4. La Mission Catholique Sacré-Coeur de Dschang
Nous avons choisi délibérément
dans la pléthore des bâtiments que recèle la ville de
Dschang, de nous intéresser aux bâtiments de la mission catholique
qui nous ont paru les plus significatifs et les plus représentatifs de
l'ensemble architectural à caractère religieux de l'époque
coloniale. Il s'agit précisément de la chapelle
Sacré-Coeur, des résidences du curé et des soeurs, de
l'école Saint Michel et du Cimetière.
104
Pour ce qui est de la chapelle, c'est un
bâtiment rectangulaire aux formes géométriques rectilignes
typique de l'architecture gothique allemande1. Les deux cloches qui
surmontent de part et d'autre la façade principale sont hautes et
rectangulaires et en leurs sommets, carrés et surmontés d'un
balcon. Au centre des façades deux cônes au sommet triangulaire
servant probablement à l'aération. Les lignes verticales et
horizontales agencent l'ensemble. La toiture de la mansarde est à deux
pentes surmontées en son sommet d'une croix. Au mur, deux ouvertures
tout en hauteur, une large véranda profonde et recouverte par une dalle
de ciment. Située au milieu du mur, la porte principale est en bois
frisé. Les vitraux ciselés couvrent toutes les grandes et hautes
fenêtres le long du bâtiment, elles sont de couleurs
différentes. Les couleurs des murs sont constituées du blanc
cassé au gris en passant par le jaune et l'orange qui cerclent les
ouvertures. Un imposant escalier permet l'accès des fidèles dans
la maison.
Photo 35: La paroisse Sacré-Coeur de
Dschang
Source : Cliché Y.G. Diffouo, Mars 2014,
Dschang
Construite par les Pères Pallotins allemands
avec l'architecture gothique en 1913, réaménagée par le
Père Roblot de nationalité française en 1931, cette
paroisse a régulièrement été entretenue et reste
donc intacte depuis au moins 101 ans.
1 Entretien avec Jean
Claude Tchouankap, le 14 mai 2014 à son domicile.
105
A l'exception probable du presbytère et de la
maison des soeurs qui seraient des constructions allemandes datant de 1912, les
autres bâtiments sont des constructions ou des reconstructions, des
réhabilitations faites par la France des structures
allemandes.
Les Pères Pallotins s'installent en 1906
à Dschang1. En effet, Le père Wienold et Mgr Vieter
quittent Douala le 10 octobre 1910 pour se rendre à Dschang. Très
tôt, ils rencontrent le Chef Foto, Nelo, qui met à leur
disposition un terrain de 59 hectares 55 ares 1 centiare2
situé au quartier Sinteu, au Nord-est de Dschang. La fondation de la
mission centrale de Dschang sur les hauts plateaux de l'ouest-Cameroun,
à partir de cette période, constitue le point culminant de
l'oeuvre missionnaire des pères pallotins au Cameroun3. La
construction de cet immense édifice ne fut pas facile pour les
Pères pallotins, comme le reconnaît avec justesse Lemegne
:
Les débuts de la fondation de la mission de
Dschang sont très difficiles. L'argile et la terre glaise ne manquent
pas. On les a non loin de la construction. En juillet 1912, plus de 210 000
briquettes sont stockées sur la place de la construction, un sommet de
colline aplani par le frère Jakob Meurer. Mais le bois de chauffage pour
cuire les briquettes et les tuiles est rare. Quant au bois de charpente et de
menuiserie, il faut parcourir de longues distances pour les trouver. Le
transport de ces bois lourds (venant de Fondonera et de Fossong-Wencheng
à plus de 20 km de la station, soit un à deux jours de marche)
est un gros problème. Pour porter une planche de la foret au site de la
station, il faut deux hommes, et pour un madrier, il en faut
quatre4.
