I.3.
CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES
L'économie des populations de la ville de Tahoua est
essentiellement basée sur l'agriculture, l'élevage, le commerce
et l'artisanat.
I.3.1. Agriculture
L'agriculture constitue la principale activité et
occupe environ 90 % de la population de la région de Tahoua (DDA, 2018).
C'est une activité de subsistance pratiquée par la plupart des
populations en saison de pluie. Les principales cultures pratiquées sont
le mil, le sorgho, le niébé et l'arachide.La superficie des
terres cultivables est estimée à 4 392 000 ha, soit 80% de la
superficie totale de l'espace territoriale de la ville (CUT, 2017).
En saison sèche, le maraîchage prend le relais
avec la culture des légumes (oignon, laitue, chou, tomate,
carotte...etc). Ces cultures sont pratiquées au niveau de
différentes vallées (Tadis, Kolloma, Founkouye).
I.3.2. Elevage
Tout comme l'agriculture, l'élevage est une
activité déterminante dans l'économie de la Ville de
Tahoua. C'est un élevage urbain et péri urbain qui est
pratiqué dont le mode semi extensif est le plus important. Avec un
cheptel résident estimé en 2018 à 14 097 UBT
(DRE,2018), la population de la ville de Tahoua élève toutes les
espèces animales domestiques connues au Niger avec une
prédominance des petits ruminants représentant plus de 80% de
l'effectif du cheptel (figure n° 4). Le dromadaire ne représente
que 0,27 % par rapport à l'effectif résidant de la ville. Mais il
existe un important cheptel de dromadaires transhumants et nomades autour de
ville évalué en 2013 à plus de 1000 têtes par une
étude de la SNV.
Figure 4 :
Répartition du cheptel de la ville de Tahoua par espèce en
2018
(SAIDOU, 2018)
I.3.3.Commerce
Le commerce constitue la troisième activité de
la population après l'agriculture et l'élevage. Il est
exercé par plus de 26 % de la population (INS, 2017). La ville de Tahoua
est dotée d'un grand marché qui s'anime tous les jours et atteint
son paroxysme le dimanche.
I.3.4. Artisanat
Les activités artisanales demeurent largement
traditionnelles dans leurs techniques et leur organisation, malgré
l'appui des certains projets et ONG. On note l'existence d'un centre artisanal
et une tannerie (SAIDOU, 2018).
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