III.3.4.4. Espèces utilisées pour la
corde
Les écorces de certaines espèces d'arbres et
certaines espèces herbacées sont utilisées comme corde.
Elles servent à tresser la paille, attacher le bois en fagot, etc. Les
espèces les plus utilisées sont Bombax costatum,
Dichrostachis cinerea, Lannea acida, Lannea
kerstingi, Panicum gracilicole, Piliostigma thonningii,
Borassus aethiopum, Imperata cylindrica (MINEF, 2002).
III.3.4.5. Champignons
Chez les Dii, 12 espèces de champignons sont connus
comme comestibles. Ils sont produits en saison des pluies dans les lieux
touffus et ombragés (MINEF, 2002).
III.3.4.6. Miel
L'exploitation du miel occupe une bonne partie de la population.
Il est vendu dans les marchés locaux et en bordure de la route, et
procure des revenus non négligeables aux producteurs. Il est aussi
utilisé par les populations pour préparer la bouillie (MINEF,
2002). III.4. Collecte des données
III.4.1. Données secondaires
Les données secondaires ont été
collectées à partir des informations nécessaires dans la
bibliothèque de l'Université de Dschang plus
précisément au Département de Foresterie. Les documents du
service de la conservation du PNB à savoir, le Plan d'Aménagement
du PNB en cours de révision et les résultats des
précédents inventaires d'hippopotames ont servies de sources de
données secondaires. De même, les articles, les publications
scientifiques nationales et internationales ont également
été consultées pour la revue de la littérature
III.4.2- Données primaires sur l'évaluation
de la structure de la population
d'hippopotames
Afin d'apporter des informations quantitatives et qualitatives
sur le statut des hippopotames dans le PNB, un dénombrement a
été effectué dans toutes les mares permanentes se trouvant
sur le lit du fleuve Bénoué et ses affluents. Ce
dénombrement s'est effectué en saison sèche
c'est-à-dire durant le mois d'avril, période durant laquelle le
fleuve Bénoué a complètement tari et dont il ne reste que
les mares permanentes où les hippopotames se regroupent.
La méthode de comptage utilisée durant cette
étude est le comptage total qui s'est déroulé à
travers plusieurs techniques entre autres le piégeage photographique, la
station de comptage pédestre et le survol par drone.
Dans la zone inventoriée et à proximité
des mares situées à 2 km du campement du Buffle noir, ont
été installées des caméras infrarouges sur des
arbres à une hauteur de 10 cm du sol
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car la base de ces arbres avait une dénivelée de
1m par rapport à la surface de la mare. La camera elle-même
était inclinée vers le champ de détection. La technique de
piégeage photographique avait pour objectif de réduire le biais
lié au dénombrement obtenue à la station de comptage par
les observateurs. Les cameras étaient programmées de façon
à ménager un intervalle de temps entre deux vidéos pour
éviter de filmer les animaux qui restent longtemps dans le champ de
vision de la caméra. Les piles installées dans chaque camera
étaient rechargées tous les cinq jours par ailleurs, des cartes
mémoires de 32 Gb étaient installées dans les
caméras pour le stockage des données. De même, ces mares
ont été survolées par un drone afin d'enregistrer des
séquences vidéo qui ont facilité le dénombrement et
évaluer la richesse des mares.
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