UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DE DROIT
DEPARTEMENT DE DROIT PRIVE ET
JUDICIAIRE
B.P. 1825
LUBUMBASHI
DE LA DURÉE ASYMÉTRIQUE DES CAUSES DE
SUSPENSION DU CONTRAT DE TRAVAIL EN DROIT CONGOLAIS « ANALYSE ET
PERSPECTIVE »
Mémoire présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade de Licencié en
Droit
Option : Droit Privé et
Judiciaire
Par NGOIE MILUNGA Mike
Octobre 2021
Année académique : 2020 - 2021
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DE DROIT
DEPARTEMENT DE DROIT PRIVE ET
JUDICIAIRE
B.P. 1825
LUBUMBASHI
DE LA DURÉE ASYMÉTRIQUE DES CAUSES DE
SUSPENSION DU CONTRAT DE TRAVAIL EN DROIT CONGOLAIS « ANALYSE ET
PERSPECTIVE »
P MUTONWA KALOMBE J
Mémoire présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade de Licencié en
Droit
Option : Droit Privé et
Judiciaire
Par NGOIE MILUNGA Mike
Directeur : Professeur MFUMU NGOY KADYAMBI
Daniel
EPIGRAPHE
« Le travail, c'est sacré, c'est bien, c'est bon,
c'est qui compte avant tout, et seul les travailleurs ont droit à
tout »
Barus Vian
II
IN MEMORIUM
A vous mon grand-père Norbert Kabundji Kitalenja que la
nature a brutalement arraché à notre affection, alors que la
famille avait encore besoin de votre assistance, que la terre de nos
ancêtres vous soit douce et paisible et que votre âme repose en
paix .
III
DEDICACE
A mes très chers parents John Kasongo Ndala et Devie
Efile Kabundji qui ont été toujours présents pour nous
soutenir et nous encourager, qu'ils trouvent ici le résultat de leurs
sacrifices.
A tous mes frères et soeurs : Martin Katshi, Neville
Kabundji, Tychique Tshibangu, Joseph Kwilu, Beauty Mubambe, Ley Kitenge, Ruth
Mpubishi, Sauthman Kabanga, Banks Muteba et Bienvenu Kasongo mon
ingénieur. Pour la grande affection, les encouragements, les conseils et
l'assistance nous apportés, que le très haut vous protège
dans sa main.
NGOIE MILUNGA Mike
NGOIE MILUNGA Mike
IV
REMERCIEMENTS
Un seul doigt ne lave jamais la figure, mais l'union de toute
la main le peut. Ce travail louable est le fruit de l'apport de vous tous,
notre Dieu tout puissant, parents, frères et soeurs, amis et
connaissances.
Je remercie le tout puissant, l'Eternel des armées, le
seigneur Jésus christ pour sa protection et bénédiction
dans la réalisation de ce travail.
Nos remerciements en second lieu s'adressent à John
Kasongo Ndala et Devie Efile Kabundji nos chers parents ; on ne coupe jamais la
main qui donne. Je suis et je resterai toujours reconnaissant de votre bonne
volonté et sacrifice multiplié.
Mes sentiments de gratitude à vous Monsieur le
professeur Ordinaire Daniel Mfumu Ngoy Kadyambi, pour la direction de ce
travail, votre sens de responsabilité, vos encouragement et
dévouement avec multiples sacrifices tout au long de la rédaction
de cet oeuvre scientifique : que le seigneur vous bénisse et
bénisse votre famille.
Nos remerciements s'adressent aux autorités
académiques de la faculté de Droit, à tous le corps
enseignant pour l'assurance qualités de notre formation.
Sincères remerciements à maitre Kabemba Ngoie
Asman, pour l'encouragement, les conseils et l'assistance nous apporté ;
trouve ici, l'expression de notre reconnaissance.
Nos remerciements s'adressent enfin à tous nos amis
(es) et compagnons de lutte pour la grande affection nous apportés :
Patrick Kabuya, Ornella Masompe, Sephora Musemba, Gloria Mitelo, Déborah
Ilunga, Gael Muselwa, Aubin Mukaz.
A tous ceux dont les noms ne sont pas cités, qu'ils
sachent que nous reconnaissons leur soutien et sympathie.
