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Rapport de stage effectue a l'auditorat militaire de garnison de Lubumbashi


par Pacifique ISSA AMURI
Université de Lubumbashi - Troisième graduat  2003
  

Disponible en mode multipage

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REMERCIEMENT

La réalisation du présent rapport de stage a été rendu possibleGrace à l'assistance tant matérielle qu'intellectuelle des plusieurs personnes. De ce fait, nous remercions les autorités de l'université de Lubumbashi, enSigle UNILU, en général et en particulier le corps professoral de la faculté deDroit pour avoir disposé ce temps au stage afin de nous permettre deConcilier la théorie a la pratique. De même, nous adressons nosRemerciements à l'assistant MUSENU NGANZA qui malgré ses occupations a accepté deNous superviser.

Par ailleurs, nous remercions infiniment les autorités deL'auditorat militaire de garnison de Lubumbashi en l'occurrence, l'auditeurMilitaire de garnison de Lubumbashi, le capitaine CHARLE KILENGA, L'inspecteur, capitaine MAPAKWA DOKWA EDO et le secrétaireDIOKO SIBI GABRIEL

Nous disons infiniment merci au lieutenant Magistrat BOLELEKI NTONDA Irène premier suptitut de l'auditorat militaire de garnison pour avoir accepté d'accordé tout sonTemps aux stagiaires et se mettre a leurs dispositions pour répondre à touteQuestion de droit pouvant provenir des étudiants malgré son occupation elle s'est sacrifier pour répondre a notre besoin, ainsi que tous autresAgents de nous avoir accepté au sein de cette institution. Leurs encadrementEt dévouement nous a étébénéfique.

Nos remerciement s'adressent également à nos parents,AMURI MWENE ALANGA YOTE KWA BWANA et MWALIHASHA BI'ANGWA

Nous ne pouvons pas y passer sans toutefoisremercie notre frère MFAUME AMURI et sa femme REBEKA MAFAUME pour leurs soutien financier durant toutenos études et même Pandant cette période ainsi difficile.

SIGLES ET ABRÉVIATIONS

APJ : agent de police judiciaire

AUD MIL GARN : auditeur militaire de garnison

PV procès verbal

ROS : registre d'objet saisi

RMP : registre du ministère public

MP : ministère public

OMP : officier du ministère public

TMG : Tribunal militaire de garnison

PNC : Police nationale congolaise

OPJ : officier de police judiciaire

COM : cour d'ordre militaire

FARDC : force armée de la République démocratique du Congo

INTRODUCTION

Conformément au programme de la formation universitaire,Les étudiants en fin de cycle de graduat sont censés effectuer un stage deProfessionnalisation, en vie de concilier les notions apprises à l'université àLa pratique.

C'est dans cette optique que l'université de Lubumbashi (UNILU), par l'entremise de la faculté de Droit a organisé ce stage de professionnalisation pour trouver un moment propice qui puisse aider les étudiants à se familiariser avec la pratique judiciaire car dit-on « non scholae Sed vitae discumus » qui se traduit par : « nous n'apprenons pas pour l'école, mais pour la vie ». Parce qu'une théorie sans pratique est stérile.

Ainsi, pour ce qui nous concerne, c'est dans cette logique que nous avons été recommandés à l'Auditorat Militaire de Garnison du haut Katanga à Lubumbashi pour y effectuer notre stage. Et c'est pour cela que nous avons été invités pour la deuxième fois au métier du Droit.

Hormis l'introduction et la conclusion, ce présent rapport de stage sera subdivisé en trois chapitres. Le premier chapitre traitera de la présentation de l'auditorat militaire de garnison de Lubumbashi, le second chapitre abordera le déroulement proprement dit du stage au sein de l'auditorat militaire de garnison de Lubumbashi et le dernier chapitre parlera sur le ministre public

CHAPITRE I. PRÉSENTATION DE L'AUDITORATMILITAIRE DE GARNISON DE LUBUMBASHI

SECTION I. BRÈVE HISTORIQUE DE LA JUSTICE MILITAIRE

L'histoire de la justice militaire congolaise coïncide avec laCréation de la force publique en 1888 ; elle puise ses sources dans les textesLégaux et ces textes sont d'application actuellement au tribunal militaire deGarnison de Lubumbashi près du quel figure un parquet militaire : auditoratMilitaire de garnison.

