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Caractérisation physique des matériaux alluvionnaires de la rivière Djel à  Pan-Makak (Bot-Makak)


par Moà¯se WELBA
Université de Yaoundé 1 - Master 2 2021
  

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I.1.4. Orographie

En termes de relief, le secteur d'étude présente trois caractéristiques majeures (figure 3) : - une zone qu'on peut caractériser de basses terres d'altitude de 350 à 450 m qui représente 25 % de la surface topographique. Elle est constituée d'interfluves séparés par des larges vallées marécageuses et drainées principalement par la Djel. Cette zone se trouve au centre du secteur d'étude ;

- une zone située au Sud-Ouest du secteur d'étude au relief contrasté alternant des collines et des bas-fonds plus ou moins plats avec des plateaux par endroit, des vallées abritant très souvent des marécages avec en leur sein des cours d'eau. Cette unité morphologique a une altitude comprise entre 450 et 550 m et représente environ 60 % ;

- une zone de hautes terres à l'Est, au Sud-Est et au Nord du secteur d'étude, d'altitude comprise entre 550 et 700 m et couvre 15 % de la localité. Elle est caractérisée par la présence de nombreux reliefs résiduels se raccordant aux mornes, à versants convexes qui se raccordent brutalement avec les bas-fonds. Elle est couverte d'une forêt primaire dont l'exploitation peut

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manifestement présenter des difficultés. L'aspect un peu tourmenté de ce relief notamment au niveau de Bot-Makak et de Hegba donne aux visiteurs de la Commune une impression de cuvette à Bot-Makak et des vues panoramiques dans les hautes terres de Hegba et Magdoga (figure3).

Figure 3: carte géomorphologique du secteur d'étude (extraite de la carte SRTM). I.1.5. Végétation

La végétation de la région d'étude est influencée par les importantes précipitations enregistrées et présente deux caractéristiques :

- une forêt primaire dans les localité de Lisse, Mayôs, Manguen 1 ;

- une forêt secondaire dans le reste des villages et aux abords des agglomérations.

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La forêt primaire regorge des espèces de bois exploitées telles que le Moabi (Baillonella toxisperma), le Sapelli, l'Iroko et l'Ayous. À côté de quelques ventes de coupe, on enregistre quelques activités clandestines de coupe sauvage de bois (Letouzey, 1985). De nombreux produits forestiers non ligneux (PFNL) tels que les mangues sauvages (Irvingia gabonerisis), les fruits de moabi (Baillonella toxisperma), le ndjansang (Ricinodendron heudoletti), le rotin (Lacosperma securdiflorum), les plantes médicinales, le miel sauvage, les fibres de raphia, les fruits sauvages divers, l'ekok (Gnetum africana), les noisettes, sont exploités par les populations riveraines (Letouzey, 1968). Le secteur d'étude de Pan-Makak est une zone forestière riche en biodiversité. Les espèces floristiques partent des grands arbres à une multitude d'herbes hautes et basses. Une partie des forêts qui se trouve sur des collines est préservée et celle se trouvant sur les basses terres en contrebas des collines est massivement détruites pour des raisons agricoles ou d'exploitation forestière (PCD de Bot-Makak 2015) (figure 4).

Figure 4: aperçu partiel du couvert végétal (cliché de février 2020). I.1.6. Hydrographie

Toute la région d'étude appartient au sous bassin du Nyong et des fleuves côtiers. Arrosée par plusieurs cours d'eau : la Kellé (qui traverse les villages Manguen 2, Nkongtock Kombeng), Pougue (Ngoung, Lamal-Pougue), Ndjimahe (Matomb), Manyaï (Manyaï, Matomb), Mboye (Lisse), Djel (Mayôs), Masong ma njé (Nkongtock), Liko'o (Bingogog, Mandoga et Nkenglikock) (Tonjé, 2007). Cette zone reste coincée entre les deux plus grands fleuves de la Région : la Sanaga et le Nyong. Le site d'étude est traversé par les rivière Nsoube,

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Nkongo'o, Balebem, Hohé, cours d'eau saisonnier et permanant, tributaire de Mintaba, affluent de la Djel qui est le principal collecteur de ce réseau hydrographique (figure 5). La Djel, principal cours d'eau, est respectivement orienté suivant la direction SE-NW. Les zones marécageuses se trouvant dans les bas-fonds qui constituent des potentiels pièges de minéraux lourds industriels. Ce réseau hydrographique est modifié au cours du temps par des fluctuations climatiques et les travaux du chantier de l'autoroute Yaoundé-Douala.

Figure 5: carte hydrographique de la zone d'étude (d'après la carte topographique de Yaoundé 3c au 1/200000).

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