OCTOBRE 2021
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION DEPARTEMENT DE GESTION B.P : 1825 LUBUMBASHI
Libéralisation du marché des assurances
et motivation du personnel. Cas de la SONAS/Dpi Lubumbashi
KITINGI KWABENE Toussaint
Travail de fin de cycle présenté et défendu
en vue de l?obtention de grade de licencié en gestion de ressources
humaines
OCTOBRE 2021
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION DEPARTEMENT DE GESTION B.P : 1825 LUBUMBASHI
Libéralisation du marché des assurances
et motivation du personnel. Cas de la SONAS/Dpi Lubumbashi
KITINGI KWABENE Toussaint
Travail de fin de cycle présenté et défendu
en vue de l?obtention de grade de licencié en gestion de ressources
humaines
Directeur : Prof. MWANIA WA KOSIA JOSE
I
EPIGRAPHE
L'Entreprise n'est plus définie
parce qu'elle produit, mais par la façon dont elle organise et
gère ses relations internes
Charles Goldfinger
II
DEDICACE
A l'éternel Dieu, ma lumière et mon salut, le
soutient de ma vie et mon refuge, au temps de souffrance et de joie.
L'intelligence et la science t'appartient. C'est pourquoi mes études et
moi-même sommes consacrés à toi seul.
A vous mes parents André KITINGI et Elisée
KABIONA, vous qui m'avez aimé, vous qui m'avez enseigné le chemin
de la vérité, vous qui vous bâtiez jour et nuit en
contribuant largement à notre formation intellectuelle afin que nous
soyons des hommes capables et utiles dans la société, trouvez en
celui-ci l'expression de ma profonde gratitude.
A vous mes frères et soeurs : Samy KASONGO; Anita
KITINGI ; Emilie KITINGI ; Colette KITINGI, Medard KIKOMESHA,... Je vous
dédie ce travail de fin du cycle, pour tant des sacrifices et des
privations que vous avez consenti au profit de votre frère. Qu'il soit
pour vous un fruit de vos sacrifices et surtout un vrai model à
suivre.
A vous monsieur REHAN MAHONO chef de service à l'office
congolais de contrôle, pour votre si grande volonté
manifestée à mon égard, pour l'accomplissement de ce dit
travail.
Je vous dédie ce travail, fruit de vos conseils et
sacrifices.
III
REMERCIEMENTS
La réalisation d'un mémoire peut se comparer
à un iceberg, car tout comme lui on ne voit qu'une petite partie, alors
qu'il y a beaucoup plus. À la fin de cette épreuve, il n'y a
qu'un seul nom associé au mémoire, mais une panoplie de personnes
se cache sous cette réussite. Comme pour un iceberg, où seulement
la pointe est apparente tandis qu'une énorme partie se cache au-dessous.
Cette tribune me permet de remercier les personnes qui m'ont permis de me tenir
hors de 1' eau lors de la réalisation de mon mémoire.
Nos sincères remerciements s'adressent de prime
à bord au Professeur MWANIA WA KOSIA José qui, malgré ses
multiples occupations a accepté d'assurer la direction de ce travail en
lui donnant le fond et la forme d'un travail scientifique. Qu'il trouve en
celui-ci l'expression de ma profonde gratitude.
Notre gratitude s'adresse au doyen de la faculté, le
professeur MALEMBA N'SAKILA ; au corps professoral ; aux chefs de travaux et
assistants et autres membre du corps académique, trouvez-en celui-ci
l'expression de ma profonde gratitude.
A vous monsieur NGADO MBELO Yannick trouvez-en celui-ci
l'expression de ma profonde gratitude.
A vous tous compagnons et combattants de lutte, je vous
remercie de vos conseils et remarques apportés à ce dur
labeur.
IV
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE I
DEDICACE II
REMERCIEMENTS III
REGISTRE DES TABLEAUX, FIGURES ET GRAPHIQUES VI
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS VII
NOTE DE SYNTHESE VIII
INTRODUCTION GENERALE 1
1. Phénomène observé 1
2. Question de départ 3
3. La revue de littérature 3
3.1. Revue de littérature théorique 3
3.2 Revue de littérature empirique 7
4. Problématique de la recherche 9
5. Hypothèses 9
6. Objectifs de la recherche 10
7. Méthodologie de recherche 11
a. Méthode de collecte des données 11
b. Techniques de collecte des données 12
Méthodes et techniques d'analyse des données 13
c. Technique d'analyse des données 14
8. Choix et intérêt 14
a. Choix du sujet 14
b. Intérêt du sujet 14
9. La délimitation du sujet 15
Du point de vue spatial : 15
Du point de vue temporel 15
10. Subdivision du travail 16 CHAPITRE I CADRE CONCEPTUEL ET
PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE 17
SECTION I CADRE CONCEPTUEL 17
I.1.2 DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE 17
SECTION II PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE D'INVESTIGATION 27
1. Dénomination, historique et objet social de la SONAS
27
V
2. LA SITUATION GLOBALE DU MARCHE DES ASSURANCES 29
Conclusion partielle 33
CHAPITRE II CADRE THEORIQUE DE LA RECHERCHE 34
1. Historique de la motivation 35
2. Typologie de la motivation au travail 35
3. Théories de la motivation 36
a. Les théories des besoins 37
b. La théorie de l'autodétermination 46
c. Les théories de processus 47
d. La théorie des objectifs 50
4. Les outils de motivation des salariés 51
a. Outils financiers 51
b. Outils non financiers 52
CHAPITRE III TRAITEMENT DES DONNEES ET DISCUSSION DES RESULTATS
55
III.1. Définition de la population et échantillon
de l'étude 55
III.2. Présentation des variables 55
III.3. Méthode d'analyse de données 56
III.4. La collecte des données 58
III.5 ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES 59
III.5.1 CARACTERISTIQUES SOCIO DEMOGRAPHIQUE DES ENQUETES 59
III.5.2. ANALYSE DES DONNEES AYANT TRAIT A LA LIBERALISATION
DU
SECTEUR D'ASSURANCE 65
III. 6 INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS 70
III.6.1 INTERPRETATION 70
III.6.2 RAPPROCHEMENT DES RESULTATS AUX HYPOTHESES 70
III.6.3 DISCUSSION DES RESULTATS 71
III.7. PROPOSITION DES QUELQUES PISTES DE SOLUTION 72
CONCLUSION GENERALE 74
BIBLIOGRAPHIE 76
VI
REGISTRE DES TABLEAUX, FIGURES ET
GRAPHIQUES
Figure 1 : Théorie de l'engagement au travail 7
Figure 2 : modèle explicatif 10
Tableau no2 : Définition du concept Performance 18
Figure no 3 : processus de motivation 23
Tableau no3 : La matrice SWOT 31
Figure n° 4: facteurs de motivation 46
Figure no 5: Le modèle VIE 48
Figure no6 : La séquence psychologique du processus de
motivation 49
Tableau n°4: répartition des enquêtés
selon leurs sexe 59
Figure illustratif n° 7: Le genre des enquêtés
60
Tableau n°5: Analyse descriptive de la variable âge
des enquêtés 61
Graphique n° 1: Analyse descriptive de variable âge
des enquêtés 61
Graphique n°2 : Etat matrimonial 62
Tableau n°7 : Niveau d'étude de nos
enquêtés 63
Graphique n°3: Niveau d'étude de nos
enquêtés 63
Tableau n° 8: Expérience professionnelle et
Catégorie socioprofessionnelle 64
Tableau n°9: Tableau représentant trois
premières questions de notre questionnaire d'enquête
sur les pratiques de rémunération et
récompenses. 65
Tableau n° 10: Tableau représentant trois questions
du questionnaire d'enquête sur les
pratiques de rémunération. 66
Tableau n° 11: appréciation des enquêtés
sur leur motivation dans la concurrence. 67
Graphique illustré n°4 : Appréciation des
enquêtés sur leur motivation dans la concurrence 67
Tableau n° 12: Opinion des enquêtés sur le
retard de paiement 68
Graphique illustratif n°5: Opinion des enquêtés
sur le retard de paiement 68
Tableau n° 13: Opinion des enquêtés sur
l'impact de la libéralisation des assurances 69
Graphique illustratif n°6: Opinion des enquêtés
sur l'impact de la libéralisation des assurances
69
VII
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
> SONAS : société nationale d'assurance
> DPI : direction provincial d'impôts
> ARCA : autorité de régulation et de
contrôle des assurances
> S.T : satisfaction au travail
> I.T : intention de quitter le travail
> E.O : engagement organisationnel
> IMMOAF : immobilier africain
> E.I.V/V.I.E : Valence, Instrumentalité,
Expectation.
VIII
NOTE DE SYNTHESE
La libéralisation du marché d'assurances a
perturbé le budget de la SONAS. Avec la libéralisation le salaire
et les différentes primes des agents ont aussi sensiblement
diminués, l'irrégularité salariale a été
amplifiée surtout par cette dernière. Les concurrents sont
devenus nombreux et cela a impacté négativement sur la motivation
du personnel à la SONAS. Cette étude a démontré que
la motivation du personnel à la SONAS a été
impactée et amplifiée par la libéralisation du secteur
d'assurance négativement et donne comme conséquences à la
SONAS/DPI : -La démotivation du personnel; - l'insatisfaction au service
; - irrégularité salariale ; - insuffisance salariale ; - manque
de confiance à la clientèle.
