Partie I : Partie Théorique
Chapitre I : Les Infirmiers Exerçants dans un
Service de Réanimation
g) le matériel nécessaire à leur pose ;
h) les procédures de surveillance et d'utilisation.
« (c) SRLF et Springer-V, 2011 ».
2) Aptitude :
L'infirmière est capable :
a) De surveiller les différents paramètres
cliniques et biologiques permettant de détecter une insuffisance
rénale et de transmettre au médecin les données
recueillies et pertinentes ;
b) De mettre en oeuvre une séance d'épuration
selon le protocole de service et la prescription médicale ;
c) D'expliquer au patient la thérapeutique entreprise,
ses objectifs et les contraintes qu'elle va engendrer ;
d) De déceler une complication chez le patient lors de
la séance d'épuration extrarénale, de la transmettre au
médecin et de la corriger à l'aide d'une prescription
médicale ;
e) D'identifier un dysfonctionnement sur le cathéter,
la fistule, le circuit extracorporel ou le générateur et d'y
répondre selon le protocole du service ;
f) D'assurer le confort physique et psychologique du patient
sous EER ainsi que celui de ses proches ;
g) De prévenir un accident d'exposition au sang lors
des manipulations du circuit extracorporel ;
h) D'assurer l'entretien des différentes machines et
sa traçabilité selon la procédure du service.
3) Compétences :
a) L'infirmière gère la
suppléance rénale en prévenant ses différents
risques au travers de l'évaluation de l'évolution des
différents
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Partie I : Partie Théorique
Chapitre I : Les Infirmiers Exerçants dans un
Service de Réanimation
signes cliniques et paracliniques et en détectant toute
anomalie liée au fonctionnement du circuit et à l'efficience du
cathéter ;
b) L'infirmière installe et accompagne
le patient lors d'une situation d'épuration extrarénale à
caractère urgent et/ou à devenir chronique en regard de sa
situation singulière et de ses représentations, du stress
occasionné par cette technique invasive en lui assurant confort et
sécurité. « (c) SRLF et Springer-V,
2011».
4.5.Le patient sédaté :
Elle est définie par J.M POURRIAT « comme
l'utilisation de moyens médicamenteux ou non, destinée à
assurer le confort physique et psychique du patient en réanimation et
à faciliter les techniques de soins ». « POURRIAT,
J-L, 1995 »
La sédation médicamenteuse est possible
grâce à des molécules utilisées en
anesthésie, qu'il me semble essentiel de citer de façon
succincte, comme :
a) Les benzodiazépines, notamment pour pallier à
l'angoisse et à
l'anxiété, qui ont des propriétés
amnésiantes lorsque les posologies sont correctement
adaptées.(Hypnovel®).
b) Les morphinomimétiques pour pallier à la
douleur et « favorise une meilleure tolérance de la sonde
d'intubation et des aspirations trachéobronchiques » (ex : la
morphine et ses dérivés, le Fentanyl). « (c) SRLF et
Springer-V, 2011 ».
c) Les curares « sont des compléments de la
sédation [qui] ne peuvent être utilisés qu'avec des
hypnotiques, des benzodiazépines et/ou des morphinomimétiques
».
Ils sont utilisés, entre autres, pour permettre une
adaptation complète au respirateur.
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