Memoire Online - Rareté de la farine de maà¯s dans le Haut-Katanga

La rareté crée de la valeur, mais aussi la responsabilité de gérer nos ressources de manière durable.

DEDICACE

Je dédie ce travail de fin de cycle à toutes les personnes qui ont été présentes à mes côtés durant toute cette période et qui ont contribué de différentes manières à la réalisation de ce projet.

Je dédie ce travail à mes parents, MARIUS KATALY et CHRISTINE LUZIZILA, pour leur amour inconditionnel, leur soutien et leur encouragement constants. Ils ont été ma source d'inspiration tout au long de mon parcours académique. Leur soutien indéfectible a été un pilier sur lequel je me suis appuyé(e) dans les moments difficiles.

À mes frères et soeurs, POLY MAYAMBA, JOJO LOLA, GRACIA KATALAY, pour leur soutien, leurs encouragements et leurs précieux conseils. Leur présence et leurs encouragements ont été d'une grande importance et m'ont aidé à surmonter les défis rencontrés durant ce parcours.

Je tiens également à remercier mes amis proches, SAVIOUR, J-B, J-V, DANIEL, MARCEL, ROSIE, DORCAS, pour leur soutien indéfectible, leurs encouragements et leur présence constante dans ma vie. Leurs encouragements, leur bienveillance et leur amitié précieuse ont été un moteur pour la réussite de ce travail.

Une pensée spéciale à mon directeur, Mr Adolph Bin ZONGWE, pour son encadrement et ses conseils avisés tout au long de ce projet. Sa confiance en moi et son expertise ont été d'une grande valeur et ont contribué au développement de mes compétences et à la réalisation de ce travail.

Cette réalisation est le fruit d'un effort collectif et je souhaite que cette dédicace témoigne de ma reconnaissance éternelle envers toutes ces personnes qui ont été une source de motivation et d'inspiration tout au long de ce parcours.

REMERCIEMENTS

Je dis un grand merci à Dieu pour sa faveur et grâce accordées durant ce parcours académique. Et je tiens aussi à exprimer ma sincère gratitude à toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce travail de fin de cycle. Leur soutien, leur encouragement et leur expertise ont grandement enrichi cette expérience académique.

Je tiens tout particulièrement à remercier mon directeur, Mr Adolph Bin ZONGWE, pour son précieux encadrement et ses conseils avisés tout au long de ce projet de recherche. Sa patience, son expertise et sa disponibilité ont été essentielles pour mener à bien cette étude.

Un grand merci à l'ensemble du corps enseignant de l'UNIVERSITE DE LUBUMBASHI en général et de la FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION en particulier, spécialement aux professeurs qui m'ont transmis leur savoir et leur passion tout au long de mon parcours académique. Leurs enseignements ont été d'une grande valeur et ont contribué à ma formation et à ma compréhension approfondie des sujets abordés dans ce travail.

Mes remerciements vont également à ma famille et à mes amis qui m'ont soutenu(e) et encouragé(e) tout au long de cette aventure académique. Leur présence et leur soutien moral ont été d'une grande importance pour surmonter les défis et les moments de doute.

Enfin, je souhaite exprimer ma gratitude envers toutes les personnes qui ont participé à cette étude en tant que participants, en partageant leurs connaissances, leurs expériences et en consacrant leur temps à répondre à mes questionnaires ou à participer aux entretiens. Leurs contributions ont été inestimables et ont permis d'enrichir les résultats de ce travail.

En somme, je suis reconnaissant(e) envers toutes les personnes qui ont croisé mon chemin pendant mon parcours académique et qui ont contribué, de près ou de loin, à la réalisation de ce travail. Leur soutien et leur collaboration ont été d'une valeur inestimable.

INTRODUCTION GENERALE

Une pénurie de la farine de maïs s'observe depuis plus d'un mois dans le grand Katanga mais aussi dans le grand Kasaï. La rareté de cette denrée de première nécessité a provoqué une augmentation des prix de ce produit sur les marchés.

Le Haut-Katanga est depuis 2015 une province de la république démocratique du Congo à la suite de l'éclatement de la province du Katanga.

C'est depuis plusieurs mois maintenant que les Lushois assistent à une puissante dégradation du prix de la farine de maïs sur le marché local.

Selon les opérateurs économiques, des missions ont été effectuées en Zambie par les autorités nationales et provinciales pour trouver une solution à cette question car la farine de maïs est l'aliment de base dans la province.

Le gouvernement provincial s'est résolu d'importer la farine de maïs de l'Afrique australe car la production locale est très faible par rapport à la demande

I. ETAT DE LA QUESTION

Pour bien nous situer à l'exploitation de ce travail, qui nous semble intéressant dans le monde scientifique, nous nous sommes donné l'audace de parcourir certains documents, TFC, revues, sources vives et mémoires, pour enrichir nos connaissances sur le sujet trouvé dans le travail.

Le sujet de ce travail peut être considéré nouveau pour nous par ignorance mais plutôt déjà traité par nos aînés scientifiques que nous ne connaissons pas d'une façon ou d'une autre.

En ce qui nous concerne, nous allons nous atteler sur la rareté de la farine de maïs sur les marchés du Haut-Katanga. Nous cherchons à savoir les faits provocateurs de cette pénurie au sein des marchés de Lubumbashi et les conséquences de cette dernière.

II. LA REVUE DE LITTÉRATURE THÉORIQUE

Pour aboutir à ce travail, plusieurs revues ont été consultées afin de nous servir de squelette pour bien aborder ou rédiger ce sujet. Nous citons :

- Analyse de la filière du maïs et compétitivité (politiques et initiatives d'intégration des petits producteurs au marché) ;

- Food security in the Democratic Republic of Congo: Challenges and opportunities; de T. T. Lubanda. Cette revue explore les problèmes de sécurité alimentaire en RDC, y compris la rareté de la farine de maïs, et propose des solutions pour améliorer la sécurité alimentaire.

- Maize production and consumption in the Democratic Republic of Congo ; de P. M. Kambale et al. Cette revue examine la production et la consommation de maïs en RDC, ainsi que les facteurs qui contribuent à la rareté de la farine de maïs.

- Assessment of the maize value chain in the Democratic Republic of Congo ; de S. A. Muya et al. Cette revue analyse la chaîne de valeur du maïs en RDC et identifie les défis qui affectent la production, la transformation et la distribution, y compris la rareté de la farine de maïs.

- Maize milling in the Democratic Republic of Congo: A review of the sector ; de N. M. Mwamba et al. Cette revue examine le secteur de la mouture du maïs en RDC, y compris les défis de production et de distribution de la farine de maïs.

- Maize production and marketing in the Democratic Republic of Congo ; de M. K. Kavira et al. Cette revue examine le marché du maïs en RDC, y compris la rareté de la farine de maïs et les facteurs qui influencent les prix.

- Agricultural policies and food security in the Democratic Republic of Congo ; de M. N. Kasongo et al. Cette revue examine les politiques agricoles en RDC et leur impact sur la sécurité alimentaire, y compris la rareté de la farine de maïs.

- Factors affecting maize production in the Democratic Republic of Congo ; de M. M. Mputu et al. Cette revue examine les facteurs qui affectent la production de maïs en RDC, y compris les problèmes de sécheresse, de maladies et de ravageurs.

- The role of women in maize production and marketing in the Democratic Republic of Congo ; de H. B. Katembo et al. Cette revue examine le rôle des femmes dans la production et la commercialisation de maïs en RDC, y compris leur contribution à la lutte contre la rareté de la farine de maïs.

- Economic analysis of maize production in the Democratic Republic of Congo ; de F. K. Kibonge et al. Cette revue examine les aspects économiques de la production de maïs en RDC, y compris les coûts de production et les bénéfices potentiels.

- The impact of conflict on maize production and food security in the Democratic Republic of Congo; de J. B. Luhiriri et al. Cette revue examine l'impact des conflits armés sur la production de maïs et la sécurité alimentaire en RDC, y compris la rareté de la farine de maïs.

