IN MEMORIAM
A mon feu Papa Révérend Pasteur ECIBA
MBOKO Lutho (Buffle),
toi qui t'es battu corps et âme au péril de
ta vie enfin que ton fils étudie. Après tout le sacrifice, tu es
parti si tôt Papa. Mon grand regret est que tu es parti sans tirer gain
de ton investissement en moi.
Être ton fils est une fierté immense !
II
AVANT-PROPOS
Ce travail est le résultat d'un ensemble des
connaissances scientifiques acquises et conjuguées par un effort, un
apport matériel et moral d'un certain nombre d'intervenants dont chacun
à mis sa pierre pour parfaire sa construction.
De prime à bord, nos remerciements s'adressent au
Professeur KAHUMBA BYANGA pour avoir accepté de diriger ce travail ;
veuillez recevoir cher Professeur toute ma reconnaissance et mes
sincères remerciements pour vos conseils scientifiques sans lesquels ce
travail ne serait arrivé à son terme.
Nous remercions également le Chef de Travaux
Pharmacien NTABAZA NDAGE pour son encadrement. Qu'il accepte notre
témoignage de gratitude.
Nous remercions l'assistant Pharmacien MOKE MUINDU pour
toutes les activités relatives à ce travail.
Nous disons également merci aux autorités de
la faculté des Sciences Pharmaceutiques, le corps scientifique et
académique pour leur apport dans notre formation de futur
pharmacien.
Nos remerciements s'adressent à tous ceux qui nous
ont aidés dans la récolte des données sur terrain,
particulièrement à tous les tradithérapeutes.
Nos sincères remerciements à IBUNGU ECIBA
Léoncy et ISAMBECO LY'ECIBA Jérôme qui ont
été pour nous un exemple de courage, de
persévérance et d'honnêteté mais surtout pour leur
soutien dans la réalisation de ce travail et à tous mes
frères et soeurs.
Nous ne pouvons oublier nos ami(e)s, collègues et
compagnons de lutte à la quête du savoir avec qui nous avons
partagé d'immenses plaisirs et durs moments de notre vie
académique, nous citons : MUYA KANYINDA Pascal, MUKABA NGOY Caleb,
MPUNGU FATAKI Guy. Que chacune et chacun trouvent l'expression de nos
sentiments de franches collaborations.
Notre gratitude à toutes les personnes qui ont
contribuées de près ou de loin à la réalisation de
ce travail, veuillez trouver ici l'expression de notre profonde
reconnaissance.
III
RESUME
Les plantes médicinales sont une source importante
de recettes efficaces dans le traitement de diverses affections. Près de
80 % de la population Africaine recourt à la médecine
traditionnelle pour leur soin de santé primaire. La médecine
traditionnelle offre un arsenal thérapeutique à des maladies via
plusieurs substances naturelles dont les plantes qui pour la plupart ne sont
pas suffisamment étudiées et ayant des noms vernaculaires sujets
de confusions et causes d'intoxications. L'étude phytochimique de ces
plantes médicinales peut donc contribuer à la connaissance
scientifique de l'usage traditionnel de ces dernières. L'objectif de
cette étude est de réaliser une étude
différentielle des noms vernaculaires de Piliostigma reticulata et
Piliostigma thonningii utilisées en médicine traditionnelle dans
le Haut-Katanga
Une enquête ethnobotanique a été
menée à Lubumbashi dans un rayon de 30 Km2 des
environs auprès de 120 tradipraticiens de 10 différentes tribus
sur la pratique de la médecine traditionnelle et la connaissance de la
signification des noms vernaculaires. Il s'en ai suivi d'une récolte et
identification au laboratoire de la faculté des Sciences agronomiques et
d'un criblage phytochimique par des réactions en solution.
Les tradipraticiens de sexe masculin représentaient
67,5 % tandis que ceux de sexe féminin 32,5 %. Seuls les tradipraticiens
Bemba et Lamba ont su donner la signification des noms vernaculaires des
plantes sous études. Quant au criblage phytochimique, sur l'ensemble des
tests positifs obtenus après les analyses sur les différents
organes étudiés, les tanins et les flavonoïdes sont les
composés trouvés dans toutes les parties des plantes
analysées soit (100%) de tests positifs, les anthocyanes sont
retrouvés à 83,3%, suivis des stéroïdes et saponines
à 50%, coumarines 33,3%, alcaloïdes et terpénoïde
16,7%. Les quinones et les hétérosides cyanogènes ont
été absent (0%) dans tous les organes pour toutes les plantes
étudiées. Quant aux espèces végétales,
Bauhinia reticulata donne 9 tests positifs sur les 11 recherchés soit
81,8% et 7 tests positif pour le Piliostigma thonningii soit 63,6%.
Ces résultats montrent que ces plantes sont riches
en métabolites secondaires et sont différentes l'une de l'autre.
Ainsi une confusion entre les deux ne serait pas sans
conséquence.
Mots clés : confusion des plantes médicinales,
Piliostigma thonningii, Bauhinia reticulata, phytochimie.
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