Pour ce qui concerne l'indemnisation, la SONAS est lente et
cela profite aux concurrents qui profitent de cette faille. La lenteur de
l'administration judiciaire l'OPJ occasionne une diminution de notre
performance financière qui touche même la motivation des
fonctionnaires. La déclaration tardive de sinistre est l'une des raisons
de la libéralisation de ce secteur et la perte de la clientèle
est observée suite à cette libéralisation. Au même
moment il a été constaté qu'il y une pléthore des
agents donc sureffectif qui ne contribuent pas à la performance
financière de la SONAS. nous avions suggéré à la
SONAS, de tenir compte de l'environnement concurrentiel actuel et placer les
employés à la première place de la productivité et
de la performance de la société; Considérer l'aspect de la
motivation du personnel comme un facteur capital de la réussite de la
SONAS ; Adapter une culture de communication entre les employés dans le
cadre de facilitation de la réalisation de la mission que s'est
donnée la SONAS ; Adapter un langage tenu aux employés à
partir des contraintes, des défis, des enjeux et des attentes de plus en
plus exigeantes des employés ; Faire de rotation des employés en
fonction de leur tâche pour rendre ceux-ci plus motivant et le rendre
polyvalent et plus professionnel en matière des services d'assurance ;
Renforcer la politique de la motivation surtout sur l'aspect de «
promotion » qui n'est presque pas considéré et enfin
d'Adapter son personnel à la libéralisation.
Mots clés : la libéralisation, assurance,
motivation du personnel
Page | 1
INTRODUCTION GENERALE
La fonction des ressources humaines occupe une place
primordiale au sein des entreprises tant publiques que privées. Ces
dernières sont confrontées à des problèmes d'ordre
différents, notamment ceux liés à l'allocation des
ressources financières, matérielles et humaines. La
problématique de gestion des ressources humaines est de bâtir un
modèle de gestion de ressources humaines en mesure d'attirer les
meilleures compétences, les fidéliser et les motivés au
service de son développement durable et de sa
compétitivité nationale et internationale qui est une
préoccupation majeure pour toute entreprise.
La motivation semble être aujourd'hui l'un de facteur de
compétitivité essentiel capable de répondre aux besoins
des dirigeants. Donc, définir une politique de
rémunération qui déclenche la motivation des
salariés est une préoccupation centrale de gestion des ressources
humaines. Cette politique et ses pratiques déterminent directement le
mode d'optimisation de ressources humaines. Définir cette articulation
entre rémunération et motivation est une nécessité
pour toute fonction de gestion de ressources humaines dans l'entreprise
d'aujourd'hui.
1. Phénomène observé
Au cours d'une conférence de presse organisée le
jeudi 28 mars 2019, à Kinshasa, le management de l'Autorité de
Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) en
République Démocratique du Congo, a informé l'opinion
publique tant nationale qu'internationale de l'octroi d'agréments et
autorisations à une première vague de six sociétés
privées pour l'exercice des activités d'assurance et de courtage
d'assurance sur le territoire congolais. Il ressort notamment du
communiqué de presse afférent à cette annonce, qu'à
juste titre « une nouvelle ère s'ouvre pour un secteur des
assurances plus dynamique et inclusif, contribuant de manière effective
au développement socio-économique de la République
Démocratique du Congo ». Cette décision a ainsi
matérialisé, pour la toute première fois, les dispositions
pertinentes du « nouveau » code des assurances promulgué en
mars 2015, qui consacrent la libéralisation du secteur des
assurances.
En effet, ce secteur a été longtemps
caractérisé par un monopole étatique consacré par
une Ordonnance-loi de juin 1967 au profit de la Société nationale
d'assurances (SONAS), jadis qualifiée d'entreprise publique à
caractère technique et commercial. Au fil
Page | 2
des années, celle-ci était devenue à
l'instar d'autres entreprises publiques un « canard boiteux »,
incapable de répondre vis-à-vis des citoyens de devoirs dont elle
était investie à la lumière de ses attributions
monopolistiques, à savoir la gestion de « toutes les
opérations d'assurances ». Durant près de cinquante
années, la SONAS a gérée de manière presque «
calamiteuse » les opérations d'assurances, avec pour
conséquence une corrosion progressive et quasi-totale de la confiance du
citoyen dans les opérations d'assurance. Aucun congolais n'était
motivé à souscrire une police d'assurance en vue de se
prémunir contre la survenance d'un risque social
(évènement heureux ou malheureux), dans la mesure où la
SONAS presqu'en faillite n'était jamais au « rendez-vous »
pour faire sa part conformément à un éventuel contrat
d'assurance, à savoir payer l'indemnité convenue en cas de
survenance d'un sinistre.
La libéralisation « effective » du secteur
des assurances telle qu'annoncée à l'opinion publique en date du
28 mars 2019 a ainsi sonné le glas du monopole étatique
confié à la SONAS, qui devrait désormais faire face
à la concurrence sur le marché des assurances, en
compétition équitable avec d'autres opérateurs
privés.
Vus la parution de la concurrence dans ce secteur, toute
entreprise normale qui cherche à atteindre la performance usera de toute
politique ou stratégie motivationnelle pour booster son personnel
à mettre en oeuvre leurs compétences afin d'atteindre de
manière efficace et efficiente ses objectifs assignés et à
gagner le marché face aux concurrents
Nous avons constaté durant notre observation à
la SONAS/DPI LUBUMBASHI, lors de notre interview avec les différents
agents de l'agence, mise à la disposition de notre enquête. Qu'il
y a une démotivation du personnel, une irrégularité de la
rémunération, il y a un retard en matière de paiement de
salaire de sept mois, dont 5 mois de l'an passé (de juin à
octobre 2020) et deux mois de l'an en cour ( soit avril et mai 2021), et le
travailleurs ne sont pas satisfaits de leurs services parce qu'il y a des
arriérées de salaire. Nous avons 70% de nos enquêtés
à l'agence de la SONAS DPI sur SENDWE qui ne reçoivent pas leurs
primes d'ancienneté.
Le problème se présenterait comme suit une
situation d'avant où la SONAS était dans le monopole et ne
fournissais aucun n'effort pour motiver son personnel a mieux faire son travail
et de pousser la société vers l'atteinte de ses objectifs et une
situation d'arrivée où la SONAS se retrouve dans la concurrence.
C'est donc suite à ces préoccupations
Page | 3
que nous sommes permis d'étudier cette
thématique « la motivation du personnel à la
SONAS après la libéralisation du secteur d'assurance : cas de
l'agence DPI ».
2. Question de départ
La question de départ constitue une étape
importante dans la recherche scientifique, puisqu'elle est souvent
confrontée elle-même à des multiples questions. C'est la
question que presque tous chercheurs se posent1.
Pour ce qui cadre avec notre sujet nous avons comme question
de départ celle de savoir « La libéralisation du secteur
d'assurance a-t-elle oui ou non boostée la motivation du personnel
à la SONAS? ».
3. La revue de littérature 3.1. Revue de
littérature théorique
Frederick Taylor (1965-1915) dans son ouvrage
« principes d'organisation scientifique des usines » considère
que la seul motivation du travail des ouvriers est de nature financière,
en tant qu'agents rationnels cherchant à maximiser de manière
consciente leurs gains monétaire. A chaque tache correspond un temps
d'exécution.
Alors qu'Elton Mayo (1880-1970), pour lui la
motivation est fondée sur des facteurs psychologiques. Il a
montré que les conditions de travail ainsi que la dynamique du groupe
contribuent à motiver ou démotiver les ouvriers.
Pour Abraham Maslow (1908-1970), la
motivation est fondée sur la satisfaction des besoins
hiérarchisés, d'après la pyramide des besoins dont il est
concepteur
1Laki m'bayo,l' art de confectionner un travail
scientifique, Lubumbashi, P.U.L, 2004,p.34
Page | 4
Les individus tentent de satisfaire leurs besoins les uns
après les autres. Pour motiver un salarié, il faut donc
satisfaire ses besoins primaires mais également ses besoins
supérieurs, en lui confiant par exemple des responsabilités.
Frederick Herzberg (1923-1970) de son
côté, il fait une analyse motivationnelle sur deux axes : les
facteurs d'hygiène et les facteurs de motivation. Les facteurs
d'hygiène sont le salaire, les conditions de travail, la
sécurité et le statut. Les facteurs de motivation sont la
responsabilité des taches, la reconnaissance de la hiérarchie,
l'évolution de carrière et l'autonomie.
La satisfaction des facteurs d'hygiène son
nécessaire pour éviter la démotivation mais influence peu
la motivation. Le non satisfaction des facteurs d'hygiène entraine une
attitude négative à l'emploi. Pour développer la
motivation des salariés, il faut agir sur les facteurs dits de
motivation.
Victor vroom, la plupart des théories
sur la motivation expliquent par quoi les individus sont motivés. En
1964, vroom développe une théorie dite'' théorie des
attentes'' qui cherche à expliquer pourquoi les individus sont
motivés ou non. L'idée de base est qu'un individu ne fournira un
effort si cet effort lui permet d'avoir une récompense et que cette
dernière est valorisante à ses yeux. La théorie des
attentes repose sur trois concepts :
? L'expectation : est la probabilité qu'un individu
porte sur ses chances de réussite compte tenue de ces capacités
(suis-je capable de réaliser la performance qu'on demande d'accomplir
?)
Page | 5
? L'instrumentalité (utilité) : est la
probabilité pour un individu qu'un effort permette d'accéder ou
non à la récompense (que vais-je obtenir si je réussis
à réaliser cette performance ?)
