porte sur le
climat social et le rendement. Ce pendant elle se distingue des études
précédentes par le fait que nous étudions la façon
dont les agents de la société nationale des chemins de fer
perçoivent le climat social dans leur milieu professionnel mais aussi
quel impact que cette perception sur le climat social au travail a sur leurs
rendements
DEUXIEME CHAPITRE
CADRE METHODOLOGIQUE DE LA RECHERCHE
Ce chapitre est consacré à la description du cadre
de recherche, de la population et de
l'échantillon de notre étude. Ensuite les
méthodes et les techniques appliquées, les variables et
indicateurs, techniques de dépouillement et de traitement des
données y sont également évoquées. Et nous
terminerons par les difficultés rencontrées au cours de cette
investigation.
2.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
Notre champ d'étude est la société nationale
des chemins de fer du Congo. C'est une entreprise publique qui rend service
à une forte demande de la clientèle dans le domaine du transport,
nous avons choisi ce milieu parce que cela où s'est fait le constat de
notre recherche et c'est ce milieu qui parait comme le ciblé de notre
recherche.
2.1.1 Historique
La S.N.C.C. a connu des moments des mutations profondes dont
les étapes chronologiques les plus importantes sont :
> 1889 : création de la Compagnie du Chemin de Fer
du Congo (CCFC),
> 1898 : création de la Société des
Chemins de fer vicinaux du Mayumbe (CVM). > 1902 : création de la
Compagnie de Chemin de fer du Katanga (CFK),
> 1902 : création de la Compagnie du Chemin de fer
du Congo Supérieur aux Grands Lacs africains (CFL),
> 1906 : constitution de la Compagnie du Chemin de fer du
Bas-Congo au Katanga (BCK),
> 1911 : liaison du réseau avec l'Océan
Atlantique par le chemin de fer de Benguela (CFB),
> 1927 : création de la Société de
chemin de fer Léopoldville-Katanga-Diloio (LKD), 4- 1952 : fusion du LKD
et du CFK pour constituer la Compagnie de chemin de fer du
Katanga-Dilolo-Léopoldville (KDL), 4s 1961 : subdivision du BCK en
Ancienne compagnie BCK de droit belge et en Nouvelle compagnie BCK de droit
congolais.
> 1970 : reprise de toutes les activités de la
Nouvelle BCK par la Société congolaise KDL devenue Compagnie de
chemin de fer Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi.
> 1974 : fusion des Sociétés de chemins de
fer KDL, CFL, (Office congolais des chemins de fer des Grands Lacs), CVZ
(Chemins de fer vicinaux du Zaïre),
29
CFFMK (Chemin de fer Matadi-Kinshasa) et CFMK (Chemin de fer
du Mayombe) en Société nationale des chemins de fer Zaïrois
(CNCZ).
> 1991 : dissolution de la SNCZ, création de la
SNCZ/Holding et des filiales OCS (Office des chemins de fer du sud), SFE
(Société des chemins de fer de l'Est) et CFU (Office des Chemins
de fer des Uele).
> 1995 : en novembre 1995, dissolution de la SNCZ/Holding
et des filiales et signature d'un accord cadre cédant l'exploitation des
chemins de fer à une société privée
dénommée S1ZARAIL, laquelle a été dissoute en
1997.
> 1997 : reprise de toutes les activités par la SNCC
qui récupère l'exploitation du réseau ferroviaire, par la
décision n° 001/97 du 25 février 1997 (Wikipédia,
2020).
2.1.2 Dénomination de l'entreprise
La Société Nationale des Chemins de Fer du Congo
(S.N.C.C.), est une entreprise publique à caractère commercial et
industriel, dotée de la personnalité juridique et placée
sous la tutelle du Ministère des Transports et Voies de Communication et
du Conseil Supérieur du Portefeuille. Elle est issue de la
Société Nationale des Chemins de Fer Zaïrois (SNCZ) en vertu
de la décision n° 001/97 du 25 Février 1997. Elle est
régie par les textes organiques ci-après :
+ Loi n° 74/027 du 02/12/1974 portant sa création
;
+ Loi n° 78/002 du 06/01 /1978 portant dispositions
générales applicables aux entreprises ;
+ Loi n° 78/0207 du 05/05/1978 portant ses statuts.
La S.N.C.C. est gérée depuis le mois de
septembre 2002 par deux organes, issus des décrets lois n° 120 et
121 rendus public au mois de septembre : un Conseil d'Administration et un
Comité de Gestion.
2.1.3. Localisation des activités
Le siège social est situé à Lubumbashi
conformément à l'article 2 de la loi n°74/027 du 02
décembre 1974, avec ce qui suit comme renseignements
complémentaires : Registre commercial : n° 416
- Numéro d'identification nationale :
- K0210w Siège social : 115. place de la gare,
Lubumbashi.
30
- Adresse : B.P. 297 Lubumbashi RDC
- Téléphone : 243 (2B) 46840,
- Télécel : 8898924 - Fax : 242342234
Une Administration Centrale regroupe les services communs et
les unités de production auxiliaires. Outre l'Administration Centrale,
la S.N.C.C. est constituée essentiellement de six régions ou
organes d'exploitation. Elle compte en outre une Représentation à
Kinshasa, une Agence à Ndola en Zambie, et une autre à
Dar-Es-Salam en Tanzanie. Les six régions ou organes d'exploitation sont
:
· Circonscription d'Exploitation (CIREX) : avec son
siège à Lubumbashi, elle comprend les tronçons allant de
Sakania à Sofimongo.
· Région CopperBelt : ayant son siège
à Likasi. elle comprend les tronçons ferroviaires allant de
Sofimongo exclu à Dilolo inclus (694 km de voie) ; les branchements de
Likasi-Kakontwe (3km), de Katuzembe à Kambove (19 km), et de Divuma
à Kisenga (28 km).
· Région Centrale : avec son siège
à Kamina, elle va de Tenke exclu à Kisamba inclus, et de Kamina
à Kabongo inclus (785 km de voie), et un branchement de Lukoka à
Kamina Base (16 km).
· Région Nord : ayant son siège à
Kananga, elle comprend la section de Kisamba exclu à llebo inclus (757
km de voie), et les branchements de Kananga à Tombolo, et de Kananga
à Ngaza.
· Région Fleuve Rail : avec son siège
à Kindu, elle contrôle les tronçons compris entre Kisangani
inclus à Ubundu inclus, et de Kindu inclus à Kongolo exclu (480
km de voie), ainsi que le trafic sur le bief moyen de Kindu à Ubundu
(310 km).
· Région Grand Lacs : avec son siège
à Kalemie, de Kongolo inclus, de Kabalo à Kalemie (607 km de
voie) ; l'exploitation sur le lac Tanganyika (990 km) et sur le lac Kivu.
31
2.1.4. Objet social de l'entreprise
La S.N.C.C a pour objet :
Le transport des personnes et de leurs biens L'étude,
la construction et l'exploitation des chemins de fer L'exploitation des
services de transport par routes L'exploitation des services de transport par
eaux L'exploitation des ports, l'exploitation de tous les services connexes et
annexes.
