DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
LISTE
DES ABREVIATIONS
iv
AVANT-PROPOS
v
RESUME
vi
ABSTRACT
viii
INTRODUCTION
1
PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION
DE LA SOPECAM ET DEROULEMENT DUS STAGE
4
CHAPITRE
I :
PRESENTATION
DE LA SOPECAM
5
CHAPITRE
II :
DEROULEMENT
ET APPORT DU STAGE
12
DEUXIEME
PARTIE :
OPTIMISATION
LOGISTIQUE D'UN ENTREPOT-LE CAS DE LA SOPECAM
16
CHAPITRE
III:
LOGISTIQUE
ET ENTREPOSAGE
17
CHAPITRE
IV :
REAMENAGEMENT
DU SYSTEME D'ENTREPOSAGE DE LA SOPECAM
30
CONCLUSION
36
BIBLIOGRAPHIE
ET WEBOGRAPHIE
37
ANNEXES
40
TABLE
DES MATIÈRES
42
DEDICACE
A
MES PARENTS Mr et Mme EMEYENE
REMERCIEMENTS
Aucun travail ne s'accomplit dans la solitude, aussi il serait
moins sérieux de ne pas témoigner ma profonde gratitude à
tous ceux qui m'ont aidé dans l'accomplissement de ce travail.
Je tiens particulièrement gré au
Seigneur pour le souffle de vie qu'il m'a donné, me permettant
d'avoir la force et le courage que j'ai eu depuis ma naissance.
- A l'Honorable WANTOU SIANTOU LUCIEN pour tous les efforts en
faveur de la formation des jeunes ;
- A mon encadreur académique et enseignant M. DJILOGui
Gabriel pour sa disponibilité et ses conseils pour l'élaboration
de ce document ;
- A mon encadreur professionnel M. OLOA BALLA CHARLES, pour sa
disponibilité et les éléments qui nous ont aidés
pour l'élaboration du rapport ;
- A ma grand-mère OSSOKOMAK Thérèse pour
l'estime accompagnée des bénédictions ;
-A Mme le Directeur Général Adjoint de SOPECAM,
pour sa patience et la confiance qu'elle a eu à mon égard en
validant mon stage au sein de cette illustre Institution ;
- A toute ma famille de Ndikiniméki, Yaoundé et
Douala pour leurs différents conseils ;
- A tous et toutes mes ami(e)s : Patrick, Ghuie, Abiome
pour leur soutien moral;
- A tous ceux et celles qui de près ou de loin ont
contribué à l'élaboration de ce document
LISTE DES ABREVIATIONS
- FIFO : First In First Out, le premier produit stocké
doit être le premier produit sorti.
- SOPECAM : Société de Presse et d'Edition du
Cameroun
- MINCOM : Technique du Ministère de la
Communication
- MINFI : Financière du Ministère des
Finances
- ACAP : Agence camerounaise des presses
- AGRACAM : Ateliers graphiques du Cameroun
- SCP : la Société camerounaise de
Publication
AVANT-PROPOS
Le
gouvernement camerounais, soucieux de la formation professionnelle des jeunes
et de l'adéquation formation emploi, a donné la
possibilité aux promoteurs des établissements de créer des
institutions universitaires spécialisées dans les formations
diplômantes à plusieurs niveaux suivant le triptyque :
Licence- Master- Doctorat.
Dans
cette dynamique Monsieur Wantou Siantou Lucien a créé en 1991
l'Institut Universitaire Siantou. Au sein de cette institution segmentée
en plusieurs entités, se trouvent les institutions qui offrent des
formations plus précisément en Licences professionnelles dont
celle en Gestion Logistique et Transport.
Afin d'allier la théorie à la pratique,
l'étudiant est tenu au cours de l'année académique
d'effectuer un stage ou une observation dans une entreprise
qui sera couronné par la rédaction d'un rapport de stage ou
d'activité. Pour satisfaire cette exigence, nous avons été
amenés a effectué une observation dans la société
SOPECAM qui est une société à capital public
exerçant dans la presse, l'édition et l'imprimerie.
Occupant un poste de gestionnaire des stocks au sein de l'usine d'entreposage,
nous étions toujours confrontes à des problèmes
liés à la gestion des stocks. Et compte tenu du fait que
l'entreposage est un maillon essentiel dans l'efficacité de la gestion
des stocks, il nous est venu l'idée d'orienter notre rapport sur le
thème suivant : « Amélioration du Système
d'entreposage dans une entreprise de presse et d'édition : le cas
de la SOPECAM ».
RESUME
L'amélioration d'un système d'entreposage au
sein de l'entreprise suppose une bonne coordination avec les autres
entités de la chaine de valeur logistique de l'entreprise. Donc une
bonne gestion de la stratégie opérationnelle basée sur
« Le supply chain management (SCM). Le supply chain management est
une fonction critiquede l'entreprise. Ilest le principalresponsable de
l'impactdes entreprises sur l'environnement. Difficile à comprendre
pour plusieurs raisons d'ordre fonctionnel,
méthodologique et conceptuel, le supply chain management est au centre
de la stratégie opérationnelle, mais aussi s'appuie beaucoup sur
l'efficacité du système d'entrepôt pour accroitre la
performance de l'entreprise. En effet l'entrepôt est positionné
sur la chaine logistique globale et joue un rôle déterminant en
termes d'accélération et de fiabilisation des flux tant physique
qu'informationnel. Il apparait à ce titre comme un outil
stratégique au sein de la chaine logistique de l'entreprise à
travers le rôle régulateur qu'il joue dans la « supply
chain » en termes de maitrise des flux et des délais.
Par ailleurs on ne saurait parler entrepôt sans
parlé de l'élément matériel qu'est la gestion des
stocks. A la suite de Anne Gratacap et Pierre Medan1(*) qui illustre assez bien la
pertinence du concept :
« A l'image d'un réservoir, le stock
provient, de la différence de débit entre le flux entrant et
sortant, c'est pourquoi le niveau de stock, peut être
évalué par la durée d'écoulement...Ainsi, du fait
même de la conception du stock, la gestion des stocks est indissociable
de la gestion des flux et tous les deux dépendent de l'efficacité
de la gestion de l'entreposage »
On observe que la Sopecam a connu des mutations dans la
gestion de sa politique de stockage par l'introduction progressive d'un suivi
automatisé à travers l'usage du logiciel
« Sage » utilise par comptabilité et le
système de stockage en masse, mais il ne demeure pas moins que le
système d'entreposage actuel basé sur le modèle du
« stockage en palettier » reste perfectible et
nécessiterait d'être automatisé pour réduire les
déperditions tant qualitatives que quantitatives en termes de
productivité.
Mots-clefs :
VSM (Value Stream Mapping) : Ce système s'inscrit dans
la démarche d'amélioration continue (réduction des
quantités lancées pour la fabrication, réduction des
stocks, réduction des délais et retards ... etc). Il faut alors
faire un diagramme des flux de matières, d'informations, et situer le
processus et les pièces.
FIFO (First In First Out) : les premiers produits
arrivés en stock doivent être les premiers à sortir duce
stock afin d'effectuer une rotation continuelle.
Méthode ABC (Activity Based Costing) : cette
méthode consiste à classer un référentiel par ordre
décroissant des sorties. On part sur le fait que 20% des
références représentent 80% des ventes. On divise alors le
référentiel en trois groupes (80%, 15% et 5% des sorties).
KANBAN : C'est l'une des méthodes du juste à
temps, elle est adaptée à un produit régulier. Il faut
appliquer une formule mathématique pour connaitre le moment où il
faudra lancer uneproduction.
Le 5S/ Kaizen : C'est une démarche japonaise
d'amélioration continue basée sur 5 actions fondamentales
(débarrasser, ranger, nettoyer, standardiser, progresser)
ABSTRACT
Improving a warehouse system within the company
requires good coordination with other entities in the company's logistics value
chain. So a good management of the operational strategy based on "Supply chain
management (SCM). Supply chain management is a critical function of the
company. He is the main responsible for the impact of businesses on the
environment. Difficult to understand for several functional, methodological and
conceptual reasons, supply chain management is at the center of the operational
strategy, but also relies heavily on the efficiency of the warehouse system to
increase the company's performance. . In fact, the warehouse is positioned on
the global logistics chain and plays a decisive role in terms of acceleration
and reliability of both physical and informational flows. As such, it appears
as a strategic tool within the company's logistics chain through the regulatory
role it plays in the supply chain in terms of managing flows and deadlines.
On the
other hand, we cannot speak of a warehouse without talking about the material
element of inventory management. Following Anne Gratacap and Pierre Medan which
illustrates quite well the relevance of the concept:
"Just
like a reservoir, the stock comes from the difference in flow between the
incoming and outgoing flow, which is why the stock level can be evaluated by
the flow duration ... So, by the very fact from stock design, inventory
management is inseparable from flow management and both depend on the
efficiency of storage management "
It is
observed that Sopecam has experienced changes in the management of its storage
policy by gradually introducing automated monitoring through the use of the
"Sage" software and the mass storage system, but it does not remain less than
the current storage system based on the "racking storage" model remains
perfectible and would need to be automated to reduce both qualitative and
quantitative losses in terms of productivity.
Keywords
:
VSM
(Value Stream Mapping): This system is part of the process of continuous
improvement (reduction of quantities launched for manufacturing, reduction of
stocks, reduction of delays and delays ... etc). It is then necessary to make a
diagram of the flows of materials, of information, and to situate the process
and the parts.
FIFO
(First In First Out): the first products arrived in stock must be the first to
leave this stock to perform a continuous rotation.
ABC
(Activity Based Costing) method: this method consists of classifying a
repository in descending order of outputs. It is based on the fact that 20% of
references represent 80% of sales. The repository is then divided into three
groups (80%, 15% and 5% of the outputs).
KANBAN:
This is one of the just-in-time methods, it is suitable for a regular product.
We must apply a mathematical formula to know when it will start a
production.
The 5S /
Kaizen: It is a Japanese continuous improvement process based on 5 basic
actions (ridding, tidying up, cleaning, standardizing, progressing).
INTRODUCTION
Pour faire face aux cycles économiques et à la
concurrence, les entreprises de production développent de plus en
plus des stratégies basées sur la gestion optimale des
entrepôts qui permettent de piloter les flux de matière et
d'information de façon à réduire la variance entre les
stocks et la demande et travailler le plus possible en juste à temps.
C'est dans cette optique que J'ai accompli un stage à la Sopecam du
04 février au 30 avril 2019. La Sopecam est une entreprise
publique dont l'activité concerne la presse, l'édition et
l'imprimerie. Ce qui fait qu'elle détient une part importante du
marché de la presse, de l'édition et de l'imprimerie au Cameroun
avec pour input de production principal le papier. Cette entreprise m'a
accordé un peu de temps pendant mon stage, tout en gardant une dynamique
de travail, afin de pouvoir avoir un avis extérieur. Le fait d'avoir
à sa disposition une personne étrangère au service permet
d'avoir un regard neuf sur l'organisation. J'ai observé pendant cette
période, le magasin et ses acteurs, mais aussi effectué de
manière pratique les activités liées à la gestion
des stocks et l'entreposage. J'ai donc participé au projet de
réaménagement de l'entrepôt principalqui a permis d'aider
à l'amélioration continue de la chaine logistique.
Le supply chain management est une fonction critiquede
l'entreprise. Il représente une part très importante des
coûts : de 60 % à 90 % des coûtsd'une
entrepriseindustrielle2(*).
Ilest le principalresponsable de l'impactdes entreprises sur l'environnement.
Pourtant le supply chain management reste souvent difficile à
comprendre pour les dirigeants et les responsables opérationnels des
entreprises.
· Difficile à comprendre parce que le supply
chain management couvre de nombreuses fonctions : achat,
approvisionnement, production, maintenance, vente, pilotage des stocks et des
flux de produits, gestion des entrepôts, transport.
· Difficile à comprendre parce que le supply
chain managementsuppose souvent la connaissance de nombreuses
méthodes : gestion partagée des approvisionnements,
méthode des 5S3(*),
méthode Kanban, méthode SMED, value stream mapping,
démarche Kaizen, cycle PDCA, théorie descontraintes,
méthode Six Sigma, démarche DMAIC, maintenance basée sur
la fiabilité, analyse ABC, analyse volume variabilité...
· Difficile à comprendre parce que le
supply chain management fait appel à de nombreux outils :
système de modélisation et d'optimisation des réseaux
logistiques, advanced planning and scheduling system, gestion de la
maintenance assistée par ordinateur, système d'optimisation des
stocks multiéchelons, warehouse management system, transportation
management system, e- procurement...
· Difficile à comprendre parce que le supply
chain management utilise de très nombreuses abréviations :
3PL, 5S, AMDEC, ATP, CIF, CMI, CPFR, CTM, DRP, ECR, GPA, JIT, MRP, RCM,
SMED, TPM, TRS, VMI...
· Difficile à comprendre, enfin, parce que le
supply chain management fait l'objet de nombreuses définitions
différentes.
Alors
même que l'on pense que tout a déjà été fait
pour optimiser le Supply Chain, on découvre parfois des gisements de
productivité insoupçonnés au sein même de
l'entrepôt. Ces améliorations s'obtiennent le plus souvent sans
révolutionner l'organisation, ni même investir dans un logiciel
hyper sophistiqué. Elles résultent au contraire d'une
démarche visant à appréhendersur le terrain chaque geste,
chaque détail, pouvant conduire à une amélioration,
même modeste.
L'entrepôt n'est pas uniquement un centre de
coût :
· Il
doit être considéré comme un outil industriel, outil auquel
doivent être appliqués des principes d'organisation.
· Il
doit être un lieu de création de valeur ajoutée.
· Son
organisation et sa gestion doivent se faire autour d'une réflexion :
rentabilité ou productivité et qualité ou service
Ayant effectué un stage pratique au sein du
système d'entreposage de la SOPECAM, il s'agit de comprendre dans quelle
mesure il est possible d'améliorer le système d'entreposage de la
Sopecam compte tenu de la dynamique des méthodes appliquées dans
ce secteur de production. En d'autres termes existent-ils une meilleure
perception du système d'entreposage qui s'inscrit dans la
stratégie de performance globale de la SOPECAM ?
Pour une entreprise de presse, d'édition et
d'imprimerie comme la SOPECAM, la gestion de l'entreposage est
considérée comme la nervure centrale de l'efficacité de la
chaine logistique. Ce qui n'est pas sans soulevé des interrogations
quant à la stratégie efficace à mettre en place pour
gérer le caractère dichotomique de la gestion des stocks traduit
par la gestion des coûts qu'il faut minimiser dans un intervalle
optimal : C'est-à-dire s'ils sont trop réduits ou
élevés, ils ne permettront pas de satisfaire la demande du
marché et améliorer la rentabilité de l'entreprise.
L'organisation de l'entrepôt se base sur une gestion optimale de l'espace
de stockage mais aussi sur l'écoulement des flux et opération
d'inventaire de la meilleure manière possible. Il doit aussi permettre
aux salariés d'opérer aisément dans cet espace. C'est la
raison pour laquelle, il est opportun de faire un diagnostic du système
d'entreposage de la SOPECAM selon une méthode simple et efficace :
le Lean management, au vu des différentes autres méthodologies,
afin de faire des suggestions d'amélioration.
C'est ce
qui nous a poussé à nous appesantir sur le
thème suivant : « L'amélioration du
système d'entreposage dans une entreprise de presse et
d'édition : Le cas de la SOPECAM »
Dans cette approche, il est question d'examiner le fonctionnement
du système d'entreposage de la SOPECAM, afin de proposer des voies
d'amélioration par la méthode KABAN associé à la
méthode 5S.
Ainsi, dans un premier temps nous présenterons
l'entreprise SOPECAM et le cadre dans lequel s'est déroulé le
stage, puis nous mènerons une analyse critique du système
d'entreposage en cours et suggérerons des voies d'amélioration et
des outils pour améliorer le système de gestion de l'entreposage
de la SOPECAM.
PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DE LA SOPECAM ET DEROULEMENT DUS STAGE
Cette partie du travail est constituée de deux
chapitres dont le premier sera consacré à la présentation
générale de l'entreprise. Il traite dans un premier temps des
missions de l'historique et de l'organigramme de l'entreprise. Le second
chapitre est relatif au déroulement du stage et il est question de
décrire notre accueil, les activités menées et les
différents services parcourus.
CHAPITRE I :
PRESENTATION DE LA SOPECAM
Présenter une entreprise c'est ressortir les
éléments qui permettent de l'identifier et de la comprendre,
notamment son histoire, son évolution, son organigramme et son
fonctionnement.
I.1. HISTORIQUE ET STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA
SOPECAM
La société de Presse et d'édition du
Cameroun est une entreprise à capital public qui a connu de profondes
mutations pour s'arrimer aux exigences de l'heure en matière de presse,
d'édition.
I.1.1. Historique et évolution
1.1.1.1 Historique
Crée par le décret Présidentiel
n°77/250 du 18 juillet 1977.La société de Presse et
d'Edition du Cameroun est un établissement à caractère
industriel et commercial doté d'une personnalité juridique et
d'une autonomie financière. Elle est issue de la fusion de trois
entreprises, l'Agence camerounaise des presses (ACAP), la Société
camerounaise de Publication (SCP) et de l'Atelier graphique du
Cameroun(AGRACAM). Ces entreprises avaient pour activités
principales :
Ø La collecte, la capitalisation et la diffusion des
informations nationales et internationales par le biais des radios
télégraphiques ;
Ø L'édition de l'hebdomadaire
Cameroon-Tribune ;
Ø L'impression et la publication des livres et
documents de toutes natures.
Le projet de création d'un quotidien national date de
1963.Pour réaliser ce projet, il était question pour le
gouvernement de rattacher un journal privé déjà
présent au Cameroun et lui donner une grande envergure. Un contrat fut
signé par le gouvernement camerounais et le propriétaire de
ladite presse, c'est ainsi que les ateliers graphiques du Cameroun (AGRACAM)
vit le jour en 1972.
Cependant, les difficultés retardaient
l'accomplissement total du projet d'un quotidien national. Le défaut
d'une imprimerie adéquate et le manque des journalistes qualifiés
en 1974, l'agence de presse(ACP) responsable de la publication du journal
Cameroun-tribune. Du 30 juin au 1 juillet 1974, ils vont se lancer au
démarrage de la Rotative pour l'apparition des premiers exemplaires du
quotidien Cameroun-Tribune. La société Camerounaise de
Publication (SCP) venait de lancer un grand défi, produire en
français et en anglais un nombreux problème. Pour pallier
à ces difficultés, le gouvernement décide de dissoudre
l'Agence Camerounaise de Presse d'où la naissance de la
Société de Presse et d'Edition du Cameroun (SOPECAM) par
décret présidentiel n°77/250 du 18 juillet 1977, prenant
ainsi le passif et l'actif de l'agence camerounaise (ACP),
société camerounaise de publication (SCP), atelier graphique du
Cameroun (AGRACAM) à compter de la date du 31 mai 1977.
