LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX
Figure 1 : Bauhinia reticulata (DC) :
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Figure 2 : Piliostigma thonningii
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Figure 3 : Abondance en composés chimiques dans l'ensemble
des plantes.
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Figure 4 : abondance des groupes chimiques par organe
utilisé
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Tableau 1 : revue bibliographique du criblage phytochimique des
deux espèces sous étude
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Tableau 2. Profils socio-démographiques des personnes
ressources
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Tableau 3. Présentation des données sur les
connaissances ethnopharmacologiques
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Tableau 4 : Résultats globaux du criblage chimique
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INTRODUCTION
L'utilisation des plantes, à des fins
thérapeutiques, est rapportée dans les littératures
antiques arabes, chinoises, égyptiennes, hindous, grecques, romaine. En
Afrique, le pouvoir thérapeutique des plantes était connu par nos
ancêtres et nos parents de façon empirique. Ces plantes
étaient utilisées quand bien même la composition
n'était pas connue. A ceci s'ajoute l'impact du brassage des cultures et
la déformation des mots qui apporte une grande confusion même dans
l'usage des plantes médicinales. Pour parvenir à une
amélioration de cette médecine africaine, plusieurs
investigations phytochimiques ont été faites, afin d'apporter une
justification scientifique quant à l'utilisation traditionnelle des
plantes médicinales Zirihi (2006) et en plus de l'aspect inventaire
botanique, Neuwinger (2004) a consacré une partie de ses travaux
à l'étude chimique et toxicologique de 305 espèces de
plantes, en provenance de divers pays d'Afrique. Les travaux de Nacoulma
(1996), repris par Neuwinger (2004) ont porté sur l'inventaire et la
composition chimique des différents organes de 391 espèces de
plantes. Cependant l'ambigüité sur les noms vernaculaires autour
des certaines plantes demeure.
Dans cette étude il est question de réaliser une
comparaison des profils phytochimiques de deux espèces
végétales : Bauhinia reticulata (Piliostigma reticulatum) et
Piliostigma thonningii, lesquelles partagent un même nom
vernaculaire en langue Bemba et Lamba (Kifumbe).
Un questionnaire semi-structuré a été
utilisé pour la récolte des donnés auprès des
tradipraticiens. Un consentement éclairé a été
obtenu par chaque tradipraticien avant l'enquête et une somme d'argent
était proposé aux tradipraticiens afin d'augmenter le taux de
participation et solliciter une décente sur terrain pour la
récolte d'un herbier (Marpsat & Razafindratsima, 2010). Un rayon de
30 Km des environs de Lubumbashi a été considéré
comme zone d'étude pour l'enquête ethnobotanique durant une
période de sept mois soit de janvier au juillet 2021
Ainsi, cette étude est présentée en deux
grandes parties, la première sera consacrée aux données
bibliographiques sur ces espèces, la seconde sur les protocoles
expérimentaux, les résultats obtenus et la discussion y
afférente.
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