2.1.5 Réseaux d'exploitation et modes de
transport
a) Réseau ferré
3641 km de voie ferrée dont 858 electrifies entre
Lubumbashi et Kamina, et entre Tenke et Mutshatsha. Ces voies s'étendent
de Sakania à Ilebo, de Tenke à Dilolo, de Kamina à
Kalemie, de Kabalo à Kindu et de Kisangani à Ubundu.
b) Voie fluviale
700 km de voie fluviale : de Kindu à Ubundu, et de
Kongolo à Malemba Nkulu. La S.N.C.C. exploite le port d'Ilebo.
c) Voie lacustre
1633 km de voie lacustre : les lacs Tanganyika et Kivu. La
S.N.C.C. exploite le port lacustre de Kalemie qui assure la liaison entre
Kigoma (Tanzanie), Kalundu (RDC) et Bujumbura (Burundi) ; et entre Moba (RDC)
et Mpulungu (Zambie).
d) Voie routière
A l'Est (Kalundu-Bukavu : 128 km), la configuration actuelle
du réseau exploité par la S.N.C.C. en fait un réseau
d'intégration socio-économique nationale par excellence, car
desservant sept provinces du pays : Katanga, Kasaï Oriental, Kasaï
Occidental, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema et la Province Orientale.
32
2.1.6. La structure administrative de l'entreprise
L'Administration Centrale de la S.N.C.C. est constituée de :
? Du Comité de Gestion composé du Conseil
d'Administration, de la Direction
Général et de la Direction Générale
Adjoint
? Des Directions diverses
? Des Départements
? Des Divisions
? Et des Services.
33
2.1.7. Organigramme de la S.N.C.C.
PCA
CG
SRID
DG/DG
DXP
D.TC
SRG
CONSICILLE
DXA
DIRP
DAA
MEDIC
DCPT
DTA
ATC
DINF
DAP
DOR
POC
DIRS
DGP
D.MA
SGX
DOX
REF. COP
REG. N
|
|
SOCI
|
DVT
|
|
|
|
|
|
|
REG. GL
|
|
RH
|
SETRA
|
REG.FL
|
|
INSPECT
|
DGI
|
CIREX
Source : SNCC (division administrative du personnel 2024)
34
Légende
> PCA : Président du Conseil d'Administration;
> CG : Comité de Gestion ;
> SRID : Secrétaires de direction ;
> DXP : Directeur d'exploitation ;
> DXP A : Directeur d'exploitation adjoint ;
> DIRC : Directeur commercial ;
> DRS : Directeur de région Sud ;
> DRN : Directeur de région Nord ;
> DRE : Directeur de région Est ;
> DRC : Directeur de région Centre ;
> CIREX : Circonscription d'exploitation ;
> DAD : Directeur administratif ;
> DADA : Directeur administratif adjoint ;
> DDM : Directeur de département médical
;
> DOF : Département d'organisation et fondation
;
> SOCIAL : Division social ;
> INSPRH : Inspecteur des ressources humaines ;
> DFI : Directeur financier ;
> ADFI : Directeur financier adjoint ;
> DPTRE : Directeur de trésorerie ;
> DTC : Directeur technique ;
> DTC A : Directeur technique adjoint ;
> ATC : Ateliers centraux ;
> DM AT : Département d'électricité
et communication ;
> DVT : Département voie et travaux ;
> DGL : Division de gestion logistique ;
> SETRA : Sous-division de la sécurité du
travail ;
> SRG : Secrétariat général ;
> DINF : Département information ;
> DAP : Département 'approvisionnement ;
> SGX : Services généraux.
35
2.1.8. Fonctionnement de la S.N.C.C.
Le fonctionnement de la S.N.C.C. est succinctement
expliqué en termes de missions accordées à chaque niveau
hiérarchique.
a) La Direction générale
Il s'agit de niveau de conception. Leurs tâches consistent
à :
- Définir les objectifs globaux de l'entreprise ;
- Déterminer des moyens susceptibles d'atteindre les
objectifs définis ;
- Concevoir la politique générale de l'entreprise
et les stratégies appropriées ;
- Définir la ligne directive à suivre ;
- Suivre mensuellement la gestion de chaque entité
(unité de production) ;
- Rendre compte au gouvernement de la marche de l'entreprise.
b) Les Départements
Comme nous pouvons le constater, cette étape constitue
le niveau d'application. Sa mission s'inscrit dans l'exécution des
tâches suivantes :
> Participer à la définition des objectifs
globaux ;
> Concourir à la définition des moyens à
mettre en oeuvre pour atteindre ces objectifs ;
> Participer à la conception de la politique et des
stratégies ;
> Définir des objectifs sectoriels à repartir
entre les entités sous leur supervision ;
> Suivre l'application de la politique et des
stratégies définies par la Direction Générale.
c) Les Divisions et les Sous-Divisions
Etant un niveau d'application, ces Divisions ont comme
attributions de :
> Participer à la définition des objectifs
sectoriels de l'entreprise ;'
> Participer à la mise en oeuvre des moyens
nécessaires à la réalisation de leurs missions ;
> Définir des procédures spécifiques ;
> Interpréter des structures générales
de l'entreprise et consignes locales ;
> Faire appliquer ces instructions au sein des services sous
leur dépendance.
36
d) Les Autres Services
Evalués au niveau d'exécution, leurs tâches
se résument en ces termes :
> Organiser, superviser, coordonner et contrôler toutes
les activités du service ;
> la discipline au sein du service :
> Assurer le respect des instructions et procédures
édictées ;
> Entretenir une collaboration avec d'autres services de
l'entreprise ; Créer et maintenir
un bon climat social au sein du service ;
> Favoriser un travail d'équipe et un dialogue
permanent afin d'améliorer le rendement ;
> Définir un contact de performance du service ;
> Elaborer un budget approprié.
37
2.2 POPULATION ET ECHANTILLON DE L'ETUDE
En ce qui concerne cette partie, nous allons décrire la
population et l'échantillon de notre
recherche.
2.2.1 Population de l'étude
Selon muchelli citée par Banza (2020), la population
d'étude est définie comme un ensemble des humains
concernés par les objectifs de l'enquête et qui constitue une
collectivité/
D'après Déniche wrong, cité par Kambulu
(2012), la population d'étude c'est l'ensemble donnant lieu à des
mesures ou à des estimations.
Pour M. grawitz cité par Kalenda Ilunga Fiston (2020), la
population désigne l'ensemble d'individus sur lesquels nous cherchons
à découvrir l'adaptation, ce sont les individus qui sont
concernés par ces investigations.
En ce qui nous concerne, la population est l'ensemble des agents
travaillant à la Société Nationale des Chemins de fer au
Congo (SNCC) dont la taille est de 5918 agents. Voilà la
caractéristique de notre population.
Pour trouver le %= ??
x100
N
Tableau N°1 Tableau de la
population
|
|
N°
|
catégories professionnelle
|
effectifs
|
pourcentage (%)
|
0.1
0.2
0.3
|
Agents d'exécution
Agents de maitrise et cadre Les
directeurs
|
3202
2541
175
|
54,10
42,94
2,96
|
Total
|
|
5918
|
100
|
Source : SNCC, direction de gestion prévisionnelle des
effectifs (DGPE 2024)
Dans ce tableau, nous avons trois catégories des agents
ici dont la premier est celui des agents d'exécution, la deuxième
est celui d'agents de maitrise et cadre et la troisième celui des
directeurs.
38
Il ressort par ce tableau 3202 soit 54,10% des agents
travaillant à l'exécution, 2541 soit 42,94% des agents de
maitrise et cadre et 175 soit 2,96 % des directeurs.
2.2.2 Echantillon de l'étude
Selon Nicolas Gueguen cité par Ngoie Lucie (2020),
l'échantillon c'est un sous ensemble d'une population à partir
duquel on souhaite procéder à un nombre de mesure. Les
résultats provenant de ces mesures seront ensuite utiliser pour des
conclusions relatives à la population à partir de laquelle cet
échantillon a été extrait.
D'après H.Pieron (1997), définie
l'échantillon comme étant un ensemble d'éléments
considérés comme extrait d'une population selon les
possibilités déterminées.
En ce qui cadre avec nous, nous affirmons qu'un
échantillon est un nombre d'individus tirés dans la population de
recherche, notre échantillon est de 34 participants.
Pour tirer notre échantillon, nous avons fait recours
à la méthode d'échantillonnage aléatoire
disproportionnelle.
Et est participant à notre recherche, est celui dont
qui a déjà totalisé 5 ans ou plus dans à la
Société Nationale des Chemins de fer au Congo à la
catégorie d'exécution et celle des maitrises et cadre.
Tableau N°2 Tableau de
l'échantillon
Catégories Population
Echantillon
3202 25
2541 9
175 0
Agents d'exécution
Agents de maitrise et cadre
Directeurs
Total 5918 34
Il ressort par ce tableau sur 3202 agents d'exécution
nous avons pris 25 agents d'exécution avec la méthode
d'échantillonnage aléatoire stratifié disproportionnel
dont 19 hommes et 6 femmes et à la catégorie de maitrise et
cadre, nous avons pris 9 agents dont tous sont les hommes
39
2.3 Représentation de l'échantillon selon le
genre
GENRE Effectifs Pourcentage %
M 20 58,82
F 14 41,17
Total 34 100%
Dans ce tableau, il ressort 20 soit 59,81% des agents du genre
masculin et 14 soit 41,17% des agents du genre féminin ce qui montre
déjà que dans notre échantillon il y'a beaucoup des hommes
et pour les femmes il est à observer que nous les voyons dans la cellule
de mouvement et affectation et dans la sécurité sociale.
2.4 Représentation de l'échantillon selon
l'Age
AGE
|
Effectifs
|
Pourcentage %
|
60-69
|
12
|
35,29
|
50-59
|
12
|
35,29
|
40-49
|
6
|
18,64
|
30-39
|
4
|
11,76
|
Total
|
34
|
100%
|
Ce tableau ressort 12 soit 35,29% participants dont
l'âge varie entre 60-69ans, 12 soit 35,29% autres dont l'âge varie
entre 50-59ans, 6 soit 18,63% agents dont l'âge varie entre 40-49ans et 4
soit 11,76% autres agents dont l'âge varie entre 30-39ans.
40
2.5 Représentation de
l'échantillon selon l'ancienneté
ANCIENNETE
|
Effectifs
|
Pourcentage %
|
40-50
|
4
|
11,76
|
30-39
|
5
|
14,70
|
20-29
|
14
|
41,17
|
10-19
|
6
|
17,64
|
5-9
|
5
|
15,70
|
Total
|
34
|
100%
|
Ce tableau ressort l'ancienneté des agents travaillant
à la société nationale des chemins de fer au Congo
à la division administrative du personnel. C'est-à-dire sur 14
agents nous avons 4 agents soit 11,76% dont leurs anciennetés varient
entre 40-50 ans de service, 5 agents soit 14,70% dont leur ancienneté
varient entre 30-39ans de service, 14 autres agents soit 41,17% dont leurs
anciennetés varient entre 20-29ans de service, 6 agent soit 17,64% dont
l'ancienneté varie entre 10-19ans de service et 5 agents soit 15,70%
dont leurs anciennetés varient entre 5-9ans de service et parmi tous ces
agents ici il est à noter que c'est sont les hommes qui ont une
ancienneté élargie dans le service.
41
2.3 METHODES ET TECHNIQUES DE LA RECHERCHE 2.3.1
Méthodes de recherche
Selon René Descart cité par Banza Ngoie Lucie
(2020), la méthode désigne l'ensemble de canons guidant ou,
devant guider les processus de production des connaissances scientifiques.
Pour M. Grawitz, (1971) définisse la méthode
comme étant l'ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre une vérité
qu'elle poursuit, le démontre et la vérifie.
Kambulu Nshimba (2021) affirme que pas des méthodes pas
de scientificité, ainsi quant à nous une méthode c'est
l'ensemble des procédés intellectuelles utiliser dans le but de
produire des connaissances de haute qualité, dans notre travail, nous
avons fait recours à la méthode d'enquête et à
l'observation systématique.
1°. La Méthode d'enquête
La méthode d'enquête consiste à produire
des données verbales ou écrites au prêt d'un ou plusieurs
échantillon des sujets qui sont choisis en fonction des objectifs
visés pour bien saisir le comportement Kambulu ( 2022 ).
Selon Mucchielli (1979), la méthode d'enquête
psychosociale est "une technique d'investigation scientifique qui consiste
à recueillir des informations sur les individus, les groupes ou les
organisations, par l'intermédiaire de questionnaires, d'entretiens ou
d'observations, dans le but de comprendre et d'expliquer les
phénomènes sociaux.
Selon Blanchet et Gotman (1992), l'enquête psychosociale
est une méthode d'investigation qui vise à recueillir des
données sur les dimensions psychologiques et sociales d'un
phénomène, en interrogeant directement les personnes
concernées.
Selon Ghiglione et Matalon (1998), l'enquête
psychosociale est une méthode qui permet d'obtenir des informations sur
les attitudes, les opinions, les représentations, les comportements,
etc. d'un groupe d'individus, à partir d'un ensemble de questions
posées à un échantillon représentatif de ce
groupe.
Dans notre travail, la méthode d'enquête nous
permis d'être sur le terrain pour connaitre la population concerné
et vérifier la faisabilité de notre recherche en première
position, au second elle nous a permis de recueillir les informations orales et
écrites auprès de nos concernés de recherche.
42
2°. La méthode d'observation
systématique
Bronfenbrenner (1979) : Il a proposé un modèle
écologique du développement humain qui met l'accent sur
l'importance de l'observation pour comprendre les interactions entre l'individu
et son environnement.
En ce qui concerne notre recherche la méthode
d'observation c'est un processus qui vise à observer le comportement tel
qu'il se révèle naturellement sans la modifier, ainsi la
méthode d'observation systématique nous a permis d'observer les
comportement des agents concernés par notre étude et de
recueillir les informations d'une manière continue et
limitées.
2.3.2 Techniques de recherche
Selon Lubamba Kibambe (2010), la technique est un outil
d'investigation que tout chercheur utilise tout au long de son travail pour
arriver à une interprétation facile de ses résultats.
Pour Lukoba Chabala cité par Banza Ngoie Lucie (2020),
la technique se définit comme l'ensemble des moyens et
procédés qui permettent à un chercheur de rassembler des
informations originales ou de seconde main.
D'après ce travail, la technique c'est un outil qui
concrétise une méthode de recherche et qui nous permet des
récolter les informations recherchées pour notre recherche.
1° Technique de production des données a.
Variable et indicateur
Dans notre étude nous avons deux variables que je cite
le climat social et le rendement. La première variable est la variable
indépendante qui est celle que manipule le chercheur pour voir les
effets sur le comportement de m'individu (climat social), la deuxième
variable elle est la variable dépendante parce qu'elle est la variable
qui joue le rôle de l'effet que nous citons (le rendement) et nous
épinglons nos variables, ses indicateurs ainsi que les techniques de
production de notre recherche dans un tableau explicatif.
