WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Stabilité monétaire et persistance de la dollarisation de l'économie congolaise 2009 à  2018.


par Moise Siona
Université président joseph Kasa vubu (ukv)/Boma - Licence 2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE 3 :

STABILITE MONETAIRE ET PERSISTANCE DE LA DOLLARISATION DE L'ONOMIE CONGOLAISE

Apres avoir abordé les théories générales sur la monnaie, la dollarisation ainsi que les différents cadres qui régissent la politique monétaire de la banque centrale du Congo ; il nous parait utile de vérifier empiriquement nos hypothèses de base.

En effet, dans ce chapitre il sera question d'étudier les facteurs explicatifs de la persistance de la dollarisation de l'économie congolaise et de vérifier leurs évolutions durant la période sous-études.

SECTION 1 : PRESENTATION DES DONNEES

Nous présentons nos données en fonction de notre problématique ; en ce qui concerne le taux de change, nous utilisons la cotation à l'incertain, quand à ce qui est de la masse monétaire, nous l'exprimons en CDF et le taux d'inflation en pourcentage.

1.1. ANALYSE DE LA STABILITE MONETAIRE

1.1.1.EVOLUTION DE LA MASSE MONETAIRE

Tableau N01 : Evolution de la masse monétaire de 2009 à 2018

(En milliard de CDF).

Année

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2017

2018

M2

1544

2010

2444

2953

3471

3948

4355,8

5337,8

7610

9789

Source : Élaboré par nous-mêmes à partir des données tirées des différents rapports annuels de la BCC de 2009 à 2018.

Nous remarquons que l'offre de la monnaie nationale n'était pas figée pendant les années sous études se caractérisant par un accroissement brutal suite à la volatilité du taux de change durant la période.

Graphique N001 : Évolution annuelle de la masse monétaire 2009-2018

(En milliards de CDF)

Source : l'auteur sur base des données de la BCC

Au cours de l'année 2009, un ralentissement de l'expansion de la masse monétaire a été observée, l'ensemble des moyens de paiements s'étant accru de 48,2 % contre 58,1 % en 2008 ». De surcroit, « L'accroissement de la masse monétaire s'est ralenti en 2010. Il a été noté une hausse de 30,1 % de l'offre de monnaie contre 48,2 % en 2009.

Cette augmentation a concerné essentiellement les billets en circulation et les dépôts en devises des résidents. Principales composantes de la masse monétaire, la circulation fiduciaire et les dépôts en devises se sont accrus respectivement de 28,3 % et 22,7 % ». En 2011, « La masse monétaire au sens strict a été en deçà de la programmation monétaire.

En effet, elle s'est établie à 789,8 milliards de CDF contre 826,8 milliards programmé.

L'évolution du stock monétaire a été caractérisée par des baisses au premier et au troisième trimestre. La première est expliquée essentiellement par la chute des créances sur le secteur privé et du crédit net à l'Etat, tandis que la seconde période tient à la forte détérioration de la position extérieure nette du système bancaire ». S'agissant de l'année 2012, « La masse monétaire s'est établie à 2.956,7 milliards de CDF, soit un accroissement de 21,0 %, supérieur à une hausse programmée de 18,8 %.

Une baisse de la masse monétaire a été observée consécutivement à celle des Avoirs extérieurs au mois de janvier 2012. A partir de ce mois, la hausse a été enregistrée bien que globalement, elle a évolué en deçà de la programmation ». « A la fin de l'année 2013, la masse monétaire s'est établie à 3.493,5 milliards de CDF, soit une augmentation de 18,3 % contre 20,8 % en 2012.

Cette évolution est essentiellement expliquée par celle des avoirs intérieurs, laquelle a enregistré une hausse de crédit en faveur du secteur privé. Par ailleurs, la décélération de la masse monétaire notée par rapport à 2012 est expliquée par celle des avoirs extérieurs nets induite par une hausse modérée des Dépôts en devises ».

En ce qui concerne le comportement de cet agrégat, il sied de notifier qu'en 2014 elle « s'est accrue de 13,6 % par rapport à son niveau de 3.493,2 milliards, d'une année auparavant. Cette création monétaire est l'effet conjugué des avoirs extérieurs net et des avoirs intérieurs nets ». « En 2015, la masse monétaire s'est accrue de 9,8 %, se situant à 4.354,8 milliards de CDF.

Cette hausse résulte principalement de l'accroissement des avoirs intérieurs nets. Toutefois, l'accroissement enregistré au cours de l'année sous revue constitue une décélération par rapport à celui de 13,5 % observé une année auparavant ». Enfin, « la masse monétaire s'est accrue de 21,8 %, s'établissant à 5.304,6 milliards de CDF.

Cette hausse de l'offre provient principalement de l'accroissement des avoirs intérieurs nets, impulsé par les créances sur le secteur privé. Cette hausse de la masse monétaire, en décélération de 6,2 points de pourcentage par rapport à 2015, a été au-delà de la croissance projetée de 7,7 % ».

Il ressort de ce graphique que la politique monétaire de la RDC durant la période reconnue dans le cadre de cette étude a enregistrée de progrès significatifs. En ce qui est de l'évolution de la masse monétaire, Il en découle que la masse monétaire qui valait 501,7% en 2000 a conduit à un taux d'inflation équivalent à 511,21% la même année.

Noter que c'est avec l'assainissement du cadre macroéconomique congolais que la moyenne du taux d'inflation durant la période sous examen s'est établie à 51,4%.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle