7. La station météo
Propriétaire : Etat du Cameroun
(MINUH)
Type de bâtiment : Administratif
Exécutant : non connu
Année d'exécution : vers 1950
Matériaux : aluminium ; bois ; béton ;
ciment ; pierres.
Nombre de niveaux : rez-de-chaussée
Nombre de bâtiment : 02
1 Archives de la
Préfecture de la Menoua
2 Guy Roger Voufo, «
Les pouvoirs publics camerounais et la santé des détenus ; le cas
des prisons de Dschang et de Mantoum 1960-1992 », Mémoire de Master
en Histoire, Université de Dschang, 2009-2010, p.25.
3 Thomas Deltombe et al,
Kamerun ! Une guerre cachée aux...p238.
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Photo 17: La résidence du Chef de la station
météo La résidence du Chef de la station
météo
Source : Cliché Y.G. Diffouo, Mars 2014,
Dschang
Photo 18 : Un des éléments qui se trouve
dans la station météo
Source : Cliché Y.G. Diffouo, Mars 2014,
Dschang
On peut observer ici, les différentes
installations sur le toit du bâtiment (photo à gauche) et sur la
photo à droite qui permettaient de connaitre la
météorologie qui règne dans la ville de
Dschang.
La station météo est située en
face du stade du CENAJES. Sur le site se trouvent, deux maisons. La
première, plus grande, est certainement le logement et la plus petite le
magasin. Dans la cour de ces deux maisons se trouve l'atelier à partir
duquel les observations sont faites1. C'est certainement à
partir de cette station
1 Entretien avec Etienne
Gouné, le 02 Juin 2014 à son domicile à Foto
1 Direction des travaux
publics et des transports, Tour d'horizon travaux publics, Septembre
1955, p.182.
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qu'on a donné le nom de l'hôtel place de
la Météo qui se trouve juste en bas de cette station.
La station météo a été
construite dans les années 1950. Elle permettait à
l'administration d'étudier la pluviométrie et les conditions
thermiques. Afin de pouvoir maîtriser les saisons et au delà
réussir la mise en valeur des terres de la circonscription
administrative de Dschang. D'autre part, elle permettait de réussir
l'utilisation de l'espace atmosphérique ou aérien de Dschang.
D'après le document de la direction des travaux publics et des
transports, « C'est un type de station d'observation au sol, comprenant
logements, dépendances, magasin, a été
réceptionnée le 25 janvier 1956, exécuté par
l'entreprise Jalabert aux coûts de deux millions de
francs1».
Elle est actuellement entretenue, du moins les maisons
d'habitation du responsable de cette structure. Seulement, l'atelier de travail
depuis les indépendances n'a pas, apparemment jusqu'à
présent, été rénové. On a presque toujours
les mêmes appareils.
Force est de constater que les vestiges coloniaux
à usage politico-administratif sont assez nombreux dans la ville de
Dschang. La plupart est dans un état de détérioration
avancé. A côté de ces vestiges à usage
politico-administratif, il existe une autre catégorie de vestiges que
nous nommons vestiges coloniaux à usage économique.
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