43
Variables Indicateurs Techniques
V.I climat social Style de commandement non
directif ;
L'information non accessible à tout le monde L'absence de
reconnaissance La communication inefficace Faible autonomie
Questionnaire Questionnaire Questionnaire Questionnaire
Questionnaire
V.D rendement Faible productivité des
agents ;
L'absentéisme ;
Mauvaise qualité de travail fourni et la Flânerie
Questionnaire Observation Questionnaire Observation
Source : Nsenga Kasongo(2024)
Ceci explique les variables de notre recherche qui est le la
perception du climat social comme variable indépendante et le rendement
des agents la variable dépendante ainsi ces deux variable ont des
indicateurs aussi qui nous avons mis dans le tableau et la technique qui nous a
permis d'avoir ces résultats.
b. Description des techniques
? Technique de questionnaire
Muke (2011, p.113), cité patient Mwema estime que le
questionnaire doit tenir compte des meilleures dispositions des
répondants pour ne leur proposer que des questions nécessaires,
cela veut dire celles auxquelles personne d'autre, ni aucune institution ne
peut répondre.
C'est un document très utile sur lequel sont
notés les résultats des répondants. Comme le note
Albarello (2007), le questionnaire est un outil aujourd'hui ayant comme
avantage la possibilité d'atteindre un grand nombre d'individus.
Dans notre étude, comme déjà
signalé ci-haut, nous avons fait recourt au questionnaire qui est une
liste de questions auxquelles on doit répondre, nous avons les questions
à réponse fermé, les concernés opère un
choix parmi les choix proposés par le chercheur, et une question
à réponse couplée, c'est-à-dire le participant
opère un choix et justifie son choix ou donne son opinion, Le
questionnaire dans notre travail nous a permis de récolter les
informations concernées par écrit.
44
La construction du questionnaire Franchi six étapes que
nous citons :
· La pré enquête, nous a permis d'aller sur
le terrain vérifier le milieu où se fait notre recherche en fin
de prendre contact avec le responsable du division administrative du personnel
lui à son tour nous a mis en contact avec quelques sujets
concernés par notre enquête a qui nous avons posé des
questions ci-dessous, lesquelles nous ont amené à passer à
la détermination des thèmes :
- Selon vous, comment percevez-vous le climat social au travail
?
- Cette perception impact le rendement des agents ?
- Citez les comportements contreproductifs que vous observez
dans votre milieu du travail
- Observez-vous des conflits entre agent et chef ?
- Ils sont comment ?
- Dans le travail, il arrive que le chef puisse
reconnaître le bienfait de votre travail ?
- Dans votre milieu professionnel, vous observez le tribalisme
au travail ?
· Le près test, nous a permis d'administrer le
questionnaire à quelques participants de notre recherche pour
vérifier si les questions sont comprises ou non et si ça ne pose
pas problème en fin de réadapter ;
· La détermination des thèmes c'est
l'étape au quel le chercheur détermine les paramètres
et les aspects sur lesquels il va diriger ses questions pour ce
qui concerne notre étude,
nous avons orienté nos questions sur les aspects suivants
:
- Condition de vie
- Collaboration professionnelle
- Perception du climat social
- Rendement
· La rédaction du questionnaire, à ce
stade après avoir vérifié la compréhension des
questions et déterminé les thèmes, c'est de lors que nous
avons rédigé le questionnaire tout en contrôlant d'autres
aspects qui concerne notre recherche ;
· L'élaboration du questionnaire, après
avoir rédigé, nous avons élaboré le questionnaire
au final et déterminé sa forme. À ce sujet, nous avons
conçu 14 questions dont 10 questions fermées, 2 questions
couplées et une question d'opinion ou ouverte.
· L'administration du questionnaire, qui peut être
directe ou indirecte elle est directe lorsque le chercheur donne le
questionnaire au participant et ce dernier lui répond par
45
écrit et lui remet, elle est indirecte lorsque le
chercheur lu les questions à la place de participant et le participant
lui répond oralement et le chercheur écrit à sa place.
Cette administration souvent elle est faite lorsque nous sommes buter à
des difficultés tel : nous sommes devant les personnes
âgées, les personnes qui ont la vulnérabilité d'yeux
mais qui sont concernés par la recherche et aussi qui favorise la
rapidité de recevoir les informations.
· Technique d'observation
Pour John Dewey (1910) : il a défendu l'idée
que l'observation est un processus actif qui implique la construction de
connaissances à partir de l'expérience. Il a souligné
l'importance de l'interaction entre l'observateur et l'objet d'observation.
Selon Piaget (1952), souligné que l'observation est un
processus actif qui implique la construction de connaissances à partir
de l'expérience.
Dans notre travail, l'observation stipule observer les
comportements, les faites tel qu'il se révèle dans son
authenticité, nous avons fait recours à l'observation directe qui
stipule être sur le terrain pour observer naturellement le comportement
muni d'une grille de codage qui contient des indicateurs et des
fréquences. Et l'observation non participante qui nous mettais nous
chercheur à l'extérieur du groupe.
2° technique de dépouillement des
données
Le dépouillement de nos données s'est fait par
l'analyse de contenu en raison des questions fermées et couplés
qui ont nécessité un regroupement à fin d'arriver à
un même entendement.
Selon M.Grawitz (1972) l'analyse de contenu est
définie comme une technique pour les descriptions objectives
systématiques et quantitative du contenu manifestant des communications
ayant pour but de l'interpréter, c'est un processus qui permet la saisie
directe de toute communication.
46
Les données obtenues sur le terrain sont toujours
instance de l'analyse qualitative et dans une forme non mesurable, il revient
au chercheur de les transformer en données mesurables.
Voici les étapes à franchir :
· Définition des objectifs et du cadre de l'analyse
;
· La constitution du corpus ;
· La pré-analyse et préparation du
matériel ;
· Codage et catégorisation ;
· Traitement des résultats et interprétation
et
· La communication des résultats
3° T??ch??iqu?? d?? tr??it??m????t d????
d??????é????
Dans le cadre de notre recherche,
nous avons utilisé le test statistique non paramétrique, test
chi-carré, ce dernier nous a permis de comparer les fréquences
que nous avons obtenues sur le terrain.
Voici la formule :
X2 = (f ?? - f ??) 2
f??
fo : qui dit fréquence observée
fe : cela veut dire la fréquence attendu
N : la taille de la population n : la taille de
l'échantillon K : le nombre des groupes
47
2.4 DIFFICULTES RENCONTREES
Comme toute recherche scientifique, la nôtre n'a pas
été épargnée c'est ainsi que nous avons fait face
aux diverses difficultés que nous citons et la manière de les
contournés :
? Le non-respect des consignes, pour contourner cela, nous
étions obligés de lire pour certains pardonnes qui avait de
difficulté des yeux lié à l'âge et les assister
à leur côté lors de nous fournir les informations ;
? Nous avons voulu mener la recherche aux ateliers centraux mais
comme nous n'avons pas pu le réaliser nous avons été admis
à la direction administrative du personnel.
? Le refus de nous livrer l'effectif total des agents, pour
contourner à cette difficulté la technique documentaire nous a
servi et nous avons fouillé la littérature pour avoir l'effectif
total des agents ;
? L'annulation de rendez-vous avec les Agents, nous avons
contourné cette difficulté en laissant le questionnaire à
d'autres participants et repasser après.
TROISIEME CHAPITRE
RESULTATS DE LA RECHERCHE
Dans ce chapitre il est important de présenter le
processus du dépouillement des données, la présentation et
analyse des données, l'interprétation des résultats, la
discussion des résultats ainsi que la contribution de cette étude
et donc dans ce dernier chapitre nous avons soulevés que cinq points
principaux.
3.1 DEPOUILLEMENT DES DONNEES
Pour J.HUMBLERT (1980, p, 17 ), le dépouillement des
données est une opération permettant au chercheur de
synthétiser ,résumer et classer les données
récoltées à l'issue de l'enquête en tenant compte de
diverses facettes des problèmes. Concrètement le
dépouillement a permis la distribution des fréquences aux
différentes réponses données aux questions ouvertes.
