I.1.4.2. Niveaux de tâches
Vu ce qui précède, les niveaux des tâches de
notre projet sont reprises dans le tableau ci-dessous :
INDICES
|
DUREE EN JOUR
|
ANTERIORITES
|
POSTERIORITES
|
NIVEAU
|
A
|
6
|
AUCUNE
|
B
|
1
|
B
|
90
|
A
|
C,D
|
2
|
C
|
120
|
B
|
D
|
3
|
D
|
12
|
B,C
|
E
|
4
|
E
|
25
|
D
|
F
|
5
|
F
|
10
|
E
|
G
|
6
|
G
|
10
|
F
|
H
|
7
|
H
|
6
|
G
|
AUCUNE
|
8
|
Tableau 4 : Calcul des niveaux
I.1.5. CONSTRUCTION DU RESEAU PERT DU PROJET
H(6)
E(25)
Début
G(10)
C(120)
0 0
A(6)
B(90)
C'(0)
F(10)
D(12)
Fin
Figure 1:Réseau PERT
I.1.6. CALCUL DES DATES AU PLUS TOT ET DATES AU PLUS
TARD
Nous allons calculer les dates au plus tôt et les dates
au plus tard de chacune des tâches de notre projet. Précisons que
la date au plus tôt d'une tâche correspond à la date pendant
laquelle il est possible de démarrer cette tâche. Tandis que la
date au plus tard d'une tâche est la date à laquelle il faut
impérativement la démarrer si l'on veut absolument terminer le
projet dans la durée minimale15.
La formule pour calculer la date au plus tôt est :
tj = {max (ti + dij)}. En fait, pour calculer ces dates, on
émet l'hypothèse d'une date de début de projet
(to) et on parcourt
15Cfr. AFITEP, Dictionnaire de management de
projet, AFNOR, Paris, 2010, pp.70-71.
11
ensuite le graphe vers l'avant en respectant le
client16. Les dates au plus tard se calculent avec la formule
suivante : ti = {min (tj-dji)}, ce qui nous donne le graphe
ci-après :
251 251
216 216
G(10)
C(120)
0 0
6 6
96 96
C'(0)
F(10)
261261
Début
A(6) B(90)
216 216 241 241
D(12)
E(25)
267 267
Fin
H(6)
Figure 2 : Calcul des dates au plus tôt et dates au
plus tard
I.1.7. CALCUL DES MARGES
Les marges permettent d'éviter les risques
d'échec de réalisation d'un projet. En plus, elles aident le
directeur de projet à identifier son degré d'incertitude de
réalisation dans les délais souhaités, pour la mise en
avant du chemin critique17.
I.1.7.1. Marges libres
La marge libre d'une tâche est concrètement le
retard maximal qu'on pourra prendre dans la réalisation d'une
tâche sans retarder le début des tâches suivantes, on la
notera ML. On calcul la marge libre en considérant la date au plus
tôt, la date au plus tard, la durée de la tâche et la marge
libre est trouvée avec cette formule : ML (ij) = t'j - ti - dij.
ML(A)=6-0-6=0 ML(B)= 96-6-90= 0 ML(C)= 216-96-120=0 ML(C')
=216-216-0=0 ML(D)=216-96-12=108 ML(E)= 241-216-25=0 ML(F)=251-241-10=0
ML(G)=261-251-10=0
16Cfr. Chantal MORLEY, Op.Cit, p.87.
17Cfr. Henri-Pierre MADERS et Jean-Luc MASSELIN,
Op.cit., p.170.
Figure 3:Chemin critique du projet
12
ML(H)=267-261-6=0 I.1.7.2. Marges totales
La marge totale d'une tâche est le retard maximal qu'on
pourra prendre dans la réalisation d'une tâche sans que cela ne
retarde l'ensemble du projet, on la notera MT. La marge totale est
calculée par la formule : MT (ij) = t'j - t'i - dij.
MT(A)=6-0-6=0
MT(B)= 96-6-90= 0
MT(C)= 216-96-120=0
MT(C') =216-216-0=0
MT(D)=216-96-12=108
MT(E)= 241-216-25=0
MT(F)=251-241-10=0
MT(G)=261-251-10=0
MT(H)= 267-261-6=0
I.1.8. DETERMINATION DU CHEMIN CRITIQUE
251
216 216
251
G(10)
C(120)
0 0
6 6
96 96
C'(0)
F(10)
261261
Début
A(6) B(90)
216 216 241 241
H(6)
D(12)
E(25)
267 267
Fin
Le chemin critique indique quelles sont les tâches
à successivement observer au cours de la mise en oeuvre du projet afin
de surveiller les éventuels retards. Le but est de détecter les
dérives et d'agir alors rapidement en conséquence afin de
minimiser leur impact sur la durée de l'ensemble du projet. Dans l'image
ci-dessous, les tirets en gras représentent notre chemin critique (A, B,
C, C', E, F, G, H).
13
I.2. EVALUATION DU COUT DU PROJET
Nous avons estimé la réalisation de notre projet
avec la méthode COCOMO. Étant donné que les lignes de code
de ce projet sont environ douze milles, nous pouvons affirmer qu'il s'agit ici
d'un projet simple car il comporte moins de cinquante milles instructions. Les
spécifications y sont stables et le développement est
effectué par une petite équipe. Le projet simple propose les
formules suivantes :
+ Charge (qui est la charge en mois-personne) égale
2,4(kisl)1,05.
+ Le délai (délai en mois) égal à
2,5 (charge)0,38 et le nombre total de l'équipe égale
à la charge divisée par le délai18.
I.2.1. COUT DES OUTILS ET DES MATERIELS EN
DOLLAR
MATERIEL
|
NOMBRE
|
PU
|
PT
|
Ordinateur
|
5
|
620$
|
3100$
|
Routeur
|
1
|
150$
|
150$
|
Câble RJ45
|
-
|
50$
|
50$
|
Connecteur
|
10
|
0 ,5$
|
5$
|
TOTAL
|
|
3 305$
|
Tableau 5 : Coût des matériels à
acquérir I.2.2.COUT DE DEVELOPPEMENT DE
L'APPLICATION
La charge en mois-personne représente l'effort requis
pour la réalisation du logiciel et kisl (nombre de lignes des
codes du logiciel) /1000 et le nombre de personnes pour
réaliser le projet dans ce délai se calcule par: N=
Charge/Délai. Le coût total de développement est
égal à la charge en mois-personne multiplié par la valeur
mois/personne, c'est-à-dire coût = (Charge * Valeur MP). Valeur MP
représente le salaire moyen d'un informaticien en RDC. Nous avons
estimé ce salaire à 600$. L'on sait que notre logiciel comprend
environ 12 000 lignes de codes, ce qui fait que le kisl = 12 000/1000 qui vaut
12. Charge = 2,4(12)1,05, en arrondissant nous trouvons la Charge
égale 32,6 mois-personne. Le délai = 2,5(32,6)0,38 = 9,3 mois, ce
qui fait environs 279 jours.
En définitive, étant donné que la charge
est égale à 32,6 et aussi la valeur MP qui est de 600, nous
obtenons le cout suivant : Coût = 32,6 * 600 = 19 560
$.
18Cfr. Henri-Pierre MADERS et Jean-Luc MASSELIN,
Op.cit., p.242.
14
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