· Modèle d'analyse théorique des variables explicatives et expliquée :

Un modèle d'analyse théorique des variables explicatives et expliquées de la rareté de la farine de maïs pourrait inclure les variables suivantes :

1. Production agricole : La production agricole de maïs peut être une variable explicative importante de la rareté de la farine de maïs en RDC. Si la production est faible en raison de conditions météorologiques défavorables, de conflits armés, de maladies des cultures ou d'autres facteurs, l'offre de farine de maïs peut être limitée, ce qui peut faire augmenter les prix.

2. Politiques publiques : Les politiques publiques peuvent également être une variable explicative importante de la rareté de la farine de maïs en RDC. Les politiques agricoles et alimentaires peuvent affecter la production et la distribution de la farine de maïs, ce qui peut avoir un impact sur les prix et la disponibilité.

3. Demande : La demande de farine de maïs peut également être une variable explicative importante de la rareté de la farine de maïs en RDC. Si la demande est élevée, cela peut faire augmenter les prix et rendre la farine de maïs plus rare, surtout si l'offre est limitée.

4. Coûts de transaction : Les coûts de transaction peuvent également être une variable explicative importante de la rareté de la farine de maïs en RDC. Les coûts élevés associés à la production, la transformation et la distribution de la farine de maïs peuvent limiter l'efficacité des politiques publiques et rendre la farine de maïs plus rare et plus chère.

La variable expliquée dans ce modèle serait la rareté de la farine de maïs en RDC, qui peut être mesurée par les prix de la farine de maïs sur le marché et la disponibilité de la farine de maïs dans différents endroits du pays.

En utilisant ce modèle, il serait possible d'analyser comment les différentes variables explicatives interagissent pour causer la rareté de la farine de maïs en RDC et de proposer des solutions pour améliorer la production et la distribution de ce produit alimentaire essentiel.

Nous pouvons aussi utiliser le modèle d'analyse suivant pour examiner les variables explicatives et expliquées dans le contexte de notre sujet :

· Schématisation

1. Prix intrinsèque : Le prix intrinsèque d'une option est la différence entre le prix d'exercice de l'option et le prix actuel du sous-jacent. Si l'option d'achat (call) a un prix d'exercice inférieur au prix actuel du sous-jacent, elle a une valeur intrinsèque positive, tandis que si l'option de vente (put) a un prix d'exercice supérieur au prix actuel du sous-jacent, elle a également une valeur intrinsèque positive. Si l'option n'a pas de valeur intrinsèque, elle est considérée comme étant "hors de la monnaie" (out-of-the-money).

2. Valeur temporelle : La valeur temporelle d'une option est la prime que l'acheteur d'une option paie pour avoir le droit d'acheter (dans le cas d'un call) ou de vendre (dans le cas d'un put) le sous-jacent à un prix déterminé à une date future. La valeur temporelle est influencée par le temps restant jusqu'à la date d'expiration de l'option, les taux d'intérêt et la volatilité implicite du sous-jacent. Plus le temps restant est long, plus la prime sera élevée, car il y a plus de temps pour que le sous-jacent atteigne le prix d'exercice.

3. Volatilité implicite : La volatilité implicite est une mesure de la variation attendue du prix du sous-jacent au fil du temps. Elle est calculée à partir des prix des options sur le sous-jacent et représente la perception du marché de la volatilité future du sous-jacent. Plus la volatilité implicite est élevée, plus la prime de l'option sera élevée, car il y a une plus grande probabilité que le sous-jacent atteigne le prix d'exercice.

En résumé, le prix d'une option est composé du prix intrinsèque (la différence entre le prix d'exercice et le prix actuel du sous-jacent), de la valeur temporelle (la prime que l'acheteur d'une option paie pour avoir le droit d'acheter ou de vendre le sous-jacent à une date future) et de la volatilité implicite (une mesure de la variation attendue du prix du sous-jacent).Comme les besoins et les ressources sont illimités, certains biens sont plus convoités que d'autres. La rareté se manifeste lorsqu'il y a insuffisance des ressources productives.

Nous allons nous intéresser particulièrement à la rareté parce que c'est lorsqu'on est en une situation de rareté que l'on peut marchander.Etant face à une situation de rareté, les consommateurs auront tendance à renoncer à leurs premier choix (coût d'option ou de renonciation) pour s'orienter vers les biens qui sont disponibles pour satisfaire au même besoin (coût substitution).

A. Choix du sujet

Nous avons choisi ce sujet afin de montrer les éventuelles difficultés que rencontre la population Lushoise en générale et les ménages en particulier à cause de la rareté de la farine de maïs qui est un produit alimentaire de première nécessité. Et aussi des savoir comment le prix est souvent réglementer et en fonction de quoi on fixe le prix de maïs dans la ville de Lubumbashi. Hormis celui-ci, les choix de ce sujet est d'enrichir nos connaissances sur certaines notions, tel que le prix, stabilité, ménage et consommation.

B. Intérêt du sujet

? Au niveau personnel: Il nous permet d'avoir la maîtrise sur le fonctionnement des autres agrégats d'un pays et aussi de comparer les théories précises sur la variation de prix ainsi que la consommation des ménages à la pratique et d'approfondir nos connaissances sur ces notions.

? Au niveau de la recherche: nous pensons que notre travail est au service de plusieurs chercheurs qui auront à approfondir leur connaissance dans le domaine de la stabilisation de la farine de maïs et son prix.

? Au niveau de la société ou pratique: Nous pensons que ce travail est dans les mains de plusieurs autorités qui comprendront peut-être comment stabiliser les prix, grâce aux solutions et propositions que nous donnons à la fin.

IV. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHES

C'est l'ensemble de questionnement qu'un chercheur se pose sur le phénomène observé.

Le dictionnaire de Robert Micro défini aussi la problématique comme étant l'ensemble de questions dans un domaine de la science.

Dans la ville de Lubumbashi depuis une bonne durée nous avons observé la variation de prix de maïs, due à une faible productivité locale et par une dépendance de l'extérieur qui a entrainé la rareté de la farine de maïs dans les marchés de Lubumbashi. Et nous avons constaté que cette variation diminue le pouvoir d'achat des ménages, et met ces derniers dans l'incertitude du jour au lendemain.

C'est un ensemble des propositions de réponses à une question de recherche, il s'agit d'une réponse anticipée, une affirmation provisoire qui décrit un phénomène.

? Quelques solutions nous ont été proposées lors de la 98^e réunion de conseil des ministres afin de remédier à ce problème qui fait rage au sein des marchés de Lubumbashi ces derniers mois dont nous citons :

§ L'accompagnement des importateurs locaux de la farine de maïs et du maïs en grain sans les évincer avec une commande symbolique du gouvernement pour accroître l'offre disponible et répondre dans l'immédiat à la demande urgente et pressant de cette denrée. Les modalités pratiques de cet appui du gouvernement seront définies par le ministère de l'économie nationale avec les gouverneurs des provinces concernées ;

§ La suspension pour une durée de six mois de tous les droits, taxes et redevances, parafiscalités sur l'importation de maïs afin d'inciter les importateurs locaux à accroître leur volume d'importation ;

§ La suspension des droits taxes et redevances à l'importation des intrants et engins agricoles pour réduire le coût de revient et soutenir la production locale ;

§ L'élaboration conjointe avec les producteurs locaux, fermiers d'un plan d'urgence d'accroissement de la production locale de maïs assorti d'objectifs quantitatifs pour la prochaine saison agricole.

? Pour stabiliser le prix l'Etat congolais doit produire des biens et services pour répondre à la grande demande qui est sur le marché. Donc il doit intégrer le marché non comme régulateur, mais aussi comme agent économique (Keynes).

