DEDICACE
A
Mes parents,
Virginie Fofé et Maximin Mouafo Foozap.
REMERCIEMENTS
La réalisation de cette thèse était un
défi personnel. Elle a été un travail long et plein de
rebondissements. C'est grâce aux encouragements de beaucoup de personnes
que j'ai pu aller jusqu'au bout. Le moment est venu pour les remercier pour
leur soutien.
J'exprime ma reconnaissance et ma grande gratitude
particulièrement au Pr Luc NEMBOT NDEFFO Vice-Doyen chargé de la
Scolarité, des Statistiques et du Suivi des étudiants pour avoir
accepté de diriger le présent travail, malgré ses
multiples occupations , animé de bonne volonté, ses
précieux conseils, et critiques exigeants m'ont considérablement
permis de réaliser et d'améliorer ce travail. Je le remercie
infiniment pour sa patience et son inconditionnel soutien.
Je remercie Pr David KAMDEM, Doyen de la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion pour sa rigueur, ses remarques et ses
conseils qui m'ont beaucoup marqués.
Mes remerciements s'adressent également au
Président du Jury, Pr Célestin CHAMENI, et au rapporteur le Dr
Mathias DJOMDJOM, pour leurs remarques et critiques qui ont permis
d'améliorer ce travail.
Je tiens à remercier mes oncles, mes tantes,
frères et soeurs : Maman Marie Nguépi Yehouo et papa Kinfack
Albert d'avoir cru en moi et pour leurs soutiens multiformes, papa Jean-Pierre
FOGUI pour son soutien financier dans mes efforts, papa Emmanuel TSOPGNY, maman
Teclaire Wamba, maman Marthe FOFE, Emmanuel NGUEGANG, Maximine KENFACK, Pavel
MOUAFO, et Florian MOUAFO et mes soeurs : Jovanca, Gaëlle, Tatiana et
Anita MOUAFO pour leurs conseils et encouragements.
Mes remerciements vont aussi à l'endroit de tous mes
amis qui ont contribué à l'amélioration de ce
mémoire à travers des relectures, critiques et suggestions. Je
pense notamment à Christophe KUIPOU, Henri NJANGANG, Gaël TONMO,
Narcisse CHA'NGOM et Stéphane TSAPE. De même, je remercie mes
camarades de classe : Willy NOUMESSI, Dickson LELE, Noel
KEMLEKE, Linda ZANFACK pour leur présence et participation à
nos séances de répétition pour la présentation par
chacun de nous de nos Power Points et Speech durant deux semaines avant les
soutenances.
Je remercie mes très proches amis à savoir :
Laëtitia AWA, Dr Aude NGUEDIA, Arnaud HEUNGAP, Charles-Guy AFANDA, pour
leurs conseils et soutien moral.
Enfin, tous ceux que je n'ai pas nommément cités
se reconnaîtront, je leur dis merci.
RESUME
Cette étude a pour objet, de déterminer la
relation qui existe entre le développement des marchés boursiers
et la croissance économique dans les pays en développement
à travers: la technique d'analyse de panel. Ainsi dans un modèle
mettant en relation le taux de croissance économique et trois
indicateurs boursiers : la capitalisation boursière, la liquidité
boursière liée à l'économie et la liquidité
boursière liée au marché, nous utilisons les
méthodes des Moindres Carrées Généralisés
Faisables (MCGF) et celle des Moindres Cadres Ordinaires (MCO) pour estimer
notre modèle de panel. Notre échantillon est constitué de
deux groupes de pays du Sud : quatre d'Afrique Subsaharienne (Afrique du
Sud, Côte d' Ivoire, Ghana et Nigeria) et quatre d'Asie du Sud-Est
(Indonésie, Malaysie, Philippines et Thaïlande). La période
d'analyse s'étend sur 23 ans, soit de 1988 à 2010. En ASS, les
résultats révèlent l'absence d'une relation significative
entre le développement des marchés boursiers et
l'évolution de l'activité économique. Par contre en ASE,
nous identifions une relation unidirectionnelle entre la capitalisation
boursière et la croissance économique, allant de la finance vers
la croissance. Toujours en ASE, il existe une relation bidirectionnelle entre
le ratio de Turn-over et croissance. Enfin, aussi bien en ASS, qu'en ASE, nous
ne détectons aucune relation significative entre le ratio de
liquidité boursière lié à l'économie et
secteur réel. Globalement ces résultats indiquent que le
développement boursier exerce un effet ambigu sur la croissance
économique qui diffère selon l'indicateur de développement
boursier utilisé et entre les groupes de pays de l'échantillon
étudié. L'absence d'une relation significative entre finance et
croissance en ASS est due à la présence d'effets de seuil
lié aussi bien au niveau du développement boursier qu'au niveau
de la croissance économique atteint. Ces résultats
suggèrent que des politiques volontaristes et incitatives de la part
des Etats et des efforts supplémentaires de la part de des
autorités des marchés financiers doivent être
engagés afin de renforcer le lien entre marchés boursiers et
croissance économique dans les PED d'ASS et d'ASE.
Mots clés :
Marchés boursiers, Croissance économique,
Données de panel, Sens de la relation, Effets de seuil, Afrique
Subsaharienne, Asie du Sud-Est.
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