En ce qui concerne, le dépouillement revient à
la mise ensemble des informations, les classer selon le thème de
recherche en vue de les traités, les analysés et les
interprétés.
Nous avons dépouillé les données avec la
technique d'analyse de contenu qui nous a permis de rassembler les
données écrites et les analysés selon le thème
qu'on avait. Nous avions comme l'échantillon de 34 participants dont
s'est porté notre recherche, en vue d'obtenir les données, nous
avons utilisé les questions fermées c'est-a-dire les questions
qui laisse le libre choix au participant de cocher ce qu'il veut et ouvertes
qui demande est que le participant puisse fournir les réponses en
écrivant lui-même.
3.2 PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
A ce niveau, il est d'une extrême importance que nous
puissions présenter les résultats dans les tableaux. En premier
lieu, nous voudrions identifier les facteurs caractérisant
l'environnement du travail au sein de la SNCC, c'est ainsi que nous les avons
posé la question que voici « Votre environnement professionnel est
caractérisé par les facteurs énumérés
ci-dessous : les conflits verticaux (entre travailleur), les conflits
horizontaux (entre travailleur et entreprise), les affinités tribales et
groupe informel entre les agents, Présence de l'information accessible
à tout le monde, La faible autonomie au travail ?» leurs
réactions dans le tableau ci-dessous
Tableau N°1 facteurs qui caractérise
l'environnement professionnel
Réponses fréquences
12 9 24 7
3
Conflits verticaux
Conflits horizontaux
Affinités tribales et groupe informel entre
les agents Présence de l'information accessible à tout le monde
Faible autonomie au travail
Total 55
Qu'il ne soit pas étonnant aux yeux de nos lecteurs
que ce tableau ressort la taille élevée de l'échantillon
qui est 34. Cela veut dire simplement que au regard de cette question il
y'avait le libre choix de pouvoir opérer plusieurs choix sur les
facteurs proposés.
49
Ainsi nous avons les résultats de conflits verticaux (
entre travailleur) a été choisi 12 fois par les participants,
pour les conflits horizontales ( entre travailleur et l'entreprise) a
été choisi 9 fois par les sujets, pour ce qui est du facteurs
affinités tribales et groupe informel entre les agents, a
été choisi 24 fois, pour le facteur qui détermine la
présence de l'information accessible à tout le monde, ce facteur
a été choisi 7 fois par les participants et pour ce qui est du
faible autonomie au travail, cela a été choisi 3 fois.
Ceci nous amène à conclure de ces
résultats que l'ampleur des facteurs caractérisé par
l'environnement professionnel au sein de la SNCC c'est les affinités
tribales et groupe informel entre les agents qui prime. A la phase suivante,
notre souci était de déceler les facteurs organisationnels qui
impliquent négativement le climat au travail de cette institution
publique. De ce fait une question leur a été posée de la
manière que voici « Ces éléments
détériorent votre climat de travail ? » les réponses
dans le tableau
Tableau N° 2 facteurs organisationnel, l'origine de
la détérioration du climat au travail
Réponses Fréquences
20
3
11
Oui
Non
Pas du tout
Total 34
X2cal = 12.76 > 5.99
Au vu de ce tableau, nous constatons que 20 agents ont
affirmés que les facteurs organisationnels au sein de leur entreprise
sont sources de la détérioration de climat social au travail sont
les facteurs impersonnel et organisationnel, par contre 3 parmi eux ont
confirmés que ces facteurs ne sont pas à l'origine de la
détérioration de leur climat social au travail et 11 participants
sont dans l'abstention. Cela nous met en face des 3 opinions
opposées.
Pour déceler l'avis dominant entre ces
fréquences, nous avons fit recours au test statistique non
paramétrique test chi-carré ou khi-deux de Carl Pearson situation
1 dont la formule est :
X2 = (fe-f o)
fe
|
2
|
Ou fe= ?? ??ve?? ????= (??- 1)(2 - 1) ??
|
|
La valeur calculée vaut 12,76 étant
supérieur à la valeur critique de 5,99 au seuil de signification
Co. 05 avec dl= 2, nous rejetons l'hypothèse de nullité. Ce qui
nous permet de conclure qu'il existe des différences significatives
entre les opinions des agents de la SNCC. Ensuite, nous voudrions
déterminer la perception qu'a les agents de la société
nationale des chemins de fer au Congo sur le climat social dans leur milieu
professionnel. A la fin suite de cette curiosité scientifique, nous les
avons posés la question que voici « Quelle perception portez-vous
à votre climat social professionnel dans votre institution ? » les
réponses dans le tableau ci-dessous.
Tableau N°3 perception du climat social dans
l'institution (SNCC)
Réponses Fréquences
11
23
Positive Négative
Total 34
X2cal = 4.24 > 3.84
50
Ce tableau ressort 11 agents qui ont répondu
positivement par rapport à leur perception du climat social et 23 autres
agents ont confirmés que leur perception est négative
vis-à-vis de leur climat social dans l'entreprise.
Pour explorer l'avis qui domine entre ces fréquences,
nous avons soumis ces résultats au test chi-carré avec dl= 1. La
valeur calculée donne 4,24 étant supérieur à la
valeur critique du table qui est 3,84 au niveau de confiance Co. 05, nous
rejetons l'hypothèse de nullité ce qui nous permet de conclure
qu'il existe une différence significative entre les avis des agents de
la Société Nationale des Chemins de fer au Congo. En
continuité, nous avons voulu déceler l'influence positive du
climat social sur la productivité des agents ce pendant pour ce faire,
nous les avons posés la question suivante « peut-on dire que le
climat social dans votre entreprise influence la productivité des agents
positivement ? » leurs réactions dans le tableau.
Tableau N°4 influence positive du climat social sur
la productivité des agents
Réponses Fréquences
Oui
Non
Pas du tout
|
10
12
12
|
|
Total 34
X2cal = 0.24 < 5.99
A l'égard de ce tableau, nous ressortons 10 agents
parmi ces 34 qui ont répondu oui à l'influence positive du climat
social sur leur productivité, 12 encore disent non à l'influence
positive du climat social vis-à-vis de leur productivité et 12
autres personnes s'abstiennent.
Ceci nous met face à trois sortes des réponses
que nous sommes confus de déceler l'avis dominant ce pendant pour
comparer d'une manière objective ces fréquences issues des trois
opinions, nous soumettons ces fréquences au test chi-carré de
Carl Pearson dont la valeur calculée est de 0,24 étant
inférieur à la valeur critique de table 5,99, au seuil de
signification sévère Co. 05 avec dl : 2 nous amène
obligatoirement d'accepter l'hypothèse de nullité en concluant
qu'il y'a une différence significative nôtre les opinions des
agents de la SNCC. A la phase suivante, nous avons voulu savoir si le climat
social de l'entreprise renforce la ponctualité des agents au travail,
pour avoir les données, nous les avons posés la question que
voici «Le climat social de votre société renforce la
ponctualité des agents au travail ? » leurs réponses dans le
tableau ci-dessous.
Tableau N°5 Climat de l'entreprise renforce la
ponctualité des agents au travail
Réponses fréquences
8
10
16
Oui
Non
Pas du tout
Total 34
X2cal = 3.06 < 5.99
Nous nous sommes retrouvés dans une confusion ce
pendant pour déceler l'avis dominant entre les agents, nous avons fait
recours au test statistique non paramétrique chi-carré qui nous
parmi
Au vu de ce tableau, nous constatons que 8 sujets parmi les 34
ont répondu favorablement, 10 participants encore ont dit non à
et 16 s'est sont abstenir de cette question.