La SOPECAM connait sa première mutation à la
suite de décret présidentiel N°85/1716 du 12 Décembre
1985 qui lui confère le statut d'établissement Public
Administrative à caractère industriel et commercial. Ce statut
initial est profondément modifié le 28avril 2016 par deux
décrets signés du Président de la République du
Cameroun dont l'un portant transformation de, la Société de
Presse et D'Edition du Cameroun en société, à capital
public ayant pour unique actionnaire l'ETAT du CAMEROUN, dotée de la
personnalité juridique et de l'autonomie financière
(Décret N°2016/216 du 28 AVRIL 2016), et l'autre portant
approbation des statuts (Décret N°2016/217 du 28 avril 2016). Elle
est placée sous double tutelle :
· Technique du Ministère de la
Communication(MINCOM)
· Financière du Ministère des Finances
(MINFI)
1.1.1.2 Fiche signalétique
Nom de l'organisation
|
SOPECAM
|
Dénomination
|
Société de Presse et d'Edition du Cameroun
|
Date de création
|
Créée par décret N°77/250 du 18
juillet 1977
|
Statut juridique
|
Société à capital public
|
Actionnaire
|
Etat du Cameroun (100)
|
Domaines d'activités
|
Presse écrite, éditions, Imprimerie,
Publicité
|
Tutelles
|
Technique : MINCOM
Financière : MINFI
|
Capital
|
2 564 670 000 FCFA
|
Siege sociale
|
Yaoundé (route de l'aéroport)
|
Boite postale
|
1218 Yaoundé
|
Téléphone
|
(+237) 222 304 147
|
Fax
|
(+237) 222 304 362
|
Logotype
|
De couleur vert, matérialisé par les
initiales SPE symbolise le caractère pluridimensionnel de
l'entreprise
|
Source : Sopecam
I.1.2. ORGANIGRAMME
La SOPECAM est une entreprise à structure
hiérarchique fonctionnelle et dont l'organigramme sera
présenté en (annexe 1).
I.1.3. FONCTIONNEMENT
Dans le mode de fonctionnement de la SOPECAM on y rencontre
les directions suivantes :
1. LA DIRECTION DE LA REDACTION DE CAMEROUN TRIBUNE
(DRCT)
C'est l'organisme chargée de la conception, de la
coordination et la supervision de la réalisation des tabloïds (le
quotidien national bilingue Cameroun Tribune et l'hebdomadaire
économique Cameroun Busnes Today), des numéros et cahiers
spéciaux. Elle comprend un Pool des Editoriales, un Pool des Grands
Reporters,deux Rédactions Centrales et d'une Rédaction
Technique.
2. LA DIRECTION DE REDACTION DES MAGASINES
(DRM)
C'est l'organisme chargé de la collecte et de la
diffusion des informations régionales et de la réalisation des
magazines. Elle comprend le service des Informations Régionales et le
service d'édition, le service d'Edition de Publication des Magazine.
3. LA DIRECTION DE PRODUCTION (DP)
C'est l'organisme chargé de l'impression des travaux
des publications de la SOPECAM, des travaux d'imprimerie de tout genre, de
l'entretien et de la maintenance des équipements de production. Elle
comprend la division de l'exploitation et la division des Equipements et de la
Maintenance.
4.
LA DIRECTION DES SYSTHEMES D'INFORMATION ET DES APPLICATIONS MULTIMEDIA
(DSI)
C'est l'organisme chargé de la mise en oeuvre du plan
informatique et de la maintenance informatique. Elle est constitué de la
division des infrastructures Système et Réseaux et la division
Informatique.
5.
LA DIRECTION DE LA STRATEGIE ET DU DEVELOPPEMENT(DSD)
C'est l'organisme chargé de la planification
stratégique et des études de développement. Elle comprend
la division des Information de la Planification Stratégique st la
division des Etudes et du Développement.
6. LA DIRECTION DE L'ADMINISTRATION ET DES FINANCES
(DAF)
C'est l'organisme chargé de la gestion des ressources
humaines, de la gestion des approvisionnements, de la gestion financière
et comptable, de l'administration générale, des affaires
juridiques. Elle comprend la division de l'Administration
Générale et des Ressources Humaines et la division des Finances
et de la Comptabilité.
7. LA REGIE PUBLICITAIRE
La SOPECAM Marketing and Communication (SMC) est la
régie publicitaire de la SOPECAM. Elle a pour objet la commercialisation
des espaces publicitaires dans les supports de la SOPECAM. Elle comprend la
Division de la Publication et la Division de l'exploitation.
8. LA DIRECTION COMMERCIALE ET MARKETING
(DCM)
Elle élabore, met en oeuvre et évalue la
stratégie commerciale et marketing de l'entreprise ; assure les
ventes des produits et services de la SOPECAM. Elle comprend une Division
d'Exploitation et de Développement des Ventes et une division du
recouvrement.
9. LES SERVICES EXTERIEURS
Ils sont chargés de la représentation de
l'entreprise et la coordination de l'ensemble de ses activités dans leur
ressort territorial de compétence. Ils comprennent la Division
Régional du Littoral, les agences de
Bafoussam,Bamenda,Buéa,Ebolowa,Garoua,Maroua,Ngaoundéré,Bertoua
et le pole commerciale Kribi.
I.2. LA SOPECAM ET SON ENVIRONNEMENT
L'environnement de la SOPECAM a connu de profondes mutations
pour s'adapter progressivement aux exigences des secteurs de la presse, de
l'édition, de l'imprimerie et de la publicité.
I.2.1. Fonctionnement
La SOPECAM mène des missions et des activités
bien spécifiques.
1.2.1.1 Les missions de la SOPECAM
La société de Presse et d'Editions du Cameroun
(SOPECAM) placée sous la tutelle technique du ministère de la
communication et sous la tutelle financière du ministère des
finances remplies les objectifs suivants :
· La recherche des éléments d'information
par tous les moyens appropriés à l'intérieur et à
l'extérieur du Cameroun ;
· La réception d'un service constant
d'informations mondiales par convention ou alliance avec les agences
étrangères d'information ;
· La mise de l'ensemble de ces informations
intérieures et extérieures à la disposition de tout usager
public ou privée à l'intérieur comme à
l'extérieur sous forme de journaux périodiques moyens
télégraphiques à titre onéreux, en vue de mieux
informer le monde de la vie des activités politiques,
économiques, sociaux et culturelles de la nation ;
· L'édition des livres et brochures de journaux,
des publications périodiques et des imprimés divers pour le
compte des administrations et des particuliers
· L'impression de travaux de toute nature qui peuvent y
être confiés.
1.2.1.2 Les activités de la SOPECAM
Dans son fonctionnement la SOPECAM développe les
activités tel que :
· La presse écrite à travers ses
publications, Cameroun Tribune, Cameroun Business Today, Nyanga, WeekEnd sport
et loisir et publication spéciales (la Tribune des Régions,
Cameroun Tribune Analyse)
· Les Editions nationales à travers la promotion
du livre et la culture visant à développer son secteur du
livre.
· L'imprimerie doté des équipements de
pointes, la SOPECAM livre des imprimés de très bonne
qualité, tout en respectant le rapport qualité/prix/délai
dans la production de tous types de supports : magazines, livres,
imprimeries sécurisés, calendriers, agenda, affiches, banderoles,
carnets, etc.
· La Publicité géré par la SOPECAM
Marketing and Communication(SMC) qui assure la commercialisation des espaces
publicitaires dans les supports produits par l'entreprise.
1.2.2
Environnement de la SOPECAM
Par environnement de l'entreprise, on désigne
l'ensemble des facteurs internes et externes susceptibles d'influencer le
déroulement des activités de l'entreprise. Il s'agit des clients,
des concurrents et des partenaires.
1.2.2.1 Les concurrents de la SOPECAM
La concurrence est constituée de personnes morales qui
pratiquent les mêmes activités que la SOPECAM. L'entreprise
à deux types de concurrents dans le domaine de la communication et de
l'information, elle a dans un premier temps des concurrents directs
constitués par l'ensemble des organes de la presse écrite
privée et dans un second temps la concurrence est constituée de
tous les autres médias de la communication. Dans la production,
l'impression et la publication elle a pour concurrent toutes les imprimeries
dont les plus importantes sont les suivantes : L'imprimerie St Paul,
L'imprimerie nationale et les Grandes éditions.
1.2.2.2 Les partenaires de la SOPECAM
Les partenaires sont les personnes physiques ou morales qui
contribuent à la réalisation des objectifs de l'entreprise. Les
partenaires de la SOPECAM sont nombreux et interviennent à des niveaux
différents, il s'agit de :
Ø Les fournisseurs qui approvisionnent l'entreprise en
matière première, matériels et composantes dont elle a
besoin ;
Ø Les transporteurs sont de deux groupes. Dans le
premier groupe on peut citer les entreprises de transport et d'acheminement des
colis au niveau international, ces derniers transportent des produits que
l'entreprise achète à l'étranger et procèdent
souvent au dédouanement de ces colis selon les modalités des
contrats. Dans le second groupe on retrouve les entreprises de messageries
locales, qui assure la distribution du quotidien Cameroon-Tribune sur toute
l'entendue du territoire national et bien d'autres faisant l'objet des
expéditions dans les différentes agences régionales de la
SOPECAM ;
Ø Les clients de la SOPECAM, sont en majorité
des ministères et des entreprises et des directions sur l'entendue du
territoire.