? Face à la rareté de la farine de maïs, les ménages modifient la structure de leur dépense c'est-à-dire, ils consomment moins qu'avant. Hormis celui-ci, les ménages font aussi la substitution c'est-à-dire consommer un autre produit à la place de la farine maïs (le riz par exemple).

V. MÉTHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

1. Méthodes de recherche

PINTO ET GRAWITZ M.2001, définissent les méthodes comme étant un ensemble d'opération intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités.

Les méthodes sont comprises comme étant un ensemble concertée d'opération, mis en oeuvre pour atteindre un ou plusieurs objectifs; un corps de Principes précède à toute recherche organisée ou encore un ensemble des normes permettant à sélectionner et coordonner les techniques.

Toute recherche ou application des caractères scientifique en sciences doit comporter l'utilisation des procédés opératoires rigoureux bien définis transmissibles, susceptibles d'être adopté au genre de problème en cause, ce sont là des techniques. Dans notre étude nous utiliserons deux méthodes:

a. Méthode comparative

Selon Reuchlin ; la méthode comparative est une démarche cognitive par laquelle on s'efforce à comprendre un phénomène par la confrontation des situations différentes.^2(*)

L'utilité de cette méthode dans notre étude, elle nous a aidé à comparer les années où il y'avait rareté de la farine de maïs et la stabilité son prix ; et les années où il n y'avait pas de rareté et stabilité de prix; pour découvrir les causes de cette rareté et l'instabilité de prix et les causes.

b. Méthode critique ou historique

Prost (1996) c'est d'abord une méthode de travail. Il s'agit des investigations qui doivent permettre d'établir les faits, les enchaînements, les causes et les responsabilités et la systématisation produit des vérités qui portent sur un ensemble de réalités: individus, objets.^3(*)

Cette dernière méthode nous a aidé à déterminer scientifiquement les faits historiques de la rareté et instabilité des prix de la farine de maïs dans le Haut-Katanga puis à les regrouper en un système scientifique.

Selon Pascal Sem, C'est un moyen précis pour atteindre un résultat partiel, à un niveau et à un moment précis de la recherche. (Cours de MRS)

Une technique est l'ensemble des moyens, des outils, des instruments dont on se sert pour couvrir des étapes d'opérations limitées. (Pascal SEM Op.cit.)

ü La technique documentaire

Selon Pascal Sem, c'est une technique qui consiste à faire recours à une documentation, c'est-à-dire à parcourir certains ouvrages, mémoire, travaux de fin de cycles.

Cette technique nous a aidé à avoir les précisions possibles des concepts à employer en rapport avec notre étude, en fessant recourt aux anciens documents cité ci-haut.

ü La technique d'entretien

Selon Pascal Sem, C'est une technique de recueil d'information qui consiste en des échanges oraux, individuels ou de groupes, avec plusieurs personnes sélectionnées soigneusement afin d'obtenir des informations sur des faits ou des représentants, dont on analyse le degré de pertinence, de validité et de fiabilité en regard des objectifs de recueil d'information.

Cette technique nous a aidé à parler avec plusieurs personnes ou ménages en fin de comprendre comment ils agissent dans la rareté de farine de maïs. Et pour prendre leurs points de vue par rapport à ce sujet.

VI. DÉLIMITATIONE SPACIALE ET TEMPORAIRE

La délimitation spéciale et temporaire, c'est la période et l'espace géographique qu'un chercheur se donne pour faire une étude scientifique.

Notre étude commence depuis l'année 2018 jusqu'à 2023 soit 5 ans, car durant cette période nous avions constaté une instabilité de la farine de maïs et cela s'empire du jour au lendemain.

Ce présent travail est divisé en trois grands chapitres dont le 1^er, 2^ème et le 3^ème.

CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Dans ce chapitre il sera question de d'attaquer l'approche conceptuelle de notre sujet, afin de mieux appréhender ces notions et de cumuler nos connaissances à investir dans l'enrichissement et la classification de concepts.

I.1. Définitions des concepts opératoires

§ Marché : Selon le cours d'économie politique, le marché est un lieu de confrontation entre l'offre et la demande.

§ Rareté : Caractère de Ce qui existe à peu d'exemplaires; fait, pour quelque chose, d'exister à peu d'exemplaires.

§ Prix: selon le dictionnaire économique, le prix désigne la valeur d'un bien ou d'un service exprimé généralement en unité monétaire. Il s'agit de la valeur qu'un individu est disposé à débourser en contrepartie de la cession d'un bien ou d'un service. Le prix est ainsi le reflet de l'équilibre entre l'offre et la demande. Lorsque l'offre est importante, le prix est très souvent plus faible et inversement. La fixation d'un prix est liée à la rareté, à la disponibilité du bien ou du service et à la demande. Plus un bien est rare plus son prix est élevé et inversement.

§ Consommation: La comptabilité nationale définie la consommation comme l'acte d'un agent économique appelé consommateur qui utilise (Consommation finale) ou transforme (Consommation intermédiaire) des biens et services.

§ Stabilité: Qualité de Ce qui est stable, de Ce qui tend à conserver sa position d'équilibre (la rousse)

§ Ménage: du Latin «MENSIO» qui veut dire demeure. Un ménage c'est un ensemble de personnes partageant le même logement et participant à son économie. Il s'agit le plus souvent d'une famille ou d'une personne seule, considéré comme unité participant à l'économie nationale, chaque ménage et généralement à simuler de ce point de vus à un foyer fiscal. Dans le langage courant le ménage désigne les couples, par extension l'expression se mettre en ménage et souvent synonyme de vivre ensemble sans être mariés. La comptabilité nationale considère chaque ménage comme un agent économique. Elle distingue les ménages des autres agents économiques, tel que les entreprises et les sociétés non financières. Les ménages sont considérés, dans la comptabilité nationale comme un secteur institutionnel résident.

I.2. Définitions de concepts annexes

Dans cette partie, il nous sera question de définir quelques concepts qui jaillissent des définitions de concepts opératoires.

1. Offre : Le dictionnaire économique défini l'offre, comme étant la quantité de produits ou de services disponibles, qui sont prêts à être vendus.

2. Demande : La demande c'est la qualité de produits ou de services que les Consommateurs sont prêts à acheter.

3. Revenu : Le revenu d'une personne ou d'un agent économique désigne « l'ensemble des droits sur les ressources disponibles qui lui sont attribués au cours d'une période donnée sans prélèvement sur son patrimoine ».

4. Inflation (selon Wikipédia) : L'inflation et la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix des biens et services. Il s'agit d'un phénomène persistant qui fait monter l'ensemble de prix, et auquel se superposent des variations sectorielles de prix.Dans beaucoup de pays l'inflation est évaluée par l'indice des prix à la consommation c'est notamment de la France.

5. Déflation (selon Wikipédia) : C'est l'opposé de l'inflation, elle se caractérise en effet par une baisse durable et auto-entretenue du niveau général des prix. La déflation est un gain de pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une baisse durable du niveau général des prix. Ces phénomènes ne doivent pas être confondus avec la désinflation qui est un ralentissement de l'inflation.

6. La monnaie : C'est un moyen d'échange, à savoir un moyen de paiement ayant une valeur, aux yeux de tous. La monnaie et également une unité de compte, c'est-à-dire permettant d'établir les prix des biens et services. Et elle constitue une réserve de valeur c'est-à-dire la capacité de transférer des pouvoirs d'achat dans les temps. Elle est aussi intermédiaire d'échange c'est-à-dire elle nous permet d'effectuer les échanges.

7. Bien et service (Selon la comptabilité nationale) : Les biens et services sont ensemble des produits fabriqués par les entreprises par les administrations publiques et les organisations.

8. Les biens et services marchands (selon Wikipédia) : C'est l'ensemble de bien matériel et immatériel appeler produits qui sont destinés à la commercialisation sur un marché.

9. Les services non marchands (selon Wikipédia) : Sont des services qui sont fournis gratuitement ou à des prix qui ne sont pas économiquement significatif. Ces activités des services se rencontrent dans le domaine de l'éducation.