? La valence : est la valeur attribuée par un individu
à la récompense. Il ne suffit pas qu'il y ait récompense,
il faut que l'individu souhaite réellement l'obtenir (est ce que ma
récompense qu'on me propose pour réaliser cette performance est
celle que je souhaite réellement obtenir ?
Ces trois dimensions forment un système d'ensemble et
détermine conjointement la motivation de chaque individu. Si l'une de
ces trois attentes est absente, c'est la motivation qui est inexistante. Ainsi,
le salarié ne sera pas motivé s'il pense qu'il ne peut pas
réussir à réaliser la performance qu'on lui demande
d'accomplir. De même, il y a démotivation lorsque le
salarié pense que la récompense est insuffisante. Quels sont les
leviers de la motivation des salaries ?
Utiliser les leviers de la motivation consiste pour les
entreprises à trouver les moyens pour motiver les salariés dans
le travail. Deux types de leviers peuvent être utilisés : les
leviers monétaires et les leviers non monétaires.
1. Les leviers monétaires : la
rémunération est une des bases d'une politique de ressources
humaines qui vise à motiver le personnel sur le plan individuel et
collectif. L'individualisation des rémunérations est
initiée dans les années 1990. Elle s'est
développée, notamment chez les cadres. Elle permet de
fidéliser les salariés par des avantages immédiats
(salaire élevé, avantages en nature...) et différés
(stocks options...). La rémunération collective permet de
rémunérer les progrès collectifs. Elle utilise les
dispositifs comme la participation, l'intéressement ou le plan
épargne d'entreprise.
2. Les leviers non monétaires :
agissent sur la motivation individuelle (étendue des
responsabilités, autonomie dans le travail, reconnaissance de la
hiérarchie, évolution de carrière, formation...) et
collective (groupes de projets, visioconférences, Intranet..).
La relation motivation des salariés performance de
l'entreprise est difficile à établir. La motivation des
salariés est une condition nécessaire pour améliorer la
performance économique (augmentation de la productivité) et
sociale (diminution du taux d'absentéisme et du turn-over) de
l'entreprise.
Page | 6
Toutefois, la motivation des salariés n'est pas une
condition suffisante pour assurer la compétitivité et la
pérennité de l'entreprise. Elle ne constitue qu'un levier de la
performance parmi d'autres. Quelle est la différence entre la motivation
et l'implication ?
La motivation est liée au salarié qui cherche
à satisfaire ses besoins, en revanche, l'implication concerne
l'attachement du salarié à son entreprise. Elle traduit
l'adhésion du salarié aux valeurs de celle-ci. Le salarié
impliqué travaille beaucoup, et plus que ce qui est attendu de lui mais
il le décide lui-même. La réussite du salarié
impliqué passe par la réalisation des objectifs de l'entreprise.
La motivation et l'implication des salariés intéressent
l'entreprise car elles peuvent être des facteurs de performance.
John Stacey Adams (1963) dans les
années 60 avec les travaux réalisés en 1963,1965. La
théorie de l'équité organisationnel Adams explique que
l'individu est motivé lorsqu'il considère que la
rétribution de son travail (outComes) est en ligne avec sa contribution
(inputs), on est dans la première phase du processus de comparaison,
c'est alors on peut se développer la question d'écart entre le
salaire d'estime et le salaire perçu.
Si l'individu est en situation d'insatisfaction,
l'iniquité qu'il va chercher à réduire ou à
éliminer. Cette tentions lui permet de déclencher son
comportement vers un but. On dit alors que cet individu est motivé car
il déploie des efforts pour réduire ou éliminer le sens
d'iniquité qui l'aime.
L'individu évalue le rapport entre les avantages qu'il
obtient de son emploi comme le salaire, les promotions les conditions du
travail, la reconnaissance, le statut, l'intérêt des taches
réalisées... et les contributions qui comprennent la formation
détenue le niveau de compétence, les efforts réalisent les
performances, l'expérience professionnelle détenue.
Crie et Ladwein (2002), par la théorie
d'engagement au travail ils démontrent par une illustration que
l'attachement des individus à l'organisation dépend du
degré de satisfaction, ainsi une plus grande satisfaction au travail
sera associée à une plus faible intention de quitter. Certains
éléments de profil personne tels que l'âge, le sexe, le
niveau de scolarité, le statut hiérarchique, le secteur
d'activité et l'appartenance syndicale exerçant une influence
significative sur la satisfaction au travail influenceraient significativement
sur l'engagement
2 D. Crie et R. Ladwein, complaint letters and
commitment theory : an empirical approach in mail-order selling, journal of
targeting, measurement et analysis for marketing,11,1,45
Page | 7
organisationnel ainsi que sur l'intention de quitter. La
figure ci-après illustre la théorie de l'engagement au travail de
Crie et Ladwein (2002)2.
Figure 1 : Théorie de l'engagement au
travail
Satisfaction au travail (S.T)
Profit individuel
Intention de quitter (I.T)
Engagement organisationnel (E.O.)
Source : Dominique Ecrie et Richard Ladwein 2002
Le comportement de réclamation pourrait intervenir dans
la théorie de voice, la réclamation est une
réponse à une insatisfaction, et l'on distingue la
réclamation simple qui a pour objectif de communiquer son
insatisfaction, la recherche des repartions ; o, distingue également
boycott personnel ayant pour objectif de rompre toute relation. Nous
découvrons que lus le travailleur se sentira engagé dans
l'organisation, plus il aura tendance à réclamer.
Il existe une relation entre l'intensité de
l'insatisfaction et le type de réponse lié, ce comportement :
plus l'insatisfaction augmente plus le départ semble probable, plus les
réclamations verbales s'accroissent et plus la fidélité
diminue et à un niveau des seuils quand l'insatisfaction dépasse
un certain niveau, les travailleurs tendent de quitter l'organisation, pour une
insatisfaction faible, les travailleurs ne sont pas motivés pour partir.
Et si l'insatisfaction est d'ordre moyen, certains utiliserons la
réponse verbale pour tenter d'obtenir réparation. C'est
interaction qu'elle admet entre les trois aspects dans l'arrangement. Le
contexte, ce n'est pas seulement une barrière à l'action, mais
est essentiellement appliqué dans sa production (Brauweretal, 1997).
3.2 Revue de littérature empirique
SEBA NGOY (2012-2013) dans son mémoire
de licence en gestion des ressources humaines intitulé : « la
motivation du personnel et la réalisation des objectif d'une entreprise
minière » cas de la MCK 2012. Qui a démontré que la
motivation du personnel a un impact sur la
Page | 8
production et la réalisation des objectifs au sein de
cette entreprise dont l'encadrement des travailleurs ne doit pas être mis
à l'écart.
RAMDAS LIOMEZ (2007-2008) Dans son
étude dans une entreprise publique intitulé : « étude
de facteurs de motivation de l'employé : Qui considère la
motivation comme un facteur indispensable au bon fonctionnement de l'entreprise
comme une source efficace pour améliorer la compétence de
l'employé.
CAMILE ROY DUMESNIL(2016) « Les facteurs
influençant la satisfaction au travail et la performance du personnel en
contact en contexte touristique »
Son travail se concentre sur les facteurs influençant
la satisfaction au travail ainsi que la performance, des éléments
clés dans la gestion des ressources humaines. Il vise à
identifier les facteurs humains et 1' aspect organisationnel qui ont un impact
sur la satisfaction au travail et la performance. Pour ce faire, des
questionnaires ont été distribués à tout le
personnel en contact du Parc Safari et à leur gestionnaire. L'aspect
dyadique de cette recherche permet de saisir la perception du personnel en
contact et la façon dont les membres sont perçus par leur
gestionnaire. Des analyses de corrélations et de régression
linéaire ont été effectuées afin d'identifier les
facteurs qui influencent la satisfaction au travail et la performance. Ces
analyses ont permis de constater que la perception du soutien organisationnel
influence grandement la satisfaction au travail. Ce résultat permet
d'orienter les décisions des gestionnaires d'entreprises touristiques
afin de rendre leurs employés plus satisfaits dans leur travail et ainsi
profiter des bienfaits qui en découlent comme la qualité de la
relation avec la clientèle, l'intention de demeurer dans l'entreprise et
la recommandation en tant que bon employeur.
MBUYI LUVUA GRACE (2015-2016) Dans son
travail de fin de cycle en gestion des ressources humaines
dénommé : « la motivation des employés dans une
entreprise publique : cas de la SNCC 2016. Considère la motivation comme
l'élément clé de la réussite d'une entreprise. En
effet la ressource la plus important d'une organisation est son personnel.
BISIMWA NYANGE (2009-2010) qui tout au long
de ses recherches dans une entreprise publique dans son travail : «
l'incidence de la motivation des agents sur la maximisation des recettes dans
une entreprise publique : cas de la DGRAD/KATANGA 2004-2009. Considère
la motivation comme le point sur lequel il faudra penser pour amener les agents
à obéir aux ordres et maximiser selon le temps fixée car
c'est grâce à la motivation que l'homme se donne corps et esprit
pour réaliser l'objectif de lui.
Page | 9
Particularité de l'étude
Nous n'ignorons pas que cette même étude a
déjà été effectuée par d'autres chercheurs,
qui ont parlés de la motivation du personnel d'une manière
générale, la particularité de notre recherche se basera
sur la libéralisation des assurances qui a créé la
concurrence dans ce secteur, a-t-elle un impact positif ou négatif sur
la motivation du personnel a la SONAS.
4. Problématique de la recherche
SEM (2016-2017) définit la problématique comme
étant la construction d'un problème de recherche. C'est la
question qui donne au travail la structure, les concepts fondamentaux et les
idées générales qui inspirent l'analyse.
