Conclusion
En définitif, l'objectif de ce premier chapitre a
été pour nous de présenter une analyse théorique de
la relation entre les ressources naturelles et la croissance de la
productivité. Pour ce faire, nous avons présentéles
différents déterminants de la croissance de la
productivité total des facteurs en relevant par la suite une revue de la
littérature sur le rôle de ces déterminants dans
l'exploitation des ressources naturelles. De ce qui précède nous
pouvons retenir que le capital, le capital humain et les institutions sont des
déterminants essentiels à l'exploitation des ressources
naturelles.Cette dernière a un effet nuisible au sein des
économies riches en ressources car elle ne favorise le
développement des secteurs non productifs mais facilite la mise en place
d'une mauvaise gouvernance (arbitre des décisions de politiques
économiques). Il apparait donc qu'une bonne gestion des rentes issues
des ressources naturelles par des institutions fortes permettrait aux pays
d'Afrique d'investir en capital physique par l'achat des biens matériels
et immatériels et capital humaines. En effet, un gouvernement ayant des
institutions de bonnes qualité utiliserait les rentes de ressources
afinde les investir dans les infrastructures nécessaires pour la
croissance de l'économie nationale.
Une analyse empirique nous permettra de mieux saisir
l'évolution de la croissance de la productivité totale des
facteurs et des ressources naturelles en Afrique au travers de ses proxys afin
d'apprécier le sens des corrélations.
CHAPITRE
2 : ANALYSE EMPIRIQUE DE LA RELATION ENTRE RESSOURCES NATURELLES ET CROISSANCE
DE LA PRODUCTIVITE TOTAL DES FACTEURS EN AFRIQUE
« Pour accélérer et soutenir une
dynamique de croissance inclusive, les responsables politiques doivent
continuer de donner la priorité aux investissements qui
privilégient le capital humain, limitent les risques de mauvaise
allocation des ressources de l'État et stimulent la productivité
»
Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque
mondiale pour l'Afrique.
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