I.3. Notion du marché

La notion de marché est centrale en économie et peut être définie comme un lieu où se rencontrent l'offre et la demande pour un bien ou un service. Le marché peut être physique, comme un marché de producteurs locaux, ou virtuel, comme un marché en ligne.

Philippe Kotler définit le marché comme étant un ensemble des clients capables et désireux de procéder à un échange leur permettant de satisfaire un besoin ou un désir.^4(*)

Selon A.Kirman ; le marché est un lieu où les acheteurs et les vendeurs négocient les prix et les quantités d'un bien ou d'un service. La demande représente la quantité de bien ou de service que les consommateurs souhaitent acheter à un certain prix, tandis que l'offre représente la quantité de bien ou de service que les producteurs sont prêts à vendre à un certain prix.^5(*)

Le fonctionnement du marché est régi par la loi de l'offre et de la demande. Si la demande pour un bien ou un service augmente, le prix augmente également car les producteurs peuvent vendre leur produit plus cher. De même, si l'offre augmente, le prix peut baisser car les producteurs sont en concurrence pour vendre leur produit.

Le marché peut également être affecté par des facteurs externes tels que les politiques gouvernementales, les événements économiques et les changements technologiques. Par exemple, une politique gouvernementale qui favorise la production de maïs peut augmenter l'offre de farine de maïs sur le marché, ce qui peut faire baisser les prix.

En somme, la notion de marché est importante en économie car elle permet de comprendre comment les forces de l'offre et de la demande interagissent pour déterminer les prix et les quantités d'un bien ou d'un service.

I.3.1. Fonction du marché

La fonction du marché est de permettre aux acheteurs et aux vendeurs de se rencontrer pour échanger des biens et des services contre de l'argent. Le marché est un lieu où les prix sont déterminés par la loi de l'offre et de la demande. Plus précisément, les acheteurs qui sont prêts à payer un prix supérieur pour un bien ou un service que les autres acheteurs sont en mesure d'obtenir le bien ou le service. Les vendeurs, quant à eux, sont prêts à vendre le bien ou le service à un prix supérieur si la demande est forte. En fin de compte, la fonction du marché est de permettre une allocation efficace des ressources, car les prix reflètent la valeur relative des biens et des services dans l'économie. Les marchés peuvent être organisés ou désorganisés, et peuvent être réglementés ou non réglementés, en fonction des circonstances et des choix politiques.

I.3.2. Rôle du marché

Le marché joue plusieurs rôles importants dans une économie de marché. Voici quelques-uns de ces rôles :

1. Allocation des ressources : Le marché permet l'allocation des ressources en fonction de l'offre et de la demande. Les prix fluctuent en fonction de l'offre et de la demande, ce qui incite les entreprises à produire les biens et services les plus demandés.

2. Fixation des prix : Le marché permet la fixation des prix en fonction de l'offre et de la demande. Les prix reflètent les coûts de production, la demande des consommateurs et la concurrence.

3. Incitation à l'innovation : Le marché incite les entreprises à innover pour rester compétitives et répondre aux besoins des consommateurs.

4. Régulation de l'offre : Le marché régule l'offre en fonction de la demande. Si la demande est élevée, les entreprises produisent plus pour répondre à la demande. Si la demande est faible, les entreprises réduisent leur production.

5. Répartition des revenus : Le marché permet une répartition des revenus en fonction de la contribution de chaque acteur économique. Les travailleurs reçoivent un salaire en fonction de leur productivité, les propriétaires d'entreprise reçoivent des bénéfices en fonction des performances de leur entreprise, et les consommateurs paient des prix en fonction de leur capacité à payer.

Il est important de noter que le marché n'est pas parfait et peut parfois échouer à remplir ces rôles. Par exemple, le marché peut entraîner des inégalités de revenus, des externalités négatives, ou ne pas fournir suffisamment de biens publics. C'est pourquoi il est souvent nécessaire d'intervenir dans l'économie pour corriger ces défaillances du marché.

I.4. Notion de ménage

La notion de ménage se rencontre fréquemment dans la littérature économique. Emprunté à la statistique et à la comptabilité nationale, il désigne une unité de la consommation et uniquement cela. Cette étude se propose de monter que la notion de ménage peut avoir un emploi beaucoup plus large et qu'il convient sans doute, après une élaboration convenable d'en faire l'unité simple de calcul économique, l'agent économique élémentaire ce qui, dans une très large mesure, revient à substituer le ménage à l'individu.

I.4.1. Fonction de ménage

La comptabilité nationale nous donnes comme fonction principale de ménage la consommation, hormis la consommation le ménage a aussi comme fonction l'épargne, et on nous montre que quand le ménage touche un revenu élevé il épargne plus (propension marginale à épargner) et quand il touche un revenu faible il a tendance à consommer plus (propension marginale à consommer).

I.4.2. Rôle de ménage

La comptabilité nationale nous Donnes aussi comme rôle de ménage, l'offre des facteurs de production, à savoir:

- Le travail, quand un ménage offre du travail il reçoit en contrepartie le salaire, soit provenant de entreprise versé au ménage. Soit provenant des administrations publiques versées au ménage.

I.4.3. Types des ménages

ILOSTA (international labour organisation) nous Donnes comme types des ménages:

? Le ménage d'une personne: ce ménage ne compte qu'un seul membre, qui figure comme chef de ménage dans la variable relative aux liens du ménage.

? Le ménage de couple sans enfant: Ce ménage compte deux membres. L'un des membres est répertorié comme "chef de ménage" et l'autre comme "conjoint du chef", ou autre indicateur d'union avec le chef, sous la variable relative aux liens du ménage.

? Le ménage couple avec enfants: Ce ménage compte trois membres ou plus. L'un des membres est inscrit comme "chef de ménage", un autre comme "conjoint du chef" et au moins un autre comme "enfant du chef". Dans ces ménages, un enfant est uniquement défini par son lien de parenté avec le chef de ménage (c'est-à-dire qu'être un enfant ici est indépendant de l'âge).

Il peut également y avoir plusieurs enfants. Ces ménages ont nécessairement un chef de ménage, leur conjoint (ou partenaire) et des enfants.

? Le ménage de famille élargie: Ces ménages comptent deux membres ou plus. L'un des membres est inscrit comme "chef de ménage" et au moins un membre est inscrit comme parent du chef de ménage autre que le "conjoint du chef ou l'enfant du chef". Ces ménages peuvent comprendre le chef, le conjoint, les enfants du chef et tout autre membre de la famille. Toutefois, ils ne doivent comprendre aucun membre extrafamilial.

I.5. Notion de la stabilité de prix

Stabilité de prix ou stabilité monétaire: c'est le maintien relatif de la valeur d'une monnaie dans le temps par rapport à la valeur des biens et services présents dans un système économique. Il s'agit donc d'un état d'équilibre entre inflation et déflation.

DIETER GERDEMEIER définit la stabilité des prix comme étant l'absence d'inflation et de la déflation, si en moyenne le prix n'enregistre ni hausse ni baisse durant une période donnée. ^6(*)Par exemple si 100fc peut payer une même quantité des biens que deux ans avant, la stabilité des prix est absolue. La stabilité monétaire ou la stabilité des prix est l'un des objectifs de la politique monétaire. Cette mission est généralement donnée à la banque centrale, qui s'assure de la stabilité en jouant sur les taux directeurs qui permettent d'influer sur la création.

I.5.1. La stabilité de prix et la stabilité financière

Paul krugman soulève une question très importante concernant l'impact de la politique monétaire sur la stabilité financière. Son point de départ est l'observation bien connue que, contrairement aux prédictions de certains, une politique monétaire expansionniste n'a pas créé d'inflation lors de la crise actuelle.

