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état des lieux de la foret congolaise et les activités anthropiques facteur à la base du réchauffement climatique.par Christian EBENGO BOKAKO Université de Kinshasa - Graduat 2018 |
§2. DE L'EXPLOITATION DE FORET2. I. L'exploitationAu Congo, l'exploitation forestière de bois d'oeuvre se déroule selon la méthode sélective. Elle consiste à récolter les belles tiges des essences commerciales recherchées, laissant derrière une forêt écrémée. Le risque d'épuisement de ces espèces prisées est donc permanent dans ce type d'exploitation, surtout lorsqu'elle est répétitive. Elle provoque un déboisement annuel de l'ordre de 6.000 hectares. Toutefois, les superficies définitivement déboisées, représentées par les routes ouvertes, les beach (parcs à bois), les camps et autres ouvrages d'exploitation sont estimées à 2.000 hectares par an. Une telle exploitation n'est en soi que peu préjudiciable à l'écosystème forestier. Les conséquences de l'exploitation de ces forêts sur la conservation des ressources de la biodiversité sont de plus en plus évidentes, étant donné l'existence des interrelations étroites entre le monde végétal et le monde animal. Ainsi, les conséquences néfastes de cette exploitation se manifestent sur la faune sauvage à la suite de la disparition d'arbres nourriciers et d'arbres refuges. 2. II. La régénérationLa régénération forestière, c'est-à-dire la reproduction des arbres se fait selon deux approches, soit par : v Rejets (ou drageons) : cette méthode exploite la capacité de nombreuses essences de feuillus à rejeter à partir d'une souche. Elle est surtout utilisée pour les taillis ; v Semences : cette méthode nécessite, au moins pour certaines essences un niveau d'éclairement suffisant du sol, ce qui justifie des coupes d'éclaircies pour les uns et de larges coupes pour d'autres. |
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