Pratiquement, comme le dit le professeur SEM, dans cette
partie de notre travail, il est question de formuler les principaux
repères théoriques de notre recherche. Cela nous conduit donc
à formuler notre question de recherche principale :
? Quelles sont les répercussions de la
libéralisation des assurances sur la motivation du personnel à la
SONAS ?
5. Hypothèses
Pinto et Grawitz (1964) définissent
'l'hypothèse'' comme étant des propositions des
réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de
l'étude formulées en termes tels que l'observation et l'analyse.
Pour ce qui est de notre étude, plusieurs causes peuvent être
données pour expliquer la problématique.
L'hypothèse étant une réponse provisoire
qui peut être affirmée ou infirmée, nous pouvons dire que,
la libéralisation du secteur d'assurance a des répercussions sur
la motivation du personnel a la SONAS, voici quelques répercutions :
- La démotivation au travail, - Les
irrégularités dans la paye, - Insuffisance salarial, -
L'insatisfaction au service.
L'objectif général de cette étude est
d'analyser les répercussions de la libération du secteur
d'assurance sur la motivation du personnel a la SONAS /DPI.
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Modèle explicatif
Figure 2 : modèle explicatif
Variable indépendante Variable
dépendante
La libéralisation du secteur d'assurance
La motivation du personnel a la SONAS
Source : notre conception basée sur la documentation
Tableau no 1 : Opérationnalisation des hypothèses
Variables
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Indicateurs
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Variable explicative
|
Existence d'autres sociétés d'assurance
|
La libéralisation du secteur d'assurance
|
La concurrence
|
La compétitivité créée par la
concurrence
|
Multiplicité des prix selon chaque compagnie
|
Crédibilité envers la clientèle
|
Qualité de service rendu aux
bénéficiaires
|
Variable expliquée
|
La démotivation du personnel
|
La motivation du personnel a la SONAS
|
L'irrégularité de la rémunération
|
L'insatisfaction du personnel
|
Manque de promotion
|
Source : notre documentation
6. Objectifs de la recherche
Nous nous sommes assigné deux objectifs pour notre
recherche qui porte sur la motivation du personnel à la SONAS
après la libéralisation du secteur d'assurance: Objectif
général et opérationnel de l'étude.
a. Objectif général
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b. objectif opérationnel de l'étude
Pour atteindre notre objectif général, nous
allons utiliser un questionnaire d'enquête qui est un ensemble des
questions que nous aurons à présenter à notre
échantillon que nous avons tiré.
7. Méthodologie de recherche
a. Méthode de collecte des
données
La réalisation d'un travail scientifique exige une
démarche méthodologique empruntée par le chercheur pour
arriver à atteindre les objectifs, le terme méthode se
définit comme une démarche rationnelle de l'esprit pour arriver
à la connaissance ou à la démonstration d'une
vérité. Il ne s'agit que d'un ensemble d'opérations
intellectuelles permettant d'analyser, de comprendre et d'expliquer la
réalité.
? Méthode d'enquête
La méthode d'enquête peut être
définie comme une méthode de recueil de données primaires
à partir d'un questionnaire administré à un
échantillon issu d'une population ciblé. Elle peut prendre
diverses formes telles que le sondage politique, un essai clinique, une
étude transversale.
Cette méthode nous sera utile, en nous permettant de
construire notre questionnaire d'enquête et de recueillir les
données qui seront exprimées sous une forme statistique
basées sur la motivation du personnel.
? Méthode descriptive
En nous servant de la définition de N'da Paul(2002)
« nous pouvons indiquer que la méthode descriptive consiste
à décrire, nommer ou caractériser un
phénomène, une situation ou un évènement de sorte
qu'il apparaisse familier »3. Cette méthode nous a
aidés dans la description du champ de travail et de notre unité
d'enquête pour mieux appréhender les différentes
réalités qui s'y trouvent.
3 N'da P., Méthodologie de la
recherche, de la problématique à la discussion des
résultats, Ed. Universitaires de Côte
d'Ivoire, Abidjan, 2002, p.19
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b. Techniques de collecte des données
V' L'entretien
Est une technique qui consiste aux jeux des questions et
réponses. Nous avons opté pour cette technique également
dans la mesure où qu'elle a été utilisée sous forme
des questions posées aux personnels de l'agence de la SONAS/DPI.
V' Technique d'échantillonnage
Dans le cadre de notre étude, nous avons utilisé
la technique d'échantillonnage probabiliste de sondage non exhaustif.
Selon Chirouze (2010), cette technique consiste à tirer
au sort l'échantillon dans la population à étudier en
donnant à chaque élément de celle-ci une
probabilité connue, non nulle, d'être
sélectionné.
V' La taille de l'échantillon
Certains chercheurs déterminent de façon
approximative la taille de l'échantillon dont ils ont besoin pour
réaliser leurs recherches, en fonction des intrants de temps et de
moyens matériels, financiers et humains dont ils disposent pour la
recherche.
L'agence DPI a en son sein 15 fonctionnaires, d'où 10
soit 67% de l'ensemble de l'effectif sont des hommes et 5 fonctionnaires soit
33% de l'ensemble de l'effectif sont des femmes. Etant donné le nombre
réduit d'agents disponibles à la SONAS suite à la
COVID-19, nous avions réussi à nous entretenir avec 11
fonctionnaires dont 3 femmes qui nous ont accepté et répondues
aux questions que nous leurs avons administré. Notre population
statistique ou la taille de notre échantillon est de 11
fonctionnaires.
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Méthodes et techniques d'analyse des
données
? Méthode analytique
La méthode analytique « consiste à
décomposer l'objet d'étude en allant du plus complexe au plus
simple. Cette méthode recherche le plus petit composant possible,
l'unité de base des phénomènes,
AKTOUF(1993)4
? Méthode quali-quantitative
Dans notre étude relative à la
libéralisation des assurances et la motivation du personnel nous pensons
que pour éviter de violer les exigences scientifiques
d'élaboration d'un travail scientifique, la collecte des données
nécessaires, leur analyse et la rédaction d'un travail doivent
être rendues possibles grâce à l'utilisation des outils de
recherche scientifiques à savoir les méthodes et les techniques.
Par cette dernière (méthodologie), l'observateur peut s'engager
davantage pour tenter de comprendre en profondeur la vie d'un groupe, il
s'intègre à ce dernier en participant à ses
activités, tout en s'efforçant de faire oublier son statut
(BERTIER, 2007). Pour cette étude nous faisons recours à la
méthode quali-quantitative.
? Méthode statistique
L'analyse statistique est celle qui s'effectuée pour
toutes les recherches axées sur l'étude des corrélations
entre phénomènes susceptibles d'être exprimés en
variables quantitatives. Dès lors, elle s'applique
généralement aux recherches menées dans une perspective
d'analyse causale et s'impose dans tous les cas où les données
sont recueillies à l'aide d'enquête par questionnaire. Cependant,
elle nous sera avantageuse à la précision et la rigueur du
dispositif méthodologique quant aux objectifs et à la puissance
des moyens informatiques ayant permis de manipuler très rapidement un
grand nombre de variables.
? L'analyse de contenu thématique des entretiens
(becker et murphy, 1998), est une analyse relative à un
thème, à une lecture analytique qui vise, par l'étude des
constantes thématiques et le retour des motifs à dégager
la cohérence d'un univers imaginaire et l'intention profonde d'un
écrivain. Idée sur laquelle porte une réflexion, une
oeuvre, ou autour desquels s'organise une action.
4AKTOUF O.,
Méthodologie des sciences sociales et approche qualitatives des
organisations, PUO, Québec 1993, p.23
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(Becker et murphy, 1998) l'outil de traitement des
données est un élément d'une activité
utilisée, comme moyen, comme instrument de dépouillement ou de
traitement des données récoltées jugées utiles et
susceptibles à l'accomplissement d'un travail scientifique. Dans le
cadre de ce présent travail, nous allons faire recours l'analyse
thématique pour traiter les données qualitatives.
c. Technique d'analyse des données ?
Technique documentaire
Elle est définit par le professeur Adrien Ngasha
MULUMBATI(1990) comme étant une technique qui consiste à
établir et à analyser les documents pour arriver à
déterminer les phénomènes dont les documents sont ou
portent des traces.5
Cette technique nous permettra d'être en contact direct
avec les ouvrages et les documents qui cadrent avec notre sujet d'étude
par un procédé de lecture.
8. Choix et intérêt
a. Choix du sujet
Selon le professeur Adrien NGASHA MULUMBATI(1990), le choix
d'un sujet, sa délimitation ainsi que l'intérêt qu'il
présente pour la recherche sont conditionnés par les facteurs
tels que la formation intellectuelle et des motivations profondes qui
préoccupent les chercheurs dans un domaine précis. Voilà
pourquoi nous avons été motivés :
? Par le souci d'élargir nos connaissances dans le
domaine de ressources humaines plus particulièrement sur la motivation
du personnel.
? Par le souci de con&tribuer à la recherche des
solutions pouvant améliorer la situation de la motivation du
personnel.
b. Intérêt du sujet
L'intérêt est dicté par deux mobile dit
W.BECKER(2004) l'un social et l'autre strictement scientifique6.
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? En termes d'intérêt social :
La société congolaise en général
et celle du haut-Katanga en particulier est caractérisée par un
taux élevé d'analphabétisme. Ce phénomène
empêche les membres de ladite société de comprendre les
grandes théories rudimentaires qui alimentent la question de nos
recherches.