IL poursuit son argumentation en faisant valoir qu'une politique monétaire plus restrictive ne garantit pas non plus la stabilité financière. Si la Fed devait revenir à une règle de Taylor plus standard, la stabilité financière ne suivrait pas mécaniquement. Comme Krugman le remarque justement, « Cette règle a été conçue pour produire une inflation stable; Ce serait un miracle, un bienfait des dieux, si cette règle se trouvait être aussi exactement ce dont nous avons besoin pour éviter les bulles. »

Krugman, en fait, prend position contre l'opinion commune (conventional wisdom), répandue autant dans les cercles universitaires que dans les banques centrales, qu'il existe un lien entre stabilité financière et stabilité des prix, de sorte qu'une cible d'inflation plus ou moins souple permet généralement à la banque centrale de contenir aussi l'instabilité financière.

La crise financière mondiale est un exemple frappant de l'erreur de ce conventional wisdom: l'instabilité financière s'est bel et bien construite dans une période de grande stabilité des prix. Une analyse récente de Christophe Blot, Jérôme Creel, Paul Hubert, Fabien

Francesco Saraceno montre que la crise n'est pas une exception et qu'au cours des dernières décennies, aux États-Unis et dans la zone euro, le lien entre stabilité des prix et stabilité financière est non seulement ambigu mais aussi instable dans le temps monétaire. Dans le cas où ses canaux de transmission conventionnels sont bloqués, les banques centrales peuvent mettre en place des politiques monétaires non conventionnelles.

Cette stabilité a pendant longtemps été confondue ou assimilée à la stabilité financière, jusqu'à Ce que la crise économique mondiale des années 2008 et suivantes mette en lumière les spécificités de la supervision financière. Xavier Ragot se montre ainsi en faveur de la publication par les banques centrales d'un rapport de stabilité financière séparé d'un rapport de stabilité monétaire.

I.6. Notion de la consommation des ménages

Au sens économique du terme c'est l'action d'utiliser ou de détruire immédiatement ou progressive des biens et services ex: un jus d'orange, groupe électrogène, dans le bus de satisfaire un besoin. Consommer un aliment par exemple c'est le détruire pour satisfaire le besoin de se nourrir. Consommer un groupe ou l'utilisé c'est aussi en quelque sorte le détruire pour produire autre chose (électricité). Donc nous pouvons dire que la consommation est motivée par le besoin qu'un individu cherche à satisfaire, à l'aide de bien et service prévu à cet effet. Cette consommation peut être évaluée à travers les enquêtes Sur les conditions de vie des ménages, à plusieurs fins. Celle-ci peut être mesurée dans le but d'évaluer le bien être des ménages, ou dans le but d'estimer la consommation finale des ménages au sens de la comptabilité nationale.^7(*)

Dans les sociétés anciennement la principale forme de consommation était l'autoconsommation c'est à dire la production pour soi-même. Mais de nos jours nous sommes dans une consommation de masse.

I.6.1. Les formes des consommations

Toute les Consommations ne sont pas de même nature, la consommation donne lieu à différents classements fondés sur l'une ou l'autre de ses caractéristiques. On distingue généralement:

1. La consommation individuelle: c'est une consommation qui peut être effectué que par une seule personne à un moment donné par exemple une paire de chaussure.

2. La consommation collective: c'est une consommation de plusieurs personnes à la fois. Par exemple l'usage d'une autoroute, la consommation collective c'est généralement les services non marchands produit par des administrations publiques. (Certains services collectifs peuvent aussi être produits par le secteur privé, comme la clinique par exemple).

a. Consommation finale: c'est une consommation qui provoque la destruction immédiate du bien utilisé et qui donne une satisfaction directe, le yaourt par exemple. La consommation finale est souvent pour les ménages.

b. La consommation intermédiaire: c'est une consommation qui provoque la destruction progressive et qui permet de produire d'autres biens, par exemple une voiture, un four, un groupe électrogène etc...

La consommation intermédiaire est pour les entreprises qui produisent ou qui incorporent d'autres biens à partir du bien consommé.

1. La consommation du bien durable: c'est une consommation de bien qui dure le plus longtemps possible et dont on peut les utilisés plusieurs fois, la voiture par exemple.

2. La consommation de bien non durable: c'est une consommation de bien qu'on peut utiliser juste une seule fois, le papier mouchoir par exemple.

3. La consommation de bien semi-durable: c'est une consommation de bien qui ne dure pas assez longtemps, par exemple les vêtements.

4. La consommation de bien matériel: les biens matériels regroupent l'ensemble des biens physique, palpables, stockables et consommés après avoir été produit.

5. La consommation de bien immatériel: c'est sont de bien non stockables qui sont consommés au même moment où ils sont produit par exemple: une coupe de cheveux, une séance au cinéma etc...

1. La consommation marchande: qui concerne tous les biens, qui sont par nature marchands c'est à dire qui sont échangés sur un marché à un prix couvrant au moins leur coût de production.

2. La consommation non marchande: c'est souvent des services offerts gratuitement ou à un prix inférieur à leur coût de revient (par exemple ticket du métro)

I.6.2. Acte de Consommation du point de vue des ménages

La consommation exercer en tant que fonction économique par les ménages fait partie du cycle économique général production-revenu- endettement - création monnaie - dépense. La consommation des ménages dépend des facteurs monétaire (revenu disponible, budget, pouvoir d'achat) quand le pouvoir d'achat des ménages augmente les ménages ont tendance à consommer plus qu'avant et quand leurs pouvoirs d'achats diminue ils consomment moins qu'avant ou ils font la substitution des biens (échangé le bien A à B ou B à A) donc la consommation du ménage est fonction du revenu. C=f(y)

I.6.3. Acte de Consommation du point de vue des économistes keynésiens

La fonction de consommation selon l'optique keynésienne pour consommer les agents économiques notamment les ménages doivent disposer d'un revenu disponible brut.

I.6.4. Les déterminants de la consommation des ménages

Plusieurs facteurs déterminent la consommation des ménages, on peut le classés en deux grandes catégories: facteurs économiques et les factures sociologiques.

1. Facteurs économiques: ici il y'a premièrement les prix des biens, les ménages sont le plus souvent attirés par des prix bas, quand les prix diminue ils augmentent leur Consommation, et quand Les prix augmente les ménages diminuent leur Consommation ou font la substitution des biens au lieu de consommer le bien a qui coûte par exemple 1000fc ils vont commencer le bien B qui coûte 500fc. Deuxièmement il y'a le revenu disponible, il influence aussi la consommation des ménages de la même manière que le prix ;

2. Facteurs sociologiques: De nombreux facteurs sociologiques vont être déterminants dans le processus de consommation. On peut relever notamment la classe sociale, l'âge, le mode de vie, l'effet d'imitation, la catégorie socio-professionnelle, le besoin de reconnaissance, la publicité, le sexe, la composition de la famille, etc.

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE

La province du Haut-Katanga, située dans le sud-est de la République démocratique du Congo, est confrontée à une problématique majeure : la rareté de la farine de maïs. Cette situation a des conséquences importantes sur la sécurité alimentaire et le bien-être des habitants de la région. Dans le cadre de notre travail de fin de cycle, nous avons entrepris une étude empirique afin de mieux comprendre les causes et les conséquences de cette rareté de la farine de maïs.

Il.1. Objectifs de l'étude

L'objectif principal de notre étude est d'analyser les facteurs qui contribuent à la rareté de la farine de maïs dans la province du Haut-Katanga. Plus spécifiquement, nous cherchons à:

2. Évaluer l'impact de cette rareté sur la sécurité alimentaire des habitants.

3. Proposer des solutions et des recommandations pour remédier à cette situation.

Il.2. Méthodologie

Pour mener à bien notre étude, nous avons adopté une approche empirique basée sur la collecte de données primaires et secondaires. Nous avons réalisé des entretiens semi-structurés avec des agriculteurs, des commerçants, des consommateurs et des représentants des autorités locales. De plus, nous avons consulté des rapports gouvernementaux, des études académiques et des données statistiques pour compléter notre analyse.