§1. Création de la force publique

L'histoire militaire est liée a la nécessité de la justice militaireEt on peut le constater a chaque étape de l'histoire de notre pays. En effet,Lors de la création de la force publique le 4 aout 1888, les juridictionsMilitaires instituées par le décret du 22 septembre 1888 étaient organiséesDe la manière que celles qui fonctionnent aujourd'hui. Cependant, le décretLoi du 8 Mars 1958 portant modification et limitation des attributions desJuridictions militaires n'avait pas apporté des résultats escomptés puisqueLes militaires étaient déférés devant les juridictions militaires pour uneCatégorie d'infractions. A cet égard les magistrats civils éprouvaient une Difficulté de se faire livrer les militaires coupables des infractions par leursChefs. Afin de pallier cette difficulté, les textes législatifs ont apporté uneModification dans l'armée, les conseils de guerre ont été crées. C'est ainsiQu'il y eu naissance de deux codes pour restaurer la compétence réelle desJuridictions militaires corrélativement un décret loi du 18 Décembre 1964Qui mettra en exergue le principe selon lequel la justice militaire était renduUniquement par les magistrats militaires et officiers des forces armées.

Dans ces conditions, la discipline au sein de l'armée, l'ordre etLa sécurité publique furent garantir. Toujours dans l'armée, un code définitifDe la justice militaire fut institué par l'ordonnance loi n°72060 du 25Septembre 1972. Ce cadre juridique a mis sur pied un ensembleJuridictionnel complet animé a la fois par les magistrats militaires, lesAuxiliaires de la justice et les officiers des forces armées.

Par ailleurs, le désordre et le besoin de consolider lesPositions conquises par les AFDL qui venaient de conquérir le pouvoir ontObligé a la haute hiérarchie da la nation congolaise d'avoir de nouveauRecours a la justice militaire en créant la cour d'ordre militaire(COM),Juridiction d'exception. Par le décret loi N°019 du 23 Aout 1997 et le décretN° 20 du 23 Aout 1997 portant nomination des membres de la COM et leRessort de cette juridiction d'exception. Dans cet élan, le législateur se trouveDevant une armée désorganisée et fait de nouveau recours à la justiceMilitaire qui devait répondre aux impératifs de l'armée de ce moment. UneFois de plus le souci de renforcer la justice militaire pour qu'elle s'adapte à laNouvelle donnée se fait sentir par le décret N°03 de mars 2003 par le quel lePrésident de la république mettra fin a la cour d'ordre militaire et du parquetFonctionnant près cette cour après que le parlement a voté la loi N°022/2002 et N° 024/2002 du 18 novembre 2002 portant respectivement leCode judiciaire militaire et le code pénal militaire.

§2. Base légale

La constitution congolaise du 18 FEVRIER 2006 telle queModifier et compléter à ce jour dispose en son article 149 de pouvoirJudiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. Il estDévolu aux cours et tribunaux qui sont : la cour constitutionnelle, la cour deCassation, le conseil d'Etat, la haute cour militaire, les cours et tribunauxCivils et militaires ainsi que les parquets rattachés a ces juridictions.

La loi N°13/011 13 du 11 Avril 2013 portant code d'OCJJReconnait l'existence de cette justice en citant, en son article 2, lesMagistrats civils et militaires et en instituant un parquet près chaque courEn son article 69. Le code judiciaire militaire dispose en son article 51 « il estInstitué un auditorat militaire près chaque tribunal militaire de garnison,Nommé et le cas échéant, relevé deces fonctions par le président de laRépublique.

§3. Situation géographique de l'auditorat militaire de garnison deLubumbashi

II est situé auNuméro 550 au croisement des avenue maman YEMO et NDJAMENA dans laCommune de LUBUMBASHI, la province du HAUT KATANGA. II nous paraitPertinent de noter que l'auditorat militaire de garnison de LUBUMBASHIAbrite la même parcelle que l'auditorat militaire supérieur du KATANGAMais aussi le tribunal militaire de garnison de LUBUMBASHI et la courMilitaire du KATANGA.

SECTIONII ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE L'AUDITORATMILITAIRE DE GARNISON DE LUBUMBASHI

§1. De l'organisation de l'auditorat militaire de garnison de Lubumbashi

L'auditorat militaire de garnison de Lubumbashi est organiséDe la manière suivante ;

Il comprend à son sein un auditeur militaire de garnison chef d'office, leCapitaine CHARLE KILENGA,plusieurs premiers substituts,Les substituts,... ils sont tous magistrats de carrière et travaillent sousL'autorité du chef d'office. Il y a également un secrétariat et une inspectionQui aident les magistrats à mieux fonctionner.