La SOPECAM ainsi présentée comme une structure
à capital public doté de la personnalité juridique et de
l'autonomie financière aux missions bien définies, dans la suite
il s'agira de présenter le dérouler du stage.
CHAPITRE II :
DEROULEMENT ET APPORT DU STAGE
Le petit Larousse définit le stage comme étant
la période pendant laquelle une personne exerce une activité
temporaire dans une entreprise, en prélude de sa fonction. Ce chapitre
sera un passage en revue de notre stage à la SOPECAM ; Et pour cela
nous tenterons de répondre à certaines questions à savoir
quelles sont les activités menées lors du stage ? et quelles en
étaient les difficultés rencontrées ?
2.1 ACCUEIL ET TACHES EFFECTUEES
Pendant la période du 04 Février au 30 Avril
2019, nous avons effectué un stage académique au sein de la
SOPECAM. De l'accueil aux taches proprement dites, l'environnement de travail
était assez bien articulé.
2.1.1
Accueil et intégration
Notre intégration au sein de la SOPECAM fut
très chaleureuse et instructif. Il était environ 07h30 le 04
Février 2019 lorsque nous arrivions au sein de la SOPECAM plus
précisément dans le bureau de la gestion prévisionnel qui
nous a entretenu sur la conduite à tenir durant notre séjour au
sein de l'entreprise et présenté les différents
services.
Après cet entretient nous avons été
conduit à la direction de l'administration et des finances plus
précisément aux services des affaires
générales dans le bureau de la maintenance et du patrimoine
pour l'immersion en stage.
2.1.2
Services parcourus
Les services parcourus en rapport avec ma
spécialité étaient concentrés à la direction
des affaires administratives et financières, plus
précisément dans les bureaux suivant :
- Bureau de la Maintenance et du
Patrimoine(Magasin) en charge de gérer la politique de stock de la
SOPECAM ;
- Bureau de Gestion des Approvisionnements ;
- Bureau de la chaine de production.
2.1.3
Les activités
Pendant notre période de stage à la SOPECAM
nous avons été soumis à l'exécution de
différentes taches tel que :
· Le remplissage des registres pour les bons de sorties
de magasin des produits ;
· Le rangement des bons d'entrée au magasin des
marchandises ;
· Le classement des matières selon leur importance
et leur qualité ;
· L'enregistrement de chaque sortie et entrée des
marchandises (définitives ou provisoire) dans le logiciel du
BMP ;
· L'inventaire des produits et la commande des
marchandises manquantes ;
· La distribution des fournitures de bureaux aux
personnels de l'entreprise ;
· Le décompte des marchandises qui sortent ou
entrent du magasin ;
· Le réaménagement des
entrepôts et constat des avaries ;
· La conception des procédures de passation des
commandes et suivi des commandes ;
· L'élaboration des procédures de
réception des commandes et de tenue des stocks en magasin ;
· L'exécution des procédures de sortie des
produits des magasins ;
· Gestion des problèmes mécanique du parc
automobile ;
· Réception des bobines des papiers en fonction de
leur catégorie (annexe)
2.2 APPORTS DU STAGE ET DIFFICULTES RENCONTREES
Le déroulement du stage à la SOPECAM a
été bénéfique, malgré les contraintes
rencontrées
2.2.1
Apports du stage
A la fin de notre stage au sein de la BMP de la SOPECAM nous
pouvons avec modestie, affirmer que nous sommes capables de tenir le magasin
d'une entreprise industrielle. De manière pratique nous sommes
amène de :
· Préparer les fiches des marchandises à
commander ;
· Réceptionner les produits
commandés ;
· Ranger les produits en magasins dans des conditions de
sécurité idéales ;
· Préparer les commandes d'expéditions.
2.2.2
Difficultés rencontrées
Bien que notre stage ait permis d'acquérir des
connaissances allant au-delà de nos attentes, nous avons
rencontrés des difficultés telles que :
· Maitriser les noms techniques et scientifiques de
certains produits ;
· Maitriser le rangement de différents produits en
magasin ;
· Lenteur dans le service des produits demander vu le
mauvais rangement de l'entrepôt ;
· Nous adapter à l'entreprise du fait de sa taille
de la SOPECAM ;
· Nous familiariser avec l'ensemble du personnel des
services qui nous ont accueillis.
2.2.3
Les solutions et justification du choix du thème
Il n'est pas chose aisée que d'émettre des
suggestions dans une structure qui ne nous est pas familière. Toutefois,
nous exhortons les dirigeants de cette structure à prendre en compte les
requêtes de chaque chef de bureau. Au niveau du service du patrimoine
nous tirons le glass sur la disposition et le rangement des produits au magasin
qui sont fait en désordre et pas selon les conventions en vigueur. Etant
donné la diversité des articles stockés, il est
préférable de ne pas utiliser l'ordre alphabétique strict
mais de regrouper les articles par catégorie de produit :
matériel de bureau, matériel informatique. Classer le
matériel informatique et les consommables à l'intérieur de
chaque groupe ou catégorie en fonction des spécifications, de
ranger enfin les consommables selon les dates de péremption : ceux
dont la date de péremption est la plus proches par la méthode du
premier entrée premier sortie(PEPS). De respecter le classement des
papiers de la même nature et du même grammage ensemble, ces papiers
doivent être stockés dans un coin sec du magasin à l'abri
de tout humidité. Il y a également lieu de prévoir une
pièce à clé pour les différents produits, nous
pourrons donc avoir accès au stock de sécurité de tous les
produits et matières premières, ce qui éviterait
d'éventuelles ruptures de stock.
Vu les différents aspects cités plus haut,
notre choix s'est porté sur le thème suivant :
« Amélioration du système d'entreposage dans une
entreprise de presse et d'édition : Le cas de la
SOPECAM. ». Une orientation choisit en raison du caractère
sensible de la gestion du stockage dans une entreprise qui a pour
matière première fondamentale de fabrication et de production
l'usage du papier.
Ainsi, dans la suite il s'agira de développer une
analyse critique du système de stockage au sein de la SOPECAM et
proposer des axes d'amélioration pour aligner la gestion du stockage de
la SOPECAM dans une trajectoire de performance.
DEUXIEME PARTIE :
OPTIMISATION LOGISTIQUE D'UN ENTREPOT-LE CAS DE LA
SOPECAM
Le système d'un proposage d'une entreprise est une
fonction importante tant pour une entreprise commerciale que pour une
entreprise industrielle. Elle consiste à planifier, organiser,
coordonner et contrôler les activités relatives à tous les
stocks de marchandise réceptionnés, stockés dans
l'entrepôt afin de limiter toute forme de gaspillage.
CHAPITRE III:
LOGISTIQUE ET ENTREPOSAGE
Après avoir fait une
présentation de la SOPECAM et le déroulement de mon stage, il
sera question de présenter la gestion classique d'un système
d'entreposage et d'évaluer sur cette base celui de la SOPECAM
3.1 Gestion d'un entrepôt et dimensionnement
d'entreposage
3.1.1
Conceptualisation de l'entrepôt
L'idéal pour optimiser sa productivité serait de
personnaliser l'entrepôt dès sa construction selon ses besoins,
lors de la conception du schéma logistique (localisation, taille...).
3.1.1.1 Définition et structuration de
l'entrepôt
Alors
même que l'on pense que tout a déjà été fait
pour optimiser la Supply Chain, on découvre parfois des gisements de
productivité insoupçonnés au seinmême de
l'entrepôt. L'entrepôt n'est pas uniquement un centre de
coût, Il doit être considéré comme un outil
industriel, outil auquel doivent être appliqués des principes
d'organisation, mais aussi un lieu de création de valeur ajoutée.
Son organisation et sa gestion doivent se faire autour d'une réflexion :
rentabilité ou productivité et qualité ou service.
L'analyse des processus, des flux, des coûts, des
stocks, des délais et duniveau de service en fonction des
caractéristiques produits est l'étape préalable à
ne pas rater dans le cas d'un entrepôt en fonctionnement. Les gains de
productivité sont à chercher dans les quatre fonctions de
l'entrepôt : la réception, le stockage, la préparation de
commandes et l'expédition.L'optimisation de la circulation desflux
physiques conduit à étudier l'implantation des zones.
L'ordonnancement du site va répondre, selon les besoins, à une
logique de flux poussés à partir des prévisions ou de flux
tirés par les commandes, ou souvent à un mix des deux.
La conception et la gestion d'un entrepôt sont
guidées par les objectifs et les besoins de cette opération. Tout
d'abord, la position de l'entrepôt dans la chaîne
d'approvisionnement humanitaire influence les conditions requises pour son
fonctionnement. Un entrepôt général
permanent peut être mis en place et peut fonctionner de
façon semblable à celle d'un établissement commercial. Il
peut bénéficier des bonnes pratiques actuelles, relatives aux
équipements et aux systèmes de gestion d'entrepôt. En
revanche, un entrepôt provisoire sur le terrain ne pourra sans doute pas
profiter des mêmes types d'équipements et de systèmes
disponibles dans un entrepôt global permanent. La simplicité et la
flexibilité, mêlée à une bonne dose de bonsens, sont
vraisemblablement les atouts majeurs pour une approche réussie de la
gestion d'une telle opération.Cependant, tout un éventail de
facteurs doit être pris en considération quel que soit le type de
fonctionnement d'un entrepôt :
· La durée requise de l'entreposage (court ou long
terme)
· La quantité de marchandises à
entreposer
· La nature spécifique des marchandises à
entreposer
· Le besoin d'exécuter d'autres tâches (par
exemple : emballage, étiquetage)
Cette conceptualisation de l'entrepôt appelle une
définition exacte de ses grandes missions.