Il.3. Résultats préliminaires

Nos premières observations indiquent que la rareté de la farine de maïs dans la province du Haut-Katanga est principalement due à plusieurs facteurs interdépendants. Parmi ceux-ci, nous avons identifié :

1. Les conditions climatiques défavorables qui affectent la production de maïs.

2. Les problèmes d'infrastructures et de logistique qui entravent la distribution de la farine de maïs.

3. Les pratiques de stockage inadéquates qui conduisent à des pertes post-récolte.

v Impact sur la sécurité alimentaire

La rareté de la farine de maïs a un impact significatif sur la sécurité alimentaire des habitants de la province du Haut-Katanga.

Elle entraîne une augmentation des prix, une diminution de la disponibilité des aliments de base et une dégradation de la qualité nutritionnelle des repas.

Cette situation précaire affecte particulièrement les populations les plus vulnérables, telles que les enfants et les personnes âgées.

À la lumière de nos résultats préliminaires, nous formulons les recommandations suivantes pour remédier à la rareté de la farine de maïs dans la province du Haut-Katanga :

1. Renforcer les capacités des agriculteurs en matière de techniques de production et de gestion des risques climatiques.

2. Améliorer les infrastructures de transport et de stockage pour faciliter la distribution de la farine de maïs.

3. Mettre en place des mécanismes de régulation des prix pour éviter les fluctuations excessives.

4. Sensibiliser la population sur l'importance d'une alimentation équilibrée et diversifiée.

Notre étude empirique sur la rareté de la farine de maïs dans la province du Haut-Katanga met en évidence les causes et les conséquences de cette problématique. Les résultats préliminaires soulignent l'importance de prendre des mesures concrètes pour améliorer la sécurité alimentaire des habitants. En mettant en oeuvre les recommandations formulées, il est possible de surmonter les défis liés à la rareté de la farine de maïs et d'améliorer la situation dans la province du Haut-Katanga.

Il.4. Historique

Origine du nom Lubumbashi: l'actuelle ville portait le nom d'Elizabeth ville avant de devenir Lubumbashi en 1910. En 1910, le prince héritier Albert visite la mine de l'Étoile, et sa région. C'est à cette période que l'on commence à parler d'Élisabethville. La ville conserva Ce nom (abrégé familièrement en E'ville par les habitants) jusqu'au 3 octobre 1966.

Lubumbashi tire son origine du nom de la rivière au bord de laquelle elle avait été fondée. À l'occasion de la politique et philosophie de retour à l'authenticité prônée par le président Mobutu, la ville -- jadis Élisabethville -- Porte le nom de Lubumbashi à partir de 1966.

Quelques dates historiques:

? 1911: établissement des écoles catholiques: l'Institut Marie-José et le Collège SaintFrançois de Sales.

? 1928: ouverture de la voie nationale de communication É'ville-Matadi, via PortFrancqui, combinant le chemin de fer et la navigation fluviale. Visite du roi Albert et de la reine Élisabeth.

? 1931: ouverture de la voie de chemin de fer de l'Angola vers Lobito, via Dilolo.

? 1946: ouverture de l'Athénée royal d'Élisabethville (futur Lycée Kiwele) conçu par l'architecte Claude Strebelle.

? 25 octobre 1955: ouverture de l'Université officielle du Congo belge et du Ruanda-Urundi.

? 4 août 1956: inauguration du théâtre de la ville, construit sur les plans de Claude Strebelle.

Au moment de l'indépendance, Élisabethville avait une importante population européenne (10 000+).

L'industrie minière, avec au premier rang l'Union Minière du Haut Katanga, restait largement dans les mains des entrepreneurs belges grâce aux accords économiques conclus entre la Belgique et le Congo à l'aube de l'indépendance. En 1967, Mobutu nationalisa l'Union Minière et créa la Gécamines.Quoique la Gécamines reste l'employeur le plus important de Lubumbashi jusqu'au début des années 1990, la production diminuait d'année en année à partir des années 1970 à cause de la fluctuation du prix de cuivre sur les marchés internationaux, du manque d'investissements dans les installations et d'une mauvaise gestion, dont souffraient tous les secteurs de l'économie congolaise nationalisés par Mobutu. Après la chute du régime Mobutiste et après la fin de la guerre congolaise au début des années 2000, Lubumbashi a connu un certain essor. L'industrie a repris et la ville continue à attirer un grand afflux d'immigrés. Elle compte aujourd'hui plus d'1, 5 million d'habitants.

Il.5. SITUATION GÉOGRAPHIQUE

Lubumbashi est, selon les estimations, la deuxième ou troisième ville de la République démocratique du Congo quant au nombre d'habitants, titre disputé avec Mbuji-Mayi. Elle est devancée par Kinshasa. Lubumbashi était le chef-lieu de la province du Katanga

ll.5.1. Superficie

Située à 1230m d'altitude, la ville de Lubumbashi s'étend sur une superficie 747Km². Elle est constituée d'un plateau légèrement vallonnée est limité par 11°30 de latitude sud, 27829' longitudes Est 271030' de longitude ouest.

Il.5.2. Hydrographie

Du Nord au Nord-ouest vers le sud-est, la ville de Lubumbashi est traversée par deux grandes rivières: Kafubu et Lubumbashi. Son bassin hydrographique est composé de quatre ruisseaux qui sont: Katuba, Kimilolo, Kiawishi et naviundu.

Il.5.3. Relief

ll.5.4. Climat

? La saison de pluie allant de fin octobre à mi-avril, avec une pluviométrie moyenne de 1 228 mm d'eau ;

Faudra noter qu'il y a une forte chaleur pendant les mois d'Août, de septembre et d'octobre. Alors qu'il fait froid au mois de juin et de juillet.

v Températures:

- Les plus basses: 15, 8 °C en moyenne, mais pouvant descendre jusqu'à 10 °C au mois de juillet;

CHAPITRE TROISIEME: CADRE D'ANALYSE

Section I : Cadre d'analyse conceptuelle

Dans cette partie de notre travail, nous allons nous allons analyser les données de notre étude, les présenter, et puis discutée sur ces données.

III.1. Cadre théorique :

Pour analyser la rareté de la farine de maïs en RDC, nous pouvons utiliser le modèle d'analyse suivant :

1. Collecte des données : Nous commencerons par collecter des données sur la production de maïs en RDC, les importations de maïs, la demande de farine de maïs, les prix de la farine de maïs, les politiques gouvernementales liées à l'agriculture et à l'importation, ainsi que d'autres facteurs pertinents tels que les conditions météorologiques et les infrastructures de transport.

2. Analyse de l'offre et de la demande : Nous examinerons les données collectées pour comprendre l'offre et la demande de farine de maïs en RDC. Nous identifierons les principaux facteurs qui influencent l'offre, tels que la production de maïs, les importations et les politiques gouvernementales. De même, nous analyserons les facteurs qui influencent la demande, tels que la population, les habitudes alimentaires et les prix.

3. Identification des contraintes : Nous identifierons les contraintes qui contribuent à la rareté de la farine de maïs en RDC. Cela peut inclure des contraintes liées à la production, telles que des rendements faibles ou des problèmes de qualité, ainsi que des contraintes liées à l'importation, telles que des barrières commerciales ou des problèmes logistiques.

4. Évaluation des politiques et des interventions possibles : Nous évaluerons les politiques gouvernementales actuelles liées à l'agriculture et à l'importation de maïs, ainsi que d'autres interventions possibles pour remédier à la rareté de la farine de maïs. Cela peut inclure des mesures visant à augmenter la production de maïs, à améliorer les infrastructures de transport, à faciliter les importations ou à promouvoir des alternatives à la farine de maïs.

5. Prévision des résultats : En utilisant les données et les analyses précédentes, nous prévoirons les résultats potentiels de différentes politiques.