51
de comparer les fréquences des agents. La valeur
calculée vaut 3,06 qui est inférieur à la valeur du table
statistique 5,99 au seuil de signification Co. 05 avec dl= 2, nous rejetons
l'hypothèse de nullité et ceci nous renvoi à conclure
qu'il existe une différence significative entre les opinions des agents
de la SNCC. En suite notre souci était celui de savoir si le climat
social de la SNCC stimule les agents à s'impliquer au travail, pour
répondre à notre souci nous avons posé la question
suivante à nos participants « le climat social de votre
société stimule les agents à s'impliquer au travail ?
» leurs réponses dans le tableau.
52
Tableau N°6 le Climat social dans l'entreprise
stimule les agents à s'impliquer au travail
Réponses Fréquences
8
10
16
Oui
Non
Pas du tout
Total 34
X2cal = 3.06 < 5.99
Il ressort de ce tableau les nombres des travailleurs qui ont
répondu oui, non, et pas du tout à la question de savoir si le
climat social dans l'entreprise stimule les agents de s'impliquer au
travail.
De ce qui suit, nous avons 8 agents dont leurs avis se
dirigent positivement, 10 autres agents qui répondent
négativement à la question posée et 16 qui sont dans
l'abstention.
Par regard de l'analyse des résultats qui sont dans le
tableau, nous constatons que c'est l'avis 3 qui est dominant ce pendant pour
comparer ces fréquences objectivement, nous avons soumis ces
fréquences au test chi-carré avec dl=2 au seuil de
signification8. 05. La valeur calculée vaut 3,06 qui est
inférieur à la valeur critique 5,99, nous acceptons
l'hypothèse nulle ce qui nous permet de conclure qu'il y'a une
différence significative entre les opinions des agents de la SNCC.
Ensuite nous avons voulu si au sein de la SNCC la hiérarchie reconnait
les efforts des agents et pour avoir les informations en rapport avec notre
souci, nous les avons posé la question suivante « Votre
hiérarchie reconnait vos efforts fournis et vous récompense ?
» leurs réactions dans le tableau
Tableau N°7 reconnaissance des efforts des agents
par leur hiérarchie
Réponses Fréquences
13
12
9
Oui
Non
Pas du tout
Total 34
X2cal = 0.76 < 5.99
Ce tableau représente les réponses des sujets
qui ont participé à notre recherche, il ressort 13 agents qui ont
dit oui aux reconnaissances des efforts fournis par leur chef, 12 autres disent
non ce qui veut dire il y'a pas de reconnaissance dans le travail et 9 agents
qui sont dans l'abstention.
Etant chercheur nous devons nécessairement
déceler l'avis dominant entre ces trois opinions. Ce pendant nous avons
fait recours au test chi-carré. La valeur calculée est de 0,76
étant inférieur à la valeur critique 5,99, nous acceptons
l'hypothèse de nullité et conclure qu'il existe une
différence significative entre les avis des agents. Ensuite nous avons
voulu savoir si les agents sont autonomes au travail, face à cette
curiosité scientifique nous avons posé une question que voici
« Avez-vous de l'autonomie pour contester une décision dans votre
service ? » leurs réponses dans le tableau ci-dessous.
53
Tableau N°8 Avez-vous de l'autonomie pour contester
une décision
Réponses Fréquences
13
12
9
Oui
Non
Pas du tout
Total 34
X2cal = 0.77 < 5.99
Au regard du tableau, il sied de dire que nous avons 13
participants qui ont dit oui, 12 autres agents qui ont dit non et 9 qui sont
dans l'abstention. Nous sommes en face des trois solutions subjectives alors
pour identifier l'avis dominant entre ces trois avis, nous avons soumis ces
fréquences au test chi-carré et nous avons trouvé comme
valeur calculée 0,77 qui est inférieur à la valeur
critique 5,99 au seuil de signification Co. 05 avec dl= 2 nous acceptons
l'hypothèse de nullité pour dire qu'il y' a une différence
significative entre les opinions des agents de la SNCC. Ensuite nous avons
voulu savoir si l'environnement social permet les agents de produire un travail
de qualité, pour savoir cela nous leurs avons soumis une question que
voici « Affirmez-vous votre environnement social favorise positivement
votre qualité de vie au travail ? », les réponses dans le
tableau ci-dessous.
Tableau N°9 l'environnement social favorise
positivement la qualité de vie au travail
Réponses Fréquences
11
10
13
Oui
Non
Pas du tout
Total 34
X2cal = 0.42 < 5.99
Il ressort par ce tableau 11 agents qui ont répondu
favorablement, 10 autres agents qui ont répondu défavorablement
et 13 qui sont dans l'abstention. En face de 3 opinions différentes, il
nous renvoi de soumettre ces fréquences au test chi-carré. La
valeur calculée vaut 0,42 étant inférieur à la
valeur de la table C 5,99 ceci nous permet d'accepter l'hypothèse nulle
et de conclure qu'il y'a une différence significative entre ces
opinions. A la phase suivante, notre souci était d'identifier la source
du désagrément du climat social alors pour avoir les informations
en rapport avec notre préoccupation nous les avons posé la
question suivante « Pouvons-nous dire que la source de ce climat social
désagréable est fonction de l'organisation ? ». Leurs
réponses dans le tableau ci-dessous.
54
Tableau N°10 organisation comme origine de
désagrément du climat social au travail
Réponses Fréquences
14
9
12
Oui
Non
Pas du tout
Total 34
X2cal = 1.15 < 5.99
Ce tableau illustre les réponses des agents à
la question de l'organisation comme origine du climat désagréable
au travail, il ressort 14 agents qui ont dit oui, 9 autres agents ont dit non
et 12 qui se sont abstenir.
Pour déceler l'avis dominant entre ces avis, nous
avons fait recours au test chi-carré pour comparer les fréquences
et savoir quel avis est dominant d'une manière objective. La valeur
calculée vaut 1,15 étant inférieur à la valeur
critique au seuil de signification 8. 05 avec dl= 2 donne 5,99
ceci nous permet d'accepter l'hypothèse de nullité et conclure
objectivement qu'il y'a une différence significative entre les
réponses fournis par les agents de la SNCC. Et en fin nous avions une
préoccupation de savoir si la communication professionnel corresponde
aux normes établies dans la Société Nationale des Chemins
de fer au Congo et alors nous les avons posé la question suivant pour
découvrir cela « La communication professionnelle correspond aux
normes établie dans votre institution ? ». Leurs réactions
dans le tableau ci-dessous.
Tableau N°11 communication professionnelle
correspondante aux normes établies dans l'institution
Réponses fréquences
11
8
14
Oui
Non
Pas du tout
Total 34
X2cal = 1.61 < 5.99
Au vu de ce tableau nous constatons que 11 agents disent oui
par rapport à la communication professionnelle qui corresponde aux
normes établies, 8 autres agents ont confirmés qu'il y'a pas de
la communication qui corresponde aux normes établies de l'entreprise et
14 autres qui sont dans l'abstention.
Pour identifier l'avis dominant, nous avons fait recours au test
statistique non paramétrique chi-carré qui va nous permettre de
comparer les fréquences des agents. La valeur calculée vaut 1,61
qui est inférieur à la valeur critique de la table qui est 5,99
et ceci nous permet d'accepter l'hypothèse de nullité et conclure
qu'entre les avis des agents de la SNCC qu'il n'existe pas une
différence significative.