3.1.1.2 Missions de l'entrepôt
Les grandes missions de l'entrepôt peuvent se
résumer aux points suivants :
- Prise de possession des produits
- Disponibilité
- Paiement fournisseur
- Tenue du stock
- Exactitude de l'inventaire
- Exactitude des flux d'informations
- Service au client
- Stockage, transit, groupage-dégroupage
- Préparation des commandes
- Co-packing, co-manufacturing,...
3.1.2. Le dimensionnement de l'entrepôt et calcul des
surfaces
La question du dimensionnement de l'entrepôt est
centrale dans la stratégie de gestion de l'entreposage et repose avant
tout sur un calibrage numérique.
3.1.1.3 Le dimensionnement
Trois questions principales se posent lors de la prise en
compte des questions de dimensionnement de l'entrepôt à
savoir :
· Doit-on implanter les activités au sol ou
rechercher l'utilisation de la hauteur ?
· Comment concevoir l'articulation entre les
activités de réception/d'expédition avec celles de
stockage et de préparation des commandes ?
· Comment prendre en compte les flux pour dimensionner
les besoins ?
Ces interrogations s'analysent dans le cadre des points
suivants :
· La forme générale du bâtiment
Généralement on distingue 3 formes classiques
d'organisation de l'entrepôt :
- Les entrepôts en « I », ou les
flux traversent le bâtiment
- Les entrepôts en « U », ou
les flux sont gérés par le même coté du
bâtiment
- Les entrepôts en « L », ou les
flux traversent le bâtiment en faisant un coude dans le circuit.
Mais généralement le flux en
« I » apparait comme idéal en raison du fait de la
fluidité au sein de l'infrastructure sans contre reflux. En d'autres
termes la forme en cube est cette forme idéale ou les flux circulent de
manière perpendiculaire par rapport aux deux côtés
opposés.
· Le dimensionnement des palettes
L'entrepôt optimum se calcule en fonction du nombre de
place « picking » et des temps de translation entre les
positions de réserves et de préparation en rapport avec les couts
de construction. L'un des optimum classiques est de disposer d'un ratio de 15
à 30 % de l'organisation de type A et du reste dans les autres
possibilités sachant que toutes les palettes ont des tailles
différentes et que nous nous sommes basés sur la taille maximum
donnée par le transporteur.
· La trame du bâtiment
La construction d'un entrepôt fait intervenir le respect
des normes et règlements à travers deux questions majeurs,
disposer de locaux dont les surfaces ne sont pas découpées de
linéaires de poteaux ou disposer de surfaces qui puissent être
travaillée dans les deux sens d'implantation des allées de
stockages. L'idéale serait des surfaces sans poteaux, malheureusement
les contraintes techniques de construction font qu'il faut définir un
type de bâtiment même si cela augmente les couts sensibles. Le
choix du matériel de manutention est essentiel en ce qu'il va
déterminer la largeur des allées car l'organisation de la
préparation est tout aussi importante que la circulation des personnels
dans l'entrepôt.
· Le calcul des emplacements
Le calcul des emplacements d'un entrepôt regroupe trois
composantes :le positionnement « picking »qui est un
emplacement au sol ou dans la case-sol, avec partition en
« X » plans de préparation. L'emplacement
« tampons » les flux actuels connaissent des variations
importantes et non prévisibles de ce fait il importe de disposer dans le
stocks d'emplacement qui pourrais accueillir au minimum une journée de
flux d'entrées, afin d'éviter un blocage de l'activité due
à des impossibilités de circulation. L'emplacement de
sécurité qui doivent représenter au minimum
10°/°des cases de stockages.
3.1.1.4 Le calcul des surfaces
Les besoins en case et en surface nécessitent un
cadrage numérique fonction du type de besoin en surface et de la nature
des produits à entreposer. Ainsi nous distinguons :
· La surface de stockage : c'est la surface occupe
au sol par la palette dans le pelletier ainsi que la moitié de l'aller
de gerbage se trouvant devant cette palette. Stock=(0,1+F+0,1)
(0 ,2+P+AS/2) *N/G
· La surface d'allée de circulation : c'est
l'allée réservée exclusivement à la circulation des
engins du personnel. Elle se calcule soit : en fonction du pourcentage
occupé par rapport à la surface total, soit X ce pourcentage.
SAcir=X°/° (Sstock +Stech) / 1-X°/°
Soit en fonction du matériel utilisé :
- Circulation à sens unique
SAC= (B+1m) *longueur d'allée.
- Circulation à double sens
SAC= (2*B+1,40m) *longueur de l'allée.
· La surface technique ; c'est la somme de toutes
les surfaces de l'entrepôt qui ne sont pas affectées au stockage
et à la circulation tel que les locaux administratifs, sociaux...etc.
Stech=X°/°*Sstock/SAcir*(1-X°/°)
· La surface totale : c'est la somme de toutes les
surfaces
Stot=Sstock +SAcir +Stech
3.2 Analyse critique de la gestion de l'entreposage
Après avoir fait état de la conceptualisation de
l'entreposage, nous évaluerons le système d'entreposage de la
SOPECAM.
3.2.1
Remarques faites au sein de l'entreprise
Cette évaluation permettra de relever les carences dans
le système d'entreposage en cours au sein de la SOPECAM
3.2.1.1 La carence au niveau du suivi
Nous savons que gérer un entrepôt c'est :
1. Gérer l'ensemble des flux du processus physique et
d'information, en entrée et en sortie.
2. Avoir la connaissance de la position des produits dans
l'entrepôt, stock, encours de préparation,
réapprovisionnement de préparation, conditionnement ...
3. Atteindre les objectifs de niveau de service défini,
délais de mise en stock, délais des préparations, alertes
sur les délais dépassés ...
4. Gérer l'administratif et les personnels,
établir les statistiques de l'activité.
Mais dans le cadre du suivi dans l'entrepôt, les pertes
de matériels sont criardes en raison du mauvais rangement et de
l'absence de l'automatisation de la gestion de l'entrepôt. Mais aussi un
manque de rigueur sur l'exactitude de la commande qui rallonge les
délais de production et par conséquent les coûts de
stockage et obère la gestion optimale de l'entrepôt.
Par ailleurs, les objectifs traçables ne sont pas
clairement définis pour les employés de la chaine de production,
mais plutôt l'accent est porté sur le volet commercial. Ce qui
donne l'impression d'une gestion non ancrée sur le résultat. Un
entrepôt, c'est avant tout des hommes et des femmes qui travaillent dans
des conditions difficiles et à des salaires peu attractifs. Certes,les
gains de productivité et l'automatisation sont là pour
réduire cette part très importante du budget qu'est la main
d'oeuvre. Des gains importants existent dans l'amélioration des
conditions de travail. « L'automatisation est aussi un moyen de supprimer
la pénibilité de tâches répétitives, explique
Fabrice Corbière4(*),
Et la formation est d'autant plus importante que l'entrepôt est peu
automatisé. En règle générale, la qualité de
la main d'oeuvre tend à diminuer quand le turn-over augmente. » Il
faut se poser les bonnes questions, au cas par cas. Une bonne ergonomie des
postes de travail et une formation gestes et postures conduisent à
réduire le taux d'accident et le taux d'absentéisme.
Par ailleurs, à la SOPECAM, c'est la forme du
bâtiment en U qui est adoptée et par conséquent les flux
sont gérés par le même coté du bâtiment. Par
contre, la forme en I est idéale dans la mesure ou les marchandises
circulent au sein de l'infrastructure sans contre flux. De cette approche, la
forme en cube est favorable à la circulation perpendiculaire par rapport
aux deux côtés opposés du bâtiment de
l'entrepôt. Il devra aussi être prévu en cas d'augmentation
de l'activité le sens des extensions possibles afin qu'elles ne viennent
pas rompre avec cette harmonie.
3.2.1.2 L'absence d'un réel tableau de bord de
gestion
Un tableau de bord de gestion se base sur un ensemble
d'indicateurs de suivi et de résultats pour mesurer la performance d'un
système de gestion. C'est l'outil qui joue le rôle de boussole.
Les observations faites du système d'entreposage de la SOPECAM
soulignent à suffisance la nécessité de bâtir un
véritable tableau de bord de gestion. Ce tableau devrait prendre en
compte la gestion de l'entrepôt pour accompagner la conception de
l'entreposage de la SOPECAM dans une dynamique plus large à savoir en
faire une plateforme logistique mieux coordonnées. En
entrepôt les tableaux de bord sont de véritable outil de
management incorporant de manière non exhaustive les
éléments suivants :
- Le suivi des indicateurs internes
- L'image de l'inventaire
- Le suivi de l'activité
- Le suivi de la productivité
- Le suivi de la qualité
- Le suivi de la sécurité
- Le journal de bord
- La génération des rapports
3.2.2
Analyse de l'organisation de l'entrepôt
L'organisation de l'entrepôt se base sur une gestion
optimale de l'espace de stockage mais aussi sur l'écoulement des flux et
opération d'inventaire de la meilleure manière possible. Il doit
aussi permettre aux salariés d'opérer aisément dans cet
espace.
