CONCLUSION GENERALE
Pour répondre à notre problématique, nous
avons fait 6 chapitres, qui nous ont permis de faire le pont entre le
macrosociologique et le microsociologique, pour dégager les influences
de l'un sur l'autre.
Notre problématique nous a permis de mieux cerner la
situation statistique des réfugiés dans le monde. Plusieurs
milliers de réfugiés ont été secourus grâce
aux institutions depuis des années 1947 à nos jours. Les grandes
difficultés qu'ont connues les réfugiés dans le cadre de
leurs insertions et de leurs intégrations parmi les populations
d'accueils. Pour le cas pratique de la Guinée en général
et de la préfecture de Lola en particulier, qui est notre zone
d'étude, nous retenons que cette zone à massivement reçu
des milliers de réfugiés entre les années 90 et 2004. Bons
nombres prenant goût à la vie de leurs hôtes ont
décidé volontairement d'intégrer cette
communauté.
Notre objectif général étant de
comprendre les impacts liés à l'intégration des
réfugiés dans la préfecture de Lola, nous avions pu
trouver à travers nos recherches documentaires et enquêtes de
terrain, plusieurs réponses à notre question de recherche.
D'après nos enquêtes sur le terrain, plusieurs
traits nous laissent croire que les réfugiés malgré pour
certains de trouver une population d'accueil moins ouvert au monde
extérieure à cause de son isolement, ils sont parvenus à
s'intégrer sans faille avec leurs hôtes.
Certes certaines difficultés non majeures étant
signalées par plusieurs de nos enquêtés, comme :
ü La difficulté de se marier avec les hôtes
qui gardent jalousement leurs coutumes ;
ü La difficulté d'obtenir des terres cultivables
gratuitement ;
ü La jalousie manifeste de certains autochtones, à
voir les réfugiés mariés leurs, épouses, leurs
soeurs ou leurs cousines ;
ü La discrimination par leurs voisinages ou
collègues de services ;
ü Les difficultés de payer les frais de loyer dans
les quartiers du centre-ville.
Nous avions remarqué aussi, que l'arrivée des
refugiés a changé beaucoup de choses dans la vie ancienne du
peuple d'accueil comme :
Ø Sur le plan du mode vestimentaire
Les autochtones jadis habitués par un habillement
conforme à leur mode de vie se sont vus influencés par les
réfugiés. Si hier les camisoles et les pagnes des femmes de Lola
étaient plus appréciés par l'entourage bien avant
l'arrivée massive des refugiés, aujourd'hui cela est
considéré de passer. Les habillements extravagants sont devenus
les plus appréciés par tous, même si une partie des
ainés radicaux s'opposent à cette nouvelle façon de
s'habiller.
Ø Sur le plan de la réorganisation
sociale :
Si hier ce beau peuple était habitué à un
mariage endogamique, à cause de son isolement, aujourd'hui tout a
changé grâce à l'arrivée massive des
refugiés. Le mariage est devenu plus exogamique, assez de
réfugiés se sont mariés avec les autochtones et
formés de nouveaux couples. Ces nouveaux mariages ont donné
naissance aux enfants de fois de double nationalité pour les parents
réfugiés qui n'ont pas acceptés de prendre la
nationalité guinéenne. Ces nouveaux mariages ont
été également la base d'un rapprochement entre les deux
mondes différents et la cause immédiate de beaucoup
d'intégration volontaire des réfugiés.
Ø Sur le plan de la réorganisation
territoriale :
D'après nos enquêtes nous avions remarqué
que, partout où le nombre des refugiés étaient
élevés, la zone augmentait aussi d'espace. En
général les réfugiés n'aimaient pasvivre dans les
centres villes à cause de la hausse des loyers. Ils se créaient
de nouveaux quartiers pas tellement loin de la ville ou des villages. Ces
nouveaux quartiers ont élargis l'espace de ces zones.
En conclusion retenons qu'aussi la présence massive des
réfugiés à Lola a beaucoup été importante
pour l'éducation des filles et des jeunes garçons de la
préfecture de Lola. Car leur présence avait poussé les
institutions humanitaires à s'investir dans l'éducation et la
santé dans la préfecture de Lola. Les écoles comme le
Collège 2 de Magambo, le centre NAFA de Gogota, et tant d'autres
étaient construites pour les enfants
réfugiés.Maisaujourd'huielles sont remises à
l'autorité guinéenne donc bénéfique pour les
autochtones.
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