IV. Conclusion, recommandations et perspectives
IV.1. Conclusion
La présente étude donc l'objectif était
de réaliser une étude sur la diversité floristique de la
strate inférieure des agrosystèmes élaeicoles villageois
(AEV) de la localité de Nkong-
Abog 1, afin de fournir des connaissances sur la flore des
sous-bois de ces AEV, a permis de
déterminer la diversité et la composition
floristique de la strate inférieure, les pratiques culturales
associés les paramètres de structures et de dissémination,
ainsi que les groupes fonctionnels. En terme de richesse floristique globale
des trois AEV étudiés, il ressort des résultats que, 450
espèces réparties en 124 genres et 54 familles ont
été recensées.
Les Astéraceae, suivi des Fabaceae, les Poaceae, les
Marattiaceae, les Phyllanthaceae, les Acanthaceae, les Urticaceae et
Costaceae, sont les familles dominantes en en termes d'individus. Cinq
espèces constituent le fond floristique des AEV étudiés
à savoir : Marattia cicutifolia, Nephrolepis
biserrata, Paspalum conjugatum, Laportea aestuans et
Chromolaena odorata. Plus d'une vingtaine d'espèces rares ont
été identifiées dans chaque AEV. Les AEV donc le
désherbage et l'élagage sont soit irrégulier, soit non
pratiqués présentent des corrélations positives,
opposée aux agrosystèmes élaeicoles à
désherbage irrégulier et à élagage régulier.
L'indice de similarité de Sorensen est inférieur à (0,3),
traduisant une homogénéité entre les AEV de la tranche
d'âge [7-12 ans [(0,6 et 0,7) pour les AEV de la tranche d'âge
[12-8 ans [, présentant des similitudes floristiques. Il ressort des
résultats que la valeur moyenne des indices de diversité en
fonctions des pratiques culturales est de (< 2,5) pour l'indice de Shannon,
traduisant une diversité moyenne, Simpson (0,8), traduisant une
homogénéité entre les AEV et (Piélou < 0,5),
traduisant un déséquilibre et une dominance de quelques
espèces.
De manière globale, les AEV étudiés sont
riche en phanérophytes (45,5 %), suivi des Chaméphytes (38,8 %),
les Hémicryptophytes (8,43%), les Géophytes (7,32 %) et les types
morphologiques identifiés et classés par ordre d'importance sont
les Herbacée plantules 31,93 %), les Herbacée annuelle (29,27 %),
les arbustes (11,31 %), les (herbacés vivace 10,64 %), (les lianes
8,87%), les arbres (5,7 %) et les sous-arbustes (2,22 %). Les espèces
à large distribution 53, 6 %, suivi des espèces
Guinéo-congolaise (31,7 %), les espèces cosmopolites (12, 5 %) et
moins de 2 % pour les espèces de liaison (espèces
Soudano-zambéziennes) constituent les AEV étudiés.
IV.2.
iii
Recommandation
Au regard de la monté galopante de
l'élaéiculture, la pression démographique, la
déforestation, et le souci de concilier production écologiquement
acceptable, économiquement rentable, qualitativement et quantitativement
viable, les recommandations cible trois catégories d'acteurs à
savoir :
- Producteurs : pour la pratique de l'agroforesterie et
l'intégration de la sylviculture dans l'élaeiculture ;
- Organismes de recherches et de développement : pour
la continuité à mener des études sur l'influence de
l'élaeiculture et de ces pratiques culturales sur la diversité
floristique et faunique suivant le contexte local, afin d'établir
distinctement l'impact ;
- L'Etat : pour un accompagnement des producteurs dans la
l'implémentation des modèles agroécosystèmes
élaeicoles.
IV.3. Perspectives
Au regard de ce qui précède, la présente
étude impose une suite des recherches basées sur les axes
suivants :
- Etablir le profil historico-écologique des
écosystèmes élaéicole dans le bassin du Congo en
général et au Cameroun en particulier ;
- Mener des études différencier sur la
diversité floristique des herbacées et des ligneux dans des
forêts artificielles (agrosystèmes élaeicoles,
agrosystèmes à base de cacaoyers, Hévéa,
café et dans les écosystèmes naturels ;
- Evaluer la valeur écosystémique des
agrosystèmes élaeicoles, cacaoyers, café et
hévéa afin de mieux guider la prise de décision ;
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