1
INTRODUCTION
I. PRESENTATION DE L'OBJET D'ETUDE
Les rapports sociaux sont souvent frappés du sceaux des
conflits. Ce constat stigmatise en réalité la nature même
des positions respectives, occupées par les auteurs de la vie
économique.
La subordination et la hiérarchisation, qu'elles soient
juridiques ou économiques, martèlent les relations de travail au
point de transformer parfois ces dernières en joutes. Censées
traduire la rivalité d'intérêts : d'un côté
ceux des salariés et de l'autre, ceux de l'employeur. Qui est
teinté de douter de l'authenticité de cette doute
manichéenne qui emprunte volontiers les couleurs de l'exagération
et du paroxysme ; le fort contre le faible, « le pot de vin et le pot de
terre ». Le contrat de travail ne serait autre que la mise en forme de
cette confrontation. « Puisqu'aucun homme n'a une autorité
naturelle sur son semblable, et puisque la force ne produit aucun droit,
restent donc les conventions pour base de toute autorité légitime
parmi les hommes »1 ; excès de simplicité ou
erreur au sein de l'analyse de l'essence même de la vie de l'entreprise,
il est un point qui brille par sa certitude : la réussite de l'employeur
est tirée au bien-être du salarié. C'est finalement
l'alliance d'intérêts qui scelle le contrat de travail.
Cette union sacrée commande, afin de connaitre une
certaine longévité, en même temps une tempérance
dans la revendication des protagonistes et une nécessaire adaptation de
relation contractuelle. Cet instant, qui devrait se dérouler dans le
calme et la sérénité, est fréquemment marqué
par l'existence de dialogue houleux et canalise les tensions. Cela s'explique
par un contentieux qui provoque l'interruption ou qui suspend
l'exécution du contrat de travail.
1 RAUSSEAU J.j, du contrat social-GF, Flammarion,
Paris 1762, p144
2
Au sein du contentieux qui génère au cours de
l'exécution du contrat de travail, divers pouvoir et divers principes
s'affrontent, d'une part le pouvoir de direction, d'organisation et de
réorganisions de l'employeur, ainsi que l'intérêt de
l'entreprise et, d'autre part la force obligatoire du contrat et la protection
du salarié.
L'exécution du contrat de travail peut être
suspendue pour diverses raisons. Elle peut également être
marquée par le transfert d'entreprise et les modifications que peut
subir le contrat2
Le contrat de travail est soumis aux règles de droit
commun, il peut être constaté dans les formes qu'il convient aux
parties contractantes d'adopter. Or, l'article 33 du Code civil livre III
dispose que « les conventions légalement formées tiennent
lieu de la loi à ceux qui les ont faites. Elles ne peuvent être
révoquées que de leur consentement mutuel ou pour les causes que
la loi autorise. Elles doivent être exécutées de bonne foi
». Cette disposition pertinente de l'article 33 du Code civil,
légitime la force obligatoire et attache au contrat
l'immutabilité de l'accord de volonté sous l'adage « pacta
sunt servanda », il est ainsi interdit de réviser ou
résilier le contrat par imprévision.
La suspension du contrat de travail consiste en
l'inexécution par le salarié et l'employeur de leurs obligations
contractuelles à la suite d'un évènement
déterminé par le législateur et ce, sans qu'il y ait
rupture ou terminaison de relation de travail. Son instauration vise la
stabilité du contrat en évitant la rupture de ce dernier lorsque
le fait qui la génère est passager. Ces évènements
qui en sont la cause, sont liés soit, au travailleur soit, à
l'employeur.3
S'agissant des événements pouvant entrainer la
suspension du contrat de travail, le législateur congolais, les a, au
travers des dispositions pertinentes du Code des travaux, qualifiés des
« causes de suspension ».
