28
CHAPITRE III :
Partie expérimentale
III Partie expérimentale :
III.1 Matériels utilisés :
III.1.1 Accélérateurs de particules Clinac iX
:
L'appareil de traitement est appelé
accélérateur linéaire de particules. Il en existe
plusieurs types, permettant de traiter les tumeurs proches de la surface de la
peau aussi bien que les tumeurs plus profondes. Des vérifications du bon
fonctionnement de l'appareil sont réalisées de façon
quotidienne et régulière sous la responsabilité du
physicien, une maintenance régulière est également
effectuée par le constructeur.
Les deux accélérateurs permettent d'utiliser deux
types de rayonnements ainsi que des électrons pour couvrir
différentes profondeurs de volume à traiter et épargner au
mieux les tissus normaux.
Nos deux accélérateurs sont de marque "VARIAN".
Les deux machines sont jumelées, permettant d'être
indifféremment traités sur l'un ou L'autre
accélérateur. [9]
Figure III.1 Les
accélérateurs de marque "VARIAN Clinac " et leur
Schéma
29
30
III.1.2 Les applicateurs :
Les applicateurs de faisceau d'électrons sont
utilisés pour orienter le faisceau et sont fixés à la
tête d'unité de traitement de telle sorte .Ils possèdent
des ouvertures carrés à une distance source surface de 100 cm,
nous avons utilisé les applicateurs ayant un champ de taille 10x10
cm2 . [9]
Figure III.2 : l'applicateur ayant un champ
de taille 10x10 cm2.
III.1.3 la chambre d'ionisation :
La chambre d'ionisation constitue un des systèmes les
plus simples de détection des rayonnements. Dans le domaine de la
physique médicale, l'application principale de la chambre d'ionisation
est la dosimétrie des faisceaux de radiothérapie. Une
propriété importante d'une chambre d'ionisation réside
dans le matériau constituant sa paroi.
Ceci est lié au fait que, dans le cas de la
détection d'un rayonnement indirectement ionisant, ce sont les
particules chargées secondaires produites dans la paroi (principalement
les électrons) qui sont mesurées dans le volume de la chambre.
Selon les fabricants et les conditions de mesure, le volume
sensible des chambres d'ionisation est généralement compris entre
quelques cm3 et quelques dizaines de cm3.
L'épaisseur et la nature de ce matériau sont à choisir
selon les conditions spécifiques de la mesure. Les qualités
habituelles de ces détecteurs (stabilité,
linéarité, polarité, influence du débit, de l'angle
d'incidence du rayonnement,...) sont évidemment indispensables.
L'électromètre associé doit être adapté et
capable de mesurer des charges très faibles. [10]
|