WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Nouvelles technologies et amelioration des inventaires fauniques: cas des drones et camera piege dans la gestion des hippopotames dans l'UTO Bénoué


par Merlin MELI
Université de Dschang - ingénieur Eaux et Forêts 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III.3.2.6. Braconnage et Commerce de la viande de brousse

Le braconnage demeure un fléau pour la faune. Toutes les couches sociales y sont impliquées. Dans le parc de la Bénoué et ses zones environnantes, la situation est bien plus inquiétante. Cette région fait l'objet d'un véritable braconnage qui alimente les villes de Ngaoundéré et Garoua en viande de brousse. En effet, c'est surtout en saison des pluies, lorsque les pistes sont impraticables et les touristes absents, que le braconnage prend une ampleur considérable. Certaines espèces d'antilopes sont en voie de raréfaction tandis que le rhinocéros noir est éliminé du parc de la Bénoué.

28

Il est à noter que, les femmes jouent un rôle très important en tant qu'intermédiaire dans les circuits de commercialisation de viande du gibier. Le commerce des trophées vient aggraver le statut de certaines espèces (MINEF, 2002).

III.3.2.7. Pêche

La pêche au lancer en épervier des poissons carnassiers (capitaine, binga) est la technique la plus utilisée dans la réserve de biosphère Bénoué. Des spécimens de plus de 20 kg sont régulièrement sortis de la Bénoué (MINEF, 2002). L'importante potentialité de la zone vis-à-vis de la pêche pourrait certainement être mieux valorisée. Les moyens utilisés par les pêcheurs incluent les produits chimiques qui sont une menace pour le potentiel ichtyologique de la Bénoué (Gomsé et Mahop, 2000).

III.3.3. Bois de chauffage et de service.

III.3.3.1 Bois de chauffage

Le bois est la principale source d'énergie utilisée dans la région. Les espèces les plus utilisées comme bois de feu sont Anogeissus leiocarpus (88,56%), Acacia polyacantha (57,4%), Pterocarpus luscens (42,85%). La préférence est portée sur ces espèces parce qu'elles se sèchent très vite, conservent la flamme, prennent feu rapidement et ne font pas trop de fumée. Généralement, le bois est utilisé pour la cuisson des aliments. La consommation est en moyenne d'un fagot par jour et par foyer, soit environ 4,5 à 5 kg (Tagueguim, 1999). Cette consommation double dans les cabarets de bil-bil. Une partie est vendue en bordure de la route pour ravitailler les centres urbains tels que Garoua et Ngaoundéré (MINEF, 2002).

III.3.3.2. Bois de service

Les espèces les plus utilisées sont Monotes kerstingii, Anogeissus leiocarpus, Burkea africana, Stereospermum kunthianum, Prosopis africana, Diospyros mespiliformis, Pterocarpus lucens, Pseudocedrella kotschyi. Parmi ces espèces Monotes kerstingii, Anogeissus leiocarpus, Burkea africana et Prosopis africana sont plus appréciées grâce à leur solidité, leur durabilité et leur résistance aux attaques des termites. Ce bois est utilisé pour la toiture, les barrières, les enclos à bétail, les manches des outils (houe, hache etc.). Le bois est également utilisé pour servir de tuteurs d'ignames dans les champs. Les tiges les plus utilisées sont celles ayant un diamètre de 4 à 5 cm et de 125 à 140 cm de hauteur, les jeunes tiges étant les plus sollicitées (MINEF, 2002).

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"