55
De ce qui découle de notre présentation et
analyse des résultats, voici les résultats en rapport avec le
premier objectif :
Pour l'objectif qui évoque l'identification des
caractéristiques du climat social au travail, voici les
caractéristiques identifiées au cours de notre investigation au
sein de la société nationale des chemins de fer au Congo :
Conflits verticaux, conflits horizontaux, les affinités tribales et
groupe informel entre les agents, la présence de l'information
accessible à tout le monde, la faible autonomie au travail.
Les facteurs qui caractérisent l'environnement
professionnel
Réponses fréquences
12 9 24 7 3
Conflits verticaux
Conflits horizontaux
Affinités tribales et groupe informel entre
les agents Présence de l'information accessible à tout le monde
Faible autonomie au travail
Total 55
Pour les résultats de deuxième objectif qui est
de déceler la perception que les agents manifestent face à ce
climat au travail, le résultat affirme que les agents de la
SNCC/Lubumbashi perçoivent le climat social de leur milieu du travail
d'une manière négative.
La perception du climat social dans l'institution
(SNCC)
Réponses fréquences
11
23
Positive Négative
Total 34
En fin pour le troisième objectif qui est de
déterminer les effets de cette perception sur le rendement des agents de
la SNCC nous constatons que les effets de cette perception sur le rendement des
agents sont négatifs c'est-à-dire ça impacte le rendement
des agents négativement cela contribue à :
? L'absentéisme au travail ;
? La faible autonomie au travail et ? La flânerie
Ainsi dans les lignes qui précèdent, nous
présenterons l'interprétation des résultats de cette
étude.
56
3.3 INTERPRETATION DES RESULTATS
Nous interprétons ces résultats juste pour
faciliter aux lecteurs de comprendre comment nous sommes arrivés
à l'aboutissement de cette recherche scientifique, production des
connaissances de haute qualité.
Après avoir présenté et analysé
les résultats, il est demandé au chercheur de leur donner un
sens, l'interprétation des résultats obtenus sur le terrain
permet de faire la vérification directe de notre hypothèse de
travail.
A la première préoccupation qui parle sur les
facteurs qui caractérisent l'environnement professionnel au sein de
l'entreprise, notre investigation montre qu'au moyen du test chi-carré
l'environnement professionnel au sein de la société nationale de
chemin de fer est caractérisé par les affinités tribales
et groupe informel entre les agents suis des conflits verticaux et conflits
horizontaux.
Ensuite, nous avons remarqué par truchement du
chi-carré que les facteurs cité ci haut détériorent
le climat de travail.
A la troisième préoccupation qui est sur la
perception du climat social dans l'institution le résultat du test
chi-carré nous révèle que la perception du climat social
au sein de la société nationale des chemins de fer est
perçu d'une manière négative avec comme
éléments les travailleurs viennent au travail frustrés la
pension se donne sans être payé des années.
A la phase suivante, tableau qui évoque l'influence du
climat social sur la production des agents, notre recherche au moyen du test
chi-carré révèle l'influence du climat social ne pas
négative sur la productivité des agents de la SNCC.
En suite le climat social de l'entreprise ne renforce pas la
ponctualité des agents, et ne permet pas aux agents de produire un
travail de qualité, notons aussi que le climat social de l'institution
ne stimule pas les agents de à s'impliquer au travail mais disons que la
hiérarchie de la société nationale des chemins de fer au
Congo reconnaît les efforts fournis des agents de la SNCC.
Pour la préoccupation inscrite au tableau 8 qui
évoque l'autonomie des agents pour contester une décision, notre
investigation montre qu'au moyen du test chi-carré révèle
que les agents ont de l'autonomie pour contester une décision.
À la neuvième préoccupation qui stipule
l'environnement social favorise positivement la qualité de vie au
travail, par le truchement du test chi-carré les résultats
montrent que l'environnement social ne pas favorable à la qualité
de vie au travail. En suite c'est l'organisation du travail qui est à
l'origine du climat social désirable au travail.
En fin à la onzième préoccupation qui
évoquait sur la communication professionnelle correspond aux normes
établies de l'institution, notre investigation montre que la
communication professionnelle ne corresponde pas du tout cela veut dire parfois
ça correspond parfois ça ne corresponds (comme le respect entre
les collègues, la retraite des agents sans valeur, l'impatiemment de
salaire des agents et le taux de paie inférieur au taux du jour).
57
Au vu des résultats obtenus, nos hypothèses qui
stipulent :
H1 : le climat social au travail à la SNCC serait
caractérisé par : le style de commandement non directif, à
L'information non accessible à tout le monde, à l'absence de
reconnaissance, à la Communication inefficace, à la Faible
autonomie au travail
H2 : Les agents de la société nationale des
chemins de fer au Congo à Lubumbashi percevraient le climat social dans
leur milieu du travail d'une manière péjorative. Ils seraient
indifférents : l'impaiement irrégulier de salaire, La
communication ambiguë, La faible reconnaissance, faible soutien
organisationnel, La présence des conflits verticaux et horizontaux
H3Les effets de cette perception péjorative du climat
social des agents sur leurs rendements seraient la faible productivité
des agents, l'absentéisme, mauvaise qualité de travail fourni et
le Flânerie.
Les résultats trouvés nous permettent confirmer
nos hypothèses de la recherche, ces résultats sont appuyés
par : la théorie de l'échange social de Peter blour (1970) qui
affirme que les individus sont motivés par le profil Social,
c'est-à-dire les avantages qu'ils peuvent obtenir dans les relations
sociales.
La théorie de la motivation hygiène
développé par Frédéric herizberg en 1959 à
son tour stipule que les facteurs motivationnel (comme la reconnaissance, le
développement personnel et les responsabilités) peuvent conduire
à la satisfaction et à un rendement élevé. Tandis
que selon Frédéric les facteurs d'hygiène comme (les
conditions de travail, la rémunération et les relations
interpersonnelles) sont nécessaire pour éviter l'insatisfaction
mais ne contribue pas nécessairement à un rendement
élevé.
58
3.4 DISCUSSION DES RESULTATS
Dans cette partie il s'agit de confronté les
résultats de notre étude à celle de nos
prédécesseurs sur le climat social au travail et l'influence du
climat sur le rendement. Dans cette étude nous avons découvert
que les facteurs du climat social au sein de la SNCC sont perçus par les
agents d'une manière négative ce qui justifie le faible rendement
des agents sont là condition de vie au travail ne permet pas aux agents
de bien travailler, style de commandement, la présence des conflits au
travail.
Ces résultats rejoints l'étude de Christian
allouche (2009) sur le climat social de l'entreprise et la motivation du
personnel.
Cette étude révèle que la condition de
vie au travail l'environnement, le style de gestion, présence du
syndicat sont les facteurs déterminants du climat social.
En suite l'étude de Hamidianpon et Al (2015) sur le
climat organisationnel confirme que le climat organisationnel à un
impact positif et significatif sur la crédibilité des
employés dans la petite organisation et moyenne organisation.
En troisième position l'étude de MARWA boujimal
(2022) sur le climat social et motivation au travail corrobore avec la
nôtre dans la mesure où lui l'auteur s'inspire sur l'importance de
créer un climat favorable, motivant et valorisant.
Ce qui explique la faille de la SNCC sur le fait
l'organisation au sein de ladite société n'est je bonne.
59
3.5 CONTRIBUTION DE L'ETUDE
Modification sur le rendement
? La communication ? La reconnaissance ? Le bienêtre
au travail ? La gestion des conflits
Facteur du climat social
Perception du climat social
Source : Nsenga Kasongo Alliance (2024)
Ce schéma montre les facteurs du climat social
à sa gauche, sa droite la perception du climat social et en dessous des
facteurs du climat social nous avons la modification sur le rendement.