En effet, il nous revient de permette aux membres de la
société de comprendre en termes simples et claire l'essentiel de
notre question de recherche.
? En termes d'intérêt scientifique
:
La présente investigation devra fournir aux chercheurs
et à tous ceux intéressés, un arsenal des données
et/ou d'informations utiles à des fins multiples. Elle constituera en
outre un ajout à la théorie déjà existante à
ce sujet. C'est bien là un volet de l'intérêt social et
scientifique de notre travail.
9. La délimitation du sujet ? Du point de
vue spatial :
Cette étude sera menée au sein de la
société nationale d'assurance précisément dans
l'agence de la direction provinciale de l'impôt SONAS/DPI LUBUMBASHI
situé au numéro 1822 de l'avenue Sendwe dans la commune
Lubumbashi, en face de l'hôpital Sendwe.
? Du point de vue temporel
Notre recherche s'étend sur une période d'une
année, soit nous considérons plus particulièrement la
période 2019. La période a la quelle a eu la
libéralisation effective du secteur d'assurance.
6W. BECKER, Recherche scientifique :
théorie et pratique, éd. PUL. Lubumbashi 2004
p7
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10. Subdivision du travail
Hormis l?introduction et la conclusion notre travail comportera
trois chapitres :
? Chapitre 1. Cadre conceptuel et présentation du champ
empirique ? Chapitre 2. Cadre théorique de la recherche
? Chapitre 3. Traitement des données et discussion des
résultats
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CHAPITRE I CADRE CONCEPTUEL ET PRESENTATION DU CHAMP
EMPIRIQUE
SECTION I CADRE CONCEPTUEL
Dans l'élaboration d'un travail scientifique, il est
important d'évoquer avant tout propos, le cadre conceptuel et
théorique. Car chaque discipline dispose d'une terminologie qui lui est
propre et qui lui permet d'appréhender son objet d'étude selon
ses spécificités. Par ailleurs, la signification des concepts
peut variée d'un auteur a un autres. C'est dans cette optique que nous
allons définir ici les concepts de base et connexes tel qu'ils seront
utilisés tout au long de notre travail.
I.1.2 DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE
La saisie des concepts est très importante tant pour la
clarté de l'exposé que pour la fixation de l'optique dans
laquelle nous entendons aborder ce sujet, cela nous permet d'éviter leur
erreurs d'interprétation, donc toues les équivoques
éventuelles. C'est ainsi que chaque concept est important dans le sens
approximativement avec l'objet de notre étude. De ce fait, nous voulons
aider le lecteur du présent travail à s'imprégner de la
véritable portée de nos réflexions. Ces concepts sont
repris ci-dessous :
a. L'Assurance
L'assurance est une opération par laquelle une partie,
l'assuré se fait promettre, moyennant une rémunération
(prime ou cotisation), pour lui ou pour un tiers en cas de réalisation
d'un risque, une prestation par une personne, l'assureur, qui prenant en charge
un ensemble de risques, les compense conformément aux lois statistiques.
L'assurance est techniquement une opération par laquelle un assureur
organise en mutualité une multitude d'assurés exposés
à la réalisation des certains risques et indemnise ceux d'entre
eux qui subissent un sinistre grâce à la masse commune et
moyennant des primes collectées (cotisations) (LWAMBA, 2019). Les
assurances en soi constituent des opérations financières et
commerciales basées sur la dispersion des risques et la garantie d'une
indemnisation en cas de survenance d'un risque assuré. Au-delà de
leurs aspects purement techniques, elles constituent un facteur
nécessaire de sécurité dans le déroulement de
transactions quant aux commerçants, aux personnes comme aux biens
transportés et aux tiers. C'est un bien de
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consommation de première nécessité qui
permet aux commerçant, industriels, hommes d'affaires et à tout
homme d'entreprendre des opérations qui ne sont pas exemptés des
risques mais dont la réalisation leur est bénéfique.
(LWAMBA, 2019)
b. La libéralisation
La libéralisation est un ensemble des mesures tendant
à faciliter le développement des échanges. Il s'agit d'un
système économique décrivant du libéralisme, qui
est un contrat d'idées, qui tend à instaurer politique et
économique laissant une plus large part à la liberté
individuelle. La libéralisation est un processus contrôlé
par l'Etat, qui aboutit à l'ouverture pure et simple d'un marché
(qui était jadis monopolisé), a beaucoup d'autres
opérateurs pour la vente des mêmes produits avec une large
possibilité de diversification, provoquant la concurrence loyale. La
libéralisation des services publics se caractérise donc par
l'ouverture à la concurrence, plus ou moins grande selon le degré
de cette libéralisation. Celle-ci diffère de la privatisation car
cette dernière désigne la vente par l'Etat au secteur
privé de tout ou partie (c'est alors une privatisation partielle) d'un
capital d'une entreprise publique.
c. Performance
Il existe plusieurs types de performance, raison pour laquelle
le tableau qui suit présente seulement les définitions qui nous
importent dans ce travail parlant sur la motivation du personnel qui est l'un
de facteur phare de la performance. La performance implique pour une entreprise
un suivi régulier des résultats obtenus afin de permettre au
management de l'optimiser. Lorsqu'il s'agit de la performance d'un titre
financier, celle-ci peut être analysée par rapport au taux de
rendement obtenue, mais aussi, en fonction de la valorisation du capital
(Mataf, 2019)
Tableau no2 : Définition du concept
Performance
Concepts
|
Auteurs
|
Définitions
|
Performance
|
Olivier M. (2009)
|
La Performance renvoi aux résultats obtenus par une
entreprise au sein de son environnement concurrentiel,
lui permettant d'augmenter sa compétitivité,
sa rentabilité, ainsi que sa capacité à influencer les
autres.
|
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|
Lapenu (2004)
|
|
Performance
|
|
Par contre, La performance économique désigne
le
|
économique
|
|
niveau quantitatif et qualitatif des résultats obtenus
par une entreprise en matière de climat social, comme le bien-être
au travail des différentes catégories de salariés et le
comportement des dirigeants et des cadres à l'égard de leurs
subordonnés.
|
Source : notre documentation
d. La motivation
1. Définitions de la motivation
Le concept de motivation comme objet de recherche
apparaît pour la première fois, semble-t-il, dans les travaux des
psychologues Tolman (1932) et Lewin (1936). De façon classique.
De manière plus simple, la motivation consiste à
dire qu'il s'agit d'un comportement actif orienté vers un but :
· Ce qui incite la personne à agir (besoin) ;
· Caractère dynamique (action) ; · Ce qui soutient
l'action en cours (but).
Pour les spécialistes de la question, on retient que
selon Bertrand Poulet, la motivation peut être définie simplement
comme « ce qui fait agir un individu pour un mobile ». Quant à
Wood Man, il propose une définition plus explicite du concept ; «
le terme motivation sert à désigner les forces qui agissent sur
une personne ou en elle-même, pour la pousser à se conduire d'une
manière spécifique, orienté vers un objectif ».
Selon BERGERONS Louis en 1986 : « La motivation est comme
une force intérieure, poussant l'homme à agir dans le sens des
objectifs organisationnels, tel qu'il le perçoit. Il s'agit donc d'une
optimisation de l'effort vers un but précis et non d'une simple
dépense énergie.
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Selon Claude LEVY-LEBOYER la motivation peut être
décomposée en 3 étapes qui se définissent dans le
cadre des actions visant la poursuite d'un résultat donné, donc
d'une performance :
+ Le choix de l'objectif ou encore l'acceptation par
l'individu d'un objectif qui lui est assigné ;
+ La décision, souvent implicite qui concerne
l'intensité de l'effort que cet individu va consacrer à atteindre
cet objectif ;
+ La persévérance dans l'effort au fur et
à mesure qu'il se déroule et en fonction des retours
d'information sur ses résultats par rapport à l'objectif à
atteindre.
Selon RICHARD et Déci en 1975 : « la motivation
est l'ensemble des éléments qui permettent à un individu
d'adopter un comportement efficace en entreprise, ce dernier s »engage
alors de manière totale, volontaire et naturelle dans la
réalisation de ses taches. Véritable enjeu du monde de
l'entreprise, aux côtés d'autres motivations plus ou moins proche,
comme l'épanouissement personnel au travail, la motivation des
salariés joue un rôle déterminant dans l'efficacité
d'une entreprise et donc son développement économique.
Selon Pierre LEVASSEUR : « la motivation est
l'état d'une personne qui choisit de faire un effort en vue d'accomplir
une tache, puis choisit de fournir une certaine quantité d'efforts
pendant un certain temps ».
Il existe ainsi une pléthore de définitions de
la motivation au travail ; mais de l'analyse des définitions ci-dessus
énoncées, il ressort les éléments qui suivent :
+ L'existence des « besoins » : l'individu est
spontanément motivé, c'est-à-dire qu'il ressent
fondamentalement des besoins qu'il cherche à satisfaire. Ces besoins
physiologiques (qui agissent sur la personne) et psychologiques (qui agissent
en lui-même) sont donc les raisons qui induisent l'action de l'individu
;
+ L'existence des « objectifs » : il n'y a pas
d'individu motivé en soi, il n'y a que celui motivé pour quelque
chose ou pour un « mobile ». Cela signifie que l'action
engagée par le besoin de l'individu est toujours dirigée vers
l'atteinte d'un objectif ;
+ La motivation est un phénomène personnel :
dans les différentes définitions ci-dessus citées, on
remarque l'emploi au singulier des termes « individu », «
personne ». Etant donné que tous les hommes n'ont pas
forcément les mêmes problèmes et ne ressentent pas le
même problème de la même manière, ils ne peuvent ni
avoir des besoins
? La motivation intrinsèque aux
stimulations : ici les salariées sont motivé grâce à
la
sensation forte qu'il éprouve dans ses activités
professionnelle ;
Page | 21
identiques, ni ressentir le même besoin avec la même
intensité. Les besoins étant alors individuels, il va de soi que
la motivation soit aussi individuelle ;
Prenons l'exemple des athlètes qui veulent faire partie de
l'équipe de leur pays, leur travail commence pendant de longues
années avant d'y parvenir.
