Stabilité monétaire et persistance de la dollarisation de l'économie congolaise 2009 à 2018.par Moise Siona Université président joseph Kasa vubu (ukv)/Boma - Licence 2019 |
1.2. ECRITURE DU MODELEPlusieurs modèles sont successivement passés au banc d'essai. Une batterie de tests d'optimisation a milité pour un modèle de régression linéaire multiple dans la présente étude. La régression linaire multiple peut se définir comme la recherche d'une relation de cause à effet entre une variable dépendante (endogène ou expliquée) et plus d'une variable (deux ou plus) indépendante (exogène ou explicative). Dans notre étude, nous recherchons à déterminer les facteurs explicatifs du taux de dollarisation de l'économie congolaise. Cependant ce taux de dollarisation est capté par YC et le d'inflation X1C ; taux de change SX2C Notre modèle linéaire multiple peut s'écrire comme suit : Est le terme de l'erreur. 1.3. NATURE DES DONNEESComme nous l'avons si bien dit précédemment, nos données s'expriment en pourcentage en termes de taux. Ces taux ont été obtenus au travers le rapport de la Banque centrale du Congo, le rapport de la politique monétaire de la BCC et les condensés statistiques. Ø Tous les outputs présentés dans la présente étude sont obtenus du traitement économétrique de nos données exprimées en taux avec le logiciel EViews. Cette étude considère 10 observations sur la période allant de janvier 2009 à décembre 2018. 1.4. ESTIMATION DU MODELELa méthode d'estimation économétrique utilisée est celle des moindres carrés ordinaires (MCO)
VARIABLES EXPLICATIVES COEFFICIENTS PROBABILITE t DE STUDENT - X1C 1,614752 0.0022 - SX2C0.5121970 0.0008 R2 = 0.640081 R-2= 0.654752 PROBABILITE F DE FISHER = 0.003369 DURBIN-WATSON = 1.36662 251658240 Y = 85.61346 + 1.614752X1C+0.5121970SX2C 251659264 Test d'hypothèse
Source : l'auteur sur base d'Eviews Ø Le coefficient de détermination corrigé (R-2) est de 64 %. Il est inférieur à 60%. Le taux dollarisation YC et X1C, SX2C expliquent donc la variable taux de dollarisation (YC) à 65, »% ; Ø La statistique Durbin-Watson 1.366662, conformément à la loi de pouce, se rapproche de 2 : nous avons la présomption que les erreurs ne sont pas auto-corrélées. Nous allons plutôt nous fier au test LM pour étudier l'autocorrélation des erreurs. Ø La régression n'est donc pas fallacieuses au regard de la valeur élevée du coefficient de détermination corrigé. Ø La probabilité critique associée à la statistique F de Fisher est inférieure à 5%, soit 0.003369: le modèle est globalement statistiquement significatif. * 1 La probabilité associée à la statistique de Student |
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