1.8 Maï-Maï Shetani
Les MaïMaï Shetani est une milice d'auto
défense communautaire du colonel autoproclamé KAKUL MUHIMA
alias SHETANI (Satan en swahili). Cette milice autrement appelé
« Force Populaire pour la Démocratie/FPD en
sigle », était réputée très hostile
à l'ex rébellion du M23, contre laquelle elle
s'était constituée en septembre 2012.
Cependant, après la défaite militaire de
M23, chassé de tous les territoires qu'ils contrôlaient
jadis dans le Nord-Kivu, le gouvernement congolais avait
multiplié des appels à l'endroit de toutes les autres
milices locales et étrangères pour qu'elles déposent
les armes.
1.9 Maï-Maï Kirikicho
Kirikicho et ses hommes, qui dans le temps, ont
régné en maitres aux côtés des FDLR, et
aujourd'hui contraint par les opérations Amani Léo
à quitter Ziralo centre et de se retirer vers le village de
Kalamo dans la localité de Malembe à 20 km de ziralo en
pleine forêt à la limité de Kalehe-walikale. Sur
place à Ziralo, Kinkicho n'est plus visible ou n'apparait plus
depuis 4 mois.
Il vit toujours côte à côte avec les
FDLR et dans le même axe. C'est seulement une mission du CICR
qui a rencontrée pour la dernière fois Monsieur KIRIKICHO
dans son retranchement en août 2010. Cette visite avait pour but
de le sensibiliser à l'intégration dans l'armée
régulière et pour lui demander de faciliter l'accès
à l'aide humanitaire à la population sinistrée par
les différentes guerres. C'est depuis 1995, que les
réfugiés rwandais et avec eux, les FDLR se sont
établis à Ziralo fuyant les attaques de la coalition
AFDL-Armée patriotique Rwandaise dirigées contre les camps
de réfugiés.
Leur stratégies pour survivre est d'organiser en
très petits groupes de trois à cinq hommes, des rafles,
des attaques surprises des villages et des embuscades et puis
retourner à leur retranchement. Ils sont difficilement
repérables car n'apparaissent plus en grands groupes comme ils
sont très traqués par les FARDC et Amani Leo.
1.10 Maï-Maï Yakutumba
Les Maï-Maï du Général YAKUTUMBA
se sont imposés comme le principal groupe armé dans le
sud du Sud-Kivu, autrement dit le territoire de FIZI ? depuis
l'indépendance, ce territoire bordant le lac Tanganyika, à
quelques encablures de la Tanzanie, n'a jamais pu être
réellement contrôlé par les autorités
centrales. Cela que se développa en 1964 la rébellion
muleliste de SIMBA et que Laurent Désiré KABILA
réussit, l'année suivante CHEGUEVERA.
De même pendant l'occupation Rwandaise, Kigali et ses
supplétifs du RCD-Goma ne réussiraient à assurer
leur mainmise que sur quelques centres Urbains, sans jamais
l'étendre sur la plus grande partie du territoire.
Un groupe Maï-Maï dirigé par un ancien
combattant SIMBA, du DUNIA LWENDAMA, s'y est développé,
même au-delà du territoire de FIZI. Par ailleurs, cette
occupation a fortement dégradé les relations, dejà
tendues, entre les Bembe, l'éthnie majoritaire vivant
essentiellement de l'agriculture et les Banyamulenge, des éleveurs
d'expressions Rwandaise et assimilés aux Tutsi vivant sur les
hauts plateaux surplombant le littoral Fizien.
Après le départ des troupes rwandaises,
une partie des Maï-Maï a été
démobilisée ou a été intégrée
dans les nouvelles FARDC, à l'instar de Dunia, nommé
Général.
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