§2. Fonctionnement de l'auditorat militaire de garnison de Lubumbashi

1. LE CABINET DE L'AUDITEUR MILITAIRE DE GARNISON

a. Base légale

Conformément à l'article 51 du code judiciaire militaire, il estInstitué un auditeur militaire degarnison nommé et le cas échéant révoquéPar le président de la république. Laudateur militaire de garnison exerce Sous la direction et la supervision de l'auditeur militaire supérieur près laCour militaire, les fonctions de ministère public près le tribunal militaire deGarnison ainsi que le tribunal militaire de police du ressort ; il est assistéDun ou plusieurs premiers substituts et des substituts qui sont nommés etRévoqués le cas échéant par le président de la république

b. Rôle et activités de l'auditeur militaire de garnison de Lubumbashi

Il exerce sous la direction et la surveillance de l'auditeurMilitaire supérieur, les fonctions du MP près le TMG, il assureL'administration intérieur de l'auditorat militaire de garnison dont il est leChef. Il ne peut instruire que lorsqu'il estime qu'il s'agit des affairesComplexes ou lorsque son supérieur qui oblige.

IL confie les dossiers judiciaires aux magistrats de son office ; Vérifie chaque dossier avant son envoi en fixation ou transmission a un autreParquet. En cas d'empêchement ou d'absence il se fait remplacé par le le Substitutou le substitut le plus ancien. En vertu de l'article 52 du codeJudiciaire militaire, le lesubstitut ou le substitut de l'auditeur militaire deGarnison représentent le ministère public devant le tribunal militaire deGarnison et le tribunal militaire de police.

2. LE SECRETARIAT

Assure la réception, l'expédition et l'enregistrement desCourriers. Assure également la tenue des archives judiciaires et desRegistres.

3. LINSPECTION JUDICIAIRE

Les OPJ des parquets militaires portent le nom desInspecteurs de police judiciaire. Sont chargés de rechercher et constater lesInfractions militaires, de droit commun ou mixte, ils reçoivent les plaintes,Recherchent les auteurs des infractions, aident le ministère public dans saMission et sont placés sous sa direction.

4. LE DETACHEMENT JUDICIAIRE

Ils ont pour mission d'aider, dans l'exercice de leur mission,Les OMP militaire et les IPJ à l'exécution des mandats qu'ils décernent. LeDétachement judiciaire est ainsi, composé des officiers, sous officiers et desSoldats jouant le rôle des APJ, et sont régulateurs des services intérieursNotamment, la garde, la permanence, les honneurs,

SECTION III ORGANIGRAMME DE L'AUDITORAT MILITAIRE DEGARNISON DE LUBUMBASHI

AUDITEUR SUPÉRIEUR DE GARNISON

Auditeur Militaire de garnison

Inspecteur judiciaire

Secrétaire divisionnaire

Détachement judiciaire

Un ou plusieurs 1 »s substituts

Substitut de l'Auditeur Militaire de Garnison

CHAPITRE II DÉROULEMENT DE STAGEPROPREMENT DIT

SECTIONI : DU CALENDRIER DE STAGE

Il s'agit bel et bien du calendrier que l'institution a établitPour le déroulement de la période de stage

§2. Calendrier appliqué lors de cette période de stage

Dujeudi le 15 juin au samedi le 15 juillet, les stagiairesDevaient être a la disposition du secrétaire, par contre du 15 au 20 juin 2023, du 20 juin au 1 juillet 2023 a la disposition desInspecteurs de police judiciaire en fin du 2 juillet au au 15 juillet on devait être dans des cabinets des magistrats.

Ce dernier a duré un mois plein. Cela se conçoit puisque nous avons débuté le 15 juin 2023. Et nous avons mis fin le 15 juillet 2023

SECTIONII : DEROULEMENT DU STAGE PROPREMENT DIT

Comme mentionné ci haut dans le calendrier, nous avons étéD'abord au secrétariat, en suite chez les inspecteurs de police judiciaire et enfin dans des cabinets des magistrats.

Mais aussi nous étions obligés de passer au footing militaire chaque samedi de 6h 15 a 8h00, une chose qui nous a motivée car sa contribue sur la santé et sa faisait partie aussi de notre stage.

§1. Au secrétariat

a. Organisation

Île est organisé pré Chaque auditorat un secrétariat dirigé par un secrétaire de parquet qui est un fonctionnaire de l'Etat oeuvrant dansL'ordre judiciaire et ayant comme rôle d'assister le magistrat du parquet dansLes travaux administratifs relatifs a la mission de dire le droit. Celui-ci n'aAucun pouvoir sur un acte judiciaire, il ne peut pas signer un mandatD'amener mais peut signer :

Les PV administratifs de destruction des objets saisis

Les PV de récupération de DI

Les PV de perception des objets saisis

Les PV de restitution des DI.

