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Cross-calibration des dosimètres à  faisceaux électron


par Abderaouf MEZIANE
Université de Setif 1 - Licence en physique appliqué e 2018
  

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I-3. Interaction photon-matière:

L'interaction entre les photons et la matière par laquelle les photons individuels sont enlevés ou

défléchis du faisceau primaire de rayons X ou de rayons ã peut être classifiée selon :

- Le type de cible : par exemple, les électrons, les atomes ou les noyaux avec lesquels le photon

interagit.

- Le type d'événement : par exemple : diffusion, absorption, production de paires, etc....qui se

produit.

Les interactions qui se produisent avec les électrons atomiques sont :

- L'effet photoélectrique (absorption)

- La diffusion de Rayleigh (diffusion)

- La diffusion de Compton (diffusion)

- La diffusion de Compton à deux photons (Effet multi photonique)

Les principales interactions possibles sont : l'effet photoélectrique, l'effet Compton et création de paires,

d'autres effets de moindre importance : l'effet Thomson-Rayleigh et photo nucléaire. [5]

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I-3-1. L'effet photo-électrique:

L'effet photoélectrique est le mode dominant d'interaction pour les photons de basse énergie (0.01 et 0.1 MeV).

Le photon entre en collision avec un électron des couches internes de l'atome. L'énergie E du photon incident est transférée à l'électron qui est éjecté de sa couche. Une partie de cette énergie est utilisée pour «extraire» l'électron interne (énergie de liaison W); l'excédent d'énergie se retrouve sous forme d'énergie cinétique de l'électron éjecte. Par conséquent, E = W+Ec.

L'effet photoélectrique ne peut avoir lieu que si l'énergie du photon incident est supérieure à l'énergie de liaison de l'électron.

L'énergie cinétique du photoélectron est finalement transférée au milieu lors d'ionisations ultérieures. Le retour de l'atome a l'état fondamental s'accompagne d'une émission d'énergie sous forme d'un photon de fluorescence ou d'un électron Auger. Le photon de fluorescence est émis lorsqu'un électron des couches supérieures prend la place laissée vacante par l'électron éjecte. Parfois, pour des milieux de Z petit, le photon de fluorescence produit un nouvel effet photoélectrique avec émission d'un électron: c'est l'effet Auger.

Figure I.5 : Effet photoélectrique.

I.3.2. Effet Compton :

Cet effet est produit si le photon incident possède une énergie de 0.1 à 0.5 MeV.

Le photon interagit avec un électron libre ou peu lié et l'interaction conduit l'éjection de l'électron, et le photon incident subit une diffusion avec une énergie inférieure à son énergie initiale.

L'énergie du photon diffusé et électron de Compton est donnée simplement, en appliquant les lois de la conservation de l'énergie et du moment cinétique au choc du photon avec un électron libre, ce qui donne la relation suivante :

hí= hí' + Ec

est l'énergie du rayonnement électromagnétique incident, et Ec est l'énergie cinétique de l'électron éjecté.

Au cours de l'interaction, une partie de l'énergie du photon est transmise à l'électron, qui recule et le reste de l'énergie, apparaît sous la forme d'un photon diffusé.

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Figure I.6 : Effet Compton.

I.3.3. L'effet de création de paire (matérialisation) : Condition : Ein > 2meC2. Ei> 1.02 MeV

Dans le champ électrique intense qui règne au voisinage du noyau, le photon peut se matérialiser sous forme d'un électron et d'un positon.

La conservation de l'énergie s'écrit :

E=2E0+Ee-+Ee+

E0 est l'équivalent énergétique de la masse de l'électron (E0 = 2meC2 = 0,511 MeV), Ee+ et Ee- sont respectivement les énergies cinétiques de l'électron et du positron.

L'électron et le positron sont ralentis dans la matière.

Figure I.7 : Effet de production des paires.

I.3.4. Domaine de prépondérance de chacun des effets :

L'importance relative des différents types d'interaction est en fonction de l'énergie de la radiation et du numéro atomique du milieu, on peut reporter dans le plan (hí, Z) les lieux de probabilité des effets. Ceci permet de définir trois zones :

- Faible énergie des photons et haut Z: prédominance de l'effet photoélectrique.

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- Énergie moyenne et Z moyen: prédominance de l'effet Compton.

- Énergie élevée et Z élevé: prédominance de la production de paires.

Figure I.8 : Probabilités de réalisation des effets photoélectrique, Compton et de production de paires en fonction de l'énergie.

D'après la figure, il apparait que :

- L'effet photoélectrique prédomine aux basses énergies. La probabilité d'occurrence est une fonction décroissante de l'énergie du rayonnement incident ;

- L'effet Compton est l'effet prédominant aux énergies intermédiaires

- la probabilité d'occurrence de l'effet de production de paires, au-dessus de son seuil d'apparition de 1,022 MeV, est une fonction croissante de l'énergie.

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