3.2.2.1 Présentation des différentes
méthodes d'organisation
A- Observations instantanées
Cette méthode sert à vérifier que les
matériels de l'entrepôt sont suffisamment utilisés. Elle se
base sur une simple observation à un temps T au cours d'une
période donnée.
B- Diagrammes de processus
Cette méthode permet de poser les flux de
l'entrepôt sur papier. En associant les analyses détaillées
de flux avec des temps opératoires, on calcule l'Indice Global de
Manutention de chaque processus. Poser les flux sous forme de schémas
incluant des temps, d'une vision macro àune vision micro.
C- Graphique de relations
Méthode de calcul de l'interdépendance des
fonctions. Par exemple, les échanges entre services ou les postes de
travail. Il est possible de mesurer toutes formes de flux : matières
premières, pièces, documents, ...A condition que chaque flux soit
homogène !
D- Méthode des chainons
Méthode àplusieurs étapes
[mathématiques et graphiques] permettant de minimiser les croisements de
flux et les indices de mouvements [distance * quantité]. Méthode
très complète qui fait référence sur les analyses
d'implantations.
Les étapes de la méthode sont :
· Recueillir les données
· Réaliser le graphique de cheminement des
produits
· Calculer les indices de manutentions et classer par
ordre décroissant
· Construire la milice àdouble entrée,
faire le bilan des mouvements par poste et classer
· Réaliser l'implantation théorique sur le
canevas triangulaire
· Réaliser le schéma théorique
d'implantation
E- Analyse ABZ
Cette méthode d'implantation des stocks permet de
dresser une cartographie des classes de comportement dans des familles de
produits et d'établir des classes homogènes de gestion.
F-Analyse ABC [Paretto]
Connue aussi sous le nom de règle du 80-20, elle permet
de classer les produits en 3 classes [A, B & C] sur la base d'un
critère principal [généralement la fréquence de
sortie, Les produits ainsi classés sont affectés dans lazone de
stockage en fonction du taux de rotation
Méthode de calcul:
Calculez la part relative de chaque produit [par rapport
à l'ensemble du stock]
1/ Replacez les produits par ordre décroissant du
critère sélectionné
2/ Faite la somme du critère sélectionné
pour l'ensemble de l'échantillon
3/ Calculez le % individuel de chaque produit =
(critère d'un produit / somme des critères)*100
4/ Calculez le % cumulé à chaque produit
5/ Reportez les résultats sur un graphique
6/ Identifiez les classes ABC
A : jusqu'à 80%
B : jusqu'à 95%
C : au-delà de 95%
G-Analyse double critère
Basée sur 2 critères, en général
fréquence de sortieet poids, elle utilise la méthode
mathématique et graphique
· La méthode mathématique
1/ Choisir le % d'analyse prépondérant :
Fréquence de Sortie ou Poids ? Affecter un % à chaque
critère, le total étant égal à 100%
2/ Calculer l'échelle proportionnelle P= Pds le +
élevé / FS la + élevée
3/ Pour chaque produit, effectuer le calcul suivant
A] Fréquence de Sortie * P = x
B] x * % coef Fs = y
C] y + (Pds * % coef poids) = ordre de classement
4/ Etablir le classement par ordre décroissant
H- Le lean manufacturing
Le Lean Manufacturing est une méthode de gestion des
flux inventée par le constructeur automobile Toyota, et est applicable
en entrepôt. Daniel Marco, fondateur de Geolean, a installé le
Lean dans plusieurs plates-formes, à partir des principes du «
Toyota Production System ». « L'objectif est de faire simple et
efficace, dans le cadre d'une installation rapide et à moindre
coût de la méthode dans l'entrepôt. C'est un travail de
terrain, les opérateurs se sentent concernés. »Fondé
sur une logistique de flux, le Lean réduit le stockage, en
particuliercelui de masse. Il repose sur du management visuel, avec des signes
très simples. L'information est réduite au strict
nécessaire.
Le principe du lean manufacturing est de fabriquer uniquement
ce qui sera effectivement vendu, en d'autres termes, de passer à un flux
tiré par la demande réelle et établir un système de
production « Juste à temps ».
Les objectifs majeurs du lean management sont :
· Réduire la durée du cycle de
production
· Diminuer les stocks
· Augmenter la productivité
· Optimiser la qualité
Au-delà d'être un ensemble de méthodes, le
lean management repose sur le facteur humain en mettant en avant
prioritairement l'état d'esprit du personnel logistique stimulé
par une politique de gestion des motivations et des comportements.
Toutes ces méthodes ne servent qu'à organiser
l'espace.Ce ne sont pas des méthodes de gestion optimale des flux.
3.2.2.2 Analyse de l'entreposage de la SOPECAM
De ce qui précède, l'analyse de l'entreposage de
la SOPECAM tient à une analyse des flux suivant la disposition des
matériels au sein de l'entrepôt. Puisque la SOPECAM est une
entreprise dont la performance est au centre de la stratégie de
management, il est donc opportun de procéder à l'analyse de
l'entreposage dans cette institution par la méthode du Lean
management.
De ce point de vu, on note que la matière
première est locale en dehors de certains intrants importés (les
bobines, papiers offset, ...etc), de même, le supply chain management en
prends un coup du fait de l'insuffisance managériale :
- Organisation des postes de travail et de l'entrepôt
On note que les postes de travail sont fonctionnels mais pas
suffisamment organisés en raison du sureffectif et de la
spécification des taches. Ce qui ne permet pas à
l'opérateur d'être plus efficace dans la recherche du
matériel dont il a besoin. Ainsi, il est conseillé de mesurer
régulièrement l'optimisation de chaque poste de travail et de
sectoriser l'entrepôt pour éliminer les taches inutiles et gagner
en temps.
- Motivation insuffisante du personnel logistique
Les opérateurs logistiques sont la nervure centrale de
la gestion de l'entrepôt, par conséquent, une meilleure
considération de leurs éléments de motivation en
entreprise est primordiale. Ainsi au sein de la SOPECAM, nous avons
constaté que les opérateurs logistiques émettent assez
souvent des griefs sur leur condition de travail, ce qui n'est pas sans
soupçonner des conséquences allant des pertes de matériels
de l'entrepôt à une mauvaise coordination du travail.
Comme ajustement nous proposons 4 leviers :
· Monétaire : Primes, objectifs, ...etc
· Le team bulding : évènements ou
journées pour renforcer la cohésion d'équipe
· Diversifier les tâches de travail : Taches
administratives, ...etc
· La bienveillance en entreprise : Soucie du
bien-être du personnel
- Insuffisance ou absence de sous-traitance des
capacités de stockage pour répondre à la demande
Nous avons constaté une absence de sous-traitance au
sein de la gestion de l'entrepôt de la Sopecam. Ce qui ne participe pas
à réduire les couts d'exploitation et rendre efficace la gestion
de la chaine logistique. Par ailleurs cette absence d'ouverture à
l'ingéniosité extérieur ne participe pas à
favoriser l'innovation et l'échange d'expérience. Pourtant la
gestion optimale de la capacité de stockage pour répondre
à la demande des clients et de la ressource humaine disponible
trouverait une réponse positive dans l'externalisation de la gestion en
partie ou entière de la logistique d'entrepôt. Même si le
risque semble proportionnel à l'initiative. Les prestataires logistiques
pourront ainsi offrir des services adaptés aux besoins de l'entreprise
(transport, stockage, expertise logistique,...etc).
- Absence d'une réelle automatisation de la gestion de
l'entrepôt.
L'automatisation de la gestion de l'entrepôt à
travers un logiciel de gestion dédié facilite l'optimisation de
la gestion de l'entrepôt. Or au sein de la Sopécam, on note une
absence d'un logiciel informatique de gestion de l'entrepôt. Ce qui ne
facilite pas la gestion automatique pour réduire les déperditions
autant en qualité qu'en quantité des stocks et de la ressource
humaine.
Simple et efficace, le Lean management appliqué au
contexte de la SOPECAM permettra de limiter les sources de gaspillage et
améliorer les performances de gestion spécifiquement de
l'entrepôt. Même si souvent critiquer, cette technique du
management inspirée du système de production des usines TOYOTA
aura des résultats incontestables lorsqu'elle sera accompagnée
d'une bonne politique de ressources humaines.
CHAPITRE IV :
REAMENAGEMENT DU SYSTEME D'ENTREPOSAGE DE LA SOPECAM
4.1. Implantation du magasin
L'entrepôt occupe désormais une place de premier
ordre au sein de la supply chain, et de ce fait devrait être
géré de façon optimale.
4-1-1
Analyse VSM (Value Stream Mapping)
Ce système s'inscrit dans la démarche
d'amélioration continue (réduction des quantités
lancées pour la fabrication, réduction des stocks,
réduction des délais et retards ... etc). Il a fallu alors jauger
les flux de matières, d'informations, et situer le processus et les
pièces. Pour cela,les consignes étaient de constituer deux
groupes d'intrant fondamentaux pour en déterminer la combinaison
optimale en s'aidant d'un fichier "légende" (quiexplique les symboles
que l'on peut utiliser).J'ai donc choisis les intrants-papier ( Papiers et
produits journal CT et JP, Papier offset en feuille, Produits chimiques et
accessoires, plaque offset thermique,...etc) qui sont un produit fondamental et
un autre produit qui est constitué de plusieurs autres composantes dont
les encres qui participent au processus de fabrication et d'édition des
journaux. Ensuite il a fallu analyser l'évolution de la combinaison des
deux produits fondamentaux utilisés pour le montage du journal, dans
l'optique de définir la combinaison optimal qui permettrait d'avoir le
maximum de journaux à moindre coût. De l'observation, Il en est
ressorti que le dosage optimal et minutieux de chaque intrant était
primordial en fonction de la quantité et la qualité du produit
papier journal escompté.
