C) Les recommandations :
1) Les évolutions possibles sur les réseaux sociaux
:
Tout au long de notre étudié et des observations
que nous avons tout au long de ce mémoire, nous avons constaté
plusieurs choses qui seraient bienvenue à améliorer dans la
communication de nos musées parisiens.
En ce qui concerne Facebook, il est fortement
nécessaire de rajeunir le contenu des publications (surtout pour le
Musée du Louvre) et la manière d'en parler afin d'attirer la
génération Z (les plus jeunes n'ayant aucune connexion avec les
musées traditionnels), par exemple en faisant des
références à la pop culture dans le contenu des
publications. Il sera également intéressant d'utiliser les
nouvelles fonctionnalités du réseau sociale, notamment leur
système de story (similaire à Instagram) et le système de
direct et Facebook live pour présenter le contenu de nouvelles
expositions. Pour Instagram, les améliorations possibles seraient
d'augmenter le rythme de publication journalier à savoir atteindre 3
publications constitué d'ensembles d'oeuvres et présentant des
expositions dans leur entièreté et pas seulement des oeuvres
séparés.
Un autre énorme chantier d'amélioration serai
pour les musées d'investir massivement Snapchat car comme nous l'avons
dans notre sondage plus de 58,9 % des sondés y possède un compte,
il y a donc une grande possibilité d'y atteindre un nouveau qui
possède ses propres codes. A l'heure aucun des musées que nous
avons pris en exemple ne possède de compte Snapchat, et pourtant, pour
atteindre le public de la génération Z c'est une
opportunité sans précédent à prendre pour ces
institutions. Car Snapchat peut mettre en place dans le contenu des
publications un humour dont le public jeune est particulièrement friand,
afin de donner ludique aux visites qui ne soit pas similaire une forme de
sortie scolaire rébarbative. La fonctionnalité de Snapchat
concernant les Geofilters (c'est à dire des filtres de photos
dédiés à l'endroit où une personne peut se trouver)
pour habiller une photo d'un visiteur à la couleur du musée qu'il
visite.
2) Les évolutions sur le site web et les mobiles :
En ce qui concerne les sites web des musées, le grand
chantier à mener est celui du responsive design, en effet, nous avons pu
constater au cours de notre étude qu'aucun des sites visités n'a
adopté le responsive afin de le rendre compatible avec un visionnage sur
smartphone ou tablette. Il est absolument nécessaire pour ces
institutions d'adopter ce format pour le confort de visionnage de ces
utilisateurs présent et futurs et d'y ajouter une forme de
complémentarité avec les réseaux sociaux.
Un autre aspect à mener pour les musées est
l'amélioration de leur application mobile respectives. Des
fonctionnalités comme un plan interactif et modélisé en 3D
peut s'avérer très utile et interactif pour les futurs visiteurs
afin de se créer une visite innovante d'un musée. Des ajouts de
fonctionnalités d'achat en ligne direct seraient également les
bienvenus.
3) L'usage de nouvelles technologies :
Nous sommes dans une époque de technologie très
poussée, Il serait dommage que nos musées français n'en
profitent pas. Des technologies comme la réalité augmentée
peut être un chantier majeur néanmoins coûteux, cette
technologie permettra de superposer au visionnage d'une oeuvre via un
smartphone des éléments qui rendrait l'oeuvre presque vivante en
ajoutant des éléments 3D ou des éléments
réels qui ont ajoutés numériquement. La galerie Sukiennice
du musée national de Cracovie s'est lancé avec succès dans
cette technologie qui attire massivement les visiteurs via l'exposition
«Stories Behind the Paintings». Les sculptures
délabrées peuvent également profiter de cette technologie
en ajoutant numériquement les éléments manquants de
l'oeuvre.
La Réalité virtuelle peut également
servir à renouveler les visites de musées, de faire voyager les
visiteurs virtuellement à l'aide d'un casque de réalité
virtuelle pour les emmener dans des époques révolues. Ces
nouvelles technologies permettent la perspective d'attirer massivement la jeune
génération, en utilisant des codes qui leur sont familiers, par
exemple recréer la totalité d'un musée sur le jeu
vidéo Minecraft (comme l'a fait le British Museum au Royaume-Uni).
Pour finir, il existe pléthore d'opportunités
aujourd'hui pour les musées parisiens de se réinventer et
créer ainsi le musée du futur où visite purement cultuel
rimera avec amusement et évasion.
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