2 TSHIZANGA MUTSHIPANGU, droit congolais de relation
de travail, édition connaissance du droit, Kinshasa , p202
3 IBIDEM
3
Ainsi aux termes de l'art. 57 du code de travail qui
énumère les causes suspensives du contrat de travail sont :
· L'incapacité de travail résultant d'une
maladie ou d'un accident, de grossesse ou de l'accouchement et ses suites ;
· L'appel ou le rappel sous le drapeau et l'engagement
volontaire en temps de guerre dans les forces armées congolaises ou d'un
Etat allié ;
· Les services prestés en exécution des
mesures de réquisition militaires ou d'intérêt public
prises par le gouvernement ;
· L'exercice de mandat public ou l'obligation civique
;
· Jusqu'à concurrence de deux fois quinze jours
la mesure de mise à pied, lorsque cette mesure est prévue, soit
par le contrat de travail, soit par la convention collective, soit par le
règlement d'entreprise ;
· La grève ou le lock-out, si ceux-ci sont
déclenchés dans le respect telle que définie aux articles
303 à 315 du présent Code ou de la procédure
définie par la conclusion applicable ;
· L'incapacité du travail ;
· La force majeure, lorsqu'elle a pour effet
d'empêcher de façon temporaire, l'une des parties à remplir
ses obligations.
La doctrine enseigne que cette énumération est
limitative ; cela ressort clairement de l'analyse de dispositions de l'article
précité qui n'utilise pas l'adverbe (suspension).
Cependant, en dehors de ces causes
énumérées par l'article précité il n'en
existe d'autres qui entrainent la suspension du contrat de travail.
« Il en est ainsi toutes les fois que l'obligation de
fournir la prestation de travail est suspendue, notamment pendant les
périodes de repos périodique et de congés : congés
annuels, congés de circonstance, congé d'éducation
ouvrière, jours fériés légaux et
chômés, repos hebdomadaire4.
4 MUKADI BONYI, op.cit, p332
Sur le plan personnel, nous voulons avoir une connaissance
sans conclusion en notre qualité de future juriste et de futurs
travailleur.
4
La suspension du contrat de travail pendant le congé
est reconnue par l'article 59 du Code de travail, lorsqu'il dispose qu'en
dehors des obligations prévues aux articles 146 à 156 relatifs
aux congés de circonstances et aux voyages, les parties se sont
déliées de toute obligation pendant toute la durée de la
suspension.
Par ailleurs, chacune des causes de suspension définie
la durée pendant laquelle la prestation de contrat du travail demeure
interrompue. C'est ainsi qu'il y a lieu de qualifier celle-ci
asymétrique en raison de l'inégalité qui l'affecte.
Qu'en considération de cette inégalité
qui semble, à notre sens, discriminatoire en milieu social, le besoin
perçant s'est fait sentir pour nous de porter notre réflexion sur
un sujet intitulé « De la durée asymétrique des
causes de suspension du contrat de travail en Droit congolais du travail,
analyse et perspectives».
II. CHOIX ET INTERET DE L'OBJET
A. CHOIX DE L'OBJECT D'ETUDE
Le choix de ce sujet n'est pas un fait du hasard, il est
parti d'une observation que nous avons faite durant la période de
l'inexécution du contrat de travail où le salarié observe
de fois une durée qui va au-delà du plafond fixé par le
législateur.
Ainsi, étant intéressé dans ce domaine,
nous avons le devoir des clarifier la procédure de la durée de
suspension du contrat et proposer des pistes de solution.
B. INTERET DE L'OBJET D'ETUDE
L'intérêt de ce sujet se situe sur un triple
plan, à savoir, personnel, scientifique et social.
5
Sur le plan scientifique, nous nous rangeons dernière
la logique selon laquelle la science se construit par rapport successif de
génération prenant appui les uns sur les autres, telles les
briques d'un mur. C'est pourquoi en partant de notre choix sur ce sujet nous
avons but en toute modestie, de poser notre pierre à l'édifice
juridique, remettant ainsi en cause la viabilité de notre code du
travail.
Sur le plan social, l'intérêt social que nous
voudrons ressortir à ce sujet Revêt une grande importance, non
seulement pour les juristes mais aussi pour tout congolais qui est censé
connaitre la durée réelle des différentes causes des
suspensions du contrat de travail.
Ce sujet nous aidera afin de donner le piste et solution
à notre législateur au fin de trouver une solution
adéquate aux problèmes liée à la durée.
III. ETAT DE LA QUESTION
L'état de la question est l'ensemble des publications
qui portent sur le même thème que celui qui intéresse
l'auteur de la recherche récente. L'auteur de l'actuelle recherche est
tenu de dégager la particularité de son étude dans le
thème global.
Selon Victor Kalunga Tshikala, dans « son guide pratique
relatif à la rédaction des mémoires » l'état
de la question est un relevé des publications antérieures qui, de
manière directe ou indirecte, ont parlé sur le même
thème et non sur le même sujet que celui abordé par
l'auteur. Il permet ainsi de faire un état de niveau de recherche et des
réflexions dans le domaine5.
C'est ainsi qu'en ce qui nous concerne, un travail
antérieur a retenu notre particulière attention et nous a servi
de principale source d'inspiration ; il s'agit de celui de Mande Mungombo
Jean-Claude.
En effet cet auteur soutient que, le législateur
congolais reconnait le droit de grève.
5 KALUNGA TSHIKALA Victor, citer par KWANDA MUZINGA,
« dans le syllabus d'initiation de recherche scientifique », G2 Droit
Unilu, 2012-2013, p30.
6
Il protège le salarié gréviste en
obligeant l'employeur de ne pas résilier le contrat pendent la
période de grève. Ici, le législateur entend par
grève une cause de suspension du contrat de travail6.
Pour sa part, Mukandi Bunyi soutient que la suspension du
contrat travail s'entend de l'interruption momentanée 7 dans
la vie du contrat, lequel reprendra son cours normal après une
période plus ou moins longue de mort apparente. Il poursuit que, durant
cette période les parties se trouvent dans l'impossibilité
temporaire d'exécuter les obligations contractuelles, même s'il
existe des hypothèses de suspension en dehors de toute
impossibilité d'exécution, notamment en cas de grève ou
des mise à pied disciplinaire8.
Dans la même veine, Jean Pélissier, Alain Supiot
et Antoine Jeammaud, s'accordent à considérer unanimement que de
manière plus large, on peut dire qu'il y a suspension du contrat de
travail chaque fois que « le travailleur est fondé à refuser
sa prestation de travail ou l'employeur à s'abstenir de fournir le
travail »9.
Abordant dans le même sens, Tshizanga Mutshipangu
souligne dans son ouvrage de droit congolais des relations du travail que, les
causes de suspension du contrat de travail sont plusieurs, tout en
énumérant les causes liées à la personne du
salarié, qui sont : l'incapacité de prester due à une
maladie ou à un accident, l'appel ou le rappel sous le drapeau,
l'engagement volontaire dans l'armée, l'exercice d'un mandat public,
l'incarcération et la grevé.10
Quant à nous, notre étude porte sur « la
durée asymétrique des causes de suspension du contrat de travail
en droit congolais de travail ». Dans cette étude, il est question
de relever l'inégalité de la durée des différentes
causes de suspension du contrat de travail.
6 Remy MULENDA, mémoire du grave en droit du
travail congolais, analyse et perspective, UNILU 2014, inédit.
7 MUKADI BONYI, Droit du travail, éd CRDS,
kinshasa 2008, p332
8 IBIDEM
9 JEAN. PELESSIER, ALIAN SUPIOT et ANTOINE.
JEAMMAUD, Droit du travail, préc. N°334-347, 23eme
éd. Dalloz, Paris, 2006, p331
10 Tchibanga Mutshipangu,droit congolais de relation
de travail,edition connaissance du droit,p202
7
Eu égard à ce qui précède, il sied
de souligner que, nos prédécesseur ont oriente leur
réflexion dans une perspective différente de la nôtre. Quoi
qu'il en soit, si un pas en avant était fait dans ce sens, ce ne serait
pas exhaustif mais, plutôt cela ne ferait que contribuer au renforcement
de la paix morale et de la sécurité voulue de tous dans l
relation.
IV. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE DU TRAVAIL A.
PROBLEMATIQUE
La problématique est définie comme l'ensemble
des questions posées dans un domaine de la science en vue d'une
recherche de solution11.
Elle peut être définie comme un programme des
questionnements, élaboré à partir de la question
posée par le sujet. Et en tant que programme du traitement du sujet,
elle fixe les grandes lignes du développement de la
dissertation12.
De son origine, le droit du travail s'est inscrit dans la
logique de protection des travailleurs contre les pouvoirs de l'employeur.
Cette protection ne se manifeste pas seulement à travers des
dispositions des textes internationaux mais aussi dans les différents
actes législatifs et règlementaires qui régissent le
rapport entre les travailleurs et l'employeur en République
Démocratique du Congo.
Aussi, la législation en matière du travail en
République Démocratique du Congo protège le travailleur
contre les dangers qui menacent ses droits en tant qu'employé. Parmi ces
droits, il y'a celui sur lequel est porté, le droit à un emploi
stable consacré par l'article 36 de la constitution de la
République Démocratique du Congo du 18 février 2006.
En effet, c'est dans le but d'assurer la stabilité de
l'emploi que le législateur congolais protège le contrat du
travail. Pendant la période de l'inexécution ou de la suspension
de ce dernier, que l'employeur n'ait pas le
11 SHOMBA KINYAMBA, méthodologie de recherche
scientifique. M.E.S, Kinshasa, 2006, p43
12 MPALA MBABULA, pour vous chercheur directives pour
rédiger un travail scientifique, Mplala, 6eme éd l'shi
2011, p62
8
droit de résilier le contrat pendant la période
de suspension et surtout si le fait que la généré est
passager.
L'analyse de ces dispositions légales
susmentionnées soulève quelques préoccupations
constitutives de la problématique du présent travail.
? Qu'entendons-nous par la suspension de contrat du travail
?
? Quelle est la procédure à suivre pour parvenir
à suspendre le contrat du travail ?
? Pourquoi le législateur n'a pas fixé une date
qui régule la durée de la suspension du contrat de travail ?
Telle sont les questions auxquelles la présente
étude se propose de donner des éléments des
réponses.
B. HYPOTHESES
L'hypothèse est une proposition des réponses
à la question posée. Elle tend à formuler une relation
entre des faits significatifs. Même plus ou moins précise, elle
aide à sélectionner les faits observés. Ceux-ci
rassembles, et permet de les interpréter, de leur donner une
signification vérifie qui constituera un élément passible
du début des théories.
Ainsi, en guise d'hypothèse à la
problématique soulevée par l'objet de la présente
étude il sied de relevé que, la suspension du contrat de travail
est une inexécution par le salarié et l'employeur de leurs
obligations contractuelles à la suite des évènements
déterminés par le législateur. En effet, pendant cette
période on ne peut pas rompre le contrat. Par la, le législateur
voudrait protéger la stabilité du contrat de travail.
9
V. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE A.
METHODES
La méthode est définie comme l'ensemble des
règles pour conduire raisonnablement, logiquement nos
pensées13.
Dans ce travail nous allons utiliser les méthodes
suivantes afin de mieux cernai les tenants et les aboutissements de son objet
d'étude.
a) La méthode juridique
La méthode juridique est importante dans la mesure
où, elle va nous aider à comprendre l'attitude des travailleurs
face à la procédure du déclenchement de la suspension du
contrat de travail prévue par les législateurs, en nous appuyant
sur l'interprétations des textes juridiques, notamment les disposions du
Cond de travail.
b) La méthode comparative
Des ressemblances ou des différences qui existent
entre eux afin de dégager le ou les facteurs générateurs
de ces ressemblances ou différences14.
Cette méthode va nous permettre de comparer la
théorie à la pratique que les travailleurs mettent oeuvre pour
déclencher le mouvement de suspension du contrat de travail.
c) La méthode historique
La méthode historique conduit à l'explication
dans la mesure où elle cherche la genèse de faits en
établissant de lien entre les faits étudiés et les faits
ou situations antécédentes15.
Cette méthode nous sera utile dans l'explication de
cause du contrat de travail en droit congolais.
13 MPALA MBABULA, op.cit. p64
14 Ibidem, p18
15 MULUMBATI NGASHA, introduction à la science
politique, Africa 3ème édition, L'shi, 2010, p18
10
d) La méthode exégétique
Cette méthode a pour but principale de recherche la
volonté de l'auteur du texte à partir de celui-ci, du contexte de
son élaboration16.
Elle va nous permettre de rencontrer les données
légales et doctrinales en rapport avec l'objet de cette étude.
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