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Nouvelles technologies et amelioration des inventaires fauniques: cas des drones et camera piege dans la gestion des hippopotames dans l'UTO Bénoué


par Merlin MELI
Université de Dschang - ingénieur Eaux et Forêts 2019
  

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II.1.11. Méthodes directes d'inventaire

Les méthodes directes d'inventaire sont basées sur le comptage des individus directement observés. Le comptage direct peut être exécuté au niveau terrestre (marche à pied ou tout autre moyen de déplacement), ou au niveau aérien (Bonin et al., 2018).

II.1.13. Piégeage photographique

Selon les nouvelles directives d'inventaires de grands et moyens mammifères dans les écosystèmes forestiers du Cameroun, le piégeage photographique est un dispositif permettant de faire des photographies d'êtres vivants sans intervention humaine, à travers un déclenchement automatique grâce à des capteurs de vibrations, de lumière ou des barrières infrarouge et laser. Les méthodes utilisant les pièges photographiques permettent de collecter des données en respectant les principes de base de la méthodologie utilisée (Manet et Herman, 2003).

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II.1.14. Population

Une population est l'ensemble d'individus de la même espèce vivant dans un espace déterminé et à un moment donné. Dans le cadre des inventaires par échantillonnage, la taille des populations représente une valeur estimée (Lexique forestier, 2017).

II.1.15. Saline

Une saline est une zone marécageuse ou rocheuse où divers animaux viennent consommer la terre pour en tirer les sels minéraux essentiels à leur organisme.

II.2. Revue de la littérature

II.2.1. Problématique de la conservation de la biodiversité au Cameroun

Le grand braconnage des espèces charismatiques reste en général assez localisé. Mais l'effort de chasse à des fins monétaires sur des antilopes de forêt reste une constante inquiétude, et concourt à la disparition de la biomasse majeure présente en forêt. Delvingt et al. (2002), cités par Vermeulen et Doucet (2006), démontrent pour de nombreux cas le manque de durabilité de la chasse villageoise quand elle vise une monétarisation même partielle. L'ouvrage de Robinson et Bennett (2000) cité par Vermeulen et Doucet (2006) est également édifiant sur le sujet : le temps mythique où les populations locales vivaient en équilibre avec leur environnement semble définitivement révolu. Il serait donc important, temps soit très peu de s'intéresser à la problématique de la conservation de la biodiversité. La pression anthropique sur les ressources fauniques a rendu le gibier rare dans de nombreuses régions forestières habitées (Ngandjui, 1998). C'est un problème d'avenir pour les peuples forestiers si rien n'est fait en faveur de la gestion rationnelle de ces ressources.

Selon Knick (1990), dans les régions où les populations animales sont chassées régulièrement et de manière intensive, les espèces fauniques ne pourront maintenir des populations viables que si elles disposent de « refuges » non perturbés par les activités humaines pour se reproduire et assurer ainsi la pérennité de l'espèce tout en assurant le repeuplement des zones chassées. Et selon Kunin et Lawton (1996), la perte d'une espèce représente la perte d'une information.

La recherche du bien-être matériel, associée à l'augmentation galopante de la population et à la surexploitation des ressources naturelles par l'homme, a donné lieu à la destruction de l'environnement, et partant, à celle de la faune. Cela a entraîné l'extinction de certaines espèces d'animaux et la perte de la diversité biologique (FAO, 2007).

Une nouvelle approche dans la conservation des ressources naturelles dans le bassin du Congo est inspirée directement de la vision américaine de la conservation. L'USAID et l'Union

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Européenne (UE) financent notamment le « Congo Bassin Forest Partnership » qui est un programme régional annoncé par les Etats-Unis au sommet mondial pour l'environnement de 2002 et dont l'importance a été réaffirmée au sommet de Brazzaville par le président de la République Française. Ce vaste programme axé sur la conservation d'un réseau d'immenses paysages répartis dans six pays d'Afrique Centrale, piloté par la France. Soit au total, près de 685.500 km2 (36% du massif forestier d'Afrique Centrale) inclus dans une stratégie globale annoncée comme « cadre tangible pour une gestion basée sur des relations humaines fortes entre les intervenants locaux » (PFBC, 2005), mais surtout conçu pour la conservation d'espèces animales et végétales nécessitant de vastes espaces. Vermeulen et Doucet (2006) affirment que partout, les ressources naturelles (et particulièrement la grande faune) régressent.

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