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Ressources naturelles et croissance économique en Afrique


par Achille Ondoua
Université de Yaoundé II (Soa) - Master 2 en Economie 2019
  

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Introduction

Les ressources naturelles de l'Afrique sont évaluées à 82000 milliards selon la BAD, l'institution estime le PIB totale du continent à 2700 milliards de dollar US. Malgré ces potentialités, persiste toujours un déséquilibre entre ressources et développement économique. C'est donc ainsi que, les faits stylisés dans l'économie du développement études sur se réfèrent à la malédiction des ressources naturelles (Auty 1990 ; Sachs et Warner 1995, 2001). Les pays riches en ressources naturelles ont tendance à avoir des taux de croissance du revenu par tête plus faibles, tandis que les pays aux ressources naturelles pauvres croissent plus rapidement. On se rend compte que la possession des richesses du sol et du sous-sol tel que le pétrole, les diamants et l'or sont considéré comme une malédiction car d'après les analyses empiriques, ils entravent le développement de la politique moderne, des institutions, des lois et bureaucraties ; déterminant essentiel de la croissance(Acemoglu et Robinson, 2005). Le but premier de tout gouvernement est de se donner une plus grande richesse et puissante. Dans un pays sans ressources, pour que l'État s'enrichisse, la société doit devenir riche pour que le gouvernement puisse ensuite taxer cette richesse.

Dans toute l'Afrique subsaharienne, la malédiction des ressources naturelles s'est manifestée de diverses manières. Au Nigéria, le gouvernement au pouvoir a profité de la surtaxe et essentiellement de la nationalisation de l'industrie pétrolière. De même, la dépendance de l'Angola à l'égard du pétrole a engendré de graves déséquilibres économiques et des politiques budgétaires non viables. Dans des cas plus extrêmes, les ressources naturelles ont été le moteur des guerres et des troubles sociaux. Par exemple, La République démocratique du Congo (RDC) pays doté de gisement minier, s'est vu utilisé, par le gouvernement les revenus issus des différents minerais pour soutenir les milices et les partisans du parti, plutôt que de construire des infrastructures et de soutenir ses citoyens. La pauvreté croissante n'a fait que perpétuer le cycle de la violence et poursuivre une spirale économique descendante. Dans presque tous les pays riches en ressources de la région subsaharienne, la situation est la même : les gouvernements poursuivent des politiques prédatrices à courte vue qui garantissent une stagnation économique à long terme. En conséquence, la pauvreté persiste et les capacités humaines restent limitées.Bien que le soutien empirique sur le lien entre les ressources naturelles et la croissance du PIB trouve ses fondements dans le fait que la malédiction des ressources est un "fait raisonnablement solide" (Sachs et Warner 2001).

Ainsi, dans le sens empirique des travaux déjà existant, il s'agira pour nous dans ce chapitre, de trouver dans un premier temps les explications traditionnelles sur le lien entre les ressources et l'augmentation du PIB par tête et dans un second temps de faire un exposé sur les modèles d'économie ayant d'une part améliorer et d'autre part détériorer les conditions de vie grâce aux ressources.

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