Ce processus d'analyse nous permettra de mieux comprendre les causes et les impacts de la rareté de la farine de maïs dans le Haut-Katanga, et de formuler des mesures concrètes visant à résoudre ce problème important pour l'économie et la sécurité alimentaire.

- Théories de l'économie agricole : analyse des facteurs économiques qui influencent la production, la distribution et la disponibilité de la farine de maïs.

- Théories de la sécurité alimentaire : compréhension des concepts de disponibilité, d'accès, d'utilisation et de stabilité alimentaire, et de leur relation avec la rareté de la farine de maïs.

- Théories de la gestion des risques climatiques : étude des stratégies et des mesures de gestion des risques liés aux conditions climatiques défavorables pour la production de maïs.

III.2. Variables d'étude

v Variables indépendantes :

- Conditions climatiques : analyse de l'impact des précipitations, de la température et d'autres facteurs climatiques sur la production de maïs.

- Infrastructures et logistique : évaluation de l'efficacité des infrastructures de transport et de stockage dans la distribution de la farine de maïs.

- Pratiques de stockage : étude des méthodes de stockage utilisées par les agriculteurs et leur impact sur les pertes post-récolte.

- Fluctuations des prix : analyse des facteurs économiques et des mécanismes de marché qui influencent les variations des prix du maïs.

v Variable dépendante :

- Sécurité alimentaire : évaluation de l'impact de la rareté de la farine de maïs sur la disponibilité, l'accessibilité, l'utilisation et la stabilité alimentaire des habitants de la province du Haut-Katanga.

III.3. Hypothèses de recherche

- Les conditions climatiques défavorables ont un impact négatif sur la production de maïs et contribuent à la rareté de la farine de maïs.

- Les problèmes d'infrastructures et de logistique entravent l.a distribution de la farine de maïs et contribuent à sa rareté.

- Les pratiques de stockage inadéquates entraînent des pertes post-récolte et contribuent à la rareté de la farine de maïs.

- Les fluctuations des prix du maïs sur le marché ont un impact sur la rareté de la farine de maïs.

- La rareté de la farine de maïs a un impact négatif sur la sécurité alimentaire des habitants de la province du Haut-Katanga.

III.4. Méthodologie

- Collecte de données primaires : enquêtes auprès des agriculteurs, des commerçants, des consommateurs et des représentants des autorités locales pour recueillir des données sur la production, la distribution, les pratiques de stockage et les prix de la farine de maïs.

- Collecte de données secondaires : consultation de rapports gouvernementaux, d'études académiques et de données statistiques sur la production agricole, les infrastructures, les prix et la sécurité alimentaire.

- Analyse des données : utilisation de méthodes statistiques pour analyser les données collectées et évaluer les relations entre les variables indépendantes et la variable dépendante.

III.5. Limitations de l'étude

- Limitation géographique : l'étude se concentre uniquement sur la province du Haut-Katanga et ne prend pas en compte d'autres régions de la République démocratique du Congo.

- Limitation temporelle : l'étude se base sur des données actuelles et ne prend pas en compte les variations saisonnières ou les évolutions à long terme.

- Limitation des ressources : l'étude est réalisée avec des ressources limitées en termes de temps, de budget et de personnel.

En utilisant ce cadre d'analyse conceptuelle, nous pouvons structurer notre travail de fin de cycle et analyser de manière approfondie la rareté de la farine de maïs dans la province du Haut-Katanga en utilisant des statistiques.

Section II : Résultats de l'étude sur la rareté de la farine de maïs dans le Haut-Katanga :

1. PRESENTATION DES DONNEES

Nous allons présenter dans cette partie les résultats de notre étude concernant l'évolution du prix de la farine de maïs dans la ville de Lubumbashi.

Tableau représentatif de l'évolution de prix de la farine de maïs dans la ville de Lubumbashi pour l'année 2018

PRODUITS	Unité stat	Prix
		09-oct	10-oct	13-oct	17-nov	27-nov	1 dec	5 dec	8 dec	12 dec	29 dec
Farine importée	sac 25 KG	13500	13000	12933	12933	13000	13000	13000	13000	13000	13000
	P. Seau 2,5kg	1200	1150	1150	1150	1150	1150	1150	1150	1150	1150
Farine locale	P. Seau 2,5kg	1000	1000	1000	1000	1000	1000	1000	1000	1000	1000

Notre premier tableau nous montre l'évolution des prix de la farine de maïs dans la ville de Lubumbashi. Nous constatons une variation négative du prix de la farine de maïs du 09/10/2018 au 10/10/2018. Une variation négative soit de 11,6% le prix est sorti de 13.150 FC à 13.000FC. Soit une variation négative absolue de -150FC par sac de farine de maïs importée ; et pour le petit seau de 2,5 Kg, le prix est sorti de 1.200FC à 1.150 FC soit une variation négative absolue de -50FC. Quant à la farine de maïs locale le prix de la farine de maïs ne change pas.

Graphique représentatif de la variation des prix de la farine de maïs pour l'année 2018

Ce graphique nous montre les différentes variations du prix de la farine de maïs pour différents mois, à savoir novembre et décembre. Les grandes colonnes bleues nous montrent le prix de la farine de maïs importé par sac.

Nous voyons une variation négative au 10 octobre c'est-à-dire le prix était au départ de 13000fc au 09 octobre et il est devenu de 12933fc au 10 octobre. Pour les autres jours les prix est resté stable pour le sac.

Quant aux colonnes de couleur rouge, nous voyons les prix du petit seau de la farine importée qui ont subi le même mouvement que le sac de la farine importée.

Et enfin, les colonnes de couleur verte nous voyons les prix du petit seau de la farine locale, qui contrairement aux des autres n'a pas eu des changements durant toute cette période.

Tableau représentatif de l'évolution de prix de la farine de maïs dans la ville de Lubumbashi pour l'année 2022

PRODUITS		Prix
	Unité stat	08-janv	11janv	14mais	18mais	25-juin	29- juin	10aout	14aout	20-aout	24-aout
Farine importé	sac 25 KG	13000	13000	16500	16500	16500	16500	23000	23500	16000	16000
Farine importé	P. Seau 2,5kg	1200	1200	1600	1600	1600	1600	2300	2300	1600	1600
Farine locale	P. Seau 2,5kg	1000	1000	1000	1000	1000	1000	1500	1500	1000	1000

Concernant l'année 2022. Nous constatons un prix de 13000fc du 08 Au 11 Janvier pour un sac de la farine importée. Et 1200FC pour un petit seau de la farine importée, quant à la farine locale le prix du petit seau est de 1000FC un prix inferieure aux prix du petit seau de la farine importée. Nous constatons un changement du prix de la farine de maïs à partir du 14 mai. Le prix est sorti du 13000FC à 16500 FC pour la farine importée. La variation se poursuive à 23000FC pour le 10 Juin pour en fin redressée à 16000 FC Au 20 Juin.

Comme le premier graphique ce dernier graphique nous montre aussi les différentes variations des prix de la farine de maïs pour l'année 2017. Pour le 08 janvier les prix était en dessous de 15000fc pour un sac de la farine importée. Arriver au 14 janvier le prix de cette farine dépasse 15000fc. Du 14 au 19 janvier les prix est resté de 16500fc pour varier encore août dépassant la barre de 20000fc et décroître 20 août à 16000fc.

Dans cette partie de notre travail, nous allons analyser les données de notre étude effectuée dans la ville de Lubumbashi.

Notre premier tableau et premier graphique nous montre l'évolution des prix de la farine de maïs dans la ville de Lubumbashi. Nous constatons une variation négative du prix de la farine de maïs du 09/10/2017 au 10/10/2018. Une variation négative soit de 11,6% le prix est sorti de 13.150 FC à 13.000FC. Soit une variation négative absolue de -150FC par sac de farine de maïs importée ; et pour le petit seau de 2,5 Kg, le prix est sorti de 1.200FC à 1.150 FC soit une variation négative absolue de -50FC. Cette variation négative observée au mois d'octobre précisément du 09 au 10, était due au changement du taux d'échange. Quant à la farine locale le prix du petit seau est resté stable 1000FC cette stabilité de la production locale est due à une faible compétitivité de nos entreprises de production locale. Mais aussi par ce que le prix de la farine locale est fixé en francs Congo et celui de la farine importée en dollars l'or de l'achat à Kasumbalesa ; d'où un changement tu taux de change entraine une variation de la farine importée.