On trouve ainsi

Un secrétariat a l'auditorat général près la haute courMilitaire dirigé par un premier secrétaire, secondé par un ou plusieursAdjoints ; un secrétariat a l'auditorat supérieur près la cour militaire, dirigéPar un secrétaire principal ; un secrétariat à l'auditorat militaire près leTribunal militaire de garnison, dirigé par un secrétaire divisionnaire.

b. Fonctionnement

Le secrétaire de parquet près l'auditorat militaire a pour fonction deRecevoir les PV ;

Recevoir les plaintes ou dénonciation ;

Recevoir les correspondances émanant d'autres parquets ;

Ouvrir les dossiers judiciaires ;

Tenir a jour les divers registres ;

Régulariser les pièces de détention ;

Gérer les dossiers du personnel judiciaire

Recevoir les lettres émanant tant du secteur public que du secteur privé(courrier ordinaire)

Rédiger les correspondances courantes

Recevoir les visiteurs et les acheminer le cas échéant aux magistrats

Intéressés ;

Gérer les dossiers du personnel judiciaire.

a. Des registres tenus au secrétariat

Le secrétaire du parquet en l'occurrence celui de l'auditoratMilitaire de garnison tient les différents registres suivants :

Le registre autre parquet

Le registre lettre entrée

Le registre lettre sortie

Le registre du ministère public

Le registre des plaintes

Le registre télégramme (TG entrant et TG sortant)

Le registre des faits non infractionnels

Le registre de transmission des courriers

Le registre de transmission des dossiers aux cabinets des magistrats

Le Registre personnel

Le Registre feuille de route

Le registre d'arrestation

Le registre de l'amende transactionnelle

§2. Aux inspections de police judiciaires

L'inspection judiciaire c'est un service rattaché à l'auditoratMilitaire ; un inspecteur judiciaire appuie l'OMP dans sa mission, il prêteSerment devant le président de la république cependant, sous certainesConditions ils le fait devant l'auditeur général et a une compétence généraleSur l'étendu du territoire national. Avec les inspecteurs nous avonsBeaucoup appris on a appris les matières suivantes :

On nous a appris qu'à l'inspection ; on rencontre les OPJAttachés de manière permanente aux auditorats militaires et les OPJMilitaire officier, sous officier et gradé de la PNC et en fin, les OPJ militairesOfficiers, sous officiers de FARDC et agents assermentés des services deL'armée. Les accomplissent tous leurs missions sur base de l'article 137 duCJM. Ainsi, il est organisé à l'auditorat général une inspection dirigée par L'inspecteur général qui doit être un officier supérieur ; celui-ci est assistéPar un inspecteur judiciaire en chef. Par contre, l'inspection près l'auditoratSupérieur est dirigé par un inspecteur judiciaire en chef assisté d'un ou desPlusieurs inspecteurs divisionnaires.

A l'auditorat militaire de garnison, on trouve une inspectionDirigée par un inspecteur judiciaire divisionnaire ; secondé par un ouPlusieurs inspecteurs judiciaires principaux ou les inspecteurs judiciairesDe première ou de deuxième classe. En fin, on trouve inspecteur pénitencierDans les prisons militaires. La police judiciaire fonctionne avec le concoursDes inspecteurs de police judiciaire et du détachement judiciaire.Les IPJ jouent a quelques différences près les mêmes rôles que leMinistère public conformément a l'article 2 du code de procédure pénale etOnt le rôle de :

Constater et recherche les infractions

Recevoir les dénonciations, plaintes et rapport relatifs aux infractions

Consigner dans le PV les infractions

Transmette le PV au magistrat instructeur

Instruire un dossier judiciaire

Entendre dans le PV les plaignants et les présumes coupables.

Les inspecteurs dans l'exercice de leurs fonctions utilisent unEnsemble d'opérations d'investigations en vue d'atteindre un objet ou unRésultat. Par ailleurs un bon enquêteur doit avoir les qualités requises pourUne bonne enquête ; à savoir :

La rapidité, l'enquête doit être méthodique, elle doit êtreEgalement globale, elle doit en fin être complète. Par contre, Le détachementJudiciaire est composé des militaires chargés d'exécuter les actes deProcédure délivrés par les magistrats et les IPJ. Ils sont rattachés auxInspecteurs et sont comme les huissiers et ont pour rôle de seconder le MPEt les IPJ dans L'exécution des mandats des autorités, dans l'exercice deLeurs fonctions en l'occurrence :

L'exécution des mandats d'amener

La transmission des convocations

Les inspecteurs nous ont également parlés des compétencesDes juridictions militaires, nous avons ainsi retenu que La justice militaireConnait trois sortes de compétences à savoir :

La compétence territoriale ;

La compétence matérielle ;

La compétence personnelle.