Ceci veut expliquer que lorsque dans une entreprise les
facteurs du climat social comme la communication, la reconnaissance, le
bienêtre au travail et la gestion des conflits sont bien
gérés, cela donne une perception positive au regard des agents et
le rendement va s'améliorer de plus où il y'aura une modification
positive de rendement donc une fort rendement parce que les agents travaillent
sur le milieu du travail sain et un bon climat entre les agents et entre
l'entreprise et les travailleurs cela va encourager les agents de produire
encore le meilleur d'eux même.
Mais contrairement à ce que nous avons trouvé
sur le champ d'investigation, nous constatons que le facteur communication
professionnelle, reconnaissance, le bien-être au travail et la gestion
des conflits sont perçus par les agents de la SNCC d'une manière
négative que nous citons ses indicateurs : l'absentéisme, la
flânerie, le retard par rapport aux heures du travail.
Il sied de dire que la communication dans l'entreprise est un
facteur très important pour permettre aux agents de bien collaborer et
de travailler en équipe. Quant à la reconnaissance cela reste la
plus meilleure technique d'encourager les agents de travailler encore fort.
Nous citons : prime de risque, prime d'encouragement, gratification. Quant au
bienêtre au travail, il est à signaler que lorsque les agents sont
satisfaits et leur santé sont une priorité au travail, cela
contribue à l'avancement de la société. Et pour la gestion
des conflits, il est à dire que lorsque les conflits sont bien
gérés dans l'entreprise cela avance l'entreprise et le climat de
l'entreprise sera bon et en échange le rendement sera
élevé.
60
De ce fait nous suggérons à la
Société Nationale des Chemins de fer au Congo de :
· Veillez au taux de paie
· Avoir une bonne communication au travail
· Luttez contre les conflits au travail (gestion de
conflits)
· Veillez au bien être des travailleurs
· Luttez contre le non-paiement
· Avoir une bonne politique d'organisation au travail
· Que la hiérarchie de la SNCC sache
reconnaître les efforts des agents.
CONCLUSION GENERALE
En définitive notre recherche a porté sur la
perception du climat social au travail et le rendement des agents de la
Société Nationale des chemins de fer au Congo/ Lubumbashi. Notre
préoccupation était de savoir en première position quel
est le climat social au travail dans la SNCC ? Comment est-ce que les agents de
la SNCC perçoivent le climat social et quels sont les effets de cette
perception sur la productivité des agents de la SNCC ?
Nos hypothèses étaient formulées de la
manière suivante :
· Le climat social au travail à la SNCC serait
caractérisé par le style de commandement non directif,
l'information non accessible à tout le monde, l'absence de
reconnaissance, la communication inefficace et la faible autonomie au
travail.
· Les agents de la SNC c percevaient le climat social
dans leur milieu du travail d'une manière péjorative. Ils
seraient indifférents à l'impaiement irrégulier de
salaire, la communication ambigu, la faible reconnaissance, la présence
verticaux et horizontaux.
· Les effets de cette perception péjorative du
climat social des agents sur le rendement seraient faible productivité,
l'absentéisme et la mauvaise qualité de travail fourni ainsi que
la flânerie.
Nos objectifs étaient :
· identifier les caractéristiques du climat social
au sein de la société nationale des chemins de fer au Congo.
· Déceler la perception que les agents manifestent
face à ce climat social au travail.
· Et déterminer les effets de cette perception sur
le rendement des agents de la SNCC.
Après l'analyse et l'interprétation des
résultats nous arrivons aux constats suivants :
Les caractéristiques du climat social au sein de la
SNCC sont :
· Les affinités tribales et groupe informel
· Les conflits verticaux
· Les conflits horizontaux.
En suite pour le deuxième objectif, nous sommes
arrivés au constat selon laquelle la perception du climat social par les
travailleurs de la SNCC est perçue d'une manière
péjorative (négative)
Et en fin avec l'objectif qui est de déterminer les
effets de cette perception sur le rendement des agents de la SNCC nous
constatons que les effets de cette perception sur le rendement des agents sont
négatifs c'est-à-dire ça influence négativement le
rendement des agents (absence au travail, faible autonomie).
En effet au vu de ces résultats, nos hypothèses
de recherche sont confirmées. Car la perception du climat social est
perçue d'une manière négative et cela influence
négativement le rendement des agents.
62
Nous avons mis en place la méthode d'enquête, la
méthode d'observation systématique appuyée par la
technique de questionnaire.
Du reste il s'avère impérieux de signaler que la
perception du climat social au travail et ses effets sur le rendement des
agents paraît être complexe au point que nous n'avons pas pu
toucher à tous les aspects. Sur ce que nos lecteurs ne soient pas trop
rigoureux, reconnaissant qu'après nous d'autres chercheurs vont mener
les études semblable à la nôtre et nous leurs demandons de
traiter de ce que nous n'avons pas pu aborder à fin de nous
compléter comme l'étiologie de climat défavorable au sein
d'une entreprise.
Zinsou daniel nakou et serge français, climat
social et implication au travail des employés temporairement dans les
très petites entreprises béninoises/2021
BIBLIOGRAPHIE
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travail sur le rendement des agents
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Www.Larousse.fr
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www.larouse.fr
Www.cairn.info
www.scridbd.fr
www.supermood.com
climat social
www.quareup.com
agent
www.superprof.com
65
Table des matières
0. INTRODUCTION GENERALE 1
0.1 PROBLEMATIQUE 1
0.2 HYPOTHES DE RECHERCHE 2
0.3 OBJECTIFS DU TRAVAIL 3
0.4 METHODES ET TECHNIQUES 4
0.5 CHOIX DU SUJET ET INTERET DE L'ETUDE 5
0.5.1 CHOIX DU SUJET 5
0.5.2 INTERET DE L'ETUDE 6
0.6 DELIMITATION DU TRAVAIL 7
0.7 SUBDIVISION DU TRAVAIL 8
CHAPITRE PREMIER 9
CADRE THEORIQUE DE LA RECHERCHE 9
1.1 DEFINITIONS DES CONCEPTS 9
1.1.1 PERCEPTION 9
1.1.2 CLIMAT SOCIAL 10
1.1.3 TRAVAIL 11
1.1.4 RENDEMENT 12
1.1.5 AGENT 12
1.2 CONSIDERATION GENERALE SUR LE CLIMAT SOCIAL
13
1.3 THEORIES EXPLICATIVES 16
1.4 ETUDES ANTERIEURES 25
DEUXIEME CHAPITRE 28
CADRE METHODOLOGIQUE DE LA RECHERCHE 28
2.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 28
2.1.1 Historique 28
2.1.2 Dénomination de l'entreprise 29
2.1.3. Localisation des activités 29
2.1.4. Objet social de l'entreprise 31
2.1.5 Réseaux d'exploitation et modes de transport 31
2.1.6. La structure administrative de l'entreprise 32
2.1.7. Organigramme de la S.N.C.C. 33
2.1.8. Fonctionnement de la S.N.C.C. 35
TROISIEME CHAPITRE 48
RESULTATS DE LA RECHERCHE 48
3.1 DEPOUILLEMENT DES DONNEES 48
66
3.2 PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES 48
3.3 INTERPRETATION DES RESULTATS 56
3.4 DISCUSSION DES RESULTATS 58
3.5 CONTRIBUTION DE L'ETUDE 59
CONCLUSION GENERALE 61
BIBLIOGRAPHIE 63
|