Concernant l'année 2018. Nous constatons un prix de 13000fc du 08 Au 11 Janvier pour un sac de la farine importée. Et 1200FC pour un petit seau de la farine importée, quant à la farine locale le prix du petit seau est de 1000FC toujours un prix inferieure à la farine importée pour les même raisons évoqué ci-haut. Mais une variation positive du prix de la farine de maïs s'observe à partir du 14 mai. Le prix est sorti du 13000FC à 16500 FC pour la farine importée. La variation se poursuive à 23000FC pour le 10 Juin pour en fin redressée à 16000 FC Au 20 Juin.

Quant au comportement des ménages, nous avons vu sur base de nos échantillons de 50 ménages :

? 30/50 font la substitution c'est-à-dire ils remplacent la farine de maïs par autre bien complémentaire comme le riz par exemple.

? 25/50 font l'anticipation c'est-à-dire ils achètent plus qu'avant par crainte que les prix varient encore plus.

? 5/50 garde leur structure de consommation c'est-à-dire ils ne consomment ni plus ni moins.

III.3. DISCUSSION DES DONNEES

Dans cette avant dernière partie de notre étude nous allons maintenant discuter de nos données d'étude par rapport à notre revue de littérature.

? DIETER GERDEMEIR Il nous a dit que la stabilité des prix c'est l'absence de la déflation et de l'inflation. L'auteur nous a dit que la stabilité des prix concours à la réalisation des objectifs économiques généraux et ça contribue au bien-être général.

Apres notre étude nous disons que l'auteur à raison car nous, nous sommes rendus compte que les ménages se trouvent dans une sécurité alimentaire lors que les prix sont stable. Mais lors ce que les prix changent ils se retrouvent face à différents problèmes ; soit la substitution, soit l'anticipation conformément à leur revenu.

? F.A.O Dans son article publié sur la hausse des prix du produit agricole et une crise mondiale. Il nous dit que l'augmentation des prix est due à une augmentation de la population mondiale. Après notre étude et après avoir eu les données et le traitée, nous disons que l'augmentation de la population n'a pas d'impact sur le prix de la farine de maïs dans la ville de Lubumbashi. Les problèmes pour la ville de Lubumbashi c'est le taux de change qui varie à tout moment et fait varier les prix de la farine de maïs.

? JEAN-LOUIS BESSON Nous a dit que la hausse des prix traduit la perte de la valeur de la monnaie. Nous disons oui à cette affirmation car depuis qu'il y'a inflation ou hausse de prix notre monnaie se déprécie presque chaque année, et cela a l'impact sur les prix de la farine de maïs vu que la grande partie de la farine vient de l'extérieur (importation).

III.4. RAPROCHEMENT DES HYPOTHESES

? Pour stabiliser le prix il faudrait que l'Etat congolais puisse couvrir sa demande Locale en produisant beaucoup de bien et service, autrement dit il faudra que l'offre de farine de maïs soit égale à la demande de farine de maïs, dans la ville de Lubumbashi en particulier et sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo en général. Apres étude nous disons que pour stabiliser les prix la banque central doit maitriser l'inflation, car dans la plupart de cas de notre étude nous, nous sommes rendus compte que la plus part de variation des prix est due au changement du taux de change. Donc l'hypothèse est affirmée.

? Quand il y'a instabilité ou variation des prix, les ménages modifient la structure de leur dépense c'est-à-dire, ils consomment moins qu'avant (David fenwick). Hormis ça les ménages font aussi la substitution c'est-à-dire Si par exemple le prix de la farine augmente les ménages se dirigerons vers un autre bien. Cette dernière hypothèse est confirmée, car sur les 50 échantillons de notre étude 30 ménages ont opté pour la substitution en cas de variation des prix de la farine de maïs.

SUGGESTIONS

Quant au problème observé, vous quelques propositions que nous donnons afin de remédier à ce problème de rareté :

? D'encourager les exploitations agricoles en générale et les producteurs de la farine de maïs en particulier avec des subventions etc...

? De maitriser la balance de paiement ou la balance commercial c'est-à-dire que les exportations soient supérieures aux importations, en produisant plus et en faisant de nos entreprise compétitive sur le marché international.

La banque centrale doit utiliser une bonne politique monétaire en vue de maitriser la masse monétaire en circulation, pour éviter l'inflation. Si possible la banque centrale peut basculer dans le taux de change fixe au lieu du taux de change flottant.

CONCLUSION GENERALE

En conclusion générale, l'étude de la rareté de la farine de maïs en République démocratique du Congo (RDC) met en évidence les défis et les enjeux auxquels sont confrontés tant les agriculteurs que l'industrie alimentaire et les consommateurs. Cette analyse a permis de comprendre les différentes causes et les conséquences de cette situation, ainsi que d'identifier des pistes de solutions.

Il est apparu que la rareté de la farine de maïs en RDC est principalement due à des facteurs tels que la production insuffisante de maïs, les problèmes de transformation et de distribution, les contraintes logistiques et les variations saisonnières de la demande. Ces facteurs ont un impact significatif sur l'économie, la sécurité alimentaire et la nutrition de la population.

Pour faire face à cette rareté de la farine de maïs, différentes solutions peuvent être envisagées. Il est essentiel de renforcer la production de maïs en mettant en place des politiques agricoles favorables, des incitations à l'investissement dans le secteur agricole et des programmes de formation pour les agriculteurs. De plus, il est nécessaire d'améliorer les infrastructures logistiques pour assurer une distribution adéquate de la farine de maïs sur l'ensemble du territoire de la RDC. La promotion de la diversification alimentaire et de la conservation des récoltes peut également aider à atténuer les effets de la rareté de la farine de maïs.

Il est important que toutes les parties prenantes, y compris le gouvernement, les agriculteurs, les industries alimentaires et les consommateurs, collaborent étroitement pour mettre en oeuvre ces solutions et garantir un approvisionnement adéquat en farine de maïs. Une coordination efficace et un suivi régulier sont essentiels pour évaluer l'efficacité des mesures mises en place et pour ajuster les stratégies en fonction des besoins.

Pour avaler la dernière salive conclusions en disant que, la rareté de la farine de maïs en RDC lus précisément dans la ville de Lubumbashi (Haut-Katanga) est un problème complexe qui nécessite une approche pluridisciplinaire et une intervention concertée. Il est crucial de mettre en oeuvre des stratégies visant à augmenter la production de maïs, à améliorer les infrastructures logistiques et à promouvoir la diversification alimentaire pour assurer la disponibilité de la farine de maïs en quantité suffisante. L'atténuation de la rareté de la farine de maïs contribuera à l'amélioration de la sécurité alimentaire, de l'économie et du bien-être de la population en RDC.

BIBLIOGRAPHIES

2. Hervé Jean Louis Guene, consommation des ménages ; BeFinD Working pepers, 2018

4. Philippe Kotler, notion du marché ; éd. Marketing et services d'information ; Antananarivo 2005.

6. Reuchlin ; méthode comparative ; openEdition journal ; Paris 2002 ; page77 à 98

* ² Reuchlin ; méthode comparative ; openEdition journal ; Paris 2002 ; page77 à 98

* ⁴ Philippe Kotler, notion du marché ; éd. Marketing et services d'information ; Antananarivo 2005.

* ⁷ Hervé Jean Louis Guene, consommation des ménages ; BeFinD Working pepers, 2018

Rareté de la farine de maà¯s dans le Haut-Katanga

EPIGRAPHE