a. De la compétence territoriale :

En effet, en vertu de leurs compétences territoriales ; lesJuridictions militaires connaissent sur le territoire de la républiqueDémocratique du Congo des infractions d'ordre militaire et des infractions deToute nature commises par des militaires.

b. De la compétence matérielle :

Les juridictions militaires sont compétentes pour juger lesInfractions d'ordre militaire punies en application du code pénal militaire. EnL'occurrence, les infractions contre l'honneur, les infractions aux consignes,De ces obligationsMilitaires,En vertu de cette même compétence, elles connaissent desLes infractionsTendant à soustraire leur auteurInfractions de toute nature commise par des militairesEt puniesConformément aux dispositions du code pénal ordinaire. Sur ce point l'onRetient les infractions comme la trahison et l'espionnage n temps de guerre,Les atteintes à la défense nationale, les crimes internationaux,...

Les juridictions militaires cependant ne connaissent pas deL'action disciplinaire c'est-à-dire qu'on n'organise pas la chambre deDiscipline comme c'est le cas dans les juridictions de droit commun.

C. De la compétence personnelle :

En fin, en vertu de leurs compétences personnelles, les juridictionsMilitaires sont compétentes pour juger les personnes suivantes

1. A la haute cour militaire :

Les officiers généraux des forces armées congolaises et les membres deLa police nationale congolaise et du service national de même rang.Les personnes justiciables par état, de la cour de cassation pour desFaits qui relèvent de la compétence des juridictions militaires.Les magistrats militaires membres de la haute cour militaire, deL'auditorat général, des cours militaires, des cours militairesOpérationnelles, des auditorats militaires près ces cours.Les membres militaires desdites juridictions poursuivi pour des faitsCommis dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctionsDe juge.

2. A la cour militaire

Les officiers supérieurs des forces armées congolaises et lesMembres de la police nationale est du service national du mêmeRang.

Les personnes justiciables par état, de la cour d'appel pour desFaits qui relèvent de la compétence des juridictions militaires

Les fonctionnaires de commandement du ministère de la défense,De la police nationale, du service national ainsi que de leursServices annexes

Des magistrats militaires des tribunaux militaires de garnison etCeux des auditorats militaires près ces tribunaux militaires

Les membres militaires de ces juridictions poursuivis pour des faitsCommis dans l'exercice ou à l occasion de l'exercice de leursFonctions de juge.

3. Au tribunal militaire de garnison :

Sont justiciables du tribunal militaire de garnison

Les militaires des forces armées congolaises d'un grade inferieur aCelui demajor et les membres de la police nationale et du serviceNational de même rang.

4. Au tribunal militaire de police

Sont justiciables

Les militaires des forces armées congolaises ou assimilées, d'un gradeInferieur a celui de major et les membres de la police nationale et duService national de même rang qui e sont rendus coupables des faitsPoursuivis et punis par la loi d'une peine de servitude pénale d'un anAu maximum.

Ainsi, ce n'est qu'a titre exceptionnel que les non militairesPeuvent être poursuivis devant les juridictions militaires.

En fin, si nous nous sommes attelés sur cette dernièreCompétence c'est parce que, chez les militaires, la compétence personnellePrime sur les autres compétencesConsidération la personne du justiciable.

$3. Au cabinet du lieutenant magistrat BOLELEKI NTONDA Irène

Dans le cabinet du magistrat nous avons appris que L'OMPMilitaire est soumis aux dispositions du code d'organisation et deCompétence judiciaire applicable au ministère public de droit commun ; c'estLa raison pour laquelle il a pour mission de :

Rechercher les infractions aux actes législatifs et réglementairesCommises par les justiciables des juridictions militaires.

Exercer l'action publique et requérir l'application de la loi

Assister aux débats des juridictions militaires

Assurer les décisions rendues par les juridictions militaires

Surveiller et diriger tous les officiers de police judiciaire militaire et lesAgents de l'ordre judiciaire militaire à l'exception des agents des greffesEt des huissiers.

Veiller au maintient de l'ordre dans les cours et tribunaux militaires.

Dans son cabinet le magistrat instruit des dossiers. EtL'instruction est 1'Etape au cours de laquelle le magistrat prend connaissanceDes faits en entendant les plaignants, les témoins et l'accusé ; celui-ci lesEntend tous dans des PV différents suivant :

Ø PV d'audition : PV dans lequel le magistrat instructeur entend lesVictimes, les témoins ; il le fait au travers une série des questions qu'il Pose la personne concernée.

Ø PV d'interrogatoire : PV dans lequel le magistrat instructeur entendL'inculpé ou le présumé coupable. II lui pose également quelquesQuestions pour essayer d'éclairer sa lanterne.

