3.3. SORTES DE LA DOLLARISATION
Il existe deux sortes de la dollarisation ;à
savoir : la dollarisation partielle, et celle dite intégrale.
3.3.1. Dollarisations intégrales
La dollarisation intégrale où le pays renonce
totalement à la monnaie nationale et adopte une monnaie
étrangère pour exercer les fonctions traditionnelles
(d'intermédiaire des échanges « instrument de
payement », unité de compte et réserve de valeur), et
la monnaie nationale est tout simplement abandonnée.(Cas du Zimbabwe).
3.3.2. Dollarisations partielles
La dollarisation partielle où le pays accepte, à
côté de sa monnaie nationale, des monnaies
étrangères pour exercer des fonctions traditionnelles
d'unité de compte de réserve et d'intermédiaire des
échanges
La circulation concomitante de deux monnaies a comme
conséquence la loi de de GRESHAM à rebours.
Pour rappel, la loi de GRESHAM stipule ce qui suit : Dans
un pays où circulent parallèlement deux monnaies, la mauvaise
monnaie chasse la bonne. Dans le cas de la dollarisation, c'est la bonne
monnaie (stable) qui chasse la mauvaise (instable)
Avec la dollarisation partielle, la majeure partie des
transactions s'effectue en dollars : ouverture de compte en banque, achat
des véhicules, maison, etc. Pour saisir le phénomène de la
dollarisation partielle, il faut revenir à l'essence de la monnaie et de
ses fonctions. Il y a substitution entre la monnaie nationale et la devise
étrangère (le dollar) dès lors que les agents
économiques ne bénéficient plus des avantages que la
monnaie nationale procure en tant que réserve de valeur, unité de
compte et moyen de payement.BERG A. et BORENSZTEIN E.,
(2000)
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