Elle a été construite par plusieurs
techniciens allemands. D'après le livre écrit par le père
allemand von Herman Skolaster en 1924 intitulé die pallotiner in
Kamerun, 25 ans de travail missionnaire5, Le père
wienold quitte Douala le 10 octobre 1910 pour aller fonder la mission de
Dschang. Il est rejoint le 02 novembre par le frère Jean Hefeler,
maître menuisier-charpentier et le père Ernst Ruf, mais
tous
1 Celestine Fouellefak
Kana, « Les croyances religieuses bamiléké face à
l'assaut du catholicisme », in le pluralisme religieux en Afrique,
Acte du Colloque International de Yaoundé du 16 au 18 février
2012, Presses de l'UCAC, 2013, p.333.
2 Celestine Fouellefack Kana,
« Le christianisme occidental à... p.126.
3 Bouguem, « Les
prêtres du Sacré-Coeur et l'évangélisation de
"l'ouest-Cameroun" de
1920 à 1964 », Mémoire de Maitrise en
Histoire, Université de Yaoundé, 1986-87, p.38.
4 Lemegne, « La
Mission Catholique Sacré-Coeur de Dschang : 1910-1990 »,
Mémoire de DIPES II en Histoire, ENS Université de Yaoundé
I, 2002-2003, p.28.
5 Cité par père
Goustan le Bayon, Les prêtres du Sacré-Coeur et...
p.39.
106
deux sont atteints de dysenterie et doivent rentrer en
Allemagne en 1912. Ils sont remplacés par le père Verter, recteur
et constructeur et le frère Florian Thum, maçon et Chef de
chantier. Un autre frère, Meurer, est spécialiste de la
fabrication des briques cuites. Il amoncelle les matériaux et l'on
commence les constructions en solide.
Le 29 décembre 1913, le frère Thum tombe
malade et est immédiatement remplacé par le frère Edouard
Kindermann qui, avec le frère Wehrke, terminent la construction des
bâtiments de la mission en 1914.
Après la Première Guerre Mondiale, les
nouveaux responsables de la mission Sacré-Coeur de Dschang
étaient aussi très actifs et dévoués comme les
premiers. Père le Bayon montre ce dévouement au travail en ces
termes :
Le frère Casimir, seul frère jusqu'en
1927, fit des prodiges. Il se déplaçait d'un poste à
l'autre avec des outils et certains de ses ouvriers. De 1923 à 1938,
date de sa mort, on le verra un peu partout actif, formant sur le tas des
maçons, des charpentiers. Le frère Bernardo Albizzati,
arrivé au Cameroun en 1927, fit son apprentissage sous la direction du
père Roblot en construisant un pont pour relier la mission de Dschang
à la Chefferie de Foréké-Dschang. Il construisit
l'école saint-michel de Dschang après 1927. Le frère
Moroni, arrivé au Cameroun en 1949, a construit la pouponnière de
Dschang pour les enfants abandonnés et les
orphelins.1
Il est facile de reconnaitre ici que les
bâtiments de la mission Sacré-Coeur de Jésus de Dschang se
sont construits très progressivement de 1906 à 1914, deux ans
seulement avant le départ des Allemands du Cameroun. Très bien
édifiés, ces bâtiments seront tout simplement
réhabilités par les pères français du
Sacré-Coeur comme le remarque Le père Le Bayon:
Dès l'arrivée de Plissonneau en 1923
à Dschang, la mission possède déjà deux maisons
à étage, en briques cuites. Une pour les pères et une pour
les soeurs, une école et des magasins également en briques cuites
et le tout est couvert de tôles. Les pères pallotins avaient en
effet commencé cette mission en 1910 sur une
colline2.
1 Père
Goustan le Bayon, Les prêtres du Sacré-Coeur et...
pp127-129
2 Ibid. pp.37-38
107
Photo 36: Résidence des pères de la
paroisse Sacré-Coeur de Dschang
Source : Cliché Y.G. Diffouo, Mars 2014,
Dschang
Tout comme la paroisse Sacré-Coeur, cette
résidence est une oeuvre allemande, montée avec les briques en
terre cuite, les fenêtres larges et vitrées, c'est une oeuvre
architecturale de haute facture.