Ø PV de confrontation : PV dans le quel le magistrat entend les victimesOu les plaignants et l'accusé.

Dans son travail, le magistrat instructeur fait usage desCertaines pièces, il utilise ainsi, les pièces de procédures et des pièces deDétentions ; il fait alors usage des pièces de procédure suivantes

L'invitation

· Le mandat de comparution

· La réquisition d'enquête

· La réquisition d'information

· La réquisition à expert

· Le mandat de perquisition.

II fait également usage des pièces de détentions suivantes :

· Le mandat d'arrêt provisoire

· La décision de confirmation

· L'ordonnance de prorogation de la détention préventive

· La note de fin d'instruction :

Document dans le quel le magistrat instructeur fait savoir àL'auditeur de quoi il s'agit dans le dossier que l'auditeur lui a donné etPropose à ce dernier une solution. La note de fin d'instruction comprend lesEléments suivants :

· L'identité de l'inculpé

· Le lieu et la date d'arrestation

· La position de l'inculpé

· Raison pour laquelle on le poursuitLe résumé de fait

· La discussion en droit

· Les éléments de preuve

· Le libellé de prévention

· La proposition du magistrat instructeurLa décision de l'auditeur.

On notera que, la proposition du magistrat instructeur dansNote de fin d'instruction peut comprendre les décisions suivantes

La saisine du tribunal si les faits sont établis

Le classement du dossier par amende transactionnel si l'infractionAdmet la peine d'amendeLe classement du dossier du dossier, si les faits sont bénins, sil y aPrescription de l'action publique ou son extinction soit par la mort,L'amnistie ou l'abrogation d'une loi

La décision de non lieu si les éléments constitutifs de l'infraction neSont pas soumis où s'il y a insuffisance des éléments des culpabilités.

Le renvoi de l'inculpé a la discipline du corps, si le magistratInstructeur constate que les faits du dossier sont bénins ou de peu deGravite.

Elle nous a également fait savoir que dans les juridictions militaires il y a 5Modes de saisine a savoir :

a. La décision de renvoi

b. La décision de tradition directe

c. La comparution volontaire

d. La saisine d'office

e. La présentation de l'auteur présumé d'une infraction intentionnelleFlagrante ou réputée telle.

CHAPITRE III LE MINISTERE PUBLIC

III. I. HITORIQUE ET DEFINITION

Nous savons bel et bien que le M.P est aussi appelé parquet, car dans l'ancienne France, ses membres se tenaient sur le parquet de la salle d'audience et non sur le l'estrade réservée au juge, ou encore le magistrature debout car ses représentants ses lèvent pour requérir à l'inverse de la magistrature assise au siège composé des juges.

Le MP existe à la fois en matière civile et en matière pénale, dans le premier cas, il agit comme partie principale à la fois matière d'un plaideur, soit plus, fréquemment comme partie jointe en donnant sous forme de la conclusion, un avis à l'occasion d'un procès. C'est l'ensemble des magistrats de carrière qui sont chargés devant certaines juridictions de recueillir et de veiller à l'application de la loi et de veiller sur l'inter général et à l'ordre public.

Sa présence au procès civil s'explique car tel procès loin de se borner à trancher seulement un litige d'intérêt privé, peut parfois soulever des questions intéressant l'ordre public. Par exemple une question de nationalité, mais il reste incontestable que c'est dans le procè pénal, où il est toujours partie principale, comme demandeur à l'action publique qu'il a pour rôle le plus considérable. Apparu en France vers XIV siècle en pleine procédure accessoire, le MP prend avec la procédure inquisitoire une importance claire avec l'étude de l'institution et des fonctions du M.P.

HII 2. INSTITUTION DU MINISTRE PUBLIC

Les membres du M.P sont nommés par le décret du président de la République sur

Proposition de ministère des seaux avec avis du conseil supérieur de la magistrature. Même s'ils dépendent du pouvoir exécutif (nomination)

III.3 MISSION DU MINISTRE PUBLIC

Le M.P, a la mission de rechercher les infractions aux actes législatifs et réglementaires qui sont commises sur les territoires de la République, il reçoit les plaintes et les dénonciations, fait tous les actes d'instruction et saisit les cours et tribunaux. (Article 7 du COCJ)

Le M.P, comme signalé ci-dessus peut exercer lui-même toutes les attributions des O.P.J (Art II CCP) mais en réalité le M.P qui n'a pas la faculté d'ubiquité doit se faire assister dans le sa noble et lourde charge par les O.P.J qui sont « ses yeux» et «ses oreilles >> enfin deCompter, c'est au M.P que revient la charge d'exécuter les décisions des cours et tribunaux, en ce qui concerne les condamnation à la peine de mort, de servitude pénale principale, aux amendes et aux dommages et intérêts alloués d'office.

