Depuis la Seconde Guerre Mondiale, de nombreux moyens ont
été mis en place pour favoriser l'évolution des femmes
dans la vie professionnelle. On les retrouve de plus en plus nombreuses dans
les entreprises que cela soit des ouvrières, des employées, des
techniciennes ou des cadres.
La Constitution du 27 octobre 1946 a inscrit le principe
d'égalité entre les femmes et les hommes dans son
préambule : "La loi garantit à la femme dans tous les domaines
des droits égaux à ceux de l'homme".
Mais malgré cette évolution positive, et
malgré de grands changements depuis le siècle dernier, les femmes
sont encore en nombre minoritaire à des postes de Direction.
Elles y accèdent plus facilement que nos
grands-mères et nos mères, mais connaissent encore de grosses
difficultés à y arriver.
Le changement ne se fait pas de lui-même, et tant que
les femmes n'accepteront pas qu'elles se trouvent sur le même pied
d'égalité que les hommes et qu'elles doivent apprendre à
déléguer au niveau familial afin de concilier vie privée
et vie professionnelle, elles ne pourront pas facilement accéder
à des postes hiérarchiques.
Tant que les hommes n'accepteront pas que les femmes soient
aussi capables qu'eux et qu'elles peuvent apporter de nouvelles manières
de penser et de travailler en entreprise, tant qu'ils n'accepteront pas qu'ils
ont les mêmes devoirs familiaux que les femmes à s'occuper des
enfants et de l'entretien de la maison, ils ne permettront pas aux femmes
d'atteindre les mêmes postes qu'eux.
De nombreuses choses sont mises en place et imposées
par l'Etat. Les entreprises, soit par contrainte soit par motivation, aident
les femmes à évoluer.
Les femmes elles-mêmes se prennent d'avantage en main.
Le changement va se faire par l'égalité de
scolarisation entre les filles et les garçons qui existent
déjà aujourd'hui dans les pays développés, mais
également par l'éducation des jeunes au niveau familiale et
scolaire.
La combinaison de tous les points comme lutter contre les
stéréotypes, diplômer d'avantage les femmes,
développer plus d'ouverture d'esprit, permettra un fort progrès
dans l'accès aux femmes à des postes stratégiques.
51
Même si aujourd'hui il est encore difficile aux femmes
d'accéder à ces postes, il en est plus facile qu'hier et chaque
année qui passe est une avancée dans ce domaine.
Ces femmes au niveau mondial qui dirigent des Etats, comme
Theresa May ou Angela Merkel, sont des exemples pour les
générations futures et donc un grand pas vers
l'égalité.
La mixité hommes/femmes à des postes
hiérarchiques permettraient de pouvoir diriger les entreprises de
façon plus humaine et plus proche des salariés par le coté
social des femmes, tout en gardant une autorité naturelle par le
coté patriarcal des hommes. Ce mixage ne peut qu'être
bénéfique pour les entreprises, chacun apportant ses
qualités différentes.
Mais attention, comme le dit le WEF (Forum économique
mondial), «le monde risque de gâcher un nombre alarmant de
talents s'il n'agit pas rapidement pour réduire les
inégalités entre les sexes qui peuvent compromettre la croissance
et priver certaines économies de possibilités concrètes de
développement.»
Le 3 décembre 2016, Emmanuel Macron a écrit sur
Twitter « Je m'engage avec JamaisSansElles pour donner aux femmes
toute leur place : c'est-à-dire la même que celle des hommes !
». Aujourd'hui, élu président de la république,
espérons qu'il développera cette « grande cause nationale
» durant son quinquennat. Comme il l'écrit sur son site « en
marche » : « plus que faire évoluer la loi, nous voulons
transformer les mentalités pour faire changer les comportements
».
Le combat devient à présent culturel. Et
l'espoir est dans l'avenir avec la venue de ces jeunes aux nouvelles
mentalités sur le marché du travail.
Mais demain ne pourra aller mieux que si ces ascensions
professionnelles deviennent naturelles et non imposées.
Car il pourrait ensuite y avoir un revers de la
médaille : une inégalité s'installerait non plus pour les
femmes mais pour les hommes.
Pour clôturer ce mémoire, j'utiliserai une
phrase de Mélissa Plaza qui représente pour moi une
synthèse des causes (les stéréotypes, l'éducation,
le manque de volonté) : « Je dirai à cette petite fille
que nos seules limites sont finalement celles que l'on s'impose ».
« Homme et femme, aucun d'eux ne peut vivre
sans l'aide indispensable de l'autre. » Gandhi