III.2.4. Mettre fin au
phénomène Coupage
Divers facteurs entrent en jeu pour mettre fin au
phénomène Coupage. Certains de nos enquêtés
affirment que pour son éradication l'Etat dois subventionné les
médias dans son fonctionnement 25,3% , les autres soulèvent la
question de formation des journalistes sur l'éthique et
déontologie journalistique 20% et les uns exigent aux médias de
faire signer aux journalistes le contrat de travail et prendre la vie de
journalistes en charge 50%. Ces résultats nous permettent de dire que
pour son éradication il faut le contrat de travail et améliorer
les conditions de vie professionnelle de journalistes mais aussi
procéder au recyclage des professionnels des médias sur la
question de la déontologie qui est la pure de chose que les journalistes
ne savent pas.
III.2.5. SUGGESTIONS ET
RECOMMANDATIONS
Eu égard à tout ce qui précède, il
nous serait permis sans l'ombre d'un doute d'affirmer que, quelques soient les
raisons avancées par les uns et les autres, le coupage même si il
est ancré dans la conduite du journaliste en RDC en
générale et dans la ville de Kananga en particulier, il reste en
tout état de cause assimilé à une corruption pure et
simple pour la seule raison, c'est une vente de la conscience des
professionnels des médias. Ce phénomène terni l'image de
la presse qui aujourd'hui est quatrième pouvoir.
Étant une pratique qui menace les médias et
décrédibilise leurs images, nous proposons quelques
recommandations pour son éradication.
1. De prime abord, un adage dit << Si vous avez un
bassin d'eau et que les poissons tombent malades, pour régler le
problème il ne faut pas traiter les poissons mais plutôt
l'eau>>. Ces propos illustrent mieux cette facette du traitement du
phénomène Coupage. Par analogie les poissons font allusion aux
journalistes tandis que l'eau fait allusion à l'environnement et aux
conditions d'exercice de leur métier. Il va de soi, qu'il ne suffit pas
de condamner seulement les journalistes mais il faudrait aussi remettre en
question l'environnement ainsi que les conditions dans lesquelles les
journalistes vivent et exercent ce métier noble.
2. Aux journalistes de la ville de Kananga de se regrouper et
créer un syndicat fort afin de réfléchir à leur
pratique et amorcer la question du Coupage pour permettre tous les journalistes
de cette entité à signer des contrats de travail avec leurs
médias. (Le syndicat fait partie de solutions pour mettre fin à
la pauvreté des journalistes).
3. A l'Etat congolais de subventionner les radios de kananga
pour permettre aux journalistes de travailler en toute indépendance et
impartialité sans suivre les hommes politiques car ces derniers ont de
l'emprise sur les médias.
4. Aux responsables des maisons de presse de mieux structurer
et organiser leur service commercial afin de prendre en charge correctement
leurs employés, offrir aux journalistes les contrats et mettre à
leur disposition tous les moyens et outils nécessaires pouvant les
aidés à remplir leurs missions de la collecte, le traitement et
la diffusion de l'information.
5. Aux journalistes de respecter les textes qui
réglementent leur métier, on cite le code d'éthique et
déontologie et autres textes internationaux.
6. Aux organes de régulation des médias de virer
et licencier tous les moutons noirs qui sont dans la profession du journalisme
pour manque de connaissance théorisées de notions
générales de sciences de l'information et de la communication.
7. A l'UNPC de kananga de ne pas octroyer les cartes de presse
à n'importe quel individu.
8. Enfin que les organes de régulation de la presse
congolaise de sanctionner les journalistes qui se livre à la pratique
du coupage.
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