Bouguem va dans le même sens en affirmant
à propos de la résidence des religieuses que :
le 27 février 1931, l'année où
s'ouvrit le petit séminaire de Nkongsamba arrivèrent à
Dschang les premières religieuses. Leurs maisons avaient
déjà été construites par les pères pallotins
puis remise en état par le père Roblot en 1930. Elles
étaient de la congrégation de la Sainte Union (une province
française)1.
Cette mission centrale de Dschang qui est aujourd'hui
la paroisse du Sacré-Coeur est considérée à juste
titre comme la paroisse-mère de toutes les missions catholiques dans la
région.
1 Bouguem, « Les
prêtres du Sacré-Coeur et l'évangélisation ...
p.60.
108
Photo 37: Résidence des Soeurs en terre
cuite
Source : Cliché Y.G. Diffouo, Mars 2014,
Dschang
Tout comme la paroisse Sacré-Coeur, cette
résidence est une oeuvre allemande, montée avec les briques en
terre cuite, les fenêtres larges et vitrées, c'est une oeuvre
architecturale de haute facture.
Dans n'importe quel lieu où les soeurs de la
Sainte Union se sont installées, il y a toujours eu un dispensaire, une
école des filles, l'éducation des fiancées. Seule la
pouponnière sera une spécificité de la Communauté
de Dschang1. Les Soeurs de la Sainte Union ouvrent une
pouponnière qui accueille les enfants abandonnés et les
orphelins. Elle reçoit en principe des bébés dont les
mamans meurent des suites d'accouchement où quelques jours après
l'accouchement. Les soeurs qui gèrent sont : Soeur Octavie Marie, Soeur
Juliette, puis Soeur Antoinette et Soeur Helene2. En 1956, la
pouponnière comptait 32 enfants de 0 à 1 ans, 21 de 1 à 2
ans et 103 de 2 à 15 ans. Cette pouponnière constituera aussi un
terrain privilégié pour l'éducation des fiancées du
Sixa qui feront des exercices pratiques de
puériculture3.
La Sixa ou « maisons des fiancées »
est une transformation par les indigènes du mot anglais « sister
», mot qui signifie « soeur » en français. Les filles de
la Sixa
1 Père Goustan le
Bayon, Les prêtres du Sacré-Coeur et... p.85.
2 Jean Paul Messina, Les
prêtres du Sacré-Coeur de jésus dans
...p.73.
3 Père Goustan le
Bayon, Les prêtres du Sacré-Coeur et... p85.
109
apprenaient à faire la cuisine, à
cultiver et à élever les enfants. Le stage durait entre six mois
et deux ans, elle pouvait aller plus loin pour plusieurs obstacles dont la dot
non payée, l'indiscipline et l'opposition du
catéchiste.1 Soeur Marie Octavie est responsable du Sixa.
Selon Jean Paul Messina, « Le Sixa est une invention missionnaire
pallotine au Cameroun [...] c'est surtout à Dschang que cette
expérience connaît un développement prodigieux, elle compte
près de 80 pensionnaires entre 1936 et 1950 2»
La Sixa n'a pas fonctionné sans
difficultés. Enoh Meyomesse voit en cette structure, un milieu
très approprié pour la barbarie blanche. Ainsi, il la
présente comme un lieu où
les prêtres blancs s'en servaient copieusement
[des jeunes filles] pour leurs plaisirs sexuels. Ils disposaient ainsi,
gratuitement, de petites négresses toutes fraîches qu'ils
dépucelaient sans vergogne, et avec qui ils couchaient pendant une
année entière. Ils étaient officiellement
célibataires, mais en réalité multi-polygames. Bien plus
grave, la condition pour célébrer un mariage religieux
était que la jeune mariée ait d'abord séjourné dans
le « Sixa ». Bref, qu'ils s'en soient d'abord «
occupé3 ».
Père le Bayon le reconnait aussi quand il
affirme : « On dit beaucoup de mal des Sixa. Et pourtant,
essentiellement le Sixa fut introduit pour que les jeunes filles païennes
fiancées à un chrétien puissent recevoir une formation
religieuse accélérée afin de pouvoir se marier sans trop
tarder 4». Elle est finalement supprimée en1956 dans le
diocèse de Nkongsamba5.
En 1950, on avait 8 000 catéchumènes
dans cette mission, pratiquement près du quart de la population de la
subdivision de Dschang6.
Les religieuses ouvrent aussi un dispensaire où
sont donnés les soins aux malades atteints du paludisme ou d'autres
pathologies tropicales ne nécessitant pas de
1 Bouguem, « les
prêtres du Sacré-Coeur... p.73
2 Jean Paul
Messina, les Prêtres du Sacré-Coeur de. .
p.77.
3 Enoh Meyomesse, « La
servitude religieusement consentie », in les cahiers
de
Mutations, le vrai visage de l'église
catholique au Cameroun, Vol 056, Mars 2009, p.4.
4 Père Goustan le
Bayon, Les prêtres du Sacré-Coeur et. . p.74.
5 Jean Paul Messina, Les
prêtres du Sacré-Coeur de jésus dans .
.p.77.
6 Monique guimfacq, Foto,
un grand royaume... p.89.
110
lourds traitements ou de longs séjours
d'hospitalisation. Soeur Jeanne Rachel et Soeur Marie Lutgarde s'occupent de
l'école des jeunes filles1 .
En ce qui concerne l'école des jeunes filles,
C'est en février 19112 que les Soeurs pallotines
arrivèrent à Dschang et commencent une école où
elles comptent jusqu'à 400 filles. Depuis 1906, les rudiments
d'instruction étaient donnés dans le cadre de la formation
religieuse. Bouguem fait un commentaire sur les cours qui étaient
dispensés dans cette école :
les cours qui étaient dispensés dans ces
écoles visaient à initier l'élève à la
lecture, au calcul rapide, à l'hygiène et surtout à la
religion chrétienne. Pour les matières comme la géographie
ou l'histoire, l'écolier connaissait beaucoup sur la France, mais rien
sur le Cameroun, son pays3.
En 1913-1914, cette école comptait 1 109
garçons et 174 filles inscrits dans trois écoles
implantées dans le district4.
Photo 38: L'école primaire st Michel de la
Paroisse Sacré-Coeur
Source : Cliché Y.G. Diffouo, Mars 2014,
Dschang
OEuvre française construite en 1927 par le
frère Bernardo Albizzati sous la direction du Père Roblot, elle
est restée intacte et a formé plusieurs générations
de Camerounais.
1 Jean Paul Messina, Les
prêtres du Sacré-Coeur de jésus dans
...p.76.
2 J.A. Guimzang, «
Foréké-Dschang (Impact des interventions allemandes et
britanniques sur les institutions traditionnelles 1900-1920 »,
Mémoire de DES en Histoire, Université de Yaoundé, 1978,
p.50.
3 Bouguem, « Les
prêtres du Sacré-Coeur...p.69.
4 J.A Guimzang,. «
Foréké-Dschang (Impact des interventions ... p.50.
111
De façon générale, la conversion
des Africains à la nouvelle religion leur conférait un certain
nombre d'avantages. Dans son mémoire de Maitrise, Albert-Pascal Temgoua
présente ces avantages en ces termes :
Savoir lire et écrire, se faire soigner dans
quelque dispensaire de bonne soeur, s'habiller un peu à
l'Européenne avec des habits plus ou moins usés collectés
auprès des bienfaiteurs européens, se mettre à l'abri des
tracasseries administratives, profiter de temps en temps des restes de pains ou
d'autres mets laissés sur la table du blanc, servir enfin
d'intermédiaire entre celui-ci et les frères nègres
croupissant encore dans les ténèbres de l'ignorance et de la
sauvagerie. La conversion...correspondait donc, en définitive, à
une réelle promotion sociale1.
La promotion sociale des indigènes,
c'était aussi le fait de prétendre avoir une place dans un
cimetière une fois mort. Les cimetières font donc eux-aussi
partie de l'ensemble des infrastructures coloniales à Dschang. Celui
dont nous traitons se trouve dans ce qui s'appelle aujourd'hui la grande
mission. Il date certainement de la période allemande. L'idée de
création de ces cimetières vient du fait que les Européens
se trouvant en Afrique pendant la période coloniale devaient
résoudre, parfois de façon urgente, les difficultés
auxquelles ils étaient confrontés. Mendana Ndzengue en recense
quelques uns de ces difficultés :
Outre la distance d'avec la côte qui causait de
sérieux problèmes de ravitaillement dans tous les secteurs
d'activités, d'autres problèmes, liés à la fois au
manque d'hygiène et aux aléas climatiques, n'étaient pas
de nature à rendre facile la vie des colons et des missionnaires...en
dehors des problèmes essentiellement liés à
l'environnement naturel parasitose de toutes sortes, des maladies
endémiques, de l'insécurité avec les
velléités entretenues par quelques Chefs rebelles, il y avait
aussi le sort réservé aux dépouilles des membres de la
milice coloniale et autres ressortissants européens
décédés en terre camerounaise2.
Le cimetière est le lieu ou les
européens enteraient les morts qui ne pouvaient pas être
rapatriés en métropole. Ces cimetières, au départ
étaient réservés aux dépouilles européennes
et c'est progressivement que les indigènes qui s'intéressaient
aux activités missionnaires3 pouvaient aussi y être
enterré une fois mort.
1 Albert-Pascal Temgoua,
« Le pouvoir colonial français et la Chefferie traditionnelle de
Foréké-Dschang (1920-1960), Mémoire de Maîtrise en
Histoire, Université de Yaoundé, septembre 1984,
p.50.
2 Mendana Ndzengue, «
L'évolution des pratiques funéraires et la naissance des
cimetières dans la région de Yaoundé (1885-1974) »,
Mémoire de DIPES II en Histoire, ENS de Yaoundé, 2002-2003,
p.52.
3 C'est
généralement dans les territoires réservés aux
missionnaires qu'on trouve les cimetières coloniaux.
112
Photo 39: Cimetière allemand de la mission
Sacré-Coeur de Dschang
Source : Cliché Y.G. Diffouo, Mars 2014,
Dschang
Cette photo est l'espace ayant accueilli les
dépouilles des Allemands, des Français et aussi des
indigènes à côté du Collège st
Paul.
La question à laquelle les Africains doivent
répondre maintenant est celle de savoir s'il faut continuer à
percevoir la mission dans toutes ses composantes (écoles,
catéchèse, séminaire) avec le même regard que nos
parents avaient pendant la période coloniale. Parce qu'ils
étaient, d'une manière ou d'une, contraints de le faire. Les
vestiges culturels et religieux servaient à l'endoctrinement des jeunes
camerounais au sujet de l'intérêt de la colonisation.
Les vestiges coloniaux étant assez nombreux,
nous avons tenté de cartographier les plus importants en attribuant
à chaque vestige ou un groupe de vestiges un numéro sur la liste
suivante, question de pouvoir les repérer facilement sur la carte de la
ville.
1. l'ancien fort allemand ou le quartier
administratif actuel, constitué de la sous-préfecture, la
gendarmerie, le commissariat central, le palais de justice, les archives
départementales, la résidence du préfet, la prison
centrale de Dschang et le barrage hydroélectrique qui se trouve
derrière la prison...
2. La régie de production
d'électricité.
3. Les infrastructures de la mission
Sacré-Coeur de Dschang dont la paroisse, la résidence des soeurs,
le cimetière...
113
4. L'entrée du marché "A" de
Dschang
5. L'Usine de traitement du quinquina, l'usine de
café, les bâtiments de L'IRAD.
6. L'Hôpital de Dschang.
7. L'Alliance franco-camerounaise de Dschang, le
musée public de Dschang, le stade municipal et le camp des
fonctionnaires de new town Foto
Ces numéros, représentant les
différents arrêts, constituent un circuit touristique clair sur la
carte suivante.
114
Carte 2: Cartographie de quelques vestiges coloniaux
dans la ville de Dschang
Source : fond de carte du Laboratoire de
Géomatique de l'Université de Dschang réalisé et
complété par Keumo Roméo
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