HI.4 CARACTERE DU MINISTRE PUBLIC

Le M.P à plusieurs caractères entre autre nous pouvons citer :

1. Le caractère hiérarchisé : contrairement aux magistrats du siège, le MP est hiérarchisé, il reçoit des injections de leurs supérieur, cette hiérarchisation entraine d'importance conséquences qui sont :

?Les magistrats du parquet sont placés sous la direction et le contrôle de leurs chefs hiérarchique et sous l'autorité du garde des sceaux (ministre de justice).

? L'obligation d'informer leur supérieur direct

? La subordination hiérarchique se matérialise par toute une gamme de sanction

2. Le caractère irrécusables : le M.P est irrécusable parce qu'il est partie au procès et constitue même une partie principale et indispensable alors que les juges et magistrat du siège peuvent être récusés.

3. Le caractère indivisible : les membres des parquets d'une juridiction sont inter changeables, car l'acte accompli par l'un d'eux est au nom du parquet tout en entier.

4. Le caractère irresponsable : le MP ou L'O.MP est irresponsable même s'il exerce l'action publique à défaut (tort), il ne peut jamais être condamné ni des frais ni à des dommages intérêts.

5. Caractère indépendant : l'officier du M.P est indépendant vis-à-vis des juridictions de jugement et des juridictions d'instruction, mais également vis-à-vis de la partie lésée, aucun d'eux ne peut lui adresser des injections ni l'obliger à engager telle action.

III.5 Le pouvoir de l'OMP et OPJ

Le pouvoir commun aux OMP et OPJ à savoir : Les deux posent les actes d'instructions qui sont :

a)La constatation d'une infraction :

D'un P.V. de la saisine, d'arrestation et de l'interrogatoire

?Pouvoir d'établir les procès-verbaux

b) Le pouvoir susceptible de délégation :

C'est pouvoir est normalement du ministère public qui peut dans une circonstance le délégué à l'OPJ et ces derniers peut l'exercer dans deux hypothèses à savoir :

En cas de flagrance

-En cas de délégation expresse et tacite.

? Le pouvoir d'enquêter

? Le pouvoir de faire une visite domiciliaire et de perquisition :

? Le pouvoir d'établir la perquisition dans les cabinets des médecins et des avocats.

c) Le pouvoir non susceptible de délégation, à ce niveau nous avons :

? La direction de la police judiciaire

? La réquisition de la force publique.

III.6 FONCTION DU MINISTRE PUBLIC

La mission traditionnelle de L'O.M.P autrement appelé magistrat debout est de lancer et d'exercer l'action publique, par laquelle, il réclame la condamnation du délinquant à une peine ou à une mesure de sureté, ainsi le parquet poursuit, mais ne décide pas lui-même.

Il est donc partie au procès pénal, non le juge.

La fonction du M.P, nous amenés à étudier un mot nouveau << l'action publique » parce que après la maitrise de ce dernier, nous puissions comprendre quelle est vraiment la fonction du M.P.

III.7 L'ACTION PUBLIQUE

L'action publique est la naissance d'un exercice au nom de la société tendant en principe au prononcé d'une peine ou mesure pénale suite à la violence de la loi pénale, donc à la commission d'une infraction.

III.7.1 La prescription de l'action publique

Par définition, la prescription de l'action publique se résume dans le temps endéans de quel l'action publique ne peut pas être en mouvement partant de la date de la commission.

Les caractéristiques de l'action publique :

Pour les infractions punissables d'une amande dont le taux de la peine ne dépasse pas une année, la prescription est acquise après une année.

? Pour les infractions dont le taux de la peine est inférieur à cinq ans, la prescription est acquise après 3 ans ;

? Pour les infractions dont le taux de la peine est plus de cinq ans, la prescription est acquise après dix ans.

III.7.2 L'extinction de l'action publique

Pour que l'action publique existe il ne suffit pas qu'elle ait des sujets, il faut aussi qu'elle ne soit pas frappé par une cause d'extinction ou obstacle définitif interdisant à son tutélaire de saisir la juridiction compétente, sur ce point nous allons dire que l'inviolabilité parlementaire, les immunités n'éteignent pas l'action publique.