La motivation comporte donc un choix à la base. Et ce
choix détermine les actions et leur durée.
La motivation ne peut pas être mesurée directement.
Il faut donc l'inférer à partir d'observations quantifiables de
l'organisme. Il y a principalement trois possibilités pour mesurer le
« quoi » et le « comment » du comportement :
V' Observation du comportement : par exemple, la durée
d'un comportement.
V' Mesure des indicateurs physiologiques : l'activité du
coeur pendant le comportement. V' Questionnaires : poser des questions sur la
raison d'un comportement.
Toutes les méthodes doivent suivre les principes de
l'objectivité de la recherche.
2. Les sources de la motivation
Etre motivé, c'est essentiellement avoir un objectif,
décidé de faire un effort pour l'atteindre et
persévérer dans cet effort jusqu'à ce que le but soit
atteint. En effet, il existe deux sources de motivation :
? La motivation intrinsèque : La
motivation intrinsèque signifie que l'on pratique une activité
pour le plaisir et la satisfaction que l'on en retire. Une personne est
intrinsèquement motivée lorsqu'elle effectue des activités
volontairement et par intérêt pour l'activité
elle-même sans attendre de récompense ni chercher à
éviter un quelconque sentiment de culpabilité.
Selon (Richard M. Ryan et Edward L. Déci, en 2000)
Disent qu'il existe trois sortes de motivation intrinsèque :
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? La motivation intrinsèque à la reconnaissance
: ici l'individu effectue ses activités pour
le plaisir d'apprendre de nouvelles choses ;
? La motivation intrinsèque à l'accomplissement
: ici l'individu a le sentiment de relever les défis.
La motivation intrinsèque provient donc de
l'intérieur de l'être humain. Les sources intrinsèques sont
: les valeurs, les besoins, et les croyances. Son but est d'être le
meilleur.
? La motivation extrinsèque : La
motivation extrinsèque provient de l'extérieur de l'être
humain, elle se définit comme suit ; le sujet agit dans l'intention
d'obtenir une conséquence qui se trouve en dehors de l'activité
même ; par exemple, recevoir une récompense, éviter de se
sentir coupable, gagner l'approbation sont des motivations
extrinsèques.
Selon ses trois auteurs (Richard M. Ryan et Edward en 2000),
il existe différents formes de motivation intrinsèque :
? La régulation externe : le comportement dépend
de récompenses matérielles ou de
sanctions placées sous le contrôle d'autrui ;
? La régulation introjectée : l'individu
intériorise les contraintes qui étaient, à
l'origine externe. On a donc un début, internalisation de pressions
externes, sans que l'on peut parler d'autodétermination ;
? La régulation par identification : dans cette
situation le comportement devient valorisé par l'individu et le
perçoit comme choisi.
Les sources de la motivation extrinsèques sont :
l'environnement lié aux conditions de travail, les règles et les
normes présentes dans l'organisation.
Aujourd'hui, ces deux sources de motivation doivent être
combinées. Si l'on prend le cas d'une personne qui peut être
motivée par des sources intrinsèques (elle aime son travail, se
sent valorisée), en changeant certaines conditions extrinsèques
comme le milieu de travail, on peut modifier son niveau de motivation.
Cependant, plusieurs recherches disent que les
récompenses ou toute autre forme de motivation extrinsèque «
tuent » la motivation intrinsèque. Il ne faut pas pour autant
arrêter de donner des récompenses, mais simplement faire attention
de ne pas diminuer la
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motivation intrinsèque en donnant des bonbons à
quelqu'un qui n'en a pas besoin pour accomplir ce qu'il aurait accompli sans
aucune autre forme de récompense.
3. Processus de la motivation
Le processus de motivation est définit comme un besoin qui
se fait sentir et crée une tension, une action se crée donc pour
diminuer la tension.
Quand l'action atteint son but, le besoin est satisfait et la
tension est réduite.
Figure no 3 : processus de motivation
|
Tension réduite
|
Besoin insatisfait
|
|
|
|
Tension
|
Besoin satisfait
|
Action désorienté vers un objectif
Objectif atteint
Source : Processus de motivation : BERGERON,
J-L, CONTE, N JACQUES, J, BELANGER « les aspects humains de l'organisation
». Boucherville, GAETAN MORIN Editeur, 1979, p 104
4. Quelques théories sur la motivation
? Satisfaire les besoins pour motiver A. La
théorie des besoins de Maslow
En 1943, Abraham Maslow publie sa théorie selon laquelle
tout individu au travail ressent des besoins qui sont sources de motivation. Il
propose l'existence de besoins répartis en cinq catégories, qu'il
est possible de hiérarchiser et de classer dans une pyramide : - Les
besoins physiologiques : le premier niveau, le plus basique. Ces besoins
peuvent être satisfaits par l'intermédiaire de la
rémunération.
- Les besoins de sécurité (économique,
psychologique, physique) qui peuvent être satisfaits notamment en
développant l'employabilité des individus.
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- Les besoins de sociabilité (appartenance,
communication). Ils peuvent être satisfaits par un développement
du sentiment d'appartenance, notamment par la culture d'entreprise, la
communication interne, les groupes de projet, les activités
sociales...
- Les besoins de reconnaissance (estime,
considération). Ils peuvent trouver écho à travers les
systèmes de rémunération, l'implication des individus, le
management participatif, l'empowerment des individus...
- Les besoins d'accomplissement. Ils peuvent être
satisfaits par le développement personnel (formation,
carrière...) et l'empowerment qui permettent à l'individu de se
sentir utile et compétent.
B. La théorie ERG d'Alderfer
La théorie de Maslow a été relativement
peu vérifiée dans la réalité, principalement
à cause de la structure très hiérarchisée des
besoins. En réponse, Alderfer (1969) propose une théorie des
besoins moins dogmatique dans la hiérarchie mais qui stipule
également que c'est la sensation de besoin qui motive l'individu au
travail. Alderfer recense trois types de besoins :
- Les besoins d'Existence. Ce sont les besoins primaires,
physiques.
- Les besoins de sociabilité (Relatedness).
Ce sont les besoins de relations interpersonnelles.
- Les besoins de développement (Growth). Ce
sont les besoins de création, de réalisations significatives,
d'utilisation et d'amélioration des compétences.
Alderfer n'impose pas de hiérarchie dans l'apparition
des besoins même si on constate une certaine progression dans leur
développement. Toutefois, son modèle résiste mieux que
celui de Maslow à l'épreuve des faits étant donné
qu'il est moins strict dans sa structure.
C. La théorie des besoins de McClelland
Toujours dans l'optique selon laquelle c'est la volonté
de satisfaction d'un besoin qui motive les individus, McClelland a
proposé en 1961 sa théorie selon laquelle un des trois besoins
qu'il a recensés prédomine chez chaque individu et influe sur sa
motivation. McClelland propose trois catégories de besoin, sans aucune
hiérarchie :
- Le besoin d'affiliation : C'est le besoin de s'associer
à d'autres personnes.
- Le besoin d'accomplissement : C'est le besoin de relever des
défis, d'atteindre des objectifs. - Le besoin de puissance : C'est le
besoin d'avoir de l'influence sur ses pairs, d'être capable de les
motiver vers un objectif précis.
La personnalité de chaque individu est marquée
par la prédominance d'un des trois besoins qui sera la force motrice qui
influera sur ses comportements.
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? Rendre le travail plus intéressant pour motiver
D. La théorie bi-factorielle d'Herzberg
Suite à une vaste étude qualitative, Frederick
Herzberg et ses collaborateurs proposent en 1959 de distinguer les facteurs
susceptibles de générer de la satisfaction au travail de ceux
qui, au mieux, peuvent conduire à l'absence d'insatisfaction au travail.
Auparavant, on classait les facteurs sur un axe unique allant d'insatisfaction
à satisfaction. Herzberg distingue donc : « Les facteurs
situés sur l'axe de la satisfaction. Ils sont également
appelés motivateurs. On retrouve les accomplissements et leur
reconnaissance, le travail en lui-même, les responsabilités, le
développement personnel» Les facteurs situés sur l'axe de
l'insatisfaction. Herzberg les appelle également facteurs
d'hygiène ou d'ambiance. On recense la rémunération, les
conditions de travail, les relations dans l'entreprise (supérieur,
collègues)...
Selon Herzberg, si on veut motiver les individus au travail,
il faut jouer sur les facteurs de satisfaction (facteurs motivateurs). Ce sont
les facteurs relatifs au contenu du travail : la réussite, la
considération, l'autonomie, les responsabilités, l'avancement. Il
propose donc le concept d'enrichissement du travail avec une double
intervention sur le contenu du travail :
« L'élargissement horizontal du travail. Il
consiste à confier davantage de tâches à l'individu mais
également à ce que celles-ci soient plus variées. La
polyvalence, la flexibilité qualitative, le travail en équipe ou
en groupe de projet sont des réponses appropriées ».
L'étendue des tâches ou l'enrichissement vertical du travail. Il
consiste à déléguer à l'individu un niveau plus
élevé d'autonomie et de responsabilités dans son travail,
quel que soit son niveau hiérarchique. Il faut toutefois rappeler
qu'Herzberg a été fréquemment critiqué car il
« confond » la motivation au travail avec la satisfaction au travail,
dont la définition admise est de désigner « un état
émotionnel agréable ou positif résultant de
l'évaluation faite par une personne de son travail ou de ses
expériences au travail » (Locke, 1976, p.1300).
E. La théorie des caractéristiques du travail
d'Hackman et Oldham
Dans la lignée d'Herzberg qui encourage à agir
sur le contenu du travail pour motiver l'individu, Hackman et Oldham (1976,
1980) proposent le modèle des caractéristiques du travail. Ils
identifient cinq caractéristiques du travail qui déterminent ce
qu'ils appellent le Potentiel de Motivation d'un Emploi (PME), qu'il convient
de maximiser : « La variété des compétences
nécessaires pour occuper cet emploi ; » L'identité de la
tâche :
Page | 26
plus un emploi est segmenté en tâches
opérationnelles, moins l'identité de chacune de ces tâches
est grande ;
- L'importance de la tâche, qui désigne l'impact du
travail réalisé pour l'entreprise ;
- L'autonomie qui renvoie au sentiment de
responsabilité ressenti par le salarié dans la réalisation
de ses tâches ;
- Le feed-back qui rappelle le besoin qu'à l'individu
d'être informé sur les conséquences de ses
réalisations, sur ses résultats.
Le potentiel de motivation d'un emploi sera donc fonction de ces
cinq caractéristiques.
? L'application managériale des théories
centrées sur le contenu du travail se trouve dans l'incitation
à agir sur le contenu du travail, en donnant aux individus des missions
plus épanouissantes, plus valorisantes et moins mécaniques leur
permettant de déployer davantage de compétences et de ne pas
être démotivés par un travail routinier dont ils ne
perçoivent pas la finalité et sur lequel on ne leur prodigue
aucun retour.
? Motiver en fixant des objectifs
F. La théorie de la fixation des objectifs
La théorie de la fixation des objectifs a
été énoncée par Locke en 1968 puis
reprise plusieurs fois par la suite. Elle stipule que la
motivation au travail d'un individu sera
plus importante si des objectifs lui sont fixés.
Selon Locke et afin d'optimiser son efficacité, un
objectif doit revêtir plusieurs aspects :
- Être clair et précis, spécifique (cela
facilite son atteinte) ;
- Être difficile mais réaliste (il constitue alors
un défi motivant) ;
- Être accompagné d'un feed-back quant à son
atteinte ;
- Être accompagné d'un soutien pour l'atteindre ;
- Avoir été établi en faisant participer
tous les collaborateurs impliqués ;
- Être accompagné de récompenses lors de son
atteinte.
Pour Locke, la difficulté de l'objectif renforce le
niveau d'effort fourni et la
persistance de celui-ci. En outre, si l'objectif est
spécifique, il permet de concentrer l'attention
et les efforts de l'individu, ce qui lui permet de
développer des stratégies afin d'optimiser son
travail. L'individu guidé par un objectif est ainsi plus
performant qu'un individu livré à lui-
même.
Il convient de rappeler que la théorie des objectifs
connaît des limites notamment :
- Si l'objectif est trop difficile à atteindre, certaines
personnes risquent de se démotiver.
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- Les individus qui n'ont pas un fort besoin de
réalisation ou d'accomplissement seront moins motivés par la
fixation d'objectifs que les autres. - Plus une tâche est complexe et
plus elle
demande d'interactions entre individus, moins la fixation
d'objectifs sera efficace.
- La simple fixation d'objectifs ne suffit pas à motiver
les individus, il faut pour cela qu'ils soient engagés, impliqués
dans l'objectif.
SECTION II PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE
D'INVESTIGATION
Etant donné que la SONAS/DPI oeuvrant dans la Ville de
Lubumbashi dépend de la SONAS provinciale, nous voulons ici,
présenter sa situation géographique, son historique, ses
missions, ses objectifs et son mode de fonctionnement.
1. Dénomination, historique et objet social de la
SONAS
1.1. Dénomination
Créée par l'ordonnance loi no66/622 du 23
novembre 1996 d'une entreprise d'Etat dénommée, la
société nationale d'assurance, en sigle SONAS. Cette entreprise
acquiert du pouvoir public un monopole du marché des assurances en vertu
de l'ordonnance loi no 67/240 du 02 juin 1967 par conséquent, toutes les
sociétés étrangères qui fonctionnaient au pays
entant qu'assureurs (Charles le jeune, IMMOAF) devenaient de simples courtiers
de la SONAS.
Actuellement la SONAS est régie par l'ordonnance loi
n°78/002 du 26 janvier 1978 portant statut d'une entreprise publique
dénommée Société Nationale d'Assurance. Cette
dernière est le premier organisme à avoir porté le titre
de société d'Etat.
1.2. Historique
1.2.1. Historique des assurances et de la SONAS
La naissance du besoin d'assurance, comme conçu
aujourd'hui était exclue dans la société primitive
à organisation familiale ou tribale. Car, la solidarité dans ces
groupes sociaux garantissait la sécurité de tous les membres. Il
faudra attendre le relâchement des liens familiaux ou tribaux et l'essor
de l'individualisme pour voir germer l'idée d'assurance. Les
premières assurances naquirent sous la forme d'assurance maritime, ce
fut la conséquence de l'expansion du commerce maritime dans les faits
italiens de la méditerranée (Florence-15 Gene) cette assurance
s'est rependue ensuite en Espagne, au Portugal et dans les pays nordiques.
L'assurance terrestre date du XVIIe siècle. Elle apparut en Angleterre
sous la forme d'assurance contre incendie, conséquence du grand incendie
de Londres en 1666 qui détruisit 13.000 maisons dans 400 rues en 4
jours. Au XXe siècle, l'assurance se développe
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remarquablement : des branches pratiquées dans le
passé progressent fortement et des nouvelles formes d'assurance
naissent. Exemple : l'assurance contre le vol contre la grêle, contre la
moralité des animaux, contre le risques de guerre, contre les bris des
machines, assurance aérienne, assurance des responsabilités et
tant d'autre branches l'assurance se développe remarquablement : des
branches pratiquées dans le passé progressent fortement et des
nouvelles formes d'assurance naissent. Exemple : l'assurance contre le vol
contre la grêle, contre la moralité des animaux, contre les
risques de guerre, contre le bris des machines, assurance aérienne,
assurance de responsabilité et tant d'autres branches.
1.3. Evolution historique de la SONAS
L'assurance a été rependue en Afrique par les
colonisateurs comme fût le cas d'Europe par les Italiens. En
république démocratique du Congo par les belges (les
colonisateurs). Les 1ères années l'indépendance du Congo,
l'assurance fut pour le Congo produit d'importation. Ces assurances
étaient contractées par l'intermédiaire des courtiers
auprès des sociétés d'assurance étrangères.
C'est à la création de SONAS que la population congolaise a connu
l'assurance, sauf quelques évolués avaient les moyens pour
souscrire la police d'assurance avant l'indépendance. Seuls les
étrangers pouvaient s'assurer auprès des compagnies d'assurance
de leurs pays d'origine représentées au Congo soit par des agents
généraux ou par des courtiers tous les courtiers des
sociétés étrangères étaient organisés
dans une structure économique répondant aux aspirations
coloniales de l'époque. Au Congo, de 1960 à 1965 le secteur
d'assurance échappait au contrôle des pouvoirs publics.
C'est à partir de 1965, avec la stabilité
politique et l'ordre étant rétablit, il a été
possible de concevoir un programme de redressement économique dont le
but était d'assurer l'assainissement des finances publiques, la
stabilisation des prix ultérieurs et le redressement de la SONAS.
1.4. Objet de la SONAS
L'objet de la SONAS consiste à assurer toutes les
opérations d'assurance, de coassurance, de réassurance, de
gestion immobilière, ainsi que les opérations financières
et d'investissements qui s'y rattachent.
En résumé, l'action de la SONAS est d'assurer la
sécurité contre les risques éventuels sur
l'économie congolaise, sur les patrimoines nationaux, et les
intérêts individuels, cette sécurité permet à
toute personne ayant souscrit la police d'assurance, de vivre sans crainte en
cas de sinistre. L'action de la SONAS repose essentiellement sur les objets
clés suivant :
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A) Dès à l'échelle de la population, le
besoin de garantie de son fonctionnement ou
moyen d'assurance ; B) Confier au congolais, dans le souci du
contrôle de l'économie nationale, la gestion de l'exploitation du
marché des assurances et des immobilières ; C) Procéder
à l'accroissement de l'économie nationale en faisant usage
à l'épargne par l'exploitation des assurances ; D) Créer
à court terme et à moyen terme un générateur des
ressources de l'Etat.
2. LA SITUATION GLOBALE DU MARCHE DES
ASSURANCES
La République Démocratique du Congo, constitue
un vaste marché en termes d'assurances. Ce marché, très
prospère durant la période coloniale, ne semble plus fonctionner
normalement et à perfection. Et bien de reproches sont adressées
à la société nationale d'assurances. Certaines sont
globales et générales alors que d'autres sont techniques.
2.1. Dysfonctionnement du marché
d'assurances
Il y a des caractéristiques inhérentes aux
marchés des assurances dans les pays du tiers monde, tiers monde
constitué des pays sous-développés et à faible
revenu. Parmi les raisons qui font que l'assurance n'est pas très
développée dans le tiers monde en général et en RDC
en particulier, on peut citer entre autres avant de les passer rapidement en
revue, l'existence de la famille agnatique, la résistance à
pratiquer l'épargne, le niveau de vie peut élever, les manque
d'informations, des objections des principe ainsi que des codes
d'investissement très laxistes qui ne permettent pas un contrôle
rigoureux de sociétés étrangères.
En effet, la notion de la famille est très forte en
Afrique en général et en RD Congo en particulier. Quand le sens
de la famille est à ce point, chaque individu y trouve certaine
tranquillité en ce qui concerne son avenir, celle de ses enfants et de
sa femme. Cette solidarité n'est pas la même parfois si pas
souvent contraignante. Il s'agit d'une contrainte sociale qui oblige non pas
juridiquement mais tout à fait socialement chaque individu envers
l'autre membre de son clan. Les liens entre les collatéraux et envers
les ascendants et les descendants sont très serrés. En somme, la
solidarité assure la solidarité du groupe et personne ne peut s'y
soustraire. Chaque membre a des droits et des obligations à
l'égard de sa famille et en cas de besoins, c'est elle qui intervient
(LWAMBA, 2019).
Bien plus, trop peu des gens sont informés de
l'intérêt et de l'utilité des assurances ainsi que des
possibilités qui leur sont offertes. Aussi trouvent-ils inopportune de
parier un risque probable à venir. En outre, le simple fait
dépenser à un risque pousse les gens
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à croire qu'on veut le précipiter. Il peut donc
leur arriver de refuser le dommage-intérêt verset à titre
d'indemnisation pour la perte des membres utile dit à la faute d'un
tiers ou le versement du capital prévus en cas de décès.
Ces prestations sont considérées comme étant immorales
dès lors qu'on peut y voir une main noire (LWAMBA, 2019).
2.2. Les raisons de libéralisation du secteur
d'assurance
L'apport majeur de la libéralisation du secteur
d'assurances est de le soustraire du champ unique des entreprises publiques
avec toutes ses exigences exorbitantes du Droit commun. Relevant alors d'un
domaine mixte avec des règles de jeu préétablies, l'Etat
Congolais peut alors renforcer le contrôle car les privés sont
plus faciles à gérer que les publics. La mise au point d'une
commission spécialisée devant se charger du contrôle de ce
secteur serait alors nécessaire pour surveiller la concurrence car une
concurrence illimitée tue la concurrence, aussi le faible finit par
s'éliminer. Ce qui nous pousse à parler de l'apport
négatif majeur qui est le manque de contrôle qui engendrerait une
concurrence libre, la clientèle appartenant à celui qui sait la
capter et la conserver, les assureurs malhonnêtes peuvent alors s'en
servir pour se faire des montants faramineux et se sauver.
La création de l'emploi, l'instruction des
assurés sur leurs droits et obligations du fait de la
compétition, le déclin du dirigisme contractuel renforcé,
le renforcement du pouvoir judiciaire et tant d'autres avantages ne sont pas en
reste.
2.3. Les avantages de la libéralisation du
secteur d'assurance
Les assurances-vie en RDC sont soumises à un
régime de monopole par l'Etat, mais dans le cadre de ce travail et au
regard de défis à relever, la libéralisation de ce
sous-secteur doit permettre la création d'un esprit de
compétitivité entre différentes compagnies. Chacune
d'entre elles, devra pour sa survie faire le meilleur d'elle-même afin de
fournir des meilleures prestations tant au niveau du personnel du cadre
environnement du travail que de celui de la clientèle. La
présence de plusieurs compagnies d'assurances-vie doit concourir non
seulement à l'accroissement des provisions mathématiques mais
également à l'amélioration de la qualité de la
prestation. Cette dernière, devra susciter l'engouement de la population
à souscrire d'avantage car en cas du sinistre, l'assureur s'acquitte
normalement de ses obligations. Sa crédibilité en dépend
dans cet environnement où plusieurs compagnies se font concurrence et
chacune ayant besoin de la clientèle de l'autre pour sa vie. Donc la
libéralisation de ce sous-secteur peut favoriser l'émulation
à la hauteur des enjeux.
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2.4. Les inconvénients de la
libéralisation
Perte de la clientèle et pléthore d'agents ou
sureffectif, baisse des recettes, perte de crédibilité, beaucoup
des compagnies concurrentes.
2.5. Analyse SWOT de la SONAS/ DPI
La matrice SWOT fournit les informations en vue d'affectation
des ressources et des capacités dans un environnement concurrentiel,
dans lequel l'organisation opère. Le modèle peut être
utilisé comme un instrument pour inventer et choisir la stratégie
et est également applicable dans n'importe quelle situation de prise de
décisions, l'objectif désirable étant clairement
défini (MUSEWA, 2014)
Tableau no3 : La matrice SWOT
Forces
|
Faiblesses
|
- La couverture d'une grande partie d'assurance automobile
à Lubumbashi
- L'agence est fréquentée par des clients
fidèles
|
- Couverture des assurances automobiles provinciales seulement
;
- Non-respect d'indemnisation en cas de sinistre (dans le
délai prévu)
- La crédibilité est réduite
|
Opportunités
|
Menaces
|
- Il y aura diversité des assurances dans les jours
à venir ;
- la restructuration par des nouvelles formations pour
affronter la concurrence ;
- La transparence financière issue de rapports
rédigés à chaque trimestre
|
- Avec la libéralisation du secteur
d'assurances, les nouvelles compagnies
d'assurances de renommée internationale même,
deviennent nombreuses dans le pays
et province du Haut-Katanga, qui va constituer une perte de
certains clients de la SONAS
|
Source : notre conception sur base des informations fournies
La première étape de cette matrice est
l'identification des Forces (Strengths =S), les Faiblesses (Weaknesses =W), les
Opportunités (Opportunities = O), les Atouts et les Menaces (Threats
=T). L'analyse de l'environnement interne et externe fait partie
intégrante de ce processus. (MUSEWA, 2014)
2.6. Analyse PESTEL DE LA SONAS
L'analyse PESTEL (Politique, Economique, Sociologique,
Technologique, Ecologique, Légale) est un outil d'analyse
stratégique de l'entreprise, dont l'objectif est d'encourager les
créateurs d'entreprise à adopter une démarche globale pour
construire la stratégie de leur future entreprise pendant la
rédaction de leur business plan.
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Définition de l'analyse PESTEL
L'analyse PESTEL permet de surveiller les risques et les
opportunités que pourraient rencontrer l'entreprise et son
marché. La particularité de cette matrice est sa vision globale
de l'environnement. Elle met en avant six grands acteurs, qui forment son
acronyme : Politique, Economique, Socioculturel, Technologique, Ecologique et
Légal. (Manktelow, 1995)
Les 6 composantes de l'analyse PESTEL à la
SONAS
L'environnement Politique : intervient
à deux niveaux : national par l'intermédiaire des
décisions prises par le gouvernement en place (politique fiscale,
subvention) et international avec les décisions prises par le consensus
de plusieurs nations (politique monétaire). Dans le cas de la
Société nationale des Assurances, il s'agit d'une organisation
paraétatique profitant du privilège du pouvoir public et ayant
bénéficié du monopole sur le marché des assurances
jusqu'à dernièrement. Cependant, elle n'est pas
épargnée comme toutes les institutions dépendant du
pouvoir public des défaillances politiques que connait notre pays de
façon général.
L'environnement Economique : comprend toutes
les variables et tous les facteurs qui jouent sur le pouvoir d'achat et les
dépenses de consommation des clients et fournisseurs. L'environnement
économique dans lequel évolue la SONAS ne lui est pas favorable.
De façon général, les assurances couvertes par la SONAS et
faisant son marché sont orientées vers les entreprises et les peu
de personnes qui ont suffisamment de moyens ou des activités pouvant
être couvertes par la société. Cette situation s'expliquer
par le fait que la grande partie de la population vit dans les conditions de
revenu trop faible, ne pouvant pas accéder aux services d'assurance
grâce à cela. L'organisation a essayé d'atteindre toutes
les couches de la population, même les plus démunies en instaurant
l'assurance scolaire pour les élèves afin de garantir les risques
qui peuvent surgir soit en route en allant ou en rentrant de l'école ou
soit à l'école pendant la récréation.
L'environnement Social : il est important de
s'intéresser aux différentes caractéristiques de la
population (taille, répartition par âge, structure familiale,
composition religieuse) comme aux modes et aux tendances qui peuvent influencer
la vente des services ou produits.
L'environnement Technologique :
correspond aux forces qui créent de nouvelles
technologies, de nouveaux produits ou qui influencent directement ou
indirectement la capacité des entreprises à innover.
L'environnement Ecologique :
définit l'ensemble des ressources naturelles qui
influencent
l'activité de votre entreprise. On distingue deux
groupes : les activités qui influencent directement l'activité
économique (pénurie des matières premières, cout de
l'énergie) et celles
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qui au contraire la subissent (pollution, intervention
croissante de l'Etat dans la protection du patrimoine naturel).
L'environnement réglementaire et
législatif : influencent et limitent les
activités des entreprises et des individus d'une société.
Deux composantes sont déterminantes pour les entreprises :
propriété industrielle et le droit du travail.
L'utilisation de l'analyse PESTEL est indispensable car un
changement de l'environnement macro-économique d'une entreprise peut lui
être fatal. En effet, les entreprises ne peuvent pas l'influencer et
leurs seules armes sont donc l'anticipation de l'adaptation.
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