CONCLUSION GENERALE
Dans l'économie actuelle les banques poursuivent une
stratégie permettant de générer une forte exposition aux
risque, et cela depuis la crise de 2008.
Dans cet environnement qui ne cesse d'évoluer, les
banques ont dû s'adapter pour rester compétitives. La gestion des
risques de liquidité occupe ainsi une place essentielle dans le bon
fonctionnement bancaire car si des incidents voient le jour, la survie de
l'établissement peut être engagée.Il est à
présent nécessaire que la BOA puisse traiter rapidement et
efficacement les données qui sont à sa disposition pour
gérer les risques de liquidité. Il devient alors important que ma
BOA RDC prennent conscience de la composition de son portefeuilles, afin
d'analyser les différentes variables de risque pour mener des politiques
adaptées.
Ce mémoire permet donc d'avoir une vue d'ensemble sur
la gestion du risque de liquidité au sein de la BOA RD. L'objectif
général attaché à cette étude était
d'analyser la gestion du risque de liquidité de la BOA pour proposer des
solutions d'amélioration. Pour cela, nous avions défini les
objectifs spécifiques qui concourent à atteindre l'objectif
général. Les objectifs spécifiques rattachés
à cette étude sont les suivants :
Ø expliquer au plan théorique la gestion du
risque de liquidité ;
Ø examiner l'impact des autres risques sur le risque de
liquidité.
Ø Examiner les principes de saines surveillance de
liquidité et son application au sein de la BOA
Ø En partant du Bâle 3, parler de son impact sur
le risque de liquidité de la BOA,
Ø A partir des rapports financiers faire ressortir le
ratio de liquidité et les autres ratios qui influent sur la
liquidité d'une banque.
Pour aboutir à l'objectif de notre recherche, nous
avons tout d'abord procédé à l'analyse par ratio avec
Excel. Nous avons présenté les résultats sous formes des
tableaux et des graphiques. Nous avons après procéder à
l'analyse économétrique avec le logiciel eviews 2010 pour
analyser les déterminants du risque de liquidité de la BOA RDC.
Apres analyse nous avons trouvé la BOA avait une bonne
liquidité vu que son ratio moyen pour ces 11 dernière
années est de de 1,034492376 nous pouvons conclure que durant la
période allant de 2010 à 2020 la banque a été
liquide. Ainsi la banque est donc capable de respecter ses engagements
vis-à-vis de sa clientèle. Cette situation est stabilisée
par son capital propre significatif et sa politique de crédit.
Parmi les variables qui expliquent le risque de liquidité
nous avons la capitalisation de la banque, la rentabilité
économique et la taille de la banque, le ratio des prêts non
performants
Le test de Fisher de125.5894 signifie que notre modèle
est globalement significatif puisque la probabilité de 0.000017 est
inférieure au seuil de 5%. L'Adjusted R-squared étant de 99,9%
cela veut dire que les variables ci-dessus expliquent significativement le
risque de liquidité. Le test de Durbin-Watson étant
supérieur à 2 nous pouvons conclure une absence d'auto
corrélation des résidus de la régression.
Nous pouvons donc confirmer qu'une banque rentable
financièrement cours moins de risque qu'une banque non rentable. Nous
constatons que les capitaux propres jouent ici un grand rôle dans la
gestion de liquidité car une banque ayant des fonds propres suffisant
est donc capable de payer ces dettes, dans la grande parti faire face aux
retraits des clients sans recourir aux financements extérieures.
Nous avons aussi vu que la taille de la BOA est un atout pour
sa gestion du risque de liquidité
Nous avons aussi vérifié que les principes de
saines gestions du risque de liquidité établis dans Bâle 3
sont respectés par la BOA et que cette dernière diversifie ses
sources de financement pour limiter le risque de liquidité.
Il convient de signaler que nous avons heurté quelques
difficultés entre autre calculé le risque opérationnel qui
est un grand déterminant du risque de liquidité.
Pour clore notre travail, il sied de signaler que nous ne
pouvons-nous prévaloir avoir épuisé la substance de ce
sujet. Une approche plus complète prenant en compte tous les aspects sur
la gestion du risque de liquidité et recourant à une autre
méthodologie autre que la nôtre fructifierait plus rigoureusement
les analyses du problème.
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