NB : les causes de l'extinction de l'action publique sont :

1. La mort du délinquant

2. L'amnistie

3. La prescription

4. L'abrogation de la loi pénale

5. La transaction

6. Le retrait de la plainte

7. La chose jugée

CRITIQUES ET SUGGESTIONS

A. Critiques :

Loeuvre humaine étant souvent imparfaite, c'est pourquoiNous avons rencontres des nombreuses imperfections au sein de l'auditoratMilitaire de garnison de Lubumbashi en ce qui concerne l'encadrement desStagiaires. C'est ainsi que nous avons constaté que l'avènement de laMondialisation et de la modernisation ne profite pas a l'auditorat militaire deGarnison puisque vous allez constater avec nous que les pièces deProcédures continuent à se faire a la main.

Nous avons également regretter le fait d'avoir plus de temps Passer dans la salle d'audience que chez nos encadreurs, qui nous prenaientQue des jours exceptionnels, a des heures tardives, le pure en est que nousAvons été contraint d'être au lieu de stage avant l'heure alors que lesEncadreurs été sur le lieu avec un grand retard .le manque de descente nousA également déplus

.

B. Suggestions

On suggère à l'Etat de mettre à la disposition des magistratsEt IPJ des moyens logistiques nécessaires pour une bonne administration deLa justice. On demande aussi aux autorités d'avoir un contrôle rigoureuxAfin de n'est plus permettre desIngérences et le control de certains cadre, nous sollicitons que pour lesSur les personnels de l'institutionGénérations futur qu' y ait aussi des multiples descentes sur terrain pourConcilier la théorie a la pratique.

CONCLUSION GENERALE

En guise de conclusion, le stage a été bénéfique en notreEgard nous avons fort apprécié le fait d'être en contact direct avec lesPlaignants, les accusés ainsi que les renseignant les entendre et dresser lesPV, tout cela ont apportés un plus a notre bagage intellectuelle de tel sorteQue les lacunes rencontrés à forcer de temps on été vidé. En claire l'auditoratMilitaire de garnison de Lubumbashi lutte pour le maintient de l'ordre enPoursuivant les militaires et assimiles et aussi tous les Civils qui fontDétiennent les instruments militaires qui troublent l'ordre public et pour ceFaire, l'auditorat militaire de garnison se sert du code judiciaire militaire etDu code pénal militaire pour son fonctionnement cependant, le recours auCode pénal ordinaire et d'autres codes n'est pas à exclure. Donc ce stage,Nous amène à étendre nos relations tout en améliorant nos connaissances.Nous avons appris comment fonctionne les juridictions d'ordres militaires.

TABLE DES MATIÈRES

REMERCIEMENT........................................................1

SIGLES ET ABRÉVIATIONS......................................,.

INTRODUCTION........., .............................................

CHAPITREI PRÉSENTATION DE L'AUDITORAT MILITAIRE DE GARNISON DDELUBUMBASHI..........................................

SECTION I BRÈVE HISTORIQUE DE LA JUSTICE MILITAIRE................

S1. Création de la force publique...............

G2. Base légale...,....................................

$3. Situation géographique de l'auditorat militaire de garnison de Lubumbashi....................

SECTION I ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE L'AUDITORAT MILITAIRE.......... ..............

DE GARNISON DE LUBUMBASHI................

$1. De l'organisation de l'auditorat militaire de garnison de Lubumbashi...........................

$2. Fonctionnement de l'auditorat militaire de garnison de Lubumbashi.....................

SECTION I ORGANIGRAMME DE L'AUDITORAT MILITAIRE DE GARNISON DELUBUMBASHI...................................

CHAPITRE II DÉROULEMENT DE STAGE PROPREMENT DIT..............

SECTION I : DU CALENDRIER DE DE STAGE................................

S1. Calendrier établit pour encadrement des stagiaires. ................

$2. Calendrier appliqué lors de cette période de stage.. ...........

SECTION I : DEROULEMENT DU STAGE PROPREMENT DIT............

$1. Au secrétariat................

2. Aux inspections de police judiciaires ...........................

$3. Au cabinet du lieutenant magistrat BOLELEKI NTONDA Irène.........

CRITIQUES ET SUGGESTIONS....................................................

CONCLUSION......................... ..................................................

TABLE DES MATIÈRES................................................................

CHAPITRE III LE MINISTRE PUBLIC.............................................

III.1 HISTORIQUE ET DÉFINITION................................................

III.2 INSTITUTION DU MINISTERE PUBLIC.....................................

III.3 MISSION DU MINISTRE PUBLIC.............................................

III.4 CARACTERISTIQUES.........................................................

III.5 LE POUVOIR DE L'O.M.P ET DE L'O.P.J..................................

III.6 FONCTION DU MINISTRE PUBLIC..........................................

III.7 L'ACTION PUBLIC............................................................

7.1 la prescription de l'action public...................................................

7.2 L'extinction de l'action public ......................................................






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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe