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Ressources naturelles et croissance économique en Afrique


par Achille Ondoua
Université de Yaoundé II (Soa) - Master 2 en Economie 2019
  

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4- Objectif de l'étude

L'objectif principal de ce travail est de ressortir les types de ressources naturelles qui contribuent le plus à la croissance économique en Afrique.

Précisément, il s'agit d'identifier :

· Les ressources naturelles qui contribuent le plus à la croissance de la productivité totale des facteurs en Afrique.

· Les ressources naturelles qui contribuent le plus à la croissance du PIB en Afrique.

5- Hypothèses de l'étude

Afin d'atteindre les objectifs sus-évoqués, nous formulons l'hypothèse principale suivante : Les ressources naturelles contribuent à la croissance économique en Afrique.

Comme sous hypothèses ou hypothèses subsidiaires nous avons :

Ø Hypothèse 1 : Le gaz naturel, le pétrole, la forêt et les minerais sont des ressources naturelles qui contribuent le plus et de manière positive à la croissance de la productivité totale des facteurs en Afrique.

Ø Hypothèse 2 : Le gaz naturel, le pétrole, la forêt et les minerais sont les ressources naturelles qui qui contribuent le plus et de manière positive à la croissance du PIB en Afrique.

6- Intérêt de l'étude

Le premier pôle d'intérêt pour ce travail réside dans le rappel de la place importante prise par les ressources naturelles dès les origines de l'économie politique moderne. Occasion pour (Rotillon, 2005) de préciser qu'il existe deux manière d'aborder la problématique des ressources naturelles :

· La première qui consiste à mettre l'accent sur l'impact de la raréfaction des ressources naturelles sur la croissance économique.

· La seconde sur les dégradations environnementales causées par les modes de consommation et de productions de l'homme.

Le second est de fournir des éléments d'aides de décisions qui permettront non seulement d'augmenter la croissance économique mais aussi d'utiliser de façon plus optimale les ressources naturelles.

Enfin le troisième intérêt est de contribuer de manière empirique à la littérature de la malédiction des ressources naturelles avec une méthode d'estimation de la contribution des ressources naturelles à la croissance de la PTF par les GMM ; et une estimation de la contribution des ressources naturelles à la croissance du PIB par les DMC.

7- Méthodologie

L'objectif principal de notre travail est d'identifier les ressources naturelles qui contribuent le plus à la croissance en Afrique. Allant dans ce sens,notre démarche méthodologique consiste d'une part à faire une analyse théorique et d'autre part de procéder à une analyse empirique. Cette dernière nous permet d'une part de procéder par une approche descriptive et à une approche des modèles économétriquesd'autre part. La contribution des ressources naturelles sur la croissance de la productivité totale des facteurs en Afrique est mise en évidence à travers un modèle en panel dynamique estimé par la méthode des moments généralisés en systèmes (GMM) d'ArellanoBover (1995) et Blundell-Bond (1998). Pour ce qui est des ressources naturelles et la croissance du PIB, l'on fait recours à la méthode des doubles moindres carrés (DMC).Ces deux méthodes permettent de corriger d'éventuels problèmes endogénnéité entre les variables de nos deux équations qu'on estime indépendamment l'une de l'autre.L'échantillon de notre recherche couvre 50 pays de l'Afrique durant la période de 1998 à 2017, les 4 exclus en raison de l'indisponibilité des données sont : Djibouti, Erythrée, Somalie et Soudan du Sud. Un tel choix de champ d'étude de notre part est incité tout simplement, par le fait que l'Afrique est considérée comme un des continents les plus riches en capital naturel, couvrant la deuxième plus grande forêt primairedu monde (Bassin du Congo) mais paradoxalement pauvre en d'autres capital (humains et physiques). Toutefois, pour nos estimations, on a utilisé deux échantillons en fonctions des données disponibles l'une pour la première partie (28 pays), l'autre pour la seconde partie (50 pays).

Par ailleurs, les données utilisées dans le cadre de notre travail proviennent en général de la Banque Mondiale et du Centre de développement et de croissance de l'Université de Groningen. Particulièrement, pour ce qui est des données sur les rentes des ressources naturelles et les indicateurs macroéconomiques, elles sont issuesde la World Development Indicator (WDI 2018) ; pour ce qui est des indicateurs de la gouvernance elles sont issues de la Worldwide Governance Incators(WGI 2018). Les données sur croissance de la productivité totale des facteurs ont été retenues dansPenn World Table (PWT 9.1).

Etant donné que notre travail est articulé en deux partie, nous avons donc retenus deux modèles économétriques pour pouvoir faire nos estimations.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry