1.2.5. Conclusion
Dans ce chapitre qui était réservé
à un rappel ou à une vérification phonologique, il en
ressort que les travaux antérieurs présentent quelques
insuffisances que nous avons essayé de combler. Il s'agit des
insuffisances observées au niveau de l'analyse, de la
présentation des consonnes et certaines voyelles ainsi qu'au niveau de
l'alphabet proposé. Nous avons mis en évidence vingt-sept (27)
consonnes, seize (16) voyelles et cinq (05) tons qui constituent tous les
phonèmes de la langue. Concernant l'analyse syntagmatique, nous avons
défini la syllabe kw 2. Nous avons identifié quatre (04) types de
structures syllabiques. Il s'agit des monosyllabes, des dissyllabes, des
trisyllabes et des tétrasyllabes qui ont été
éclatées en plusieurs structures respectivement. Notons
également la présence de la nasale syllabique qui est beaucoup
plus présente lorsqu'elle précède certaines consonnes
sourdes. Nous avons fait une distribution des tonèmes et phonèmes
sur la base des structures monosyllabiques de la langue kw 2. Le langage
étant doublement articulé, nous avons les éléments
de première articulation qui sont des monèmes et ceux de seconde
articulation qui sont des phonèmes (Martinet (1980)). Ainsi, pour
obtenir les éléments de première articulation, il faudrait
combiner ceux de la seconde articulation qui ont déjà
été relevé dans l'analyse de la phonologie. Nous allons
à présent nous intéresser à la morphologie nominale
et verbale qui constitue l'ossature de notre second chapitre de cette
première partie.
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Parlant du nominal indépendant, il se
définit, selon B t Ba Njock (1970 :76), cité par Ndedje (2013
:108) comme :
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