III.4.3. Données sur les menaces qui pèsent
sur la faune en générale et les hippopotames en particulier
Afin d'avoir les données sur les menaces qui
pèsent sur les hippopotames les indicateurs de présence humaine
ont été identifiés dans la zone d'étude. Il s'agit
des campements des orpailleurs, les pistes de transhumance, les munitions, les
pièges, les traces de feux, les coups de feu, les coupes arbustives, les
pêcheurs et les trophées. Une fois chaque indice identifié,
les coordonnées géographiques ont été prises
à l'aide d'un GPS
III.4.4. Déroulement de l'inventaire
Entré au parc par la pénétrante
situé au Mayo-Alim, le dénombrement a débuté dans
les mares situées dans la ZIC 2 et a pris fin à celles
situées au campement du grand capitaine. Une fois arrivés dans
chaque ZIC où sont situées les mares, deux guides étaient
affectés pour accompagner l'équipe de comptage.
? Devant les mares un comptage systématique
s'effectuait immédiatement. A chaque comptage, les prises de photo y
étaient accompagnées pour réduire le biais lié au
comptage des différents membres de l'équipe. Les
coordonnées de chaque mare étaient enregistrées à
l'aide d'un GPS. La durées minimal devant une mare était de 25
minutes car la présence humaine entraine la méfiance des
hippopotames avec pour conséquence leur plongeon dans l'eau pour
émerger quelques minutes plus tard.
? Les caméras étaient installées en
matinée devant les mares en saison sèche et
récupérées tous les dix jours d'exposition. Les
séquences vidéo ont été visionnées afin de
faire des captures d'écran pour ressortir les photos où un
comptage s'y effectuait. Chaque soir nous nous regroupions dans chaque
campement pour faire le point et y passer la nuit. De même, les
données relatives sur les menaces qui pèsent sur les
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hippopotames ont été collectées et par la
même occasion, les coordonnées ont été prises et
enregistrées à l'aide d'un GPS.
? Le comptage à l'aide du drone a consisté
à faire voler le drone au-dessus des mares.
En effet placé à 100 m de chaque mare, le drone
est lancé dans les airs et guidé à l'aide d'une commande,
une fois dans l'espace aérien, le drone enregistre des séquences
vidéo et effectue également des prises de photos selon que les
hippopotames sont à la surface de l'eau. Ces vidéos sont
visualisées à plusieurs reprises pour le comptage.
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