4-1-1-1 Produit « papier »
Le papier étant une matière première
primordiale dans le processus d'imprimerie, nous disposons alors d'une grande
variété en fonction de l'utilisation escomptée. Entre
autre nous avons :
· Les papiers en bobine aux dimensions variables (laize
700 ,860 mm ; diamètre 100cm) sont exploiter en imprimerie en
grande majorité pour la production des tabloïde (journaux),
· Les papiers conditionnés en rames ou en paquet
de 100,125, et 250 feuilles sont très souvent utilisées dans le
cadre de la production des imprimés (magasines, livres, calendriers,
prospectus, flyers...).
Le produit papier sous ses diverses formes est en fait l'une
des matières premières de production du journal, qui n'est pas
fabriqué à la SOPECAM, mais importé auprès du
fournisseur SAMCO PAPER5(*)
qui en est le distributeur. La combinaison de ces différents papiers
avec les encres et les autres accessoires de production constituent les
matières premières qui donneront plus tard le journal. Puis par
la suite, suivra le processus d'imprimerie, la mise en carton, le stockage et
la distribution.
4-1-1-2 Autres Produits
Communément appeler intrants d'imprimerie, il existe
une grande variété de produit contribuant à la production
des produits finis d'imprimerie. Nous pouvons citer par exemple les encres
offsets, les plaques offsets, les produits chimiques,...etc.
Les flux d'informations sont nombreux, et dans le cas du
produit « journal », au niveau del'impression, il faut toujours
être aux aguets car c'est un KANBAN de production pour les
deuxmatières (encre et blanchet). Or si un problème survient,
toute la chaîne logistique est mise en péril.
4-1-2
Plan du magasin / d'entreposage
Pour ce qui est du plan du magasin, le plan d'entreposage est
celui déjà en place et de voir avec les caristes, le responsable
du magasin, le directeur de l'usine et le responsable de la
sécurité comment réorganiser les emplacements des
matières premières et produits finis hors palletier, ainsi que
les voies piétonnes.
Après une discussion avec les caristes, qui sont les
principaux responsables en charge de ranger ou d'enlever les matières et
les produits, il apparait qu'en comparant leurs réponses et les plans
VSM on a pu arriver à l'aménagement présenté dans
les deux propositions.
Ce qui différencie les deux suggestions est
l'aménagement d'un passage entre les zones de préparation et les
plateformes de stockages cartons et palettes prêtes pour l'envoi. Dans la
première, le cariste passe en sens unique avec la machine et une voie
piétonne est créée. Dans la seconde, le cariste passe
à double sens avec la machine sans voiepiétonne.
Mais généralement le flux en
« I » apparait comme idéal en raison du fait de la
fluidité au sein de l'infrastructure sans contre reflux.
4-2 FIFO et préparation camion
4-2-1
Méthode ABC
ABC contre le superflu L'adressage banalisé consiste
à stocker une référence au meilleur moment de son
arrivée dans la zone correspondant à son taux de rotation :A, B
ou C. La loi de Pareto montre qu'en général,80 % des ventes
concernent 20 % des articles en catalogue, dans la classe A. Dans la classe B,
30 % des références engendrent 15 % des mouvements, et dans la C,
50 % des références n'en génèrent que 5 %. La zone
A sera naturellement la plus proche de la préparation de commandes. Il
faut sélectionner divers critères pour classer chaque
référence dans telle ou telle catégorie, selon
l'activité concernée, du plus évident (le nombre de lignes
de commande) à d'autres qui le sont moins,comme le cycle de vie du
produit ou sa saisonnalité. L'augmentation de la hauteur de stockage, le
stockage des palettes petit côté en façade,la
rationalisation des tailles de cartons... sont des pistes à explorer
parmi d'autres. Le double effet de la diminution des surfaces est en prime la
réduction des trajets des magasiniers.
4-2-2
Préparation camion /besoin des consommateurs
Ici les différents produits en stock dans
l'entrepôt sont appelés à être consommé au
quotidien par des personnes morales (service de la fabrication, atelier
impression offset et rotative en fin atelier façonnage) dans une
fréquence très souvent influencé par la clientèle
de l'entreprise à travers sa direction commerciale et marketing sauf
pour le quotidien national bilingue (le journal Cameroun tribune) dont la
consommation est bien connue.
Ce tableau intervient, toujours, dans l'idée de gain de
temps.
Source : Construit par l'auteur
Suite à la difficulté à maitriser le flux
de consommation des produits ci-dessus évoquer par rapport au besoin des
consommateurs, nous avons pensé résoudre cette équation
par la théorie KANBAN et celle des 5S KAIZEN.
4-3 Méthode KANBAN ET 5S KAIZEN
Les méthodes d'amélioration continue de la
production sont nombreuses, nous retiendront la méthode Kaban et 5S
Kaizen en raison de leur simplicité et efficacité dans un
contexte de contrainte financière comme celui de la SOPECAM
4-3-1
La Méthode Kaban
La Méthodologie Kaban est issue d l'industrie
automobile du Japon. Elle a été créé par Taiichi
Ono pour TOYOTA en 1950 dans le but d'optimiser sa capacité de
production afin d'être compétitive face aux entreprises
américaines. La méthode Kaban se base sur l'approche L ean,
c'est-à-dire sur l'amélioration continue des processus de
production afin de permettre une gestion de la production sans gaspillage. La
méthode Lean est fondée sur quatre principes :
- Réduire les couts de production
- Eviter la surproduction
- Diminuer les délais
- Produire avec la meilleure qualité possible
Le KANBAN se matérialise sous la forme d'une
étiquette.La boucle KANBAN est le circuit parcouru par les
étiquettes d'un système de gestion KANBAN.Cette méthode
est utilisée entre deux postes clients/fournisseurs. C'est une approche
flexible qui permettra de suspendre ou décaler les taches pour
gérer des points bloquants ou des taches plus urgentes.
Ainsi dans le cadre de la SOPECAM, l'usage de la
méthode Kaban permet d'optimiser la réactivité des
équipes logistiques, de favoriser la collaboration pour résoudre
les problèmes et améliorer la qualité de travail ainsi que
les processus de production actuellement mis en oeuvre. Avec cette
méthode, ce sont les commandes des clients qui déclenchent la
production, le but étant d'éviter au maximum d'avoir des
stocks.
La méthode Kanban présente plusieurs avantages :
elle n'est pas onéreuse, elle ne nécessitepas de gros
investissements, elle optimise les délais et ne demande que très
peu de matériel. Grace aux informations notées sur
l'étiquette on a toujours une trace du départ de chaque lot.
Cependant, elle montre quelques faiblesses telles que : une
forte pression sur la chaîne logistique et les parties externes, dû
à sa gestion en flux tendus ; une mauvaise harmonie des tâches
tout du long de la chaîne peut entraîner la perte de maîtrise
de la gestion du stock.
La forte pression des postes les uns sur les autres peut
entraîner de forts disfonctionnements. Si un poste en amont perturbe la
chaîne ce sont tous les postes en aval qui en pâtiront.
4-3-2
Le 5S Kaizen
Dérivé des termes Japonais seiri, seiton,
seiso, seiketsu, et shitsuke, le principe des 5S consiste à
faire la promotion de l'environnement de travail. En traduction
Française, ces mots signifient respectivement Séparer,
Systématiser, Salubrité, Standardiser, et Se Discipliner.
Ces principes mettent l'accent sur l'organisation effective de l'environnement
physique de travail, dans un premier temps, et, progressivement sur les
aspects fonctionnels, ce qui par l'influence des 5S simplifie
l'environnement de travail, réduit les activités non
productives et les pertes, tout en faisant la promotion d'un rendement
de qualité et de la sécurité. Les 5S sont donc des
activités clés pour le GQT (gestion de la qualité totale -
TQM), et un fondement pour la philosophie du KAIZEN.
Le principe des 5S est ainsi un instrument fiable pour
réaliser une éventuelle percée tout en améliorant
l'environnement de travail et les conditions du personnel à tous
les niveaux dans l'institution. Ceci n'est pas seulement un concept en
soi, mais aussi consiste en un ensemble d'activités à
réaliser systématiquement avec la participation effective du
personnel de l'entreprise. Les activités des 5S sont conduites dans un
élan de participation générale visant à
améliorer l'environnement de travail autant que la qualité de la
prestation offerte au client. 5S provient littéralement de
l'abréviation de cinq termes Japonais tous avec comme lettre initiale
S. Ces termes sont comme suit : 1 - Seiri, 2 - Seiton, 3 - Seiso,
4 - Seiketsu, et 5 - Shitsuke. La traduction convenable de ces termes
en langue Française nous donne des mots correspondants avec des
initiales en S.
1 - Séparer : Consiste à enlever toute chose
inutile de l'espace de travail, pour ainsi réduire le désordre
ambiant. (Débarras /Organisation)
2 - Systématiser : Mettre de l'ordre dans la
classification des choses utiles pour un meilleur accès. (Sens de
l'ordre)
3 - Salubrité : Maintenir un bon niveau de
propriété. (Propriété)
4 - Standardiser : Normaliser l'application des 3 premiers S
tout autour. (Standardiser)
5 - Se Discipliner : Promouvoir l'engagement et la discipline
du personnel concerné. (Autodiscipline)
4.4 L'Automatisation de l'entrepôt
L'automatisation du système de gestion des flux
d'information et l'utilisation de nouvelles technologies dans l'acquisition des
données sont une source importante de productivité.Alors
même que l'automatisation des flux d'informations est «
indispensable en termes de productivité ». L'abandon de
tâches manuelles coûteuses en temps y est pour quelque chose, de
même que lagestion fluidifiée des tâches qu'ellepermet ou
l'amélioration de la qualité de l'information.La
préparation assistée par radiofréquence, de plus en plus
répandue, estun bond en avant en matière de productivité.
Elle organise en temps réel les déplacements et les tâches
des opérateurs équipés de terminaux radio reliés au
WMS, facilite et améliore la qualité de l'inventaire. Le Voice
Picking est à la mode, notamment dans la grande distribution. Ainsi, il
est utilisé dans plus de 20 entrepôts de Norbert Dentressangle en
France, qui y voit un gain de productivité de 10 % à 15 % et un
taux d'erreur plus faible, qui fiabilise la préparation.
CONCLUSION
Le but de notre travail était d'analyser le
système d'entreposage de la SOPECAM afin proposer dans des voies
d'amélioration compte tenu de la dynamique des méthodes
appliquées dans ce secteur de production. Nous voulions savoir comment
s'opère dans la pratique la mise sur pied et la gestion d'un
système d'entreposage comme celui de la SOPECAM. La SOPECAM est une
entreprise publique dont l'activité concerne la presse, l'édition
et l'imprimerie. Ce qui fait qu'elle détient une part importante du
marché de la presse, de l'édition et de l'imprimerie au Cameroun
avec pour input de production principal le papier. De l'analyse faite de la
gestion de l'entrepôt il en est ressorti un ensemble de carences dont
l'absence d'un réel tableau de bord de gestion et un management peu
tourné vers la modernité. En effet l'automatisation du
système de gestion des flux d'information et l'utilisation de nouvelles
technologies dans l'acquisition des données sont une source importante
de productivité qui permettrons certainement de réduire les
déperditions qualitatifs et quantitatifs tant en termes de gestions des
stocks que d'efficacité de la ressource humaine. Au-delà de
l'aspect matériel de gestion des processus de stockage dans un
entrepôt, la méthode du Lean management associé à
une gestion efficace des ressources humaines participerait aussi à
l'efficacité de la gestion optimale d'un entrepôt. Tout compte
fait, les gisements de productivité sont à concevoir de
façon dynamique dans le temps pour ne pas gripper le « supply
chain ».
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
I. Ouvrage
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de l'entreprise 3e édition, CLET ;
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la gestion de stocks 8e édition, BORDAS ;
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management financier de l'entreprise », Logistique & Management, Vol.
3, n° 1, pp. 45-58. Vallin, P. (1999), La logistique : modèles et
méthodes du pilotage des flux, Economica, Paris.
- WEBOGRAPHIE
- Les 5S :
www.logistiqueconseil.org/Articles/Methodes-optimisation/5s.htm
- La méthode du KANBAN :
www.logistiqueconseil.org/Articles/Gestionproduction/Kanban.htm
- Elipso :
www.elipso.org
- www.doc-etudiant.fr
ANNEXES
ANNEXE 1: ORGANIGRAMME DE L'ENTREPRISE
ANNEXE 2: ATTESTATION DE FIN DE STAGE
ANNEXE 1 : ORGANIGRAMME DE L'ENTREPRISE
Assemblée Générale
Conseil
d'Administration
Services Extérieurs
Services Extérieurs
Direction
Générale
DRM
DRCT
DAF
DSD
SMC
DCM
DP
DSI
Division Régionale du Littoral
Agence
d'Ebolowa
Agence de
Garoua
Agence de Bafoussam
Agence de
Maroua
Agence de
Bamenda
Agence de
Ngaoundéré
Agence de
Bertoua
Pôle Commercial
de Kribi
Agence de
Buea
Lexique :
DRCT : Direction de la Rédaction de
Cameroon Tribune
DRM : Direction de la Rédaction des
Magazines
DP : Direction de la Production
DCM : Direction Commerciale et Marketing
|
SMC : SOPECAM Marketing and
Communication
DSD: Direction de la Stratégie et du
Développement
DAF : Direction de l'Administration et des
Finances
DSI : Direction des Systèmes
d'information et des
Applications Multimedia
|
TABLE DES MATIÈRES
SOMMAIRE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
LISTE
DES ABREVIATIONS
iv
AVANT-PROPOS
v
RESUME
vi
ABSTRACT
viii
INTRODUCTION
1
PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION
DE LA SOPECAM ET DEROULEMENT DUS STAGE
4
CHAPITRE
I :
PRESENTATION
DE LA SOPECAM
5
1.1HISTORIQUE ET STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA
SOPECAM
5
1.1.1Historique et évolution
5
1.1.1.1 Historique
5
1.1.1.2 Fiche signalétique
6
1.1.2ORGANIGRAMME
7
1.1.3FONCTIONNEMENT
7
1.LA DIRECTION DE LA REDACTION DE CAMEROUN TRIBUNE
(DRCT)
7
2.LA DIRECTION DE REDACTION DES MAGASINES (DRM)
7
3.LA DIRECTION DE PRODUCTION (DP)
7
4.LA DIRECTION DES SYSTHEMES D'INFORMATION ET DES
APPLICATIONS MULTIMEDIA (DSI)
7
5.LA DIRECTION DE LA STRATEGIE ET DU
DEVELOPPEMENT(DSD)
8
6.LA DIRECTION DE L'ADMINISTRATION ET DES FINANCES
(DAF)
8
7.LA REGIE PUBLICITAIRE
8
8.LA DIRECTION COMMERCIALE ET MARKETING (DCM)
8
9.LES SERVICES EXTERIEURS
8
1.2LA SOPECAM ET SON ENVIRONNEMENT
8
1.2.1Fonctionnement
9
1.2.1.1 Les missions de la SOPECAM
9
1.2.1.2 Les activités de la SOPECAM
9
1.2.2 Environnement de la SOPECAM
10
1.2.2.1 Les concurrents de la SOPECAM
10
1.2.2.2 Les partenaires de la SOPECAM
10
CHAPITRE
II :
DEROULEMENT
ET APPORT DU STAGE
12
2.1 ACCEUIL ET TACHES EFFECTUEES
12
2.1.1 Accueil et intégration
12
2.1.2 Services parcourus
12
2.1.3 Les activités
13
2.2 APPORTS DU STAGE ET DIFFICULTES RENCONTREES
13
2.2.1 Apports du stage
13
2.2.2 Difficultés rencontrées
14
2.2.3 Les solutions et justification du choix du
thème
14
DEUXIEME
PARTIE :
OPTIMISATION
LOGISTIQUE D'UN ENTREPOT-LE CAS DE LA SOPECAM
16
CHAPITRE
III:
LOGISTIQUE
ET ENTREPOSAGE
17
3.1 Gestion d'un entrepôt et dimensionnement
d'entreposage
17
3.1.1 Conceptualisation de l'entrepôt
17
3.1.1.1 Définition et structuration de
l'entrepôt
17
3.1.1.2 Missions de l'entrepôt
18
3.1.2Le dimensionnement de l'entrepôt et
calcul des surfaces
18
3.1.2.1 Le dimensionnement
19
3.1.2.2 Le calcul des surfaces
21
3.2 Analyse critique de la gestion de
l'entreposage
22
3.2.1 Remarques faites au sein de l'entreprise
22
3.2.1.1 La carence au niveau du suivi
22
3.2.1.2 L'absence d'un réel tableau de bord
de gestion
23
3.2.2 Analyse de l'organisation de
l'entrepôt
24
3.2.2.1 Présentation des différentes
méthodes d'organisation
24
A- Observations instantanées
24
B- Diagrammes de processus
24
C- Graphique de relations
24
D- Méthode des chainons
25
E- Analyse ABZ
25
F-Analyse ABC [Paretto]
25
G-Analyse double critère
26
H- Le lean manufacturing
26
3.2.2.2 Analyse de l'entreposage de la SOPECAM
27
CHAPITRE
IV :
REAMENAGEMENT
DU SYSTEME D'ENTREPOSAGE DE LA SOPECAM
30
4.1Implantation du magasin
30
4-1-1 Analyse VSM (Value Stream Mapping)
30
4-1-1-1
Produit « papier »
30
4-1-1-2 Autres Produits
31
4-1-2 Plan du magasin / d'entreposage
31
4-2 FIFO et préparation camion
32
4-2-1 Méthode ABC
32
4-2-2 Préparation camion /besoin des
consommateurs
32
4-3 Méthode KANBAN ET 5S KAIZEN
33
4-3-1 La Méthode Kaban
33
4-3-2 Le 5S Kaizen
34
4.4 L'Automatisation de l'entrepôt
35
CONCLUSION
36
BIBLIOGRAPHIE
ET WEBOGRAPHIE
37
ANNEXES
40
TABLE
DES MATIÈRES
42
* 1Anne Gratacap et Pierre
Medan : Management de la production, concept méthodes de cas
(Dunod, 2005)
* 2Source : Supply chain
Council.
* 3 la méthode des 5S
est un outil de gestion dont le but est l'amélioration continue. 5S peut
être traduit par : Tr²ier, Ranger, Nettoyer, Conserver en ordre et
propre, Formaliser et impliquer.
* 4Consultant Cap Gemini
Consulting dans la zone parisienne en France.
* 5Société de
distribution et de livraison